Lycée privé Notre-Dame de Bon Secours
Surnom | Bon Secours |
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Nom original | Pension Guinard |
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Fondation |
1871 par Anna, Clara et Maria Guinard |
Type | Lycée général et technologique |
Académie | Montpellier |
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Directeur | Didier Bartoli |
Étudiants | 1 600 |
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Diplômes délivrés | Baccalauréat |
Niveaux délivrés | Secondaire et supérieur |
Formation | Général et technologique |
Options | Arts plastiques, cinéma, catalan, chinois, grec, latin, anglais, espagnol, mathématiques complémentaires, mathématiques expertes et droits et grands enjeux du monde contemporain |
Langue(s) des cours | Français, anglais, italien, russe, arabe littéral, catalan, chinois, catalan, latin et grec |
Ville | Perpignan |
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Pays | France |
Site web | https://www.bonsecours66.com/ |
Coordonnées | 42° 41′ 03″ nord, 2° 51′ 55″ est | |||
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Géolocalisation sur la carte : France
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Le lycée privé de Notre-Dame de Bon Secours, fondé sous le nom de Pension Guinard, est un établissement catholique privé sous contrat d'association avec l'État situé à Perpignan.
Descriptif
[modifier | modifier le code]L'école est fondée en 1871 par les sœurs Anna, Clara et Maria Guinard sous le nom de Pension Guinard. Clara Guinard, la seule ayant un diplôme d'enseignement, devient la première directrice de l'établissement. Selon Hélène Legrais, le nom actuel de l'établissement serait une conséquence de la visite de Don Bosco[1],[2],[3].
Localisation
[modifier | modifier le code]L'établissement est situé avenue Julien Panchot dans le quartier de Saint-Martin à Perpignan. On trouve notamment à proximité le lycée Arago, dont la capacité d'accueil est beaucoup plus importante.
L'institution
[modifier | modifier le code]L'établissement propose un accompagnement des élèves de la seconde à la terminale. Cependant, depuis près de 40 ans, Bon Secours assure également un enseignement supérieur grâce à l'ESBS Campus situé sur les lieux du lycée[4].
Classement du lycée
[modifier | modifier le code]Notation
[modifier | modifier le code]Durant l’année scolaire 2023-2024, le lycée privé Notre-Dame du Bon Secours obtient une note de 11,5/20 au classement des lycées généraux et technologiques réalisé par L'Etudiant. L'Internaute lui donne 17.9/20, occupant donc la quatrième position des meilleurs lycées des Pyrénées-orientales. Le Parisien lui accorde la note de 14.6/20 et le 534e place au niveau national[2],[5],[6].
En prenant compte du taux de réussite, le taux de mentions et l'accès 2de au baccalauréat, le lycée se trouve à la deuxième position de son département derrière le lycée Saint-Louis-de-Gonzague[6].
En 2023, en fonction des taux de réussite, d'accès et de mentions, le lycée est classé 3e lycée du département derrière le lycée privé Saint-Pierre de la Mer de Saint-Cyprien et le lycée public Pierre de Coubertin de Font-Romeu-Odeillo-Via[7].
Labels
[modifier | modifier le code]Le , le lycée obtient le label E3D pour Établissement en Démarche de Développement Durable[8].
Le lycée est en partenariat avec plusieurs structures externes tel que Wep France, Alfmed, une académie des langues et Europe Direct Pyrénées[9].
Notre Dame de Bon Secours permet de passer le diplôme du TOEIC et du Certification Voltaire[10].
Le lycée possède également le label Qualiopi, Egapro et Entreprise Sociale et Solidaire[11]
Baccalauréat
[modifier | modifier le code]Année | Taux de réussites | Variations sur un an | Mention |
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2008 | 95.90 % | - | - |
2009 | 90.89 % | −5 % | - |
2010 | 92.95 % | +2 % | - |
2011 | 95.00 % | +2 % | - |
2012 | 94.99 % | −0 % | - |
2013 | 94.96 % | −0 % | - |
2014 | 95.97 % | +1 % | - |
2015 | 93.10 % | −3 % | - |
2016 | 96.06 % | +3 % | - |
2017 | 96.95 % | +1 % | 60.0. % |
2018 | 95.97 % | −1 % | 55.0 % |
2019 | 96.83 % | +1 % | 59.0 % |
2020 | 100.00 % | +3 % | 83.0 % |
2021 | 100.00 % | 0 % | 79.0 % |
2022 | 98.89 % | −1 % | 74.0 % |
2023 | 100.00 % | +1 % | 70.0 % |
Chiffres publiés par L'Internaute [12] |
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'établissement est composé d'un pôle d'enseignement secondaire et d'un pôle d'enseignement supérieur.
