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Tibétains

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Tibétains
Description de cette image, également commentée ci-après
Tibétains en vêtements traditionnels

Populations importantes par région
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 7,5 millions[1]
Drapeau de l'Inde Inde 120 000[2]
Drapeau du Népal Népal entre 20 000 et 40 000[3],[4]
Drapeau du Bhoutan Bhoutan 5 000[4]
Drapeau des États-Unis États-Unis 9 000
Drapeau de la Suisse Suisse 6 500[5]
Drapeau du Canada Canada 7 500[6]
Drapeau de la Mongolie Mongolie 1 000
Drapeau de l'Australie Australie 1 000[7]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 650
Drapeau du Pakistan Pakistan plus de 7 600[8]
Drapeau de la France France de 8 000 à 10 000[9]
Population totale 7,8 millions
Autres
Langues Tibétain, Langues tibéto-birmanes, Népalais, langues gyalrong, Baima, Muya, Mandarin, Hindi
Religions bouddhisme tibétain (majoritaire), bön, islam, christianisme
Ethnies liées Bai, Golog, Qiangs, Naxi, Tuetc., Diaspora tibétaine (Communauté tibétaine en France, Communauté tibétaine en Suisse)

Les Tibétains, ou autrefois Thibétains[10] (chinois : 藏族 ; pinyin : zàngzú) forment un des peuples[11],[12] natifs du Tibet[13],[14]. Ce terme peut également être utilisé pour dénommer tout habitant du Tibet, quel que soit ses origines[15].

La population tibétaine totale est d'environ 8,5 millions, dont 6,3 millions vivent en Chine, où les Tibétains constituent l'un des 56 groupes ethniques officiellement reconnus. Hors de Chine, on dénombre environ 2 millions de Tibétains[16] dans des communautés natives tibétaines en Inde, au Népal, au Bhoutan et au Pakistan[17], ainsi qu'une population d'environ 150 000 à 200 000 réfugiés vivant principalement dans les pays limitrophes (Inde, Népal, Bhoutan) ainsi qu'en Europe et en Amérique du Nord.

Les Tibétains parlent l'une des différentes variétés du langage tibétain, dont la forme orale est souvent mutuellement inintelligible.

La plupart des Tibétains pratiquent le bouddhisme tibétain, alors qu'une minorité adhère à la religion indigène Bön, et qu'il existe également de petites communautés musulmane et chrétienne.

La culture tibétaine, notamment l'architecture et l'art, est influencée par le bouddhisme, alors que les conditions climatiques et géographiques particulièrement rudes ont engendré une adaptation sociale que l'on retrouve dans les méthodes pastorales et agricoles, dans la médecine traditionnelle tibétaine et dans la cuisine tibétaine.

Démographie

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Chiffres de population

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L'évolution démographique tibétaine entre 1953 et 2000[18],[19]

Selon Geoff Childs, les exilés tibétains en Inde soutiennent qu'il y avait 6 millions de Tibétains au milieu du XXe siècle, chiffre qui n'a jamais été validé de façon satisfaisante[20]. Toutefois, à l'époque de l'invasion du Tibet par l'armée impériale mandchoue les ambans procédèrent à un recensement de la population tibétaine du Tibet, du Kham et de l'Amdo, obtenant le chiffre de 6 430 000 Tibétains[21]. Selon le site Tibet.com, un examen des statistiques fournies par les Chinois eux-mêmes suggère que ce chiffre était supérieur à six millions en 1959. Selon le Bureau statistique de la Chine, le RAT comptait 1 273 969 personnes en . La province partiellement tibétaine du Kham, nommées alors Xikang (1928 — 1950) par la Chine, comptaient 3 381 064 Tibétains[citation nécessaire]. Au Qinghai et dans d'autres régions comportant des cultures tibétaines incorporées au Gansu, le nombre de Tibétains serait de 1 675 534. Si l'on prend le total de ces trois chiffres, la population tibétaine s'élevait alors à 6 330 567[22]. En fait, les populations de ces régions sont mixte et ne comprennent pas que des Tibétains. Le Qinghai comporte par exemple une importante population mongole et Tu depuis le XVIIe siècle, ainsi qu'une importante population Hui ou encore des Yugurs. De même le Xikang comprend une myriade de population, telle les Pumi (tusi de Muli).

La population tibétaine a subi une baisse importante entre les recensements de 1953 et 1964 (de 2,77 à 2,50 millions), comme l'indiquent les chiffres de source chinoise[18],[19]. Les causes de cette diminution restent toutefois à déterminer précisément[23],[24].

Selon le recensement de 2010, les Tibétains vivant en Chine, essentiellement dans la région autonome du Tibet, au Qinghai, Sichuan, Gansu et Yunnan, étaient au nombre de 6 282 187[25],[26]. Dans la seule région autonome, la minorité ethnique tibétaine comptait 2 716 400 membres, soit 91 % de la population totale. Elle représentait, toujours en pourcentage de la population totale, 1,8 % pour le Gansu, 24,4 % pour le Qinghai, 2,1 % pour le Sichuan et 0,3 % pour le Yunnan[27].

