Liste des œuvres de Voltaire
Apparence
Ce tableau donne un aperçu général de l'abondante production littéraire de Voltaire.
- Les œuvres sont celles procurées par l'édition des Œuvres complètes publiée par la Voltaire Foundation et l'Université d'Oxford, qui compte 203 volumes[1] (référencés OCV dans le tableau et dans les notes).
- La date des œuvres est celle retenue par cette édition.
Date | Titre | Genre | Volume OCV | Résumé |
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1761 | À Daphné, célèbre actrice. Épître traduite de l'anglais | Poème | 51B | - Au prétexte d'une pièce de remerciements adressée à l'actrice principale de Tancrède, attaques contre Fréron, Lefranc de Pompignan, Joly de Fleury et Abraham Chaumeix, ennemis des Philosophes. |
1765 | À Mademoiselle Clairon | Poème | 60A | - Vers enthousiastes adressés à l'actrice ayant tenu le rôle d'Électre dans Oreste. |
1714 | À Mademoiselle Duclos[N 1] | Poème | 1B | Narration, dédiée à la plus célèbre tragédienne de l'époque, des aventures amoureuses du marquis de Courcillon[N 2]. |
1762 | À Monseigneur le Chancelier. Requête au roi en son conseil | Justice | 56B | Deux pièces signées Donat Calas demandant justice et vérité pour son frère Pierre[3]. |
1767 | A tellure omnia | Économie | 65A | Réponse en latin au concours organisé par la Société libre d’économie pour l’encouragement de l’agriculture et de l’économie rustique en Russie[N 3]. |
1767 | À Warburton | Polémique | 64 | Pamphlet non signé contre Warburton, coupable de ne pas partager l'interprétation voltairienne de certains textes bibliques[N 4]. |
1768[N 5] | A, B, C (L'), dix-sept dialogues traduits de l’anglais de Monsieur Huet | Philosophie | 65A | - Discussions entre A., libéral anglais ; B., républicain démocrate hollandais ; et C., aristocrate, sur la politique, la métaphysique et la religion[4]. |
1734[5] | Adélaïde Du Guesclin | Théâtre[6] | 10 | - Le duc de Vendôme, allié aux Anglais, vient de prendre Calais et veut épouser Adélaïde du Guesclin. Mais celle-ci aime le duc de Nemours, frère de Vendôme, qui veut le faire exécuter quand il découvre la vérité. Nemours a pris la tête des citoyens en révolte quand arrivent les troupes du roi. Vendôme brise son alliance avec les Anglais et laisse Nemours épouser Adélaïde[7]. |
1769[N 6] | Adorateurs, ou les louanges de Dieu (Les) | Philosophie | 70B | - On ne peut nier l'existence d'un Être suprême, mais alors comment résoudre les questions du mal et de la mort ? |
1777-1778 | Agathocle | Théâtre[N 7] | 80C | - La paix qui vient d'être signée entre Syracuse et Carthage prévoit la libération des prisonniers. Les deux fils du tyran Agathocle refusent celle d'Ydace, car ils ont chacun des vues sur elle, et s'affrontent entre eux. |
1733 | Alamire | Théâtre[8] | 10 | - Transposition de l'intrigue d'Adélaïde du Guesclin dans la ville castillane d'Osma, au VIIIe siècle. |
1736 | Alzire, ou les Américains | Théâtre[N 8] | 14 | - Alzire, fille d'un souverain indigène du Pérou, croyant que son bien-aimé Zamore est mort, se résout par devoir à épouser Gusman, le gouverneur espagnol. Mais Zamore, toujours vivant, attaque Lima et affronte Gusman[9]. |
1752 | Amélie ou le duc de Foix | Théâtre[N 9] | 10 | - Duel fratricide au VIIIe siècle dans le pays de Foix[10]. |
1711-1722[11] | Amulius et Numitor | Théâtre | 1A | - 43 vers survivants d'un drame de jeunesse détruit par Voltaire. |
1765 | Anciens et les modernes, ou la toilette de Madame de Pompadour (Les) | Philosophie | 60A | - Un savant et un duc éclairé expliquent à Tullia, fille de Cicéron, transportée au XVIIIe siècle, l'utilité des progrès accomplis depuis l'ère romaine. |
1767 | André Destouches à Siam | Politique | 62 | - Au détour d'une conversation fictive entre André Destouches et un commis du premier ministre de Siam, quolibets contre la coutume, la vente des charges, l'injustice institutionnalisée, et la cruauté des peines. |
1765 | Anecdote singulière sur le père Fouquet, ci-devant jésuite[12] | Religion | 60A | - Comment les Jésuites font enfermer un Chinois porteur de Mémoires contre eux. |
1767 | Anecdotes sur Bélisaire | Polémique | 63A | - Ridiculisation des critiques du clergé contre le roman de Marmontel consacré à Bélisaire, interdit pour avoir posé la question du salut des païens vertueux, et plus généralement prôné la tolérance religieuse[13]. |
1760 | Anecdotes sur Fréron | Polémique | 50 | - Attaques de la personne et des œuvres de Fréron, traité tantôt de coquin, tantôt de crapaud. |
1759 | Anecdotes sur le czar Pierre le Grand | Histoire | 46 | - Pot-pourri laudatif d'épisodes de la vie de Pierre le Grand. |
1746[14] | Anecdotes sur Louis XIV | Histoire | 30C | - Échos de la vie à la Cour, des relations avec les puissants d'Europe, et louanges du caractère et de la grandeur de Louis XIV[15]. |
1753-1754[N 10] | Annales de l'Empire depuis Charlemagne | Histoire | 44A-44C[N 11] | - Récit chronologique des événements depuis Charlemagne, né en 742, jusqu'à Marie-Thérèse, en 1740. « Partout où il y a des troubles, il y a des crimes ; et l’histoire n’est que le tableau des troubles du monde. » |
1739 | Anti-Giton (L')[N 12] | Poème | 20A | - Violente attaque contre l'abbé Desfontaines : « Accompagné de ses mignons fleuris […] mord son prochain et corrompt la jeunesse[16] » |
1740 | Anti-Machiavel (L') | Politique | 19 | - Préface à l'édition de L'Anti-Machiavel, texte de Frédéric II paru anonymement, louant l'auteur et critiquant les prises de position d'Amelot de La Houssaye dans sa traduction du Prince. |
1765 | Apologie de la fable | Poème | 60A | - « On chérira toujours les erreurs de la Grèce ; / Toujours Ovide charmera. / Si nos peuples nouveaux sont chrétiens à la messe, / Ils sont païens à l’opéra[17]. » |
1761 | Appel à toutes les nations de l’Europe, des jugements d’un écrivain anglais ; ou manifeste au sujet des honneurs du pavillon entre les théâtres de Londres et de Paris | Critique littéraire | 51B | - Défense du théâtre français néoclassique contre l'enthousiasme grandissant en faveur des pièces de Shakespeare, donné comme supérieur à Corneille, et de celles de Thomas Otway, donné comme supérieur à Racine. |
1766 | Appel au public contre un recueil de prétendues lettres de Monsieur de Voltaire | Correspondance | 60C | - Protestation contre la publication d'un soi-disant recueil de lettres, appuyée sur des certificats rédigés par leurs destinataires certifiant leur falsification. |
1761 | Ariste et Acrotal | Philosophie | 49A | - Acrotal avait traité les gens qui raisonnent de « peste d'un État ». Ariste lui fait convenir que jamais un philosophe n'a causé le moindre trouble dans la société[18]. |
1720 | Artémire | Théâtre[19] | 1A | - Pallante, amoureux de la reine Artémire, lui propose de l'affranchir de la tyrannie de son mari Cassandre, roi de Macédoine, en l'assassinant. |
1775 | Article extrait du Mercure sur Mon dernier mot de Clément | Polémique | 77A | - Attaque de Jean-Marie-Bernard Clément, qui avait pris à partie Boileau, les auteurs modernes et les philosophes[20]. |
1764 | Articles extraits de la Gazette littéraire de l’Europe | Critique littéraire | 58 | - 24[21] articles de critique littéraire anonymes[22] pour la Gazette littéraire de l'Europe, dans lesquels Voltaire développe ses conceptions sur la traduction, la versification, le style, la nécessité de la tolérance et l'application de la méthode scientifique à l’étude de l’histoire. |
1777 | Articles extraits du Journal de politique et de littérature | Critique littéraire | 80C | - Critiques de : Tristram Shandy par Laurence Sterne ; De l'homme, par Jean-Paul Marat ; De la félicité publique par François-Jean de Chastellux ; Histoire véritable des temps fabuleux par Pierre-Marie-Stanislas Guerin du Rocher ; Mémoires politiques et militaires d'Adrien-Maurice de Noailles. |
1756 | Articles pour l'Encyclopédie | Lexicographie | 33 | - 43 articles pour les lettres E, F et G de l'Encyclopédie[23]. |
1760 | Articles pour le Dictionnaire de l’Académie | Lexicographie | 33 | - 118 articles pour la lettre T du Dictionnaire de l'Académie. |
1760 | Assemblée des monosyllabes (L') (Les Pour, Les Que, Les Qui, Les Quoi, Les Oui, Les Non) | Poèmes satiriques | 51A | - Attaques contre Le Franc de Pompignan qui, dans son discours de réception à l'Académie française, avait critiqué violemment les Philosophes[24]. |
1736 | Au Prince royal de Prusse, sur l'usage de la science | Épître en vers | 16 | - Ce que doit faire un Prince éclairé : « Fouler aux pieds la coupe de l'erreur / Des prélats courtisans confondre l'artifice, / Aux organes des lois enseigner la justice, / Éclairer le savant et soutenir le sage[25]. » |
1774[26] | Au révérend père en Dieu messire Jean de Beauvais, créé par le feu roi Louis XV, évêque de Senez | Histoire | 76 | - Réplique à l'évêque de Senez qui dans son éloge funèbre avait résumé le dix-huitième siècle à des attaques contre les principes de l'honneur, de la justice, de la vertu et de l''honnêteté naturelle[27]. |
1774 | Au roi en son conseil | Économie | 76 | - Requête afin que les bijoutiers suisses qui s'étaient installés dans le pays de Gex puissent travailler l'or à 18 carats, comme à Genève, et non pas à 20 carats, comme exigé en France[28]. |
1770 | Au Roi en son Conseil pour les sujets du Roi qui réclament la liberté de la France contre des moines bénédictins devenus chanoines de Saint-Claude en Franche-Comté | Économie | 72 | - Mémoire contre la mainmorte rédigé par l'avocat Christin, et corrigé par Voltaire[29]. |
1773 | Aventure de la mémoire | Fable | 75A | - Les Muses, filles de Mnémosyne, privent les hommes de la mémoire, afin de leur prouver que sans les sens il n’y en a point, et que sans la mémoire il n’y a point d’esprit, contrairement à ce que soutiennent les jésuites et les jansénistes. |
1766[30] | Aventure indienne | Conte | 60B | - Pythagore, en voyage aux Indes, prend conscience de la cruauté de la nature, et des ravages du fanatisme religieux. Apologie du végétarisme : « Cette admirable loi par laquelle il est défendu de manger les animaux nos semblables[31]. » |
1768 | Avertissement de l’édition du théâtre de 1768 | Critique littéraire | 66 | - Indignation à la troisième personne des modifications faites aux texte des pièces par leurs acteurs, fautes reprises ensuite dans les éditions imprimées. |
1767-1768[32] | Avis à tous les orientaux | Religion | 70A | - Sous la forme d'un édit turc, dénonciation des dogmes catholiques (« comble de la démence [33]»), des massacres commis en leur nom, et des jésuites. |
1766 | Avis au public sur les parricides imputés aux Calas et aux Sirven | Justice | 61A | - Après un rappel de l'affaire Calas et un exposé de l'affaire Sirven, réflexion sur le fanatisme religieux et son usage de l'appareil judiciaire, puis affirmation du principe que seule la tolérance peut rendre la société supportable. |
1764 | Azolan | Conte en vers[34] | 57B | - Au détour d'une histoire soi-disant musulmane, critique du célibat ecclésiastique et des vocations religieuses intéressées. |
1762 | Balance égale | Religion | 56A | - Après l'interdiction faite aux jésuites d'enseigner[35], il faut tenir balance égale entre les jansénistes et les molinistes, comme on veut la tenir entre les nations. |
1768 | Baron d’Otrante (Le), opéra buffa | Théâtre[36] | 66 | - Des corsaires turcs ont envahi le royaume d'Otrante et réduit son baron à l'état de muletier. Sa cousine Irène, que le turc Abdalla veut épouser, demande quelques jours de réflexion, et en profite pour appeler à l'aide[37]. |
1772 | Bégueule (La) | Conte en vers | 74A | - Avoir tous ses désirs exaucés par une fée ne résout pas l'insatisfaction, même et surtout quand on est bégueule. |
1776 | Bible enfin expliquée par plusieurs aumôniers de S.M.L.R.D.P[38] (La) | Religion | 79A | - Relevé des contradictions, faits invraisemblables et anachronismes des récits bibliques, qui ne peuvent de ce fait avoir une autorité théologique ou morale. |
1764 | Blanc et le noir (Le) | Conte [34] | 57B | - Rustan voulait épouser la princesse du Cachemire. Au moment de mourir il se demande lequel, de son bon et de son mauvais génie, lui a finalement été le plus favorable. Mais peut-être a-t-il rêvé tout cela ? |
1730 | Brutus, tragédie[39] | Théâtre[40] | 5 | - En 509 av. J.-C., Brutus, fondateur de la république romaine, fait exécuter ses deux fils, coupables d'avoir voulu, avec Tarquin, rétablir la royauté[41]. |
1772 | Cabales (Les) | Poème | 74B | - Évocation des cabales contre les pièces de théâtre, des Parlements, de la Fronde, des finances du royaume, des convulsionnaires de Saint-Médard, de l'Être suprême et des sages de l'antiquité. |
1724[42] | Cadenas (Le) | Conte en vers | 1B | - À propos de ceintures de chasteté. |
1759[43] | Candide, ou l’optimisme | Conte | 48 | - Burlesques aventures de Candide, lancé, avec ses compagnons philosophes Pangloss et Martin, à la poursuite de sa maîtresse Cunégonde. |
1769 | Canonisation de saint Cucufin (La)[44] | Religion | 70A | - Dénonciation de l'absurdité des canonisations, du coût pour les paysans du jour chômé obligatoire lors des cérémonies, de l'inanité des soi-disant mérites des saints, avec en préambule une dissertation sur le monothéisme. |
1761 | Car (Les), Ah ah (Les) | Polémique | 51B | - Attaques non signées contre Le Franc de Pompignan, auteur d'un Éloge historique de Monseigneur le duc de Bourgogne dans lequel il critique « la fausse et aveugle philosophie qui règne en France, les esprits gâtés par des opinions dangereuses[45]. » |
Carnets de notes | Varia | 81-82 | - Nombreuses notes éparses et brouillons de poèmes, sur carnets ou feuilles éparses, une partie en anglais, italien ou latin[46].
- Texte sur ARTFL/Tout Voltaire - édition des Pensées et remarques[N 13] | |
1763[N 14] | Catéchisme de l’honnête homme, ou dialogue entre un caloyer et un homme de bien | Religion | 57A | - Critique des traditions de l'Église, contradictoires avec la religion de Jésus-Christ, ; affirmation d'une morale universelle ; souhait d'une religion pure et raisonnable, qui ne soit ni superstitieuse ni barbare.