Lycée
[modifier | modifier le code]Le lycée privé Notre-Dame du Bon Secours permet l'enseignement de l'italien, du russe, de l'arabe littéral, du catalan et du chinois.
Il propose aussi une section européenne, une section cinéma et une section Arts.
Le lycée propose l'enseignement des spécialités suivantes, en série général[13] :
- Arts plastiques
- Cinéma audiovisuel
- Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques
- Humanités, littérature et philosophie
- Langues littératures et cultures étrangères espagnol
- Langues littératures et cultures étrangères anglais
- Anglais Monde Contemporain
- Mathématiques
- Numérique et Sciences Informatiques
- Physique-Chimie
- Sciences et vie de la terre
- Sciences de l'ingénieur
- Sciences économiques et sociales
Le lycée propose l'enseignement des séries technologiques comme STMG, STL et ST2S[14].
Le lycée propose l'enseignement des options suivantes[13] :
- Arts Plastiques
- Cinéma audiovisiuel
- Langue vivante C : Catalan
- Langue vivante C : Chinois
- Langues et cultures de l'Antiquité : Grec
- Langues et cultures de l'Antiquité : Latin
- Section européenne : Anglais
- Section européenne : Espagnol
Le lycée propose l'enseignement des options complémentaires suivantes[13] :
- Mathématiques complémentaires
- Mathématiques expertes
- Droits et grands enjeux du monde contemporain
Le lycée est divisé en trois bâtiments, nommés respectivement Bâtiment Central, Bâtiment Renaudel (en hommage à Pierre Renaudel et à la rue éponyme) et Bâtiment Marillac (en hommage à l'ancien lycée se trouvant dans ce bâtiment).
Le lycée possède également un service de restauration et une église située dans le vieux cœur du lycée.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire du lycée remonte à 1871 quand trois sœurs, Anna (1846-1895), Clara (1836-1907) et Maria Guinard (1848-1933), fondent la Pension Guinard à Perpignan, rue Na Pincarda. L'année suivante, 38 jeunes filles y sont envoyées pour recevoir une éducation moderne. En 1873, les locaux devenant trop petits, la pension déménage au 8 de la rue d’Espira, dans un grand immeuble[15],[3],[16].
En 1880, 97 élèves suivent des cours dispensés par des professeurs de la ville. En 1883, à la suite du succès croissant de l'institution, un nouveau déménagement est nécessaire. Les sœurs Guinard se déplacent alors route de Thuir, hors de la ville, et prennent possession de leur nouvelle maison, plus vaste. Hélène Legrais affirme que l'établissement changea de nom pour l'actuel lors d'une visite de Jean Bosco, alors en voyages en France. En effet son voyage en France remonte à 1883, l'année de l'acquisition des nouveaux bâtiments. En 1886, l’école construit une église afin d’organiser des temps de prière[15],[3],[1],[16].
En 1900, Jeanne-Juliette Triffaut (1869-5 juillet 1909), éducatrice de 32 ans formée par les Dominicaines du Havre, devient directrice de Bon Secours. En 1911, Bon Secours compte plus de 100 élèves avec 101 pensionnaires. Pendant la Première Guerre mondiale, de 1914 à 1918, le pensionnat est réquisitionné pour être transformé en hôpital militaire complémentaire no 45[15],[17],[18],[16].
En 1941, les Dominicaines de la congrégation de Nancy arrivent pour la rentrée. En 1945, après la libération de Perpignan, les Dominicaines de la communauté suisse de Pensier prennent en charge Bon Secours. En 1965, l'établissement signe son premier contrat de convention avec l'État[15],[16].
En 1968, Bon Secours réduit son jardin pour céder cet espace à la construction du nouveau collège Sainte Louise de Marillac, dont les locaux étaient devenus trop petits dans la rue du Castillet. La même année, Bon Secours devient l’unique établissement de second cycle mixte de l’enseignement catholique[15],[16].
En 1985, après 44 ans, Bon Secours n’est plus sous la direction des Dominicaines. L'établissement passe de 420 élèves à plus d'un millier, disposant de nouvelles sections dans des locaux adaptés. En 2021, Bon Secours fête ses 150 ans et dépose une plaque commémorative sur le bâtiment central. La même année, de nouveaux bâtiments sont en construction[15],[19],[20],[16].
