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Marchampt

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Marchampt
Marchampt
Place centrale du village, avec l'église, la fontaine et le monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône-Beaujolais
Maire
Mandat
Philippe Georges
2022-2026
Code postal 69430
Code commune 69124
Démographie
Gentilé Grobi, Grobire (pl. Grobis)
Population
municipale
455 hab. (2021 en évolution de +1,56 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 48″ nord, 4° 34′ 20″ est
Altitude Min. 318 m
Max. 883 m
Superficie 17,74 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Belleville-en-Beaujolais
Localisation
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Marchampt
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Marchampt
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Marchampt

Marchampt est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes

Géographie

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Situé entre Beaujeu et Belleville, Marchampt est village viticole pittoresque.

Le col de la Croix-Rosier (721m), au programme de la 12e étape du Tour de France 2023, permet de rejoindre les villages du Perréon ou de Claveisolles, ce dernier étant également accessible par le col de la Croix-Marchampt (685m) ou le col de la Casse-Froide (742m). Le point culminant du village est le Mont Soubran atteignant 894 mètres d'altitude.

Le village de Marchampt fait partie du "Beaujolais rouge" (viticole) dans lequel il se situe a l'extrême ouest. Ses cols permettent de rejoindre la Vallée d'Azergues et le "Beaujolais vert".

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 886 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Didier-Beaujeu », sur la commune de Saint-Didier-sur-Beaujeu à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 934,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Marchampt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,3 %), cultures permanentes (21,8 %), prairies (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Légende de la Grobe

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Une tradition assez répandue voudrait qu'une famille de Marchampt, se rendant a la messe de Noël, prit soin de placer une "grobe" (buche creuse) dans l'âtre de la cheminée afin de tenir chaud à la grand-mère qui ne pouvait les accompagner.

Pendant l'absence de sa famille, la vieille femme fut surprise par des bruits émanants de la cheminée : "hou-hou". Brusquement, une chouette s'échappa du large creux de la buche qui brulait et s'envola dans la pièce, provoquant la frayeur de la vieille femme[12].

L'anecdote ne manqua pas de faire sourire et fit le tour du village[13].

Le mot "Grobe" correspond en patois à un vieil arbre creux ou à une souche creuse. Cette légende expliquerait pourquoi le village de Marchampt est surnommé la "Grobe" et ses habitants appelés "Grobis ou Grobire(s)".

La localité de Marchampt est mentionnée dès le Xe siècle dans plusieurs actes du très ancien cartulaire Saint-Vincent de Mâcon sous le nom latin de Morcampo, a proximité de la montagne de Solbren (Mont Soubran).

Un premier acte daté du 5 mai 919[14] rapporte un échange de terres entre un certain Garemanus et le chapitre Saint Vincent de Mâcon. Le nom de la commune évolua au fil des siècles passant de Marchamp ou Marchant (XIVe) à Marchampt (XIXe).

La commune actuelle de Marchampt correspond (avec la vallée de Romarand) à l'ancienne seigneurie de Varenne, devenue très puissante à partir du XVIIe siècle quand elle fut érigée en marquisat. Les armes de la famille De Nagu, seigneurs de Varenne de 1395 à 1769, sont toujours gravées dans le bénitier de l'église de Marchampt. Le château fut rattaché à la commune de Quincié à la Révolution.

La commune (administrative) de Marchampt fut créée en 1793 et érigée en paroisse autonome en 1808. Elle dépendait auparavant de la paroisse de Quincié-en-Beaujolais qui déléguait un vicaire[15].

Plusieurs prêtres marquèrent durablement l'histoire du village. Parmi eux, on pourrait citer :

  • Le père Henri Despras (1799-1866), prêtre bâtisseur (église, chapelle, école religieuse) inhumé dans le cimetière communal;
  • Le père Montaland qui officia à Marchampt pendant les deux Guerres mondiales et entreprit d'écrire l'histoire du village;
  • L'abbé Marcel Guinand, "prêtre ouvrier" et dernier curé de Marchampt dans les années 1950. Une rue porte son nom.