- Le Dictionnaire de théologie catholique l'attribue à l'abbé Laurent François[47]. - Texte sur Wikisource |
1764 | Ce qui plaît aux dames | Conte en vers[48] | 57B | - « Mais fille ou femme, ou veuve, ou laide, ou belle / Ou pauvre, ou riche, ou galante, ou cruelle, / La nuit, le jour, veut être à mon avis, / Tant qu'elle peut la maîtresse au logis[49]. » |
1767 | Charlot, ou La comtesse de Givry | Théâtre[50] | 61B | - Henri IV doit venir assister aux noces du grossier marquis et de Julie. Mais celle-ci est amoureuse du gentil Charlot, élevé par la même nourrisse. Lors d'une dispute, Charlot tue le marquis. Mais la nourrisse ayant substitué les enfants à leur naissance, c'est un vrai marquis que va épouser Julie, avec la bénédiction du roi. |
1761[51] | Chevaux et les ânes (Les), ou étrennes aux sots | Poème satirique | 51B | - Satire des artistes médiocres, ânes qui doivent être bien distingués des coursiers : « Les vrais talents se taisent, ou s'enfuient, / Découragés des dégoûts qu'ils essuient, / Les faux talents sont hardis, effrontés, / Souples, adroits, et jamais rebutés[52]. » |
1769 | Cinquième Homélie prononcée à Londres[N 15] | Religion | 70A | - Ironie sur la scolastique à propos de l'Eucharistie, appel à une « communauté de charité, de bienfaisance, de tolérance, de toutes les vertus sociales » afin de « rechercher la justice plus que la lumière, et tolérer tout le monde afin que nous soyons tolérés[53]. » |
1716[54] | Cocuage (Le) | Conte en vers | 1B | - De l'infidélité comme vertu. |
1768[N 16] | Colimaçons du révérend père l'Escarbotier (Les) | Sciences | 65B[55] | - Compte rendu d'expériences sur la régénération des têtes de limaçons et leurs conséquences métaphysiques, puis argumentation contre les positions de Buffon quant à la formation des montagnes par le flux et le reflux de la mer[56]. |
1769 | Collection d’anciens évangiles | Religion | 69 | - Compilation d'extraits d'évangiles apocryphes et de textes datant du christianisme primitif, accompagnés de notes plus ou moins polémiques. |
1765[57] | Collection de lettres sur les miracles | Religion | 60D | - Mise en pièces des miracles rapportés par le Nouveau Testament, accompagnée de quolibets envers les expériences de Needham concluant à la génération spontanée. |
1776 | Commentaire historique sur les œuvres de l’auteur de La Henriade | Autobiographie | 78B-78C[58] | - Autobiographie à la troisième personne[59]. |
1777 | Commentaire sur L’Esprit des lois de Montesquieu | Politique | 80B | - Louanges du style et de la probité de Montesquieu, assorties de critiques portant le plus souvent sur les sources historiques utilisées pour L'Esprit des lois[60]. |
1766[61] | Commentaire sur le livre Des délits et des peines[62] | Droit | 61A | - À partir de quelques points soulevés par Beccaria dans son livre, réflexions sur l'arbitraire, la pertinence et la proportionnalité des peines, l'humanité et la justice de la loi[63]. |
1751 | Commentaire sur le poème de Frédéric II, L’Art de la guerre | Critique littéraire | 32B | - Corrections historiques, grammaticales et stylistiques, accompagnées de considérations plus générales sur l'art poétique[64]. |
1764 | Commentaires sur Corneille | Critique littéraire | 53-55[65] | - Une multitude d'annotations de chacune des pièces de Corneille, le plus souvent vers par vers, sur le style, la grammaire, et les enjeux théâtraux[66]. La même démarche est appliquée aux pièces de Thomas Corneille et à Jules César, de Shakespeare. |
1749 | Compliment fait au roi par Monsieur le maréchal duc de Richelieu | Discours | 30C | - Discours écrit pour Richelieu, qui le prononça le 21 février 1749 lors de la réception de l'Académie Française par Louis XV pour célébrer le traité d'Aix-la-Chapelle. |
1763 | Compliment prononcé à l’ouverture du Théâtre-Français, le 11 avril 1763 [attribué à Voltaire] | Discours | 57A | - Discours prononcé par Mademoiselle Doligny en l'honneur de Mademoiselle Gaussin et de Mademoiselle Dangeville. |
1734 | Comte de Boursoufle (Le), comédie | Théâtre[67] | 14 | - Quel comte de Boursoufle mademoiselle Thérèse épousera-t-elle ? L'aîné qui est fat mais qui roule carrosse, ou le cadet, sans argent mais bien de sa personne ? |
1735 | Comte de Boursoufle (Le), conte | Conte | 14 | - Boursoufle se perfectionne dans l'art d'être un sot. |
1738-1739[68] | Conseils à un journaliste | Politique | 20A | - Définition du journaliste, qui devrait être « un savant et un amateur de littérature, un homme de cabinet et un mondain, un critique et un écrivain[69]. » Au passage, réglements de comptes avec l'abbé Desfontaines, Jean-Baptiste Rousseau et Hyacinthe Cordonnier. |
1765 | Conformez-vous aux temps | Politique | 60A | - Appel aux puissants pour qu'ils acceptent le progrès et la raison. |
1742[70] | Conseils à Monsieur Racine sur son poème de La Religion, par un amateur des belles-lettres | Polémique | 20C | - Critique littéraire et théologique du poème de Louis Racine, La Religion et de son point de vue janséniste. |
