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Simon Igel

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Simon Igel
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
FlersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Autres informations
Lieux de détention
Distinction

Simon Igel, né le à Żółkiew en Pologne (aujourd'hui Jovkva en Ukraine() et mort le à Flers[1], est arrêté dans la Rafle de Saint-Étienne du par la Gestapo, et déporté par le Convoi No. 60, en date du , de Drancy vers Auschwitz. Il est âgé de 16 ans. Il survit et devient un témoin de la Shoah.

Simon Igel est né le à Zolkiev (Zhovkva), en Pologne, aujourd'hui en Ukraine[2],[3].

Il est le fils de Markus (Aron) Igel, né le à Zolkiev (Zhovkva), en Pologne, aujourd'hui en Ukraine et de Jenta Igel (née Schapiro), née le à Zolkiev (Zhovkva), en Pologne, aujourd'hui en Ukraine. Il a deux frères, Menassé Igel, né le à Zolkiev (Zhovkva), en Pologne, aujourd'hui en Ukraine et Joseph Igel, né le à Zolkiev (Zhovkva), en Pologne, aujourd'hui en Ukraine[2].

Vienne (Autriche)

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En 1928, sa famille émigre à Vienne, en Autriche[3].

En 1937, la famille Igel arrive en France à Auxerre (Yonne), juste avant l’Anschluss[3]. Ils habitent au 27 rue du Puits-des-Dames[4].

Seconde Guerre mondiale

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En , la police française arrête toute la famille, car ils sont juifs. C'est la dernière fois que Simon Igel les voit[3]. Ils sont déportés par le Convoi No. 6, en date du , de Pithiviers vers Auschwitz[2],[4].

Simon Igel, âgé de 14 ans, est placé dans un orphelinat. Il s'en échappe. Mais il est en danger[3].

Saint-Étienne

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Le régime de Vichy vient de décider de livrer aux Allemands les enfants juifs de moins de 16 ans. Il veut se rendre à Saint-Étienne, en zone libre.

D'Auxerre, il va à Chalon-sur-Saône. Un passeur l'aide à traverser la ligne de démarcation pour le prix de 10 000 francs, tout l'argent qu'il possède. À Saint-Étienne, il rencontre deux amis de ses parents[2]

Le rabbin de Saint-Étienne, Henri-Léon Champagne note que les Allemands arrivent le à Saint-Étienne. Ils ne s'intéressent pas alors « outre mesure » à la vie religieuse de la communauté. Ils viennent visiter la synagogue mais ne touchent à rien. Les offices religieux ne sont pas troublés par les rafles. 7 fidèles seulement assistent aux offices[5].

La zone libre étant occupée en par les Allemands, Simon Igel et ses deux amis s'installent à la campagne, allant une fois par mois à Saint-Étienne pour le ravitaillement[2].

Le , jour de son anniversaire, sur dénonciation française, Simon Igel et ses deux amis sont arrêtés par la Gestapo. Ils sont d'abord internés à la caserne de Saint-Étienne puis transférés en septembre 1943 au Fort Montluc à Lyon[2].

Simon Igel est transféré à Lyon puis à Drancy[2].

Déportation

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Il est déporté par le convoi No. 60, en date du vers Auschwitz[2].

Il arrive le à Auschwitz. Il est affecté à plusieurs commandos à Buna Monowitz (Auschwitz III). Il est transféré d’Auschwitz au Camp de concentration de Dora[2], peu avant la libération d'Auschwitz par l'armée rouge le . De Dora, il est transféré à Bergen-Belsen[2].

Il est libéré par l'armée britannique le . Il est le seul survivant de sa famille[2].

Après la guerre

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Simon Igel vivait depuis 1970 à Chanu, dans l'Orne[6]. Il est mort dans une clinique de Caen le 7 février 2015, à l'âge de 88 ans[7],[8],[9],[10],[11].

Distinctions

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Bibliographie

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Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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