En 2000, le nombre de Tibétains vivant en Chine, principalement dans les régions de culture tibétaine, était d'environ 5 400 000 selon le Bureau d'État des Statistiques[28] (il était de 4 593 100 en 1990)[26]. Le gouvernement tibétain en exil à Dharamsala en Inde donnait une estimation proche de ce chiffre de 6 millions de Tibétains vivant au « Tibet historique »[29].

D'après une enquête du gouvernement tibétain en exil conduite en 2009, il y a 127 935 Tibétains recensés dans la diaspora, dont 94 203 en Inde, 13 514 au Népal, 1 298 au Bhoutan et 18 920 dans le reste du monde[30]. Ce chiffre est proche de celui de plus de 135 000 Tibétains vivant en exil avancé par le journaliste Thomas Laird dans son livre d'entretiens avec le 14e dalaï-lama, publié en 2007[31].

Conséquences des guerres et révolutions chinoises

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La prise de contrôle et la présence chinoises au Tibet depuis les années 1950 ont entraîné un nombre important de victimes parmi la population tibétaine, les causes principales en étant les combats, la répression et les famines liées au « Grand Bond en avant ». Selon le site Historical Atlas of the Twentieth Century de Matthew White, il n'existe pas de consensus sur le chiffrage[32].

Le gouvernement tibétain en exil estime, à la suite d'enquêtes et du recueil de témoignages, que 1 200 000 Tibétains sont morts directement ou indirectement en conséquence de l'occupation du Tibet par l'armée chinoise entre 1949 et 1979[33],[34],[35],[36],[37],[38]. Cependant, cette évaluation est remise en cause par certains auteurs (comme Warren W. Smith Jr, historien et présentateur de Radio Free Asia[39], repris par Patrick French, l'ancien président de l'association Free Tibet Campaign[40]) ou universitaires (comme le démographe chinois Yan Hao, le juriste Barry Sautman), qui estiment les chiffres exagérés ou non démontrés[41],[42].

Warren W. Smith Jr, qui a étudié les déficits de croissance de la population, affirme que les statistiques chinoises « confirment les thèses tibétaines d'un nombre massif de morts et réfutent les dénégations chinoises ». Selon ses estimations plus de 200 000 Tibétains « manqueraient » à la population de la Région autonome du Tibet. Le nombre de morts tibétains semble aussi élevé dans les régions du Gansu, du Sichuan et du Qinghai, trois régions où les taux de mortalité au début des années 1960 sont élevés et vérifiables. Si cela est exact, on peut estimer qu'environ un demi-million de Tibétains sont directement morts en raison de la politique appliquée au Tibet par la République populaire de Chine[43].

Dans un rapport préliminaire datant de 1959, la Commission internationale de juristes, une organisation à l'époque financées en sous main par la CIA dans le cadre de la guerre froide pour préparer des rapports de propagande contre la Chine[44],[45], qualifiait les massacres perpétrés au Tibet par les autorités chinoises de génocide[46]. Cependant, dans son rapport définitif de 1960, la CIJ estimait qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves de la destruction des Tibétains en tant que race, nation ou groupe ethnique par des méthodes susceptibles d'être considérées comme relevant du génocide selon le droit international[47].

Réfugiés tibétains à Dharamsala, en Inde

Selon le gouvernement tibétain en exil, il existerait une politique de transfert de population au Tibet, et un programme d’avortement et de stérilisation forcées des femmes tibétaines[22],[48].

Selon le Tibetan Refugee Transit Centre de Katmandou, au début des années 2000 une moyenne de 2 500 réfugiés tibétains arrivaient au Népal chaque année, certains quittant le Tibet, traumatisés[49], en traversant l'Himalaya pour gagner le Népal et l'Inde. Selon le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie, dans les années 1980 et 1990 nombre de ces réfugiés étaient des enfants qui venaient y chercher une éducation en langue tibétaine[50]. En 2006, la police chinoise de la frontière a tiré sur des Tibétains au col de Nangpa La vers le Népal. Au moins 2 des réfugiés sont morts, dont une jeune nonne de 17 ans[51],[52].

Politique de régulation des naissances

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Depuis 1970, la politique de régulation des naissances chinoise contraint les Hans et les couples mixtes (une personne Han et une personne d'une minorité) à une limitation du nombre d'enfants. Les minorités nationales comme les Tibétains ne sont pas concernées par cette loi. C'est en 1983 qu'une politique de régulation des naissances destinée aux Tibétains a été instituée, d'abord avec une limitation à deux enfants dans les zones urbaines, puis en 1984 avec une limitation à trois enfants dans les zones rurales, à l'exception des zones frontalières. Cependant, les mesures prévues ont été assez peu mises en pratique, ce qui a conduit, après le recensement de 1990, à une campagne destinée à en renforcer l'application, principalement dans les zones rurales. C'est de cette époque que date la mise en œuvre du système des amendes, chaque autorité locale étant officiellement maîtresse de son application. Un système de quotas de naissances a également été instauré ; ces quotas, définis par le gouvernement de Lhassa, étaient répartis entre les différentes entités administratives[53].