1738 | Conseils de Voltaire à Helvétius sur la composition et sur le choix du sujet d’une épître morale | Critique littéraire | 18C | - Douze règles de composition littéraire, applicables au-delà des épîtres[71]. |
1768 | Conseils raisonnables à Monsieur Bergier, pour la défense du christianisme. Par une société de bacheliers en théologie | Religion | 65C[72] | - Réponse grinçante à la Certitude des preuves du Christianisme de l'abbé Bergier, avec le relevé de quelques perles, comme l'affirmation que l'on ne doit pas la Saint-Barthélemy à la religion catholique. |
1764 | Contes de Guillaume Vadé | Recueil | 57B | - Recueil composite de contes et autres textes[73]. |
1765 | Conversation de Lucien, d’Érasme et de Rabelais, dans les Champs-Élysées | Philosophie | 60A | - Éloge de la satire et de l'ironie dans le combat philosophique. |
1761 | Conversation de M. l’intendant des Menus avec M. l’abbé Grizel | Religion | 51B | - Critique de l'excommunication des comédiens[74], de l'influence des jansénistes, et liste des contradictions de ce monde. |
1711-1778 | Correspondance[75] | Correspondance[76] | 85-134 | La correspondance de Voltaire rassemble un total de 15 000 lettres- Correspondance en ligne sur Electronic Enlightment (accès restreint) |
1768-1769 | Correspondance avec Jean-Pierre Biord, évêque d'Annecy [Confession de foi de M. de Voltaire] | Religion | 70B | - Échange aigre-doux de correspondance, à la suite du sermon sur le vol prononcé dans l'église de Ferney à Pâques 1768. |
1714-1715[77] | Cosi-Sancta | Conte | 1B | - Tromper son mari pour le sauver, en même temps que son fils et son frère, est un petit mal pour un grand bien. |
1771 | Coutume de Franche-Comté, sur l’esclavage imposé à des citoyens par une vieille coutume | Économie | 73 | - Commentaire du traité De la mainmorte et des retraits de Dunod de Charnage[29]. |
1736 | Crépinade (La)[78] | Poème satirique | 16 | - Féroce attaque de Jean-Baptiste Rousseau, qui venait d'accuser Voltaire de propagande anti-religieuse[79]. |
1769 | Cri des nations (Le) | Religion | 70A | - Dénonciation de l'autorité temporelle des papes ainsi que des taxes qu'ils perçoivent, telles que les annates ou la vente des dispenses. |
1775 | Cri du sang innocent (Le) | Polémique | 77A | - Requête à Louis XVI demandant la grâce de Gaillard d'Etallonde, condamné à mort par contumace en même temps que le chevalier de la Barre. |
1707-1722[80] | Crocheteur borgne (Le) | Conte | 1B | - « Nos deux yeux ne rendent pas notre condition meilleure ; l'un nous sert à voir les biens, et l'autre les maux de la vie ; bien des gens ont la mauvaise habitude de fermer le premier, et bien peu ferment le second[81]. » |
1756 | D'Ovide | Politique | 45B | - Violente critique de l'exil d'Ovide ordonné par Auguste, mais aussi dénonciation des flatteries de ce dernier dans l'espoir d'être gracié. Approbation des conceptions d'Ovide sur l'homogénéité initiale de la matière.
- Texte sur ARTFL/Tout Voltaire |
1756 | De Constantin | Histoire | 45B | - Résumé facétieux du règne de l'empereur romain Constantin[82]. |
1748 | De Cromwell | Histoire | 30C | - Anecdotes sur la vie de Cromwell : « Il fut d'abord enthousiaste et ensuite fit servir son fanatisme même à sa grandeur. Un novice fervent à vingt ans devient souvent un fripon à quarante. On commence par être dupe et on finit par être fripon dans le grand jeu de la vie humaine[83]. » |
1756 | De Dioclétien | Histoire | 45B | - Résumé facétieux du règne de l'empereur romain Dioclétien. |
1756 | De Julien | Histoire | 45B | - Résumé laudatif du règne de l'empereur romain Julien, et de son rejet du christianisme[84]. |
1748[85] | De l’Alcoran et de Mahomet | Religion | 20B | - Développement de la phrase introductive : « C'était un sublime et hardi charlatan que ce Mahomet[86].» |
1775 | De l’âme. Par Soranus, médecin de Trajan | Philosophie | 76 | - Essai sur la nature de Dieu : « La plus grande des probabilités, et la plus ressemblante à une certitude, est qu'il existe un Être suprême et puissant, invisible pour nous[87]. » ; et sur la nature de l'âme : « Tout le monde convient qu'elle est matérielle. Et si elle l'est, on doit croire qu'elle est périssable[88]. » |
1756 | De l’astrologie | Sciences | 45B | - Affirmation qu'après avoir été longtemps crédules, les hommes ont fini par en être détrompés. |
1765 | De l’antiquité du dogme de l’immortalité de l’âme | Religion | 60A | - Histoire de la doctrine de l'immortalité de l'âme, avec la remarque que cette notion ne figure pas dans l'enseignement de Moïse. |
1774 | De l'Encyclopédie | Satire | 43 | - Louis XV, qui l'a pourtant interdite, s'aperçoit de l'utilité de l'Encyclopédie. |
1764 | De l'histoire | Histoire | 57B | - L'histoire, en particulier l'histoire ancienne, est un recueil de fables que la raison ne saurait accepter. |
1765 | De l'horrible danger de la lecture | Satire | 60A | - Défense de la liberté de penser et d'imprimer[89]. |
1765 | De l’utilité de l’histoire[90] | Histoire | 60A | - Des avantages que les hommes d'État peuvent tirer de l'étude de l'histoire. |
1756 | De la chimère du souverain bien | Philosophie | 45B | - Le bonheur ne peut être continu, ne peut être mesuré, et ne peut être comparé. |
