Milan-San Remo 2014
Course |
105e Milan-San Remo |
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Compétition | |
Date | |
Distance |
294 km |
Pays traversé(s) | |
Lieu de départ | |
Lieu d'arrivée | |
Équipes |
25 |
Partants |
200 |
Coureurs au départ |
200 |
Coureurs à l'arrivée |
114 |
Vitesse moyenne |
42,411 km/h |
Vainqueur | |
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Deuxième | |
Troisième |
La 105e édition de Milan-San Remo a eu lieu le . Il s'agit de la 4e épreuve de l'UCI World Tour 2014.
La course a été remportée lors d'un sprint, comprenant vingt-cinq coureurs, par le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha) devant le Suisse Fabian Cancellara (Trek Factory Racing) et le Britannique Ben Swift (Sky)[1],[2],[3],[4],[5].
Cancellara termine donc pour la quatrième fois consécutive sur le podium de l'épreuve[6] et finit également sur le podium des dix derniers monuments qu'il a achevé[7]. Kristoff est le troisième coureur sur les quatre dernières éditions à remporter l'épreuve au sortir de Paris-Nice[8].
Grâce à sa victoire sur l'épreuve, Kristoff monte à la quatrième place de l'UCI World Tour toujours dominé par le Colombien Carlos Betancur (AG2R La Mondiale) tandis que l'équipe espagnole Movistar s'empare de la tête au classement par équipes et que l'Australie domine toujours celui par pays[9],[10].
Présentation
[modifier | modifier le code]Cette édition de Milan-San Remo a lieu le dimanche à la place du samedi comme depuis l'édition précédente. C'est la première classique de l'année mais également le premier des cinq monuments[11]. Elle se déroule comme traditionnellement le week-end suivant la fin de Tirreno-Adriatico et relève toujours son lot de surprises sur son déroulement de course[12].
Parcours
[modifier | modifier le code]Initialement, l'organisateur décide de changer le parcours par rapport aux années précédentes avec la présence d'une nouvelle ascension, la montée de Pompeiana (5 km à 5 % avec un passage à 14 %), insérée entre la Cipressa et le Poggio afin de durcir le final de l'épreuve pour une longueur totale de 299 km[13],[14],[15]. Cette nouvelle ascension proche de l'arrivée, prévue depuis une dizaine d'années[16], ne plait pas à tout le monde et surtout les sprinteurs mais aussi les amateurs de cyclisme[17] puisque la course, réputée pour être gagnée par tous types de coureurs[18], change totalement la physionomie de son Histoire[19].
Cependant la Pompeiana ne sera finalement pas escaladée, du fait de l'état de la route[20] à la suite de glissements de terrains survenus après de fortes pluies[21],[22],[23],[24] qui la rend dangereuse[25] et à la sécurité des spectateurs qui ne serait pas assurée[26]. Le parcours redevient donc comme celui de 2013[27] moins avantageux pour les grimpeurs mais qui change la liste des favoris[16] en remettant dans la course pour la victoire les sprinteurs[28].
Un autre changement est la suppression du Manie[29], situé habituellement à environ 90 km de l'arrivée, un monument fort de la course qui servait souvent de premier écrémage au sein du peloton[30] qui donne donc un parcours plus simple que lors des dernières éditions[31],[32] en reprenant l'ancien parcours[33].
Le tracé de la course se dessine donc avec un départ habituel de Milan pour arriver au bout de 138,4 km au sommet du Passo del Turchino situé, lui, à 160,6 km de l'arrivée. Ensuite viennent les Capi composés du Capo Mele, du Capo Cervo, du Capo Berta et de la Cipressa tous les quatre situés entre 62,3 km et 32,1 km avant de finir par le Poggio qui sera, comme traditionnellement, le juge de paix de cette édition avec son franchissement à 5 km de l'arrivée suivie d'une descente de quelques kilomètres pour un total de 294 km de course[34],[35],[36].