Les modalités réelles d'application de cette politique font l'objet de diverses analyses :

  • Selon l'analyse de Kate Saunders, journaliste spécialiste du Tibet et de la Chine, directeur de communication de l'association Campagne internationale pour le Tibet[54], les fonctionnaires tibétaines n'auraient droit qu'à un seul enfant ; les familles ayant trois enfants ou plus seraient soumises à diverses sanctions : une amende de 1 800 yuans par an (montant équivalent au revenu annuel d'un fonctionnaire bien payé), la perte d'allocations ou d'avantages liés à l'emploi, et même l'avortement forcé ou la stérilisation. En outre, les enfants surnuméraires ne pourraient pas obtenir de permis de travail, et seraient exclus des systèmes d'éducation et de soins de santé[55],[56]. Un document de Campaign Free Tibet intitulé Children of Despair[57] datant de 1992 et présenté en 1996 à la commission des Nations unies sur les droits des enfants, affirme que la Chine aurait pratiqué une véritable campagne de génocide au Tibet, notamment par le biais d'un contrôle forcé des naissances[58]. Pourtant, d'après un rapport de 1994 du Tibet Information Network, si des cas de stérilisations forcés ont bien été rapportés, ils resteraient peu nombreux et pourraient n'être que des actes isolés, sans rapport avec le pouvoir central[59].
  • En revanche, selon Gu Baochang, un officiel du gouvernement chinois, au Tibet, si les fonctionnaires Han n'ont droit qu'à un seul enfant, les fonctionnaires tibétaines pourraient en avoir deux[60]. Une étude du « The Center For Research on Tibet » de l'Université américaine Case Western Reserve[61], et reprise par différents sites chinois[62], précise que l'application de la politique de planning familial resterait assez souple au Tibet, et qu'aucun avortement forcé n'y serait pratiqué[63]. Cette étude a été commentée par les organisations pro-tibétaines[64].

Dans son étude démographique sur la région de Pala dans le Changtang occidental, le tibétologue américain Melvyn Goldstein met en évidence le fait que de 1959 à 1990 les familles nombreuses avaient continué à être la norme chez les pasteurs nomades et qu'aucune contrainte n'avait été imposée à ces derniers : « Malgré des allégations répétées de la part de l'Occident que les Chinois avaient imposé une politique stricte de contrôle des naissances au Tibet, où "les avortements, stérilisations et infanticides forcés sont quotidiens" (New York Times, ), il n'y a pas eu à Pala de politique de réduction des naissances, et encore moins de preuves d'avortements, de stérilisations ou d'infanticides ». L'étude des grossesses d'un échantillon de 71 femmes âgées de 15 à 59 ans permet d'affirmer qu'aucune politique de contrôle des naissances visant à réduire le nombre de naissances à deux, voire trois, n'était en vigueur. Bien plus, aucun nomade de Pala n'a dû payer d'amende pour avoir eu un troisième, quatrième, cinquième enfant et au-delà, et ces enfants ont joui de tous leurs droits au sein de la communauté[65].

Dans une étude sur la fertilité et la planification familiale au Tibet, publiée en 2002, Melvyn C. Goldstein, Ben Jiao, Cynthia M. Beal et Phuntsog Tsering affirment que dans aucun des endroits qu'ils ont étudiés, il n'y a d'indications montrant que Lhassa applique dans le Tibet rural la règle des deux enfants. Alors même qu'un rapport du Tibet Information Network prétendait que cette politique était en place, les chercheurs constatèrent que dans le comté de Ngamring où ils enquêtaient, aucune limite de ce genre n'était imposée. Le gouvernement du comté de Ngamring avait fait de gros efforts pour accroître le recours à la planification familiale dans les années 1990, mais à l'été 2000 (après la parution du rapport du TIN) aucun nomade ni responsable local n'avait entendu parler d'une limite fixée à deux enfants ni aucun responsable au chef-lieu du comté. Enfin, aucune amende n'était infligée pour le 4e enfant et au-delà. [...] Pour Melvyn Goldstein et al., leur étude fait ressortir combien il est dangereux d'utiliser des récits de réfugiés et des indications anecdotiques pour interpréter des situations très politisées[66].

Caractères physiques

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Les Tibétains présentent la particularité physiologique d'être très résistants à la vie en haute montagne. Une étude menée par des chercheurs de l'université d'Utah, publiée dans la revue Nature Genetics, montre que cela est dû à une mutation génétique, apparue il y a environ 8 000 ans au Tibet. On retrouve aujourd'hui cette mutation chez près de 90 % des Tibétains, tandis qu'elle est rare dans le reste de la population mondiale, y compris chez les autres ethnies de l'Himalaya. Cette mutation les rend en particulier très résistants au mal des montagnes, ou maladie de Monge, en régulant leur production de globules rouges, de sorte que leur hématocrite (volume occupé par les globules rouges dans le sang) reste semblable, malgré l'altitude, à celui des hommes vivant au niveau de la mer[67],[68], Ri-Li Ge, un des auteurs de cette étude, a participé à une autre étude comparative des performances lors d'exercices entre les populations adolescentes Hans et Tibétaines à des altitudes comprises entre 3417 et 4 300 mètres qui montre également une meilleure aptitude à la ventilation sur l'ensemble de ses hautes altitudes[69].