1765 | De la frivolité | Philosophie | 60A | - « Mortels, voulez-vous tolérer la vie ? Oubliez et jouissez[91]. » |
1738 | De la gloire, ou entretien avec un Chinois | Philosophie | 18A | - De la petitesse de nos prétendues gloires, inconnues dans la plus grande partie du globe. |
1767 | De la liberté de conscience | Philosophie | 63B | - Conversation entre un jésuite et un industriel anabaptiste : d'un côté dogme, fanatisme, soumission à l'autorité papale ; de l'autre, modernité, tolérance et amélioration de la condition humaine par le travail. |
1765 | De la liberté d’imprimer | Politique | 60A | - « Un livre vous déplaît-il ? réfutez-le ; vous ennuie-t-il ? ne le lisez pas[92]. » |
1756 | De la magie | Philosophie | 45B | - Les magiciens ne peuvent avoir existé que dans le passé[93]. |
1774[70] | De la mort de Louis XV, et de la fatalité | Sciences | 76 | - Au prétexte de la mort de Louis XV[27], plaidoyer en faveur de l'inoculation contre la variole[94]. |
1761 | De la nation française | Histoire | 52 | - Synthèse de l'histoire de France du point de vue du caractère du peuple français, et longue dissertation sur la langue française. |
1769[95] | De la paix perpétuelle | Politique | 70B | - Profession de foi : « La seule paix perpétuelle qui puisse être établie chez les hommes est la tolérance[96]. » Longues attaques contre l'intolérance de la religion chrétienne, source de guerre et de massacres. |
1765 | De Pierre le Grand, et de Jean-Jacques Rousseau | Politique | 60A | - Défense de Pierre le Grand, considéré comme un réformateur éclairé, et attaque de Rousseau, qui disqualifie sa politique. |
1756 | De Socrate | Philosophie | 45B | - Socrate, comme Confucius ou Pythagore, aimait la vertu pour elle-même, et ne but la ciguë que pour avoir parlé en faveur de l'unité de Dieu. |
1759 | Des allégories | Critique littéraire | 49A | - Discussion de la place à accorder dans la littérature aux allégories et mythes anciens[97]. |
1765 | Des arrêts de mort | Droit | 60A | - Critique des aléas historiques et de l'inconstance gouvernant les condamnations à la peine capitale. |
1765 | Des avocats | Droit | 60A | - Du corporatisme borné des avocats. |
1752 | Des cérémonies | Politique | 32A | - « À mesure que les pays sont barbares, ou que les cours sont faibles, le cérémonial est plus en vogue. La vraie puissance et la vraie politesse dédaignent la vanité[98]. » |
1766 | Des conspirations contre les peuples, ou des proscriptions | Histoire | 61B | - Relevé des nombreux massacres qu'a connu l'histoire, tant dans l'ancien monde que dans le nouveau. Avec une lueur d'espoir : « C’est à la philosophie, qui fait aujourd’hui tant de progrès, d’adoucir les mœurs des hommes ; c’est à notre siècle de réparer les crimes des siècles passés[99]. » |
1749 | Des embellissements de la ville de Cachemire | Économie | 31B | - Dialogue entre un philosophe et un Bostangi à propos du financement des grands travaux, mis en rapport avec le coût d'une armée et l'improductivité des 120.000 membres du clergé que compte le royaume. |
1749 | Des embellissements de Paris | Économie | 31B | - Appel à embellir Paris, assorti d'une étude économique des actions proposées, qui seraient principalement fiancées par les habitants. |
1759[100] | Des fêtes | Économie | 57B | - Contre la surabondance des fêtes religieuses chômées, improductives et non payées[101]. |
1756 | Des génies | Philosophie | 45B | - Il est peut être possible qu'il y ait des génies, mais possibilité n'est pas réalité, surtout sans preuve. |
1756 | Des Juifs | Histoire | 45B | - « Vous ne trouverez en eux qu'un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition, et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent. Il ne faut pourtant pas les brûler[102]. » |
1756 | Des langues | Sciences | 45B | - Démonstrations de l'imperfection des langues, identique à celle des hommes. |
1765 | Des mauvaises actions consacrées ou excusées dans l'histoire | Religion | 60A | - « Les mauvaises actions sont toujours mauvaises. Dieu peut les pardonner quand la pénitence est proportionnée au crime, mais aucun homme ne doit les approuver[103]. » |
1765 | Des médecins | Sciences | 60A | - Un simple médecin est supérieur au Général des moines capucins. |
1749 | Des mensonges imprimés | Histoire | 31B | - Guide méthodologique indiquant à l'historien comment démêler le vrai du faux[104]. |
1765 | Des païens et des sous-fermiers | Économie | 60A | - Évocation ironique de la manière dont les fermiers généraux, chargés de recueillir l'impôt, se défendent d'être assimilable aux publicains critiqués par l'évangile de Mathieu[105]. |
1765 | Des poètes | Critique littéraire | 60A | - Évocations de Moïse, Homère, Hésiode, Ovide et Racine. |
1756 | Des possédés | Sciences | 45B | - Il n'y a rien à répliquer à ceux qui se disent possédés mais, de même que les magiciens, astrologues et génies, ils permettent de rompre l'ennui des longues veillées. |
1765 | Des sectes | Religion | 60A | - « Secte et erreur sont synonymes[106]. » |