Équipes
[modifier | modifier le code]L'organisateur RCS Sport a communiqué la liste des équipes invitées le [37]. Vingt-cinq équipes participent à ce Milan-San Remo - dix-huit ProTeams et sept équipes continentales professionnelles :
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Favoris
[modifier | modifier le code]Récit de la course
[modifier | modifier le code]Sept coureurs forment « l'échappée matinale », partie peu après le départ de la course : Jan Bárta (Netapp-Endura), Nicola Boem (Bardiani CSF), Matteo Bono (Lampre-Merida), Nathan Haas (Garmin-Sharp), Marc de Maar (UnitedHealthCare), Antonio Parrinello (Androni Giocattoli) et Maarten Tjallingii (Belkin). Leur avance atteint 11 minutes. La poursuite du peloton est menée par l'équipe Cannondale. Au Capo Mele, à 60 km de l'arrivée, le groupe de tête ne compte plus que cinq coureurs, Boem n'ayant pu suivre et Haas ayant subi une crevaison, et son avance est réduite à six minutes. Au Capo Berta, ils ne sont plus que trois, avec trois minutes d'avance.
Dans la Cipressa, Nibali attaque à 25 km de l'arrivée. Il rattrape et distance Bono, puis les 2 derniers coureurs restés en tête, Tjallingii et De Maar. À 15 kilomètres de San Remo, Nibali est suivi de près par Tjallingii et a 49 secondes d'avance. Les équipes Sky puis Lotto mènent la poursuite derrière lui. Il est repris au début de l'ascension du Poggio. Plusieurs attaques s'y succèdent, mais aucun coureur ne parvient à sortir. La plupart des sprinters sont parvenus à rester dans ce groupe. Seuls Démare, lâché dans cette dernière ascension, et Degenkolb, victime d'une crevaison, ne peuvent prendre part au sprint final.
Dans le final, Luca Paolini (Katusha) effectue un travail important en tête du groupe d'une trentaine de coureurs, qui s'apprêtent à se disputer la victoire.
Le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha) s'impose au sprint, nettement devant le Suisse Fabian Cancellara (Trek Factory Racing) et le Britannique Ben Swift (Sky)[1],[2],[3],[4],[5],[38],[39],[40],[41].
Kristoff devient le premier Norvégien à remporter un « monument » du cyclisme[42]. Sa victoire, considérée comme une surprise[43], intervient après plusieurs années de progression, une médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2012, plusieurs places d'honneur lors de classiques en 2013 (3e de la Vattenfall Cyclassics, 4e du Tour des Flandres, 8e de Milan-San Remo, 9e de Paris-Roubaix)[44].
Classement final
[modifier | modifier le code]Coureur | Pays | Équipe | Temps | Points UCI | ||
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1 | Alexander Kristoff | Norvège | Katusha | en | 6 h 55 min 56 s | 100 |
2 | Fabian Cancellara | Suisse | Trek Factory Racing | + | m.t | 80 |
3 | Ben Swift | Royaume-Uni | Sky | m.t | 70 | |
4 | Juan José Lobato | Espagne | Movistar | m.t | 60 | |
5 | Mark Cavendish | Royaume-Uni | Omega Pharma-Quick Step | m.t | 50 | |
6 | Sonny Colbrelli | Italie | Bardiani CSF | m.t | - | |
7 | Zdeněk Štybar | Tchéquie | Omega Pharma-Quick Step | m.t | 30 | |
8 | Sacha Modolo | Italie | Lampre-Merida | m.t | 20 | |
9 | Gerald Ciolek | Allemagne | MTN-Qhubeka | m.t | - | |
10 | Peter Sagan | Slovaquie | Cannondale | m.t | 4 |
Liste des participants