Les langues tibétaines sont un ensemble de langues tibéto-burmanes, inintelligibles entre elles, parlées principalement par les populations tibétaines occupant le Plateau du Tibet : Région autonome du Tibet, provinces du Qinghai, Sichuan, Yunnan (Chine), ainsi que le Bhoutan, le Népal, le Baltistan (Cachemire, Pakistan), le Ladakh (Inde), le Sikkim (Inde).

Les habitants du Kham (les Khampas) parlent plusieurs dialectes qui sont plus ou moins inintelligibles pour les habitants de l'Amdo (les Amdowas). Les habitants du Tibet central (l'Ü-Tsang) parlent le dialecte de Lhassa, lequel est incompréhensible pour les deux sous-groupes du Kham et de l'Amdo[70]

La plupart des Tibétains pratiquent le bouddhisme tibétain, branche du Bouddhisme vajrayāna, alors qu'une minorité adhère à la religion indigène Bön, religion indigène du Tibet, et qu'il existe également de petites communautés musulmane et chrétienne[71].

Monastère Bön à Ngawa, province du Sichuan

Le Bön est la religion traditionnelle des Tibétains, jusqu'à ce que le bouddhisme soit introduit, selon les récits tibétains, chinois et népalais, par ces deux derniers au VIIe siècle, sous le règne du fondateur de l'Empire du Tibet, Songtsen Gampo (609~613 — 650). Il s'agit d'une religion totémiste.

Bouddhisme tibétain

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Le bouddhisme tibétain est une forme de bouddhisme vajrayāna imprégné des anciens cultes tibétains.

Le Tibet a emprunté massivement à la fois à l'Inde et à la Chine. Le bouddhisme, qui imprègne toute la vie au Tibet, est venu de l'Inde tandis que l'influence chinoise a été très forte dans les institutions politiques[72].

Fêtes et traditions

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Depuis 1409, les festivités de Mönlam, instaurées par Tsongkhapa, sont célébrées les jours suivant les fêtes de la nouvelle année, le Losar. Elles furent interdites durant la révolution culturelle[73] et rétablies en 1985, puis de nouveau interdites en 1990[74].

Tous les ans se déroule la fête de Shoton de tradition tibétaine. On y pratique notamment des courses à dos de yack[75].

