Les mines terrestres antipersonnel sont des armes qui ne font pas la distinction entre un civil et un soldat, et elles finissent par tuer et mutiler des civils qui marchent dessus ou les ramassent longtemps après un conflit. La Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel de 1997 interdit totalement l'utilisation, la production, le stockage et le transfert de mines antipersonnel et oblige les États à détruire leurs stocks et à dépolluer toutes les zones minées, ainsi qu’à aider les victimes de mines. Un total de 162 États ont adhéré au Traité d'interdiction des mines et font des progrès dans la réalisation d'un monde sans mines. Les États-Unis ont interdit la production et le transfert de mines antipersonnel, mais n'ont pas encore signé le Traité d'interdiction des mines. Human Rights Watch est un membre fondateur de la Campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel (ICBL), co-lauréate du Prix Nobel de la Paix de 1997, conjointement avec Jody Williams, coordinatrice de l’ICBL.

Communiqués