Gaspard Malo
Gaspard Malo | |
Fonctions | |
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Député du Nord à l'Assemblée nationale constituante | |
– (1 an, 1 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Édouard Roger du Nord (Tiers parti ) |
Successeur | Édouard Roger du Nord (Tiers parti ) |
Conseiller municipal de Dunkerque[1] | |
– (5 ans, 9 mois et 27 jours) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Thomas Gaspard Malo |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dunkerque (Nord) |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | Section des bains de Rosendaël (Nord) |
Sépulture | Cimetière de Malo-les-Bains |
Nationalité | Français |
Parti politique | Cavaignac |
Père | Guillaume Gaspard Nicolas Malo[2] |
Mère | Marie Parker (Bagk ou Pacque) |
Conjoint | Suzanne Higgs |
Profession | Armateur et Industriel |
Résidence | Section des bains de Rosendaël |
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Thomas Gaspard Malo, né le à Dunkerque (Nord) et décédé le dans la Section des bains de Rosendaël (Nord), est un industriel et un homme politique français.
Il est à l'origine de la création de la commune de Malo-les-Bains et du service de remorquage du port de Dunkerque[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un corsaire de l'Empire (Guillaume Gaspard Nicolas Malo, 2 décembre 1770 Dunkerque- 15 avril 1835 Dunkerque, réputé pour son intrépidité, membre de la loge maçonnique La Trinité de Dunkerque[4]), il est capitaine au long cours, armateur et industriel.
Militant libéral, il combat aux côtés des constitutionnels portugais dans les années 1830.
En 1834 il devient membre de la Société Humaine créée par Benjamin Morel dont l'objet est de porter secours aux bateaux en perdition et secours aux personnes profitant des bains de mer[5].
Le , il entre dans la vie politique en se faisant élire député du Nord à l'Assemblée nationale, siégeant avec les républicains partisans du général Cavaignac. À la fin de son mandat il revient à Dunkerque[6].
En 1852, la goélette dunkerquoise « Indépendance » commandée par le capitaine Allémès, armée par Louis Victor Marziou et sous-traitée par Gaspard Malo, transporte des émigrants de la Loterie des lingots d'or, dont Fanny Loviot.
Le , il achète à la ville de Dunkerque 657 hectares de dunes. Il y tente, sans succès, la culture de la luzerne puis celle des pins maritimes, et décide alors de niveler cet espace dunaire et de le vendre en terre à bâtir.
Le 8 août 1858, il accepte le poste de président, décliné en 1857, de l'Orphéon dunkerquois, société se donnant pour objectif de propager le goût de la musique dans la commune et de favoriser la réalisation de concerts[7].
En 1859 il construit et exploite, avec son frère Célestin, le premier remorqueur à vapeur dunkerquois baptisé Orphéon[8].
Il meurt dans la villa la « Belle Plage » sur le bord de mer après avoir quitté sa ferme de l'Avenue du Casino, le [9].
Hommage
[modifier | modifier le code]- Une avenue de Malo-les-Bains porte son nom depuis le [10].
- Une statue en son honneur est inaugurée à Malo-les-Bains le à l'intersection des avenues Faidherbe et de Bel-Air (actuellement avenue Adolphe Geeraert, en 1971 elle sera déplacée vers la cour d'honneur de la mairie de Malo-les-Bains[11].
- Un collège porte son nom à Malo-les-Bains depuis le (mis en service en 1972)[12],[13].
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Buste de Gaspard Malo
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Avenue Gaspard Malo
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Tombe de Gaspard Malo
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Tombe de Gaspard Malo
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Suzanne Higgs épouse de Gaspard Malo
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-François Miniac, Les Mystères de la Manche, chapitre sur le récit du voyage de l'Indépendance, de Borée, 2009.
- « Gaspard Malo », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jocelyne et Lysiane Denière, Gaspard et Célestin Malo, deux vies hors du commun, éditions J et L Denière, 2016.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire Biographique des Dunkerquois edition SDHN (ISBN 978-2-9542714-4-6)
- « Généalogie de Thomas Gaspard MALO », sur Geneanet (consulté le ).
- Bulletin - Union Faulconnier, page 203, sur Gallica.
- Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, années 1861-1862, Dunkerque, 1862, p. 364, lire en ligne.
- Philippe Boutelier, « Naissance de la Société Humaine de Dunkerque »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur sauveteurdudunkerquois.fr.
- « Thomas, Gaspard Malo », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Raymond de Bertrand, « Monographie de la rue David d'Angers à Dunkerque », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 330-331, lire en ligne.
- Philippe Boutelier, « Le remorquage à Dunkerque »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur sauveteurdudunkerquois.fr.
- « Familles FAURE - KOCH », sur Geneanet (consulté le ).
- http://www.ville-dunkerque.fr/fileadmin/user_upload/demarches_accueil/Liste_des_noms_des_rues_par_quartiers.pdf
- http://www.ghdk-flandre.fr/photos_histoires/Malo-les-Bains_La-statue-de-Gaspard-Malo_Marcel-Pickaert_%20_1804-1884_.pdf
- http://www4b.ac-lille.fr/~gmalodk/index.php?page=accMenu&accItem=PlanDuSite
- En visitant Malo-les-Bains de Pierre Grave et Jean Pierre Salengro