1555 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1552 1553 1554 1555 1556 1557 1558 Décennies : 1520 1530 1540 1550 1560 1570 1580 Siècles : XIVe XVe XVIe XVIIe XVIIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature () et Musique (Classique) |
Années de la santé et de la médecine : 1552 - 1553 - 1554 - 1555 - 1556 - 1557 - 1558 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1520 - 1530 - 1540 - 1550 - 1560 - 1570 - 1580 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1555 en santé et médecine.
Événement
[modifier | modifier le code]- La léproserie d'Avallon, en Bourgogne, fondée en et dont les bâtiments abritent aujourd'hui le musée de l'Avallonnais, est réunie au collège de la ville[1].
Publications
[modifier | modifier le code]- Sous le titre d'Acerca de la materia medicinal, Andrés Laguna publie sa traduction en castillan de la Matière médicale de Dioscoride[2].
- Giovanni Francesco Rota (it) (c.-), professeur d'anatomie et de chirurgie à Bologne, en service dans l'armée du pape Jules III pendant la guerre de Parme, fait paraître le De bellicorum tormentorum vulnerum natura et curatione, traité sur les blessures de guerre en général, que l'auteur complètera, l'année suivante , par un De Vulneribus sclopetorum consacré aux blessures causées par les arquebuses[3].
Naissance
[modifier | modifier le code]- Andreas Libavius (mort en ), chimiste et médecin allemand, auteur, en , de l'Alchemia, considérée comme l'un des premiers livres de chimie systématique[4].
Décès
[modifier | modifier le code]- 13 janvier : Jacques Dubois, dit Sylvius (né en 1478), professeur de médecine à Paris, lecteur royal de chirurgie d'Henri II[5].
- 6 juillet : Antonio Musa Brasavola (né en 1500), médecin italien[6],[7].
- 17 juillet : Jean Megobacch (né en 1487), médecin allemand, reçu docteur à Padoue, professeur à Marbourg et médecin de Philippe Ier, landgrave de Hesse[8].
- Georgius Agricola (né vers ), médecin, alchimiste et minéralogiste allemand, auteur du De mensuris et ponderibus Romanorum et Græcorum et du De re metallica, respectivement imprimés à Bâle en 1550 et 1556[9].
- Gemma Frisius (né en ), mathématicien, géographe et médecin des Pays-Bas, professeur de mathématiques, de médecine et d'anatomie à Louvain, où il a eu Mercator pour élève[10].
Références
[modifier | modifier le code]- Francis Molard et al., « Hopital d'Avallon », dans Inventaire sommaire des archives du département de l'Yonne antérieures à 1790, t. IV, Auxerre, (présentation en ligne), p. 79-80 et 232-234.
- (es) Dioscoride (trad. Andrés Laguna), Pedacio Dioscorides Anazarbeo, Acerca de la materia medicinal y de los venenos mortiferos, traduzido de lengua Griega en la vulgar Castellana [...] por el doctor Andres de Laguna, medico de Julio III, pont[ifico] max[imo], en Anvers [à Anvers], en casa de Juan Latio [chez Juan Latio], anno m.d.lv [l'an 1555] (lire en ligne).
- (it) Arturo Castiglioni (en), « Rota, Giovanni Francesco », dans Enciclopedia italiana, Istituto Treccani, (lire en ligne).
- « Libavius, Andreas (1560-1616) », BNF 12200199.
- Jacqueline Vons, Le Médecin, les Institutions, le Roi : Médecine et politique aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, Cour de France, (lire en ligne), « Les Premiers Lecteurs royaux en médecine », p. 11.
- (it) Giorgio Cocilovo, Eleonora Ippolita Belletti et Gioacchino Mollica, « Antonio Musa Brasavola e la scola medica ferrarese del Quattrocento », Atti dell’Accademia delle Scienze di Ferrara, vol. 89, 2011-2012, p. 89-98 (lire en ligne).
- (it) Lorenzo Barotti, Memorie istoriche di letterati Ferraresi, vol. 2, Ferrare, per gli eredi di Giuseppe Rinaldi, , 388 p. (lire en ligne), p. 108 et 171.
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 2 : D-K, Mons, H. Hoyois, , 650 p. (lire en ligne), « Jean Megobacch », p. 171.
- (la + en) Georgius Agricola, Herbert Hoover et Lou Henry Hoover, De re metallica, Translated from the First Latin Edition of 1556, New York, Dover Publications, (lire en ligne) (traduction française par A. France-Lanord, Thionville, éd. Gérard Kloop, 1992).
- Violaine Giacomotto-Charra, « Le Traducteur à l’œuvre : Le De principiis de Gemma Frisius et sa traduction par Claude de Boissière », dans Pascal Duris (dir.), Traduire la science : Hier et aujourd’hui, Pessac, Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, , 234 p. (ISBN 978-2-85892-352-6, lire en ligne), p. 165-181 [§ 2 en ligne].