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Agnès Soral

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Agnès Soral
Description de cette image, également commentée ci-après
Agnès Soral à la 39e cérémonie des César
le .
Nom de naissance Agnès Marielle Christiane Bonnet
Surnom Agnès Bonnet de Soral
Naissance (64 ans)
Aix-les-Bains (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau de la Suisse Suisse
Profession Actrice
Films notables Tchao Pantin (1983)
Ça n'empêche pas les sentiments (1998)

Agnès Soral, née Agnès Marielle Christiane Bonnet, née le à Aix-les-Bains, en Savoie, est une actrice franco-suisse[a].

Enfance et jeunesse

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Agnès Marielle Christiane Soral naît avec le nom de famille « Bonnet » le à Aix-les-Bains, en Savoie[1]. La famille est originaire de Soral, ce qui lui vaut le nom d'usage « Bonnet de Soral ».

La famille s'établit peu après à Meudon-la-Forêt, avant la préemption par l'État de terrains forestiers appartenant au père, lequel exerce la profession de conseiller juridique.

Son frère aîné de deux ans est l'essayiste Alain Soral avec qui elle a pris ses distances à la suite de ses nombreux propos « misogynes, antisémites et homophobes » qu'elle ne partage pas[1],[2].

Comme elle l'explique dans son autobiographie Frangin, elle s'installe avec sa famille à Paris, rue de Vaugirard, où elle fréquente notamment le cours Maupré (aujourd'hui lycée Paul-Claudel-d'Hulst, dans le 7e arrondissement de Paris), tenu par des dominicaines.

En 1973, le père d'Agnès Soral est condamné pour escroquerie[3] et incarcéré à la prison de Champ-Dollon à Genève. La famille s’installe alors à Grenoble dans le quartier de la Capuche. Elle mentionne avoir habité au-dessus d'une loge maçonnique[4].

Agnès s'inscrit au Conservatoire à rayonnement régional de Grenoble et intègre la troupe « Le foyer Parmentier » qui se produit dans les écoles maternelles de la région.

Débuts en tant qu'actrice

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L’année de ses 16 ans, ouvreuse[5] au Théâtre d'art et d'essai à Paris, elle remplace au pied levé une comédienne dans Voyage avec la drogue et la mort de Dimítris Kollátos.

La même année, elle rencontre par hasard le comedien Jean-Claude Drouot — dont la notoriété date de la série télévisée des années 1960 Thierry la Fronde — qui lui donne l'envie de devenir comédienne[5].

Carrière dans le cinéma

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À 17 ans seulement, sous ce pseudonyme[6], Agnès Soral tient son premier rôle à l'écran dans Un moment d'égarement, réalisé par Claude Berri (1977). Par ce film, elle est révélée au grand public grâce à son rôle d’adolescente pratiquant le topless et qui séduit un homme d’âge mûr, le meilleur ami de son père, incarné par Jean-Pierre Marielle.

Six ans plus tard, elle retrouve Claude Berri dans Tchao Pantin (1983), qui lui permet de confirmer son talent dans un rôle plus dramatique, celui d'une jeune punk fragile. Sa prestation lui vaut deux nominations aux César 1984 : « meilleur jeune espoir féminin » et « meilleure actrice dans un second rôle ».

Dans les années 1980, elle apparaît aussi chez Yves Boisset, Denys Granier-Deferre et Jean-Marie Poiré.

Plus discrète au cinéma dans les années 1990, elle s'investit davantage au théâtre, puis à la télévision, où elle participe à plusieurs téléfilms. Elle tourne cependant régulièrement avec Claude Lelouch à partir de 1996.

Elle réalise le court métrage Ça boume, et assure la mise en scène de la pièce Train de vie de Nathalie Mongin au théâtre du Chaudron au sein de La Cartoucherie, à Vincennes.

Autres interventions dans les médias

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Le , Stéphane Guillon fait de l'humour, dans 20 h 10 pétantes, à propos du viol dont Agnès Soral a été victime en Espagne, alors qu’elle est présente sur le plateau. Stéphane Guillon se justifie ensuite en expliquant qu'il fustigeait la police espagnole chargée de retrouver le violeur et qu'il ne voulait en aucun cas heurter l’actrice[7].

En 2006, elle participe à l'émission Je suis une célébrité, sortez-moi de là !, où elle prend fait et cause pour la protection de la forêt amazonienne. Elle a également participé à l'émission Vis ma vie dans l'épisode Agnès Soral : toiletteuse pour chiens.

En 2007, elle se produit dans un one woman show intitulé Agnès Soral aimerait bien vous y voir.

Vie privée

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Agnès Soral est la sœur cadette de l'essayiste négationniste Alain Soral[1], qui déclare avoir eu un arrière-grand-père « premier ciseau » chez le plus grand tailleur de Genève[8].

