Pierre Carlier
Préfet de police de Paris | |
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Chéry Rebillot (d) | |
Conseiller général de l'Yonne | |
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Conseiller d'État |
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Pierre Charles Joseph Carlier, dit Pierre Carlier[1], né le à Champigny-sur-Yonne et mort le à Sens[2], est un homme politique et un administrateur de police français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pierre Carlier est chef de la police pendant les révolutions de 1830 et de 1848. En 1848, il devint membre du conseil général de l’Yonne (il sera réélu en 1852 et 1855). En 1849, rallié à la cause de Louis-Napoléon Bonaparte, il est nommé préfet de police de Paris le . Le , il ordonne d'arracher tous les arbres de la liberté plantés en 1848.
En 1850, alors qu'il est préfet de Paris, il organise la Loterie des lingots d'or.
Il est un temps de ceux qui préparent, avec le prince-président et futur empereur Napoléon III, le coup d'État du 2 décembre 1851, participant dès le à la réunion des conjurés. Mais il est relevé et écarté en , ses plans étant jugés inadaptés et lui-même étant suspecté d'être trop proche des royalistes et du général Changarnier, monarchiste. Dès le , Bonaparte le charge d’une mission extraordinaire de commissaire du gouvernement pour les départements du Cher, de l’Allier et de la Nièvre. Il est ensuite promu conseiller d'État.
Vie privée
[modifier | modifier le code]En 1820, Pierre Carlier épouse Bérénice Hahn, dont il a eu deux filles. Il meurt le à Sens.
Il fut propriétaire du château de Thorigny-sur-Oreuse (Yonne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sylvain Leteux, Libéralisme et corporatisme chez les bouchers parisiens (thèse de doctorat en histoire), Lille, (éditeur ?), 2005.
- Augusta Huré: Sens avant et pendant le Second Empire dans le Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, vol. 86 (1932), p. 164, n. 77.
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :