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Isle-Saint-Georges

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Isle-Saint-Georges
Isle-Saint-Georges
La mairie (août 2015).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Communauté de communes de Montesquieu
Maire
Mandat
Stéphanie Daubanes
2023-2026
Code postal 33640
Code commune 33206
Démographie
Gentilé Lilais
Population
municipale
520 hab. (2021 en évolution de −3,35 % par rapport à 2015)
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 33″ nord, 0° 28′ 22″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 5 m
Superficie 4,35 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Portets
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Brède
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Isle-Saint-Georges
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Isle-Saint-Georges
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Isle-Saint-Georges
Liens
Site web islesaintgeorges.com

Isle-Saint-Georges (occasionnellement dénommée L'Isle-Saint-Georges[1],[2]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Localisation

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Commune située au confluent de la Garonne et du Saucats dans le vignoble des Graves.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes en sont, sur la rive gauche (sud) de la Garonne, Beautiran au sud-est, Ayguemorte-les-Graves au sud, Saint-Médard-d'Eyrans au sud-ouest et Cadaujac à l'extrême ouest sur environ 250 mètres en bordure du fleuve ; sur la rive droite (nord), les communes limitrophes en sont Quinsac au nord-ouest, Cambes au nord et Baurech au nord-est.

Communes limitrophes d’Isle-Saint-Georges[3]
Quinsac
 
Cambes
     La Garonne     
Baurech
 
Cadaujac Isle-Saint-Georges
Saint-Médard-d'Eyrans Ayguemorte-les-Graves Beautiran

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cadaujac à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Isle-Saint-Georges est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Portets[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (38,6 %), prairies (24,9 %), eaux continentales[Note 4] (16,2 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Le nom de la commune provient du substantif latin insula qui signifie « île », et de saint Georges[17] qui symbolise la victoire de la foi chrétienne sur le démon.

En gascon, le nom de la commune est L'Isla Sent Jòrgi.

La Préhistoire et l'Antiquité

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L'Isle-Saint-Georges connaît une première phase d'occupation à partir du VIIIe siècle av. J.-C. et devient une agglomération entre la fin du second âge de fer et le début de l'Empire romain[18]. Situé sur un gué, c'est un carrefour sur une route antique vers Burdigala. De nombreux vestiges gallo-romains y sont attestés.

Le Moyen Âge

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Au XIe siècle, un prieuré de l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux est fondé ainsi que la paroisse attenante avec son église. Les marais sont assainis et transformés en terres cultivables ; un canal est creusé.

Aux XIIe et XIIIe siècles, le château fort de Pey de Bordeaux et le moulin à blé sont bâtis. Contrôlant la rivière, ce château devint le siège d'une juridiction qui s'étendait sur Ayguemorte, Beautiran, Saint-Médard-en-Arruan, Martillac et Saucats. La paroisse que l'on nommait La Yla en Arruan devint Sancty Georgii de Insula.

La période moderne

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En 1650, certains nobles étaient en rébellion contre le pouvoir de la régence, on a appelé cette période, La Fronde. Le duc d'Épernon, gouverneur de Guyenne, arme le château pour bloquer la Garonne, voie essentielle pour le ravitaillement de Bordeaux. Les Bordelais reprennent le château fort. Repris par les forces royales, il sera détruit.

Pour plus d'information sur la situation de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[19].

À la Révolution, la paroisse de L'Isle-Saint-Georges forme la commune d'Isle-Saint-Georges[20].

L'époque contemporaine

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Le port reste actif jusqu'au milieu du XXe siècle, supplanté alors par la route et le chemin de fer.

La vigne est la culture massive du village, malgré ses diverses crises qui entraînent un exode rural important. Le Château Montesquiou, établissement domicilié sur la commune, produit un vin rouge des Graves[21].

La pêche dans le fleuve est une activité encore pratiquée. Mais la plupart des habitants travaille dans l'agglomération bordelaise.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 1983 Olivier Coussillan    
mars 1983 juin 1995 Josette Mano    
17 juin 1995 3 juillet 2020 Jean-André Lemire[22] PS Cadre supérieur
3 juillet 2020 décembre 2022 (décédé) Christian Patrouilleau    
mars 2023 En cours Stéphanie Daubanes[23]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Les habitants sont appelés les Lilais[24].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 520 habitants[Note 5], en évolution de −3,35 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
369334335299363417425421444
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
492506514513507488462491481
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
489455410346371352320305356
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
368442501510541522551559530
2014 2019 2021 - - - - - -
537523520------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Georges, construite en 1852 à la place d’un petit édifice du XIe siècle[29].

Personnalités liées à la commune

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Élie Papin (1771-1825), né à Isle-Saint-Georges, militaire et homme politique français.

Héraldique

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Armes

Les armes d'Isle-Saint-Georges se blasonnent ainsi :

De gueules au château d'argent ouvert et maçonné de sable sur une île du même émergeant d'une mer d'or chargée d'un esturgeon du champ courbé vers la pointe, ledit château surmonté d'une grappe de raisin de pourpre tigée et vrillée aussi de sable.

création : O. Coussillan, 1979

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Portets, il y a trois villes-centres (Beautiran, Castres-Gironde et Portets) et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. http://islesaintgeorges.com/ site de la commune, consulté le 3 avril 2019.
  2. « SOS Villages : l’Isle-Saint-Georges bientôt sans commerce ? », sur Tf1 info, (consulté le ).
  3. Isle-Saint-Georges sur Géoportail, consulté le 1er septembre 2015.
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Isle-Saint-Georges et Cadaujac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cadaujac-inra » (commune de Cadaujac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Cadaujac-inra » (commune de Cadaujac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Portets », sur insee.fr (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Isle-Saint-Georges sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 1er septembre 2015.
  18. Brice Ephrem, « Contribution of the archaeo-ichthyological study of L'Isle-Saint-Georges (Gironde) to sea fish trade in the Aquitaine region: intercultural process and diffusion patterns (1st c. BC – 3rd c. AD) », Gallia, vol. 75,‎ , p. 119–139 (DOI 10.4000/gallia.3956, lire en ligne, consulté le ).
  19. Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 3, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne), article 5.III, pages 35-38
  20. Historique des communes, p. 26, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 1er septembre 2015.
  21. « Fiche produit de la bouteille "Chateau Montesquiou" » (consulté le ).
  22. Commune d'Isle-Saint-Georges sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 3 novembre 2011.
  23. « Isle-Saint-Georges : Stéphanie Daubanes est la nouvelle maire de la commune », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  24. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 3 novembre 2011.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Église Saint-Georges sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 1er septembre 2015.