beylical
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Première attestation en 1887, formé avec le suffixe -al à partir de beylick ou beylik, jadis orthographié beglic (1624), et transcription du turc beglik ou beylik, « rang ou fonction de bey », « juridiction d’un bey », « province gouvernée par un bey ».
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | beylical \bɛ.li.kal\ |
beylicaux \bɛ.li.ko\ |
Féminin | beylicale \bɛ.li.kal\ |
beylicales \bɛ.li.kal\ |
beylical \bɛ.li.kal\
- Qui se rapporte à un bey et plus particulièrement au bey de Tunis.
Le pouvoir beylical, l’administration beylicale.
Par le traité du Bardo (1881), la France s’engage à assurer la pérennité du régime monarchique beylical et à conserver au bey son statut de souverain, mais de fait, celui-ci perd tous ses pouvoirs.
L’hymne beylical, souvent appelé Salut beylical (سلام الباي), fut l’hymne national de la Tunisie beylicale entre 1846 et 1957, date de proclamation de la république.
En juin, ils avaient quitté Tunis et l’appartement au charme beylical de la rue de la Commission pour s’installer au Bordj, la durée de l’été.
— (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 193)
- (Algérie) Étatique, qui repose sur l’État.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Références
[modifier le wikicode]- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (beylical), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « beylical », dans la Base de données lexicographiques panfrancophone, AUF et TLFQ, 2001-2014 → consulter cet ouvrage