La famille des seigneurs De Marchamp (XI-XVe)

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La présence de la famille De Marchamp (De Morcampo) est attestée dès le milieu du XIe siècle en la personne d'Etienne de Marchamp (Stephanus de Morcampo)[16]. Cette famille comptait parmi les plus importants vassaux des Sires de Beaujeu.

Voici ce qu'en disait le moine et historien lyonnais Claude le Laboureur :

« La famille De Marchamp, que d’autres par corruption appelle de Marchant, tire son origine du village de Marchamp près de Beaujeu, capitale du Beaujolois, qu’elle possédoit en toute justice d’où elle s’est étendue en divers lieux de ce beau bailliage par alliance et autres moyen légitimes qui luy ont acquis les terres de Piscis, Propières, la Farge, et autres fiefs et maisons Nobles qu’elle a possedez à Anse, Saint-Germain, Cury et autres lieux du Lyonnois. »[17]

Assez rapidement, par le jeu des alliances et des successions, la famille De Marchamp essaima dans toute la région. Les De Marchamp passent en effet pour être les fondateurs de la seigneurie de Pizay et de son célèbre château, en la personne de Gosmard de Piseys[18].

La famille De Marchamp se serait éteinte en la personne d'Arduin de Marchamp qui testa en 1481[17].

Marchampt et la résistance (1941-1944)

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La topographie montagneuse et la situation reculée du village de Marchampt favorisèrent l'installation de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale. Dès 1941, Pierre Delaye (1902-1943), Jean Delaye (1904-1977) et Adrienne Delaye (1911-2009), trois enfants du village rejoignirent le Réseau Phalanx.[19]

Le plateau de la Casse-Froide servit de terrain de parachutage sous le nom "Héliotrope". Dans la nuit du 14 au 15 aout 1944, une équipe de Jedburgh et plusieurs unités SAS (parachutistes instructeurs) furent parachutés sur les hauteurs de Marchampt. Leur mission était de coordonner les diverses actions de la Résistance particulièrement en vue de planifier la libération de Lyon et sa région[20].

Le maquis de Marchampt (juin-août 1944)

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À partir de juin 1944, un vigneron de Quincié, Jean Chatelet (1910-1987) déplaça son maquis sur les hauteurs de la commune de Marchampt, après avoir subi une attaque sanglante à Avenas le 25 mai 1944. Des dizaines de réfractaires au STO et de jeunes patriotes rejoindront ses rangs[21].

Ce maquis s'illustra dans un harcèlement continu des troupes allemandes[21],[22].

  • Sabotages de la ligne téléphonique reliant le radar de Ranchal à Villefranche sur Saône[23], de voies ferrées et de distilleries
  • Destruction le 16 juin 1944 d'un train de marchandises à destination de l'Allemagne et entreposé en gare de Beaujeu. Plusieurs moteurs d'avions furent plastiqués ;
  • Défilé du 14 juillet 1944 dans les communes de Beaujeu, Quincié, Marchampt, Lantignié, Fleurie, Odenas, Saint-Etienne-des Oullières et Le Perreon;
  • Attentat du château de Magneval le 26 juillet 1944;
  • Arraisonnement d'une péniche de sucre à Thoissey à destination de l'Allemagne et distribution de la cargaison dans les communes du Beaujolais ;
  • Participation au parachutage AS sur le terrain Héliotrope dans la nuit du 10 aout 1944 ;
  • Attaque du Pont des Samsons le 11 aout 1944 (6 morts).

Le 20 aout 1944, le maquis intègre le Premier régiment du Rhône à Lamure sur Azergues et s'engage dans la Libération de Lyon et sa région.