Alors que son frère entame une carrière d'écrivain au début des années 1990, Agnès Soral l'autorise à profiter de sa notoriété en adoptant son pseudonyme[6]. En 1993, un décret a substitué son pseudonyme — Soral — à son nom patronymique[9]. Elle dénonce les prises de position antisémites, misogynes et homophobes de son frère et annonce ne plus le fréquenter depuis plusieurs années[6],[2]. Leur dernière apparition commune à la télévision date de 2003[3].

Elle est également la sœur de la productrice Jeanne Soral[1].

Agnès Soral est la mère de deux filles, dont l’une est née en 1988[5].

Depuis 2007, elle est marraine de l'association Aquaverde qui soutient le peuple indigène Suruí d'Amazonie dans son combat pour sauver la forêt amazonienne et ses peuples autochtones[réf. nécessaire].

Filmographie

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Plateau de tournage du film Calomnies de Jean-Pierre Mocky, en 2014.
Agnès Soral et le réalisateur Claude Lelouch sur le tournage de Salaud on t'aime, sorti en 2014.

Longs métrages

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Courts métrages

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  • 1995 : Le Vrai faux Cinématon d'Agnès Soral de Gérard Courant
  • 2012 : Des arêtes dans le bifteck de Patricia Dinev
  • 2013 : Nul d'Yves Alion
  • 2014 : Toi Femmes de Micheline Abergel et Josselin Mahot
  • 2019 : Quand l'été a disparu de Raphaël Daniel

Télévision (sélection)

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Distinctions

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Nominations

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Récompenses

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Publications

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Notes et références

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  1. Agnès Soral est née Bonnet et a d'abord été dite « Agnès Bonnet de Soral », ou plus simplement « Agnès Soral » comme dans la distribution de son premier film Un moment d’égarement de Claude Berri en 1977. L’État français lui a accordé de changer de nom pour son pseudonyme d’actrice — Soral — en 1993.

Références

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  1. a b c et d « Fiche d'Agnès Soral sur Les Gens du cinéma », sur lesgensducinema.com (consulté le )
  2. a et b Closermag.fr, « Agnès Soral : quelles sont ses relations avec son frère Alain ? - Closer », sur www.closermag.fr, (consulté le )
  3. a et b « Agnès et Alain Soral ou la fratrie ennemie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Alain Soral, ennemi public n°2 », sur LExpress.fr, (consulté le )
  5. a b et c « Agnès Soral — Biographie », sur Gala.fr (consulté le )
  6. a b et c « Agnès Soral : "Vous auriez envie de vous appeler Agnès Hitler ?" », sur nouvelobs.com (L'Obs), (consulté le ) : « — Je ne côtoie plus mon frère [Alain Soral] depuis des années et par Alain, le nom "Soral" est en train de devenir un adjectif qualificatif pour désigner la haine et une idéologie que je ne partage pas. […] En 1991, le pseudonyme de mon frère était ABS... Il souffrait de ne pas être connu et m'a demandé de l'aider pour vendre ses premiers livres qui n'avaient, à l'époque, rien de subversif. J'étais connue, j'avais déjà un nom, il ne lui restait qu'à se faire un prénom. Il est devenu Alain Soral. Mon nom à l'origine était Bonnet, originaire de Soral. Ce qui a donné le nom d'usage "Bonnet de Soral", que portent les papiers de mon frère. Depuis 1976, pour le film "un moment d'égarement", de Claude Berri, "Agnès Soral" est devenu mon pseudo. Et on m'appelait souvent sans mon prénom et mon frère le sait. C'est vers 1990 que j'ai fait des démarches pour que, avec la loi Germinal, mes papiers d'identité soient au nom d'Agnès Soral. »
  7. « Le "sniper" de Bern dans le film de TF1. Stéphane Guillon : "Je suis un humoriste" » [archive du ], sur TVMag.com, (consulté le ) : « Ce n'est pas du tout une raillerie du viol. Mais un truc qui dit : on ne peut plus compter sur la police. C'est une attaque contre la police, ce n'est pas une plaisanterie sur le viol. ».
  8. Thierry Ardisson, « Extrait de l’émission “Bains de minuit”, interview de Tatiana Tolstoï et Alain Soral » [vidéo], sur ina.fr, (consulté le ).
  9. Par décret du , le changement de patronyme Bonnet en Soral est autorisé. Source : Emmanuel Ratier, Encyclopédie des changements de noms, t. II, p. 409.
  10. François, « Tournage d'un épisode de Nicolas Le Floch, pour France 2 », sur leblogtvnews.com, (consulté le ).
  11. « La Chieuse - Comédie-Caumartin », sur casting-events.com (consulté le )

Liens externes

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