En 2023, en réponse à une augmentation des effectifs, le lycée inaugure un nouveau campus de 1 000 m2. La même année, le groupe Interact du lycée, branche intégrée au Rotary Club, aide bénévolement les rénovations du Carré militaire de Saint-Hippolyte[21],[22].
Anciens élèves
[modifier | modifier le code]Parmi ses anciens élèves, le lycée peut citer Frédéric Molas, étudiant du lycée entre 1996 et 2000 où il obtient un brevet de technicien supérieur en communication des entreprises. Les chanteurs Jocelyne Jocya et Cali y firent aussi leur études. Colette Lacassagne, femme d'Arthur Conte, mère de Dominique Bona et de Pierre Conte, fréquenta l'école. Pierre Pelous, un styliste, y fit également ses études. L'ingénieur Philippe Rouvier, médaillé d'or au Concours Lépine obtient son Baccalauréat scientifique au lycée[23],[24],[25],[1].
Référence
[modifier | modifier le code]- Sébastien Giraud, « De Salvador Dali à Perpignan à l'histoire du lycée Arago, on remonte le temps avec Hélène Legrais » , sur France Bleu, (consulté le )
- « Lycée privé Notre-Dame du Bon Secours, Perpignan (66), avis, toutes les infos et les spécialités » , sur L'Étudiant (consulté le )
- Laurent Fonquernie, « Portrait de Mlle Clara Guinard, fondatrice de l’Institution d’enseignement Notre Dame du Bon-Secours » , sur Institut du Grenat, (consulté le )
- ESBS Campus Bonsecours Perpignan, « ESBS Campus Bonsecours Perpignan » , sur ESBS Campus (consulté le )
- « Lycée Notre-Dame du Bon Secours (Perpignan) : classement 2024 et taux de réussite au bac » , sur L'Internaute (consulté le )
- « Lycée Notre-Dame du Bon Secours - Perpignan - Le Parisien Etudiant » , sur Le Parisien (consulté le )
- Thibaut Calatayud, « Classement. Voici les meilleurs lycées de Perpignan et des Pyrénées-Orientales » , sur Actu.fr, (consulté le )
- « Qui sommes-nous ? » , sur www.bonsecours66.com (consulté le )
- « Lycée privé Notre Dame de Bon Secours » , sur www.bonsecours66.com (consulté le )
- « Lycée privé Notre Dame de Bon Secours » , sur www.bonsecours66.com (consulté le )
- « Qualités, labels et certificats Ogec Notre-Dame de Bon Secours (Lycée privé polyvalent Notre-Dame de Bon Secours) » , sur annuaire-entreprises.data.gouv.fr (consulté le )
- https://www.linternaute.com/ville/lycee/lycee-notre-dame-du-bon-secours/lycee-0660059F
- « Lycée privé Notre Dame de Bon Secours » , sur www.bonsecours66.com (consulté le )
- « Lycée privé Notre Dame de Bon Secours » , sur www.bonsecours66.com (consulté le )
- « Historique du lycée Bon Secours »
- Hélène Legrais, Rues de Perpignan: histoires insolites, Cap Béar éd, (ISBN 978-2-35066-086-8 et 978-2-35066-096-7)
- Josianne Cabanas, « 140 bougies pour Bon Secours » , sur L'Indépendant, (consulté le )
- Isabelle Bley, « Quand le lycée Bon secours à Perpignan était l'hôpital militaire complémentaire 45 en 1914 » , sur L'Indépendant, (consulté le )
- MSE, « Hommage aux fondatrices du lycée, les demoiselles Guinard » , sur Le Petit Journal, (consulté le )
- « 150 ans : vers un renouveau de Notre Dame de Bon Secours » , sur Le Petit Journal, (consulté le )
- Aurélien Marchand, « Perpignan : Un nouveau campus et de nouvelles filières au lycée Bon Secours pour séduire les étudiants » , sur L'Indépendant, (consulté le )
- Correspondant, « Le Carré militaire de Saint-Hippolyte fait peau neuve » , sur L'Indépendant, (consulté le )
- Véronique Parayre, « Sécurité : un ingénieur catalan invente le tee-shirt anti-noyade pour les enfants » , sur L'Indépendant, (consulté le )
- « Le rêve haute couture de Pierre Pelous à la Fashion week de Paris » , sur L'Indépendant (consulté le )
- Prénom Nom : Frederic Molas et France Vit à : Pollestres, « Frederic Molas » , sur Copains d'avant (consulté le )
Voir aussi
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- Plaque commémorative de la fondation
- Site de l’établissement
- Église Notre-Dame-de-Bon-Secours de Perpignan