Histoire de la vigne à Marchampt

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Après la Révolution, les biens du châtelain de Varenne, Monsieur Giraud, furent saisis et vendus. Les actes de vente datés de 1793 à 1801 témoignent d'une présence déjà importante de la vigne à Marchampt[24]. À la fin du XIXe siècle, la surface plantée en vigne avoisine les 400 hectares sur la commune[25].

Mais au XIXe siècle, la culture de la vigne fit face à plusieurs cataclysmes dont les plus importants furent le mildiou et le phylloxera. Comme partout dans le Beaujolais, les paysans durent replanter le vignoble en ayant recours au greffage sur pied américain. À Marchampt, ces opérations commencèrent dès la fin des années 1880[25].

La polyculture fut peu à peu abandonnée après la Seconde Guerre mondiale. La monoculture de la vigne s'imposa à partir des années 60-70 avec l'essor du commerce des vins du Beaujolais.

Politique et administration

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Vue de la mairie en 2019.
Ecole de Marchampt (2019) - Ancienne école des filles bâtie en 1908
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1816 1816 Claude Santailler (1777-1845)    Maire a son retour de Waterloo
    Philibert Rochard   Propriétaire
1870 1871 Claude Claitte    
1871   Claude Marie Louis Durand    
  1901 Claude Marie Mélinand    
1901 1912 Pierre-Marie Ballandras (1843-1913)   Menuisier
1912 1919 Claude Renaud    
1919 1944 Louis Dufit (1878-1956)    
1944 1953 Antoine Condemine (1887-1953) PCF Cultivateur
1953 1959 Pierre Chagny (1904-1989)   Mécanicien
1959 1965 Lucien Gauthier (1917-2009)    
1965 1983 Jean Longefay (1914-1989)   Vigneron
1983 1989 Eugène Carreyve (1931-2003)   Vigneron
1989 2008 Bernard Mera   Vigneron
mars 2008 2014 Jean-Louis Perraud    
mars 2014 2016 Bernard Mera    
juillet 2016 juillet 2020 Claude Dupon[26] SE  
Juillet 2020[27] décembre 2021[28] Dominique Vittaut SE Retraité
Février 2022 En cours Philippe Georges[29]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 455 habitants[Note 1], en évolution de +1,56 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8495047328298949309721 0041 030
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
977977963912935930950908887
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
920908848713673663586597507
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
413317286295303363426435444
2017 2021 - - - - - - -
462455-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Les conscrits

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Comme pour de nombreux villages du Beaujolais, un weekend par an est consacré à la fête des conscrits. Cette fête est l'occasion de réunir tous les âges et toutes les conditions sociales. Destinés à l'origine à célébrer le départ des jeunes pour le service militaire, les conscrits de Marchampt ont lieu chaque année le dernier weekend d'avril.

Le festival Grobiland

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De 2010 à 2015 se tenait à Marchampt le festival culturel "Grobiland" avec des spectacles, concerts, représentations de théâtre, contes, lectures, expos et ateliers de création.

L'association culturelle "Grobiland" décide de relancer le festival, qui connait une nouvelle édition en 2022[34]. Une prochaine édition devrait se tenir à l'été 2024.

La fête d'été

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Dans les années 1950, avait été créé à Marchampt une fête annuelle qui allait rapidement devenir un évènement incontournable : le fête d'été. Elle était l'occasion pour les habitants de la commune de se réunir pour confectionner des chars les plus sophistiqués possibles qui défilaient dans le village au son de fanfares, devant de très nombreux visiteurs. Cet événement local a pris une ampleur certaine grâce aux nombreux vacanciers, dont beaucoup originaires du villages, présents pendant la période estivale.

Des célébrités notoires de l'époque ont donné des représentations à Marchampt tels que Sim ou encore Stone et Charden.

L'évènement a perdu de son importance dans les années 1970 mais les Grobis entretiennent la tradition de la fête d'été chaque année.

Les nombreux chemins de randonnée

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Les amateurs de randonnée connaissent le village de Marchampt grâce à ses nombreux circuits pédestres qui traversent bois, vignes et prés[12]. Le village propose un des 4 parcours balisés du Sentier Estelle[35], un circuit boisé et sportif qui serpente entre les cimes beaujolaises.