Notes et références

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  1. Multicultural China: A Statistical Yearbook (2014), p349
  2. « The Dalai Lama has given his opinion on the refugee crisis and it's extremely controversial »,
  3. United Nations High Commissioner for Refugees, « Refworld - Nepal: Information on Tibetans in Nepal »
  4. a et b « Tibetan - Becoming Minnesotan »
  5. ats, « Spiritualité – Le dalaï-lama en visite à Bâle », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. "Tibetan refugees arrive in Canada from India as part of federal deal". The Vancouver Sun. December 15, 2013.
  7. « Australian Tibetans Vote In Landmark Election For Tibet's New Leader »
  8. « Tibetan in Pakistan »,
  9. « Les restaurants tibétains de Paris, témoins ethno-politiques des deux vagues de l’exil tibétain en France »,
  10. « 25/2/25, les lamas thibétains à la sortie de l'Elysée », sur Gallica.BNF.fr,
  11. Selon la terminologie de l'Assemblée générale des Nations unies, voir Résolution 1353 de l'Assemblée générale des Nations unies, Résolution 1723 de l'Assemblée générale des Nations unies, Résolution 2079 de l'Assemblée générale des Nations unies
  12. Vasiliĭ Alekseevich Bogoslovskiĭ, Essai sur l'histoire du peuple tibétain: ou, La naissance d'une société de classes, Traduit du russe, Librairie C. Klincksieck, 1972
  13. Tibétain, tibétaine (adjectif et nom): Du Tibet. Définition du dictionnaire Larousse. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/tib%C3%A9tain_tib%C3%A9taine/78000
  14. Tibétain (nom masculin): celui qui est originaire du Tibet (http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/tib%C3%A9tain)
  15. Tibétain ou Thibétain (nom): un membre du peuple natif du ou habitant le Tibet (de l'anglais: Tibetan or Thibetan, noun, a member of the people native to or inhabiting Tibet) (http://www.dictionary.com/browse/tibetan)
  16. Encyclopedia Britannica: "In the late 21st century the number of Tibetans in Tibet proper (and other areas in western China) was estimated to be about 4.6 million, with perhaps an additional 2 million in the Tibetan ethnic areas of Bhutan, India, northern Nepal, and the Ladakh region of Jammu and Kashmir." https://www.britannica.com/topic/Tibetan
  17. M.C. Goldstein. “Change, Conflict and Continuity among a community of nomadic pastoralists—A Case Study from western Tibet, 1950-1990.” In Resistance and Reform in Tibet, eds. Barnett and Akiner. London: Hurst & Co., 1994, citation: "Ethnic Tibetan populations are distributed over an area as vast as Western Europe. They are found not only in the Tibet Autonomous Region (of China), the traditional heartland of political Tibet, but also in parts of the neighbouring Chinese provinces of Qinghai, Sichuan, Gansu, Yunnan and Xinjiang, as well as in parts of other nations such as India (Ladakh, Sikkim, Northern Uttar Pradesh and Arunachal Pradesh), Northern Nepal and Bhutan"
  18. a et b (zh) 1950—1990年藏族人口规模变动及其地区差异研究 (les chiffres de la RAT en 1953 et 1964 présentés dans cette étude correspondent à des évaluations, tous les autres chiffres proviennent de recensements).
  19. a et b Department of Population, Social, Science and Technology Statistics of the National Bureau of Statistics of China (国家统计局人口和社会科技统计司) and Department of Economic Development of the State Ethnic Affairs Commission of China (国家民族事务委员会经济发展司), eds. Tabulation on Nationalities of 2000 Population Census of China (《2000年人口普查中国民族人口资料》). 2 vols. Beijing: Nationalities Publishing House (民族出版社), 2003, (ISBN 7-105-05425-5).
  20. (en) Geoff Childs, Polyandry and population growth in a historical Tibetan society, in History of the Family, 8 (2003), p. 423–444, p. 424-425 : « Tibetan exiles based in India maintain that there were 6 million Tibetans in the mid-20th century (e.g., Planning Council, 2000), a figure that has never been convincingly verified (Clarke, 1988). »
  21. Roland Barraux (préf. Dagpo Rinpotché), Histoire des Dalaï-Lamas. Quatorze reflets sur le Lac des Visions, Paris, Albin Michel, (1re éd. 1993), 396 p. (ISBN 2-226-13317-8), p. 281.
  22. a et b (en) « Population transfer and control », tibet.com
  23. (en) « In the official doctrinaire explanation the sharp decline in population, which ran contrary to the national trend, is attributed to the prevalence of feudal serfdom. 'Cruel persecution and oppression of the labouring people by the ruling classes was the root cause for the decline in population. The serfs and slaves had to do corvée labour like beasts of burden. Many of them were prohibited from getting married or having children. The heavy work for women after birth, and epidemic deseases were among the reasons for the shrinking population.' No mention is made, however, of the state of intermittent civil war which has existed since the Chinese entered Tibet in 1951, and the flight of refugees which occured especially after the 1959 uprising. », Changing Population Characteristics in Tibet, 1959 to 1965, Michael Freeberne, Population Studies, Vol. 19, No. 3 (Mar., 1966), p. 317. Extrait en ligne
  24. (en) « The decline in population between 1953 and 1964 can be explained by several factors, including the deaths following the various revolts of the 1950s and that of 1959; the famines of the late 1950s and early 1960s (mainly in the Tibetan areas outside Tibet itself); and continuing decline due to factors similar to those already attributed to the period before 1950 [(the high proportion of males in the monastic order, together with the custom of polyandry; widespread venereal diseases; high infant mortality rates as well as frequent smallpox epidemics and in some places endemic goitre; a declining ecological base; and a violent lifestyle in Kham, then part of the Chinese province of Xikang, at least in the 1930s and 1940s)]. Another major factor is emigration, which accounted for many thousands of people through the 1950s and after and formed the basis of the Dharamsala community [...] », People’s Republic of China: Background paper on the situation of the Tibetan population, A Writenet Report by Professor Colin P. Mackerras, p. 19-20. Consulté le 16 novembre 2007.
  25. (zh) « 25-20 少数民族分布的主要地区及人口 », sur stats.gov.cn
  26. a et b Population. Groupes ethniques - minorités nationales, sur le site SinOptic.
  27. (en) CHINA (INCLUDES TIBET, HONG KONG, AND MACAU) 2012 INTERNATIONAL RELIGIOUS FREEDOM REPORT : « According to official data from China’s sixth decennial national census, conducted in November 2010, the TAR’s 2,716,400 ethnic Tibetans make up 91 percent of the TAR’s total population. Official census data also show ethnic Tibetans constituting 1.8 percent of the total population of Gansu Province, 24.4 percent in Qinghai Province, 2.1 percent in Sichuan Province, and 0.3 percent in Yunnan Province ».
  28. 5 416 021 lors du recensement de 2000 : (en + zh) China Statistical Yearbook 2003, p. 48.
  29. (en) Tom Rogers, "Kindness to each other can improve the world: Dalai Lama".
  30. (en) (en) Press Trust of India, « 127935 Tibetans living outside Tibet: Tibetan survey », Hindustan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (en) Thomas Laird, The Story of Tibet: Conversations with the Dalai Lama, Grove Press, 2007, 496 p., p. 8 : « Yet over fifty years after China's invasion of Tibet, with the Dalai Lama and more than 135,000 other Tibetans living in exile [...]. »
