Épervans
Épervans | |||||
L'église Saint-Marcel. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Le Grand Chalon | ||||
Maire Mandat |
Patrick Pinard 2020-2026 |
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Code postal | 71380 | ||||
Code commune | 71189 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Épervanais | ||||
Population municipale |
1 630 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 130 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 45′ 05″ nord, 4° 54′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 197 m |
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Superficie | 12,5 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Rémy | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | epervans.fr | ||||
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Épervans est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation géographique
[modifier | modifier le code]Située en Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire à moins de 10 kilomètres de Chalon-sur-Saône. Comprise entre le Chalonnais et la Bresse sur les bords de Saône.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Marcel, Lans | ||||
Lux Saint-Loup-de-Varennes |
N | Ouroux-sur-Saône | ||
O Épervans E | ||||
S | ||||
Varennes-le-Grand |
Accès et transports
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La Saône passe par la commune. Il y a 9,2 kilomètres de digues sur les bords de Saône[1]. Il y a aussi des lacs[2].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le territoire est assez plat (avec une altitude comprise entre 170 et 197 mètres[2]), avec des terres fertiles. Depuis le début du XIXe siècle, une île a été créée (nommé l'Île Chaumette)[1]. Les sols ont pour origine l'ère du quaternaire ancien et du quaternaire récent (bord de Saône)[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Marcel », sur la commune de Saint-Marcel à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 818,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Dijon
[modifier | modifier le code]Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1 | 0,1 | 2,2 | 5 | 8,7 | 12 | 14,1 | 13,7 | 10,9 | 7,2 | 2,5 | −0,2 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 3,6 | 6,5 | 9,8 | 13,7 | 17,2 | 19,7 | 19,1 | 16,1 | 11,3 | 5,6 | 2,3 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 7 | 10,8 | 14,7 | 18,7 | 22,4 | 25,3 | 24,5 | 21,3 | 15,5 | 8,6 | 4,8 | 14,8 |
Précipitations (mm) | 49,2 | 52,5 | 52,8 | 52,2 | 86,3 | 62,4 | 51 | 65,4 | 66,6 | 57,6 | 64,2 | 62 | 732,2 |
Mâcon
[modifier | modifier le code]Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,7 | 2,5 | 5,2 | 8,9 | 12,3 | 12,4 | 13,9 | 11,1 | 7,5 | 2,9 | 0,1 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 4 | 6,8 | 10 | 13,9 | 17,5 | 20,1 | 19,4 | 16,4 | 11,7 | 6 | 2,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,8 | 18,9 | 22,8 | 25,7 | 24,9 | 21,7 | 15,9 | 9,1 | 5,3 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 66,3 | 60,9 | 58,7 | 69,4 | 85,9 | 74,7 | 58,1 | 77,1 | 75,7 | 71,7 | 72,7 | 70,4 | 841,4 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Épervans est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (20,7 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), forêts (15,6 %), zones urbanisées (10,9 %), eaux continentales[Note 3] (10,1 %), zones humides intérieures (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]En 1804, Napoléon Ier qui ne souhaitait pas emprunter un bras de la Saône en épingle à cheveux à Épervans, a demandé à l'ingénieur Chaumette d'effectuer des travaux pour un raccourci et de créer ainsi l'île Chaumette[1]. En , Épervans a rejoint la communauté d'Agglomération de Chalon Val de Bourgogne.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Listes des maires
[modifier | modifier le code]Canton et intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du Grand Chalon.
Instance judiciaire et administrative
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 1 630 habitants[Note 4], en évolution de +0,93 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramides des âges
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Cette commune possède des écoles comptant en 2014-2015 : 48 élèves en maternelle et 110 élèves en élémentaire[1]. Elle possède aussi une halte-garderie périscolaire et un centre de loisirs[1].
Santé
[modifier | modifier le code]Le centre hospitalier le plus proche se situe à Chalon-sur-Saône.
Cultes
[modifier | modifier le code]Culte catholique dans l'église du village.
Sports
[modifier | modifier le code]Ce village possède un stade de football utilisé par le club du « Football Club Epervans » dont l'équipe première évolue en 2011-2012 en 1er division de district du pays saônois[22].
Associations
[modifier | modifier le code]La commune compte 25 associations[23].
Manifestations
[modifier | modifier le code]Il peut être cité : La fête de la Saint-Barnabé, organisé par l'Association du foyer rural début juin et qui est la plus grande fête du village[24]. Il y a environ une quarantaine de manifestations dans le village par an[1].
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]La collecte des ordures ménagères et autres est gérée par Le Grand Chalon.
Économie
[modifier | modifier le code]La commune compte 80 entreprises et commerces[1]. Les maraîchers sont importants dans ce village, car ils sont une dizaine[1]. L'agriculture avec trois à quatre exploitations agricoles qui font des céréales et de l'élevage pour la viande ou pour le lait[1]. Entre autres industries ou activités, les plus importantes sont les transports, la maçonnerie, la production de sable et de granulat, l'ingénierie[2].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de la Motte.
- Chapelle du XVIe siècle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alexandre Paul Guérin de Tournel de Joyeuse de Chateauneuf-Randon.
- Charles Jacque (1813-1894), peintre, graveur, illustrateur auquel la commune a rendu hommage en donnant son nom à un établissement scolaire.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- La Saône-et-Loire. Les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 pages, (ISBN 2-91590-723-4)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Le Journal de Saône-et-Loire, édition du mardi 31 mai 2011, page local Chalon, Un jour, une commune : Épervans, p. 16
- La Saône-et-Loire ; les 573 communes, Épervans, p. 90
- Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éditions BRGM, Carte géologique du vignoble bourguignon (Bourgogne et Beaujolais), p. 68 et 69.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Épervans et Saint-Marcel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Marcel », sur la commune de Saint-Marcel - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Marcel », sur la commune de Saint-Marcel - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
- Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site du district du Pays Saônois, page sur le classement de première division (groupe B), Consulté le 2 février 2012
- Site de la mairie d'Épervans, page sur les associations, Consulté le 2 février 2012
- Le Journal de Saône-et-Loire, édition du mardi 31 mai 2011, page local Chalon, Un jour, une commune : Épervans, p. 17