Plusieurs parcours de crêtes offrent de magnifiques panoramas tels que le Crêt-de-l'oiseau (accessible par les Hayes de Barnoux - circuit des genets) ou encore la Piste du Gaz. Un tronçon du GR76 passe a proximité des cimes de Marchampt.

Depuis la période "Evasion Beaujolaise" dans les années 90, Marchampt est aussi très apprécié par les amateurs de VTT (circuits B8 et B9 depuis Quincié).

Course de côte de Marchampt

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Tous les ans depuis 1962, Marchampt devient le temps d'un weekend une étape incontournable du sport automobile. En effet, au mois de Juillet, près de 200 coureurs automobiles se réunissent pour y disputer "la Course de côte des Beaujolais-Village", étape importante du Championnat de France de la Montagne.

Avec une pente moyenne de 5,1%, le circuit sinueux alternant lignes droites et virages serrés fait le bonheur des meilleurs coureurs tels que Nicolas Schatz, Lionel Regal, Sebastien Petit, Cyrille Frantz ou encore le drifteur valaisan Marc Fleury.

Depuis 2001, cet événement comporte également une course de véhicules historiques de collection.

Le village de Marchampt se trouve aussi sur le tracé du Rallye de Charbonnières.

Cadre de vie et économie

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Marchampt est un village viticole du Beaujolais. Il se caractérise par des coteaux de forte pente. L'appellation majoritairement produite sur la commune est l'AOC Beaujolais-Village.

Environnement

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Le village de Marchampt fait partie du Géoparc du Beaujolais créé en 2018. Cette reconnaissance est due à la géologie particulière du Beaujolais qui se traduit par la diversité des paysages et des patrimoines naturels et architecturaux des villages.

Marchampt est un village de moyenne montagnes dont le point culminant est le Mont Soubran (898 m). La majeure partie des sols sont occupés par des vignes, des prés et des bois. Malgré l'implantation exponentielle et durable de résineux comme le Douglas, la commune conserve encore de grands espaces de bois feuillus.

Le Gros châtaignier

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Gros châtaignier de Marchampt (mars 2019)

Classé parmi les 50 plus beaux arbres de France, un châtaignier majestueux se dresse au bord de la route de La Croix-Marchampt. L'arbre est mort depuis une quinzaine d'années mais son imposante silhouette est encore bien visible. Avec ses 9,8 mètres de circonférence, ce témoin du temps passerait pour être âgé de plus de 1 000 ans. La légende raconte que ce sont les moines de Cluny qui l'auraient planté au Xe siècle, à l'époque ou l'Abbaye du même nom déployait son hégémonie dans la région.

Les Landes du Beaujolais

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Afin de préserver une faune et une flore exceptionnelle, un arrêté préfectoral pris en 1985 classe une partie des hauteurs de la commune en "Zone de biotope"[36]. De nombreux sentiers pédestres la traversent. L'un des points de départ se situe au lieu-dit "Les Hayes de Barnoux" situé sur les hauteurs de Marchampt, en direction du col de la Croix-Rosier. Cet espace fait aujourd'hui partie des "Landes du Beaujolais" qui s'étendent sur plusieurs communes voisines[37].

Lieux et monuments

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Les châteaux de Marchampt

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Le château de Varennes

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Situé sur la commune limitrophe de Quincié-en-Beaujolais, le château de Varennes appartenait au marquis de Varennes qui posséda longtemps les terres de Marchampt sur lesquelles il avait droit de justice.

L'une des deux chapelles de l'ancienne église, dite "de Varennes" servit un temps de nécropole à la famille de Nagu, marquis de Varennes dont les armes sont encore visibles de nos jours sur le bénitier du clocher.

