Sorigny
Sorigny | |
Château de Longue-Plaine. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Tours |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre (siège) |
Maire Mandat |
Alain Esnault 2020-2026 |
Code postal | 37250 |
Code commune | 37250 |
Démographie | |
Gentilé | Sorignois |
Population municipale |
2 817 hab. (2021 ) |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 14′ 33″ nord, 0° 41′ 46″ est |
Altitude | Min. 68 m Max. 123 m |
Superficie | 43,43 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Monts (banlieue) |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Monts |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Sorigny est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Elle compte près de 2 500 habitants en 2015 et fait partie de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 31,09 km, comprend deux cours d'eau notables, le Bourdin (3,075 km) et le Montison (2,731 km), et dix petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Le Bourdin, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Louans et se jette dans l'Indre à Veigné, après avoir traversé 5 communes[3]. Sur le plan piscicole, le Bourdin est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Le Montison, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Villeperdue et se jette dans l'Indre à Artannes-sur-Indre, après avoir traversé 5 communes[5]. Sur le plan piscicole, le Montison est également classé en deuxième catégorie piscicole[4].
Cinq zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les mares de Nétilly », « Les Marécages », « la vallée du Ruisseau du Bourdin », « la vallée du Bois de Longue Plaine » et « l'étang du Château de Longue Plaine »[6],[7].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Géré par la région Centre-Val de Loire et exploité par Transdev Touraine, le réseau Rémi, Réseau de Mobilité Interurbaine assure via les lignes G, H, H1 et H2 la liaison entre Tours et Sorigny.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Épain à 16 km à vol d'oiseau[10], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 745,6 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sorigny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Monts[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,4 %), prairies (10,3 %), forêts (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (2,8 %), cultures permanentes (1,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sorigny est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 052 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1052 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1995, 1996, 2003, 2005 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Bas latin Surinacus. Gentilice Surinus, traité comme Surinius et suffixe *ACU.
Le lieu est attesté sous les formes : Parroisse de Sorigné, (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, p. 138, charte 237) ; Sorigné, (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, p. 141, charte 237) ; In parochia de Sorigneio, XIVe siècle. (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 1, p. 310, charte 149) ; Sorigny, XVIIIe siècle. (carte de Cassini).
Par délibération du conseil municipal de Sorigny du , approuvée par arrêté du préfet du , l’anomalie qui consistait à faire traverser le château de Longue Plaine par la limite avec Monts fut abolie ; cette dernière suit maintenant le chemin rural, plaçant le château en entier sur le territoire de Sorigny.
Histoire
[modifier | modifier le code]Paroisse confirmée en mars 1031 par une charte de Robert le Pieux. Aumônerie au XIIIe siècle des seigneurs de Montbazon.
Divisé autrefois en deux fiefs : la prévôté appartenant au chapitre de la cathédrale de Tours, et la tour de Sorigny relevant du baron de La Haye (Descartes).
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Sorigny se blasonnent ainsi : D'argent aux deux fasces d'azur surmontées de deux coquilles de sinople, à la tour crénelée de quatre pièces de gueules ouverte du champ avec une herse de sable cloutée d'or, maçonnée aussi de sable, brochant sur le tout, posée sur une terrasse aussi de sinople, ladite tour chargée d'un écusson de gueules à la croix pattée d'argent[24]. |
Économie
[modifier | modifier le code]En 2018, la ville espère l'implantation d'un « villages des marques » sur 20 hectares de son territoire, à proximité de l'autoroute A10. Il devrait contenir plus d'une centaine d'enseignes et générer, selon une étude de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Aube, 500 emplois et deux millions de visiteurs par an. Le projet est critiqué notamment à Tours, qui craint un fort impact sur les commerces existants, la métropole de Tours se prononçant notamment contre. De plus, les écologistes dénoncent la dépendance du projet à l'automobile, une nouvelle occupation de sols et des émissions induites de gaz à effet de serre de 53 000 tonnes par an[25]. Un propos qui ne prend toutefois pas en compte que le projet désire s'installer sur des terrains destinés à la construction.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]La commune appartient à la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre .
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[27].
Économie de la commune
[modifier | modifier le code]Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[28] :
Fiscalité
[modifier | modifier le code]Taxe | Taux appliqué (part communale) |
---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 13,67 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 19,49 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 49,94 % |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2021, la commune comptait 2 817 habitants[Note 5], en évolution de +12,19 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Sorigny se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint Avertin.
L'école maternelle Pierre Petit et l'école élémentaire Jacqueline Auriol accueillent les élèves de la commune.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Sorigny possède plusieurs monuments :
- L'Église Saint-Pierre-ès-Liens de Sorigny, église romane du XIe siècle, reconstruite en 1866 par Guérin Étienne Charles-Gustave, architecte de la préfecture, des bâtiments diocésains et édifices départementaux. La Cloche de 1745 porte l'inscription : "j'ai été bénite du temps du sieur Pierre Barat, curé. Parrain : M.A.E Pierre Paul Dombarde de Beaulieu, conseiller honoraire du Roy en son grand conseil, seigneur de Montisou et autres lieux. Marraine : Dame Françoise du Boucher, épouse de M.R.E Gilles Anguilles des Ruaux, trésorier de France honoraire au bureau des finances de Soissons, seigneur de Thais et autres lieux." L'église est décoré de vitraux de Lobin
- Les deux fours à chaux du XIXe siècle. (1842 et 1854).
- Le Château de Longue-Plaine XIXe siècle, sauf deux tours des XVe et XVIe siècles. Communs de l'ancien manoir de la Tour-Isoré (au sud-ouest du bourg).
- Le Monument aux Morts de 1914-1918, par le sculpteur Marcel Gaumont et l'architecte Maurice Boille.
- L'Aérodrome de Tours à Sorigny
-
Église Saint-Pierre-ès-Liens.
-
Un des vitraux : la Crèche, la Cène, la Croix.
-
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marcel Gaumont (1880-1962), sculpteur, y naquit.
- Le joueur de badminton Julien Redureau y réside. Devenu champion de France en 2007.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Monts, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Sorigny », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche Sandre - le Bourdin », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche Sandre - le Montison », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sorigny et Saint-Épain », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Épain », sur la commune de Saint-Épain - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Épain », sur la commune de Saint-Épain - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Monts », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sorigny ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tours », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Sorigny », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
- (en) Olivier Collet, « Village des Marques de Sorigny : les vrais enjeux du débat », sur 37degres-mag.fr, (consulté le ).
- « Comités municipaux », sur Horizons Le parti (consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- [1]
- [2]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Florian Sarreste, « Une pale de roue à eau à deux jantes d’époque romaine découverte à Sorigny (Indre-et-Loire) », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 56, (ISSN 0220-6617, lire en ligne).