1765 | Des théologiens | Religion | 60A | - Attaque de la philosophie thomiste, et description des conséquences sociales des études théologiques. |
1750 | Des titres | Politique | 32A | - Moquerie des rangs et des titres, comparés à la simplicité des anciens romains. |
1768[107] | Déclaration | Autobiographie | 67 | - Démenti d'un article de la Gazette d'Utrecht affirmant que La Harpe avait volé des manuscrits de Voltaire. |
1762 | Déclaration de Pierre Calas | Justice | 56B | - Confirmation par Pierre Calas du récit des événements rapportés dans le Mémoire de Donat Calas[3]. |
1769 | Défense de Louis XIV | Économie | 71C | - Défense de la politique économique de Louis XIV et Colbert, critiquée par les physiocrates tels que Boisguilbert, Quesnay ou Dupont de Nemours. |
1752 | Défense de Milord Bolingbroke, par le docteur Good Natur’d Vellvisher, chapelain du comte de Chesterfield | Histoire | 32B | - Défense de la démarche de Bolingbroke, qui avait suscité un scandale en appliquant les méthodes de la chronologie profane au texte de l'Ancien Testament. |
1767 | Défense de mon oncle (La) | Polémique | 64 | - Réfutation et ridiculisation du Supplément à la philosophie de l'histoire[108], de Pierre-Henri Larcher, d'un point de vue historique, anthropologique, géologique, et biologique. |
1769 | Dépositaire (Le), comédie | Théâtre[109] | 71C | - « Quand M. de Gourville s’enfuit de France en 1661, il laissa deux cassettes pleines d’argent, l’une à Mlle de Lenclos, l’autre à un faux dévot. À son retour, il trouva chez Ninon sa cassette en fort bon état. Le dévot s’y prit d’une autre façon, il dit qu’il avait employé son dépôt en œuvres pies, et qu’il avait préféré le salut de l’âme de Gourville à un argent qui sûrement l’aurait damné[110]. » |
1766 | Dernières Paroles d’Épictète à son fils (Les) | Philosophie | 61A | - Épictète s'insurge contre les prêcheurs qui promettent la vie éternelle contre de l'argent. |
1756 | Deux Consolés (Les) | Conte | 45B | - Vouloir consoler en évoquant des malheurs similaires est inutile : seul le temps y parvient. |
1770[111] | Deux Siècles (Les) | Poème satirique | 72 | - Comparaison dépréciative entre le siècle de Louis XV et celui de Louis XIV. « Nous croyons valoir mieux que le bon temps passé[112]. » |
1768 | Deux Tonneaux, esquisse d’opéra comique (Les) | Théâtre[113] | 66 | - Au Temple de Bacchus, il y a deux tonneaux : le plus grand produit la discorde et les soupçons jaloux, les lourds ennuis, les froids dégoûts ; l'autre, le petit, dont on est fort avare, est celui de l'amour[37]. |
1776 | Dialogue de Maxime de Madaure, entre Sophronime et Adélos | Philosophie | 78A | - Précédé d'un échange fictif de lettres entre Maxime de Madaure et Saint Augustin, dialogue sur la mort, le mal, la vertu et la liberté. |
1774 | Dialogue de Pégase et du Vieillard, Notes de M. de Morza | Dialogue en vers | 76 | - Catalogue des ennemis de Voltaire, Fréron, Sabatier de Castres, l'abbé Guyon, La Beaumelle, Clément, Nonnotte, égratignés dans les vers, assassinés dans les notes. |
1765 | Dialogue du chapon et de la poularde | Philosophie | 60A | - Deux animaux commentent les atrocités commises par les hommes pour assouvir leur gourmandise, et remarquent que parfois ils se les appliquent à eux-mêmes. |
1766[114] | Dialogue du douteur et de l’adorateur | Religion | 61A | - « Chaque siècle a tellement corrompu la religion de Jésus que celle des chrétiens lui est toute contraire[115]. » |
1751 | Dialogue entre Madame de Maintenon et Mademoiselle de Lenclos | Politique | 32A | - Ninon de Lenclos fait des reproches à Madame de Maintenon : « Quoi, se voir au faîte de la grandeur, être adorée, et ne pouvoir être heureuse[116] ! » |
1752 | Dialogue entre Marc-Aurèle et un récollet | Philosophie | 32A | - Marc-Aurèle revient à Rome après 1600 ans. Le siège de son empire a été remplacé par celui de la papauté. Les beaux-arts y fleurissent, la paix y règne, mais aussi la théologie, hélas. |
1752[117] | Dialogue entre un brahmane et un jésuite, sur la nécessité et l’enchaînement des choses | Philosophie | 32A | - Un brahmane explique comment, ayant commencé sa promenade du pied gauche au lieu du pied droit, il a déclenché une chaîne d'événements aboutissant à l'assassinat d'Henri IV. Il y ajoute une définition de la liberté : « Être libre, c'est faire ce qu'on veut, et non pas vouloir ce qu'on veut[118]. » |
1751 | Dialogue entre un philosophe et un contrôleur-général des finances | Économie | 32A | - « Ce n'est pas sur le pauvre, sur le manœuvre, qu'il faut imposer une taxe. Il faut, en le faisant travailler, lui faire espérer d'être un jour assez heureux pour payer des taxes[119]. » |
1751 | Dialogue entre un plaideur et un avocat | Droit | 32A | - Plaidoyer pour l'unification des différentes lois provinciales, les Coutumes. |
1777 | Dialogues d’Evhémère | Philosophie | 80C | - Douze dialogues métaphysiques entre le stoïcien Évhémère et un épicurien. |
1760[120] | Dialogues chrétiens ou préservatif contre l’Encyclopédie | Polémique | 51A | - Dans le premier dialogue, critique du Journal chrétien, de son éditeur l'abbé Trublet, et de l'intolérance du clergé français combattant l'Encyclopédie. Dans le deuxième dialogue, attaque du pasteur protestant genevois Jacob Vernet, partisan de l'interdiction des représentations théâtrales à Ferney. |