Le château des Roches

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Construite en 1865, cette grande maison bourgeoise était la propriété du comte italien Agostino Antonelli et de sa femme Marie Emma Garcia de la Palmira. Le comte et la comtesse résidaient à Terracine, près de Rome mais aimaient se rendre en villégiature à Marchampt.

Le comte fut un grand donateur de la paroisse. Il offrit en 1889 une fontaine en marbre de Carrare ainsi que trois lustres de cristal.

A la suite du décès du comte Antonelli survenu à Rome le 9 juin 1916, la paroisse de Marchampt organisa une procession en l'honneur de ce grand bienfaiteur de la commune le 11 juillet 1916.

La Villa Durnerin

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Riche demeure bourgeoise commanditée au XIXe siècle par une famille d'avoués parisiens, la Villa Durnerin - du nom de ses propriétaires - surplombait le village de Marchampt.

Délaissée à partir des années 1950, la bâtisse fut sujette à un incendie qui la détruisit en partie. La commune de Marchampt se résolut alors à en détruire les ruines[25].

Ne subsiste actuellement que le parc de la Villa.

Édifices religieux

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L'église de la Nativité-Saint-Jean-Baptiste

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Si l'abbé Montaland faisait remonter la construction de la première église à l'année 1605[15], des sources ecclésiastiques plus anciennes attestent déjà de la présence d'un édifice religieux au milieu du XVe siècle dévolu à Saint Étienne. L'église possédait deux chapelles, l'une au nord dite "de Laval" et l'autre au sud, dite "de Varenne".

Agrandi à plusieurs reprises et doté d'un clocher, le bâtiment se montra trop exigu et menaçait ruine. La décision fut prise en 1840, sous le ministère du curé Despras, d'engager les travaux de construction d'une nouvelle église à l'emplacement de l'ancienne. Elle fut bénie le 19 avril 1845 par le cardinal De Bonald, Archevêque de Lyon et consacrée à Saint-Jean Baptiste enfant.

On remarquera le fragment d'un retable sur la nativité qui est incrusté dans la façade, surplombant le portail. Sont représentées les scènes de la Nativité, de l'Annonce aux bergers (à gauche) et de l'Adoration des mages (à droite).

L'église fut rénovée en 1948 et inaugurée par le cardinal Gerlier.

Le clocher renferme trois cloches. Une horloge a été installée en 1870, grâce à un don.

Sur l'autel de la Vierge (chapelle dite de Varenne) se trouve une Piéta du XVIe siècle. Une association locale œuvre à sa restauration.

La chapelle de Cremasson

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Ce fut le curé Despras qui entreprit la construction de la chapelle Notre-Dame-l'Auxiliatrice, au lieu-dit Cremasson en 1855, à la suite d'un vœu fait par la population. En effet, depuis près de sept ans, chaque année les récoltes étaient ravagées par la grêle. Les paroissiens décidèrent donc de bâtir une chapelle sur les hauteurs de Marchampt afin de demander la protection des cultures à la Vierge Marie. Les travaux commencèrent en 1856 grâce aux 6 700 francs de dons[15].

La chapelle fut terminée au début de l'été 1857 et le 31 août de la même année, bénite par l'évêque Nicolas-Augustin de La Croix d'Azolette, ancien archevêque d'Auch. La chapelle fut consacrée par le curé Despras, le 24 mai 1858, devant les paroissiens. La fête de la chapelle Notre-Dame-l'Auxiliatrice se déroulait traditionnellement tous les 1er mai.

Laissée à l'abandon, elle fit l'objet d'une restauration méticuleuse par une association locale à partir des années 1990. Depuis 2018, on y célèbre une messe au début du mois de septembre.

La chapelle de Varennes

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Cette petite chapelle, placée sous le vocable de Saint-Émillian, fut construite en 1577 en amont du Château de Varennes. L'année est gravée sur le voussoir de la voute d'entrée en pierre de pays. On raconte qu'elle célébrerait la fin de la reconstruction du château après qu'il fut détruit par les huguenots. Il ne reste aujourd'hui de cette chapelle que la façade ainsi que quelques murs.