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Milan-San Remo — Alexander Kristoff prend de la dimension », sur velo101.com,
- « Le jour de gloire pour Kristoff ! », sur cyclismactu.net,
- « Et du froid surgit Kristoff », sur velochrono,
- « Kristoff règle le sprint en costaud », sur 100pour100-velo.com,
- « Kristoff décroche un fade Milan-Sanremo », sur chroniqueduvelo.fr,
- « Spartacus fidèle au rendez-vous », sur cyclisme-mag.com,
- « Milan - San Remo - Fabian Cancellara (Trek), un monument parmi les "cinq monuments" », sur eurosport.fr,
- « Les trois chiffres à retenir », sur lequipe.fr,
- « Kristoff grimpe à la 4e place du classement WorldTour », sur rtbf.be,
- « C. Betancur et Movistar Team en tête », sur cyclismactu.net,
- « Classiques, mode d'emploi », sur rtbf.be,
- « La Primavera, un projecteur inespéré », sur chroniqueduvelo.fr,
- « Une ascension ajoutée dans le final », sur cyclismactu.net,
- « Vers un durcissement de Milan San Remo », sur chroniqueduvelo.fr,
- « Le Pompeiana - une nouvelle montée entre la Cipressa et le Poggio », sur 100pour100-velo.com,
- « La Classicima fait machine arrière », sur chroniqueduvelo.fr,
- « Classiques: On ne touche pas aux monuments! », sur rtbf.be,
- « Milan-Sanremo, c’est le vélo », sur velochrono.fr,
- « Milan-Sanremo tourne le dos à l’histoire », sur chroniqueduvelo.fr,
- « La Pompeiana, pas au programme », sur cyclismactu.net,
- « Le parcours 2014 n'est pas assuré », sur cyclismactu.net,
- « La Pompeiana exclue du parcours », sur 100pour100-velo.com,
- « Milan San-Remo : sans la Pompeiana », sur velo101.com,
- « Milan-San Remo 2014 : La Pompeiana exclue du parcours en raison du mauvais temps », sur eurosport.fr,
- « Route de Pompeiana impraticable », sur cyclismactu.net,
- « Milan-Sanremo: la nouvelle côte de Pompeiana ne serait finalement pas sur le parcours », sur cyclismerevue.blogs.sudinfo.be,
- « Milan-SanRemo : Sans la Pompeiana, on va retrouver le parcours habituel », sur eurosport.fr,
- « La Pompeiana retirée officiellement », sur lequipe.fr,
- « Avec ou sans la Pompeiana? », sur sport.be,
- « Le nouveau tracé de Milan-San Remo », sur 100pour100-velo.com,
- « Le parcours de Milan-Sanremo adouci », sur rtbf.be,
- « Pourquoi le parcours est devenu plus facile », sur lequipe.fr,
- « Le retour du « vrai » Milan-Sanremo », sur velochrono.fr,
- « Le parcours de Milan-Sanremo », sur velochrono.fr,
- « Milan-Sanremo : le parcours et les engagés », sur chroniqueduvelo.fr,
- « Milan-San Remo — Allégé... et convoité plus que jamais », sur velo101.com,
- « Les équipes engagées pour Milan-SanRemo », sur 100pour100-velo.com,
- « Kristoff crée la surprise », sur lequipe.fr,
- « Kristoff sort du lot », sur cyclisme-mag.com,
- « Milan - Sanremo : Victoire surprise d'Alexander Kristoff (Katusha) devant Fabian Cancellara », sur eurosport.fr,
- « Milan San Remo: Alexander Kristoff devant Fabian Cancellara », sur be-celt.com,
- « Et du froid surgit Kristoff », sur velochrono.fr, (consulté le )
- « Kristoff crée la surprise », sur lequipe.fr, (consulté le )
- (en) « 10 Conclusions from Milan-San Remo », sur cyclingnews.com, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (it + en) Site officiel
- (en) Classement final sur le site de l'UCI
- (it + en) Classement final sur le site de l'organisateur