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Prâlon

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Prâlon
Prâlon
Mairie de Prâlon.
Blason de Prâlon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Ouche et Montagne
Maire
Mandat
Gérard Verdreau
2020-2026
Code postal 21410
Code commune 21504
Démographie
Population
municipale
91 hab. (2021 en évolution de +2,25 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 18′ 39″ nord, 4° 46′ 34″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 445 m
Superficie 3,09 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Talant
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Prâlon
Géolocalisation sur la carte : France
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Prâlon
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Prâlon
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Prâlon

Prâlon est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Prâlon est dans le centre du département de la Côte-d'Or, à la confluence du ruisseau de la Goulotte avec le ru de Prâlon[1], ce dernier long de 7,3 km et affluent en rive gauche de la rivière Ouche[2].

L'autoroute A38 (gratuite) traverse le sud de la commune sur environ 800 m[2], qui relie Dijon (préfecture, 24 km à l'est) à l'autoroute A6 au niveau de Pouilly-en-Auxois (23 km au sud-ouest). La sortie n° 30 de la A38 est à 3 km à l'est sur les communes voisines de Sainte-Marie-sur-Ouche et de Mâlain ; la sortie n° 29 de la même autoroute est à 4 km à l'ouest sur la commune de Mesmont[3]. Depuis la sortie n° 29 jusqu'à Dijon, la A38 suit le tracé de la voie antique de Paris à Lyon par la Bourgogne[4].

Hydrographie

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Le ruisseau de Prâlon, le ruisseau de la Goulotte et le ruisseau de la Ripotte sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin-du-M », sur la commune de Saint-Martin-du-Mont à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 938,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Prâlon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), prairies (18,4 %), forêts (17,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Jusque vers la fin du XIIIe siècle, le village s'appelle Molonia (« Creux de Mologne »), en regard de ce qu'il est situé au milieu d'une prairie s'allongeant le long de la vallée du ruisseau de Prâlon. Il est ensuite dénommé Pralanum[16]. Sur la carte de Cassini il est nommé Pralong[4].

Prâlon (Pralong) sur la carte de Cassini.

La voie antique de Paris à Lyon par la Bourgogne passe à 800 m au sud du village[4], suivant une partie de la branche principale de la Via Agrippa de l'Océan, menant de Lyon à Boulogne.

Saint Bernard de Clairvaux, cheminant assoiffé, aurait fait jaillir une source en plantant son bâton en terre à la sortie du village, sur la route de Savigny-sous-Mâlain. La première mention connue de la fontaine Saint-Bernard date de 1143. Devenue un lieu de dévotion, elle avait la réputation de guérir la fièvre. Reconstruite en 1896, elle a été le but de processions chaque (jour de la saint Bernard) jusqu'après 1950[17].

Saint Bernard a aussi sollicité Gui de Sombernon pour que ce dernier y fonde une abbaye de bénédictines, ce qui est fait en 1149 avec saint Bernard en recevant la fondation[18] ; l'évêque de Langres Geoffroy de La Roche-Vanneau (1138-1163) est également mentionné comme co-instigateur de cette fondation. L'abbaye est entourée de hauts murs et son enclos traversé par les deux ruisseaux de la Goulotte et du ruisseau de Prâlon[19]. Saint Bernard y est venu « assez souvent », encourageant et soutenant les religieuses[18]. Début XVIIIe siècle, l'abbaye possédait encore plusieurs objets qui lui avaient appartenu[20]. Le nom complet en était Notre-Dame de L'Assomption[21].

Ancienne abbaye Notre-Dame de l'Assomption.

La dernière abbesse Charlotte de Bussy-Rabutin, fille aînée de Bussy-Rabutin (1618-1693), a obtenu ce bénéfice après de multiples sollicitations en son nom de la part de son père, qui n'a pas craint d'aller jusqu'à rappeler à Louis XIV la promesse faite par ce dernier en 1662. Louis XIV ayant bonne mémoire, Charlotte de Bussy-Rabutin reçoit enfin l'abbatiat le (18 ans après la mort de son père) et prend possession de l'abbaye le [22]. Durant son abbatiat elle reçoit quatre de ses petites-nièces, dont Claude-Elisabeth de Langeac qu'elle fait nommer en 1732 abbesse de Saint-Julien de Rougement à Dijon[23]. Charlotte de Bussy-Rabutin meurt à l'abbaye de Prâlon le à l'âge de 95 ans, après 27 ans d'abbatiat. Et elle laisse les affaires de l'abbaye dans un état de dérangement avancé[22]. Elle avait entrepris des travaux[24] entraînant des dépenses inconsidérées, dont la rénovation des bâtiments conventuels et des constructions jamais achevées. Louis XV songe déjà à supprimer l'abbaye, quand survient en 1743 une grosse inondation des deux ruisseaux encadrant l'abbaye[19]. Les biens de l'abbaye sont dispersés en 1755 et l'abbaye est unie au chapitre de Saint-Étienne de Dijon[25]. Les bâtiments conventuels sont de nos jours des habitations privées[24]. Les anciennes écuries de l'abbaye sont de l'autre côté de la rue principale du village[19].

L'église paroissiale, à un vaisseau, a gardé nombre d'éléments de l'ancienne chapelle abbatiale[19]. Le chœur et l'avant-chœur datent de 1683-1684[24] (abbatiat de Charlotte de Bussy-Rabutin) ; le chevet a une forme polygonale et présente des nervures[26]. Le clocher, de 1842, est dû à l'architecte Fénéon-Damotte[24].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 en cours Gérard Verdreau    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 91 habitants[Note 2], en évolution de +2,25 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
199188174188184200208199216
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
213214204194186195200208185
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
19118117113013013612610298
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
907975647188837980
2014 2019 2021 - - - - - -
889191------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Chevet de l'église paroissiale de Prâlon.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Prâlon Blason
De sinople à la fasce ondée d'argent surchargé d'une fasce ondée d'azur, à la crosse d'or brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Dominique Dinet, Religion et société: les Réguliers et la vie régionale dans les diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon (fin XVIe siècle-fin XVIIIe siècle), vol. 2, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire moderne », , 518 (pp. 435-953) (ISBN 2-85944-357-6, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Edmond Martène et Ursin Durand, Voyage Littéraire De Deux Religieux Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur, vol. 1, Paris, , 312 p. (lire en ligne)

Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Prâlon (U1310560) » (consulté le ).
  2. a et b Prâlon sur geoportail.fr – cartes IGN. Couches « Cartes IGN classiques » et « Limites administratives » activées. Vous pouvez moduler, désactiver ou supprimer chaque couche dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche.
  3. Prâlon sur la carte de google.fr.
  4. a b et c Carte de Cassini centrée sur Prâlon, sur le site de cartes interactives geoportail.gouv.fr.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Prâlon et Saint-Martin-du-Mont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Martin-du-M », sur la commune de Saint-Martin-du-Mont - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saint-Martin-du-M », sur la commune de Saint-Martin-du-Mont - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Histoire de la Fontaine de Dévotion Saint-Bernard », sur fontainesdefrance.info.
  17. « Prâlon et le miracle de la fontaine de saint Bernard » sur dijonbeaunemag.fr.
  18. a et b Mart.&Dur. 1717, p. 147-148, volume 1.
  19. a b c et d Jacqueline Mugnier, « Jardin de la Serrée et abbaye de Prâlon », Lettre bisannuelle de l'association Histoire et patrimoine de Fleurey-sur-Ouche” (HIPAF), no 16,‎ , p. 3 (ISSN 2258-5664, lire en ligne, consulté le ).
  20. Mart.&Dur. 1717, p. 148, volume 1.
  21. Œuvres de Fénéon-Damotte sur patrimoine-de-france.com.
  22. a et b Dinet 1999, p. 513-514.
  23. Dinet 1999, p. 515.
  24. a b c d et e Église paroissiale de l'Assomption à Prâlon (21) sur petit-patrimoine.com
  25. Dinet 1999, p. 514, note (94).
  26. « L'église Notre-Dame » sur ouche-montagne.fr.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.