La fontaine

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Offerte en 1889 à la commune de Marchampt par le Comte et la Comtesse Antonelli, elle est en marbre de Carrare et fut sculptée à Rome d'où elle a été expédiée. La statue représente Saint Jean Baptiste enfant, Saint patron de la paroisse. Cette fontaine servit à amener l'eau sur la place de l'église, évitant aux habitants d'aller la chercher à Vers-l'Haye.

Le monument aux morts

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Monument aux morts en 2019.

Ce monument, célébrant la bravoure des hommes de Marchampt morts au combat a été érigé fin 1920 en présence des familles et des anciens combattants. Il est l'œuvre du marbrier-sculpteur Benoit Myard[38] (1873-1945), qui réalisa également les monuments de Quincié-en-Beaujolais, Beaujeu, Chenelette et Cercié.

Il s'agit d'un "obélisque en calcaire, sur socle couronné d'un chapiteau corinthien à volutes supportant un massif rocaileux et une croix de guerre sculptée au sommet." Les matériaux utilisés furent le calcaire de Villebois pour le socle, la pierre de Chassagne pour le fût et la pierre de Lavoux ou de Vaurion pour le chapiteau.

Pour la seule Guerre de 1914-1918, 56 noms furent gravés. 3 noms furent ajoutés pour la Seconde Guerre mondiale ; ceux de Francis Vallet (13 juin 1940), Pierre Delaye (11 mai 1943 - résistant abattu par les allemands) et Pierre Chervet (7 décembre 1944 - mort dans un bombardement alors qu'il effectuait son Service du travail obligatoire). Le dernier nom gravé sur le monument fut celui de Louis Jomain, mort pour la France le 29 juin 1956 pendant la Guerre d'Algérie[39].

Situé originellement sur la place du village, le monument a été restauré et déplacé place du Cadran-Solaire en 2019.