  32. (en) Source List and Detailed Death Tolls for the Twentieth Century Hemoclysm, Tibet (1950 et seq.).
  33. Le document chinois Tibetan Population in China: Myths and Facts Re-examined, Yan Hao (Institute of Economic Research, State Department of Planning Commission, Beijing) emprunte à l'Office du Tibet (Human Rights, 1984) un tableau détaillé avançant le chiffre de 1,278,387 de morts tibétains, page 19 (Table 4 : Distribution of Tibetan deaths directly resulting from China’ s invasion, by causes of death and regions (1949–79)).
  34. La page Human rights sur http://www.tibet.com, le site basé à Londres du gouvernement tibétain en exil, au chapitre 1949-1979: Killings and destructions, on peut lire: « Over 1.2 million Tibetans have died as a direct result of the Chinese invasion and occupation of Tibet. Today, it is hard to come across a Tibetan family that has not had at least one member imprisoned or killed by the Chinese regime. According to Jigme Ngabo, "after the suppressions of 1959 and 1969, almost every family in Tibet has been affected in some way". » et « According to information compiled by the Tibetan Administration in exile, over 1.2 million Tibetans died between 1949 and 1979. » avec un tableau détaillé donnant le chiffre total de 1,207,387 de morts tibétains.
  35. Tendzin Choegyal, le conseiller du Dalai Lama, dans un discours fait en 1999 au Hillsdale’s Center pour un seminaire sur les alternatives constructives, intitulé "Faith and Freedom Around the World" : « More than 1.2 million Tibetans are dead as a result of the Chinese occupation ». Tendzin Choegyal, "The Truth about Tibet" Imprimis (publication of Hillsdale College, Michigan), April 1999. [1]
  36. Compte rendu de l'audition du mardi 17 octobre 2000, Audition du professeur Samdhong Rinpoche, Président du Parlement tibétain en exil.
  37. Un dossier du groupe interparlementaire d'amitié liant le Sénat français au Tibet, intitulé "Un Tibet pour le XXIe siècle", chapitre « 2.3. Bilan de l'occupation du Tibet par la Chine », avance : « Massacres et déni des droits individuels : si l'on doit donner une comptabilité des pertes en vies humaines depuis 1949, on estime à plus de 1,3 million le nombre de Tibétains (un cinquième de la population) morts directement ou indirectement du fait de l'occupation ».
  38. MOURIR POUR LHASSA - Un épisode méconnu de la guerre froide
  39. (en) Barry Sautman's response to Jamyang Norbu's opinion piece "Running-Dog Propagandists", sur le site Phayul.com, august 04, 2008 : « Warren Smith, a professional propagandist for the US government's Radio Free Asia ».
  40. (en) Michael Rank, compte rendu de Tibet, Tibet, A Personal History of a Lost Land, HarperCollins, 2003 (ISBN 0-00-257109-9), sur le site Enlightened Heart, November 17, 2008 : « He stepped down as head of the Free Tibet Campaign ».
  41. « [...] the death figures provided by the TGIE are exaggerations not sustained by the evidence. », (en) Tibetan Population in China: Myths and Facts Re-examined, Yan Hao (Institute of Economic Research, State Department of Planning Commission, Beijing).
  42. Pour le professeur Sautman, la notion d'une « annihilation démographique des Tibétains » est une illusion nationaliste échafaudée pour obtenir des soutiens à l'objectif politique des chefs émigrés de revenir au pouvoir au Tibet, cf (en) Barry Sautman, "Demographic Annihilation" and Tibet, in Barry Sautman, June Teufel Dreyer (eds), Contemporary Tibet: politics, development, and society in a disputed region, M. E. Sharpe, 2006, 360 p., (ISBN 0765613549), (ISBN 9780765613547), en particulier p. 230-257, p. 232 : « The idea of demographic aggression against Tibet, like the notion of the demographic annihilation of Tibetans, is, however, a nationalist-crafted illusion designed to foster support for the émigré leaders' political goal of restored power in Tibet ».
  43. Patrick French, op. cit., « L'historien Warren Smith, travaillant sur les déficits dans la croissance des populations, a écrit que les statistiques du gouvernement chinois « confirment les thèses tibétaine d'un nombre massif de morts et réfutent les dénégations chinoises ». D'après ses estimations, ce sont plus de 200 000 Tibétains qui « manqueraient » à la population de la Région autonome du Tibet. Avec les taux élevés et vérifiables de mortalité dans le Ganzou, le Sichuan et le Qinghai, au début des années soixante, il semble que le nombre de morts tibétains ait été aussi élevé dans ces régions que dans le Tibet central. Si cela est vrai, on peut avancer avec un certain degré de probabilité qu'environ un demi-million de Tibétains sont directement morts à cause de la politique appliquée au Tibet par la République populaire de Chine. Chiffre de toute façon terrifiant, en conséquence, et qui ne diminue en rien l'horreur de ce qui a été fait au Tibet. »
  44. (en) A. Tom Grunfeld, Tibet and the United States, in Barry Sautman and June Teufel Dreyer (sous la direction de), Contemporary Tibet: politics, development, and society in a disputed region, M. E. Sharpe, 2006, 360 p., p. 319-349, p. 329 : « The United States also took advantage of the Dalai Lama's having left Tibet by having the CIA revive its Cold War propaganda machine, creating supposedly popular organizations such as the American Emergency Committee for Tibetan Refugees, prodding its clandestinely funded Cold War human rights organizations such as the International Commission of Jurists to prepare propagandistic reports attacking China ».
  45. (en) Richard Pierre Claude, compte rendu de Howard B. Tolley Jr., The International Commission of Jurists: Global Advocates for Humam Rights, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 1994, in Human Rights Quarterly, August 1994 : « Based on the documentation and named respondents, the authors present the tale of the United States Central Intelligence Agency (CIA) in secretly bankrolling the formation of the ICJ as an instrument of the cold war. (...) Tolley shows that the tainted source of funding was unknown to most ICJ officers and members ».
  46. (en) Communiqué de presse de la CIJ de 1959
  47. Rapport de la CIJ (1960), page 346 : « The COMMITTEE did not find that there was sufficient proof of the destruction of Tibetans as a race, nation or ethnic group as such by methods that can be regarded as genocide in international law. »
  48. (en) « Women and Forced Birth Control », Tibet.com
  49. (en) BMC Int Health Hum Rights, « Prevalence of mental disorders and torture among Tibetan refugees: A systematic review », US National Library of Medicine — National Institutes of Health, .
  50. (en) « The Next Generation: State of Education in Tibet Today (1997) », Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie : « The relaxation of travel conditions in 1984 made escapes from Tibet possible for the first time since the 1950s. The Tibetan Government-in-Exile estimates that in the ten years since 1984 between 6,000 to 9,000 Tibetan children and young adults have fled Tibet in order to seek educational opportunities in India and Nepal. About 5,000 are reported to have joined monasteries and nunneries and around 4,000 have joined lay schools in exile. In 1996, of the 2,000 Tibetans who arrived in Nepal on their way to seek exile India, approximately 45 percent were children and nearly 80 percent of these 500 or more children were sent unaccompanied by their parents in the hope that they would receive education in exile. 7 Some children do not even reach freedom. In December/January 1997 two young children died from illness and hypothermia attempting to reach Nepal and others have been robbed, beaten or deported by the Nepalese authorities ».