Personnalités liées à la commune

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  • François De Nagu (1574-1637), personnage illustre de la noblesse d'ancien régime sous le règne de Louis XIII. Il fut successivement[40],[41]:
    • Seigneur de Varennes puis Marquis de Varennes (seigneurie érigée en marquisat par Lettres patentes de décembre 1618), Baron de Marzé, seigneur de Belleroche, Lurcy ...
    • Nommé bailli et gouverneur de Mâcon par la reine Marie de Médicis (1611)
    • Conseiller d'Etat du Roi (1617)
    • Maréchal des Camps et armées du Roi puis Lieutenant Général des Armées du Roi
    • Ambassadeur extraordinaire en Suède en 1630
    • Commandant en Bresse, Bugey et Bourgogne
    • Chevalier du Roi en sa cour du Parlement de Bourgogne
    • Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (14 mai 1633)
    • Gouverneur d'Aigues-Mortes. Il décède à Aigues-Mortes "au retour de Leucate"[41] et fut inhumé à Marchampt en 1637.
  • Jean Simon Pierre Méra dit Joanny (1849-1894) : socialiste, adjoint au maire de Lyon (1er arrondissement) et Conseiller général du Rhône. Inhumé à Marchampt.
  • Marius Thomas (1883-1970) : Chef de cabinet d'André Maginot (Ministre de la Guerre de 1929 à 1932). Inhumé à Marchampt.
  • Pierre Delaye (1902-1943) : héros de la résistance, prisonnier et évadé de Russie, il rejoint l'Angleterre et devient membre du réseau Phalanx. Opérateur radio, il fut l'organisateur de l'opération « SIRENE II » et réceptionna Jean Moulin, Christian Pineau et le général Delestraint lors de leur atterrissage clandestin à Melay (71) dans la nuit du 19 au 20 mars 1943. Il meurt sous les balles allemandes à Loyettes (01) le 11 mai 1943[19]. Son corps fut rapatrié et inhumé dans sa commune de Marchampt, où avant guerre il était un simple et discret scieur. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par Décret du 28 avril 1959 et place porte aujourd'hui son nom. Dans ses missions, Pierre Delaye alias "Var" était secondé par son frère Jean (1904-1971), viticulteur.
  • Adrienne Delaye (1911-2009) : membre du réseau Phalanx avec ses frères, elle était agent de liaison. Arrêtée par la Gestapo sur dénonciation, elle fut déportée. Adrienne Delaye se retrouva au camp de Ravensbruck, ou elle côtoya entre autres Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Libérée en 1945, elle resta toute sa vie très discrète sur cette période.
  • Gabriel Gauthier (1916-1996) : général d'armée et as de l'aviation de la Seconde Guerre mondiale,[1] il fut Chef d'état-major de l'armée de l'air de 1969 à 1972 après avoir été chef d'état-major particulier du Général De Gaulle[42],[43]. Originaire de Marchampt, il y fut inhumé aux côtés de son frère Lucien Gauthier (1917-2009), maire du village de 1959 à 1965.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Marchampt et Saint-Didier-sur-Beaujeu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Didier-Beaujeu », sur la commune de Saint-Didier-sur-Beaujeu - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Didier-Beaujeu », sur la commune de Saint-Didier-sur-Beaujeu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune de Marchampt ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a et b CCSB (Communauté de communes de Saône-Beaujolais), « Dépliant touristique sur la commune de Marchampt » (consulté le ).
  13. Interviews des anciens de Marchampt réalisées dans les années 1990 par M. Gablin
  14. (la) Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma)., « GAREMAGNUS CUM ROTRUDI UXORE DANT QUICQUID HABEBANT APUD DIMINIACUM, ET IN PRECARIAM RECIPIUNT TERRAM MORCAMPI. », Acte n°254777 dans Chartae Galliae.,‎ 10/06/2010 (mis à jour 12/11/13) (lire en ligne).
  15. a b et c E. MONTALAND (curé de Marchampt), Une petite patrie dans la Mère-Patrie, Imprimerie J. PERROUD (Lyon), .
  16. Service éditorial et publications électroniques et Cyril Masset (Institut de Recherche et d'Histoire des Textes), « Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France », sur telma.irht.cnrs.fr, (consulté le ).
  17. a et b Claude le Laboureur, Les Mazures de l’abbaye royale de l’Islebarbe, Tome II, .
  18. E. Salomon, Les châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, , page 260.
  19. a et b Marie Fouqueau-Delaye, Dans les pas de Pierre Delaye, résistant obstiné, Les Passionnés de bouquins (collection témoignages), .
  20. « VIEILLES TIGES », sur espacesaerienslyon.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  21. a et b André Pouteil-Noble, Le résistance dans l’arrondissement de Villefranche-sur-Saône 1941-1944, Mémoire de Maîtrise, Lyon., .
  22. Roger Chavanet, Histoire vécue des Maquis d'Azergues, , 236 p..
  23. « Ranchal,Camp allemand 1942/1944 », sur ranchalvillagevert.fr (consulté le ).
  24. Archives du Rhône, 1Q 412
  25. a b et c Archives municipales
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  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. lepatriote, « Grobiland renoue avec son festival à Marchampt », sur Le Patriote Beaujolais, (consulté le ).
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  38. « Monument à Marchampt | Les monuments aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille.fr (consulté le ).
  39. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  40. Jean-Joseph Expilly, Louis Alexandre Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France (Ve volume), Desaint et Saillant,
  41. a et b Claude le Laboureur, Les masures de l'Ile-Barbe (Supplement), Hippolyte de Charpin-Feugerolles, , 636 p., p. 498
  42. « LE GÉNÉRAL GAUTHIER chef de l'état-major particulier du président de la République », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  43. « LE GÉNÉRAL GABRIEL GAUTHIER EST NOMMÉ INSPECTEUR GÉNÉRAL DE L'ARMÉE DE L'AIR », Le Monde,‎ (lire en ligne)