  51. Pierre Haski, Tuerie au Tibet
  52. (en) Campagne internationale pour le Tibet, Tibetan nun shot dead; other Tibetans feared killed on way to Nepal, 5 octobre 2006.
  53. (en) Fertility and Family Planning in Rural Tibet, Family-planning programs.
  54. Biography of Kate Saunders
  55. « Il existe pour chaque région un plan de natalité, c'est-à-dire un quota; une fois celui-ci dépassé, diverses sanctions peuvent être imposées : des pressions psychologiques, de lourdes amendes et d'autres peines, l'obligation d'utiliser des stérilets après la naissance du premier enfant, des sanctions au travail, la perte d'avantages liés à l'emploi ou d'allocations de logement ou de santé, l'avortement forcé ou la stérilisation » Politique de l'Enfant Unique
  56. Birth Control Policies In Tibet
  57. Children of Despair
  58. Page 13 : « 'Children of Despair' leaves no room for doubt that the Chinese governments is implementing a planned policy of cultural genocide in Tibet, despite official Chinese government utterances to the contrary. », Page 7 : « Hopefully the above makes it clear that the Tibetan people are prisoners in their own country as the result of a military occupation which violates the terms of the UN Charter, and that Chinese coercive birth control policies in Tibet spell cultural genocide for the Tibetan people, and objective assisted by an enormous influx of Chinese settlers ».
  59. Tibet Facts 9 : The Quality Baby: Birth Control Policies in Tibet: Discussion of population policies an allegations of forced & abortion. « The 1994 TIN survey argues, however, that the evidence available is not conclusive and does not support the "very serious claim" of coercion. There are few first-hand accounts of forced abortions and sterilisations from women, and so far the extent to which violence, if any, was used in these birth control "blitzes" remains unknown. While the Chinese Government does appear to pressure both Tibetan and Chinese women to have abortions and sterilisations it is not clear to what extent local authorities act on directives from Beijing, or whether certain authorities create their own population policies ».
  60. Politique de l'Enfant Unique
  61. Melvyn C. Goldstein, Ben Jiao, Cynthia M. Beall, et Phuntsog Tsering. Publiée dans The China Journal, No. 47 (Jan., 2002), p. 19-39. Fertility and Family Planning in Rural Tibet.
  62. Sur www.tibet.cn, www.humanrights-china.org et zt.tibet.cn
  63. Au chapitre Family-planning programs : « Even in areas where births were calculated down to the level of individual women, all who were pregnant were able to give birth regardless of how many children they already had. No formal or informal discussions with villagers about family planning, birth limits or local problems revealed even a hint of forced abortions, despite open complaints about many other aspects of rural life and government rules. »
  64. New Report Disputes Charges of Forced Family Planning in Tibet, 25 décembre, 2001, sur http://www.savetibet.org. « Why such a disparity between the information from activist groups and Goldstein's study? One reason may be that they looked in different places. The Goldstein study focused on rural areas in the TAR. "But," says John Ackerly, of the Washington-based International Campaign for Tibet, "abuses occur mainly in the cities where there are Chinese populations and work units are trying to enforce family-planning policies." Some of the worst incidents are in the large Tibetan areas outside the TAR. The greatest abuses, such as forced sterilization and abortions, are in Qinghai province, especially in counties where Tibetans are a minority ».
  65. (en) Melvyn C. Goldtein, Change, conflict and continuity among a community of nomadic pastoralists. A case study from Western Tibet, 1950-1990, in Resistance and Reform in Tibet, sous la direction de Robert Barnett et Shirim Akiner, 1994, p. 106-107.
  66. (en) M. C. Goldstein, Ben Jiao, C.M. Beall, Phuntso Tsering, Fertility and Family Planning in Rural Tibet, in The China Journal, 2002, vol. 47, fasc. 1, p. 19-40 : « There was no evidence in any of the sites we studied that Lhasa is applying a two-child birth rule in rural Tibet in line with the rest of China. Although a recent Tibet Information Network report stated this policy is in place, when Ngamring county, which was cited in the report, was visited, no such work was evident. The Ngamring county government had made a strong effort to increase the use of family planning in the 1990s, but in the summer of 2000 (after the report appeard) no local nomads or officials in the area we studied had heard anything about a two-child limit, nor had any of the officials we spoke with at the Ngamring country seat. And finally, no fines had been imposed for fourth and higher births. It is not inconceivable that China will at some point attempt to implement a two-child limit in rural Tibet, but for the present, it is not doing so. In fact, the government is not over effectively enforcing the current three-child limit. [...] The study highlights the dangers of using refugee reports and anecdotal evidence to interpret highly politicized situations. »
  67. Jonathan Herchkovitch, « L'adaptation des Tibétains à l'altitude est unique et génétique », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  68. (en) « A genetic mechanism for Tibetan high-altitude adaptation », Nature
  69. (en) « Exercise performance of Tibetan and Han adolescents at altitudes of 3,417 and 4,300 m », Physiology.org
  70. (en) Robert Barnett, in Steve Lehman et al., The Tibetans: Struggle to Survive, Umbrage, New York, 1998 : « The Khampas from the east speak several dialects that are more or less unintelligible to the Amdowas from the northeast, and together the two ethnic subgroups outnumber Tibetans from the central and western regions. It is those central Tibetans who speak variants of the Lhasa dialect with which most Western students of Tibetan are familiar, but their dialect is initially incomprehensible to the two million or more Tibetans from Kham or Amdo. »
  71. (en) CHINA (INCLUDES TIBET, HONG KONG, AND MACAU) 2012 INTERNATIONAL RELIGIOUS FREEDOM REPORT : « Most ethnic Tibetans practice Tibetan Buddhism, although a sizeable minority practices Bon, an indigenous religion, and very small minorities practice Islam, Catholicism, or Protestantism. Some scholars estimate that there are as many as 400,000 Bon followers across the Tibetan Plateau. Scholars also estimate that there are up to 5,000 ethnic Tibetan Muslims and 700 ethnic Tibetan Catholics in the TAR. »
  72. Premer Addy, Tibet on the imperial chessboard, Academic Publishers, 1984, 364 p., p. 6 : « Tibet has borrowed heavily from both India and China. Buddhism, which pervades the whole life of Tibet, came from India, while the Chinese influence has been particularly strong in political institutions [...].(note 10 : P. Carrasco, Land and Polity in Tibet, Seattle, 1959, p. 3. »
  73. Kim Yeshi, Tibet. Histoire d'une tragédie, Édition La Martinière, 2009 (ISBN 978-2-7324-3700-2), p. 132.
  74. Protestation de moines tibétains contre une interdiction de prières, La Tribune/AP, 2 mars 2009.
  75. (zh) « 牦牛背上欢度“雪顿”节(组图) », cnr.cn

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (zh) (bo) 丹珠昂奔 (dir.), 藏族大辞典 / བོད་རིགས་ཚིག་མཛོད་ཆེན་མོ, 兰州, 甘肃人民出版社,‎ (ISBN 9787226020302, OCLC 53151689, lire en ligne) (Grand dictionnaire des Tibétains)
  • Anne-Sophie Bentz, Les réfugiés tibétains en Inde : nationalisme et exil, Presses universitaires de France, Paris, 2010, 264 p. (ISBN 978-2-13-058580-0) (texte remanié d'une thèse)
  • E. C. Büchi, André Guibaut et George Olivier, Anthopologie des Tibétains, suivi de œAnthropologie des Tibétains orientaux, A. Maisonneuve, Paris, 1965, 164 p.
  • (en) Colin Mackerras (dir.), « Ethnic Minorities in China », in Ethnicity in Asia, Routledge Curzon, London, 2003, p. 15–47.
  • Marc Riboud (phot.) et André Velter (préface), Les Tibétains, Imprimerie nationale Ed., Paris ; Actes Sud, Arles, 2009, 163 p. (ISBN 978-2-7427-8472-1)
  • Stéphane de Tapia et Samim Akgönül (dir.), Kazakhs, Kalmouks et Tibétains en France : minorités discrètes, diasporas en devenir ?, L'Harmattan, Paris, Budapest, etc., 2008, 273 p. (ISBN 978-2-296-04295-7)

Articles connexes

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Liens externes

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