1756 | Dialogues entre Lucrèce et Posidonius | Philosophie | 45B | - Lucrèce, défenseur d'une vision matérialiste et évolutionniste de l'univers, dialogue avec Posidonius, convaincu de l'existence d'un Être suprême. |
1775 | Diatribe à l’auteur des Éphémérides | Économie | 77A | - Éloge historique de l'agriculture et louanges de l'arrêt de Turgot du 13 septembre 1774 libéralisant le commerce des grains, à destination de Nicolas Baudeau, rédacteur des Éphémérides du citoyen[121]. |
1764[122] | Dictionnaire philosophique | Philosophie | 35-36[123] | - 118 articles[124] traitant de religion, de politique, de philosophie, de justice, d'esthétique, de morale et de la place de l'homme de lettres dans la société[125]. |
1769[127] | Dieu et les hommes | Religion | 69 | - Revue des cultes antiques, grecs et romains, longue étude des religions juive et chrétienne[128]. Conclusion sous formes d'axiomes. « Quelle est donc l’étendue et la borne de nos crimes ? C’est le degré de violence dans nos passions, le degré de notre pouvoir, et le degré de notre raison[129]. » |
1770[130] | Dieu. Réponse au Système de la nature | Religion | 72 | - Réfutation du livre de du Baron d'Holbach, Système de la nature. Face à son athéisme, Voltaire reste déiste, car « tout nous annonce un Être suprême, rien ne nous dit ce qu'il est[131]. » |
1775 | Dimanche (Le), ou les filles de Minée | Conte en vers | 77A | - Trois sœurs, en filant la laine, se moquent des légendes, des mythes et des croyances. Mais Bacchus, pour les punir de leur impertinence, les change en chauves-souris : « il est dans ce monde / Trop dangereux d’avoir raison[132]. » |
1767[133] | Dîner du comte de Boulainvilliers (Le) | Religion | 63A | - Les convives[134] titillent un abbé en soulignant les incohérences des Écritures et celles du christianisme, qui dévoie le message initial de Jésus-Christ[135]. |
1768 | Discours aux confédérés catholiques de Kaminiek en Pologne. Par le major Kaiserling au service du roi de Prusse | Politique | 67 | - Appel aux confédérés de Bar à préférer la politique éclairée de Catherine II à l'obscurantisme de la papauté[136]. |
1764 | Discours aux Welches[137] | Polémique[34] | 57B | - Virulente critique des Français, qui se prétendent dans tous les domaines le premier peuple de l'univers, mais ne font rien pour le devenir vraiment. |
1769 | Discours de l’empereur Julien contre les chrétiens[138] | Histoire | 71B | - Réhabilitation de l'empereur Julien, contre les indignes compilateurs de l'histoire romaine à genoux devant Constantin et Théodose[139]. |
1773 | Discours de Maître Belleguier, ancien avocat, sur le texte proposé par l’université de la ville de Paris, pour le sujet des prix de l’année 1773 | Histoire | 75A | - « La philosophie est simple, elle est tranquille, sans envie, sans ambition ; elle médite en paix loin du luxe, du tumulte et des intrigues du monde ; elle est indulgente ; elle est compatissante. Sa main pure porte le flambeau qui doit éclairer les hommes ; elle ne s’en est jamais servie pour allumer l’incendie en aucun lieu de la terre[140]. » |
1746 | Discours de Monsieur de Voltaire à sa réception à l’Académie française, prononcé le lundi 9 mai 1746[141] | Discours | 30A | - Élargissant le cadre convenu pour ce genre de discours, Voltaire développe ses conceptions sur la langue française et le goût[142]. |
1736[143] | Discours de Monsieur de Voltaire en réponse aux invectives et outrages de ses détracteurs | Polémique | 16 | - Projet de réponse aux critiques adressées au Temple du goût[144]. |
1737-1738[145] | Discours en vers sur l’homme | Épitres en vers | 17 | - Sept poèmes sur l'égalité des conditions, la liberté, l'envie, la modération en tout, la nature du plaisir, la nature de l'homme, la vertu véritable. |
1767 | Discours, sur le sujet proposé par la Société économique | Économie | 65A | - Réponse au concours sur la propriété paysanne (« Faut-il abolir le servage ? ») organisé par la Société libre d’économie pour l’encouragement de l’agriculture et de l’économie rustique en Russie[146]. |
1745 | Dissertation sur les changements arrivés dans notre globe et sur les pétrifications qu'on prétend encore en être les témoignages[147] | Sciences | 30C | - Attaque des tentatives de prouver par des preuves scientifiques la vérité du déluge biblique. |
1749 | Dissertation sur les principales tragédies, anciennes et modernes, qui ont paru sur le sujet d’Électre, et en particulier sur celle de Sophocle[148] | Critique littéraire | 31A | - Étude des pièces consacrées à Électre, dans laquelle Voltaire réaffirme sa volonté d'intéresser les spectateurs parisiens aux mythes grecs, « et de changer les Français en Athéniens[149] ». |
1725 | Divertissement pour le mariage du roi Louis XV | Théâtre[150] | 3A | - Pièce de circonstance : Jupiter, les Muses, les Grâces, les Beaux-Arts félicitent le nouveau couple royal. |
1761 | Don Pedre | Théâtre[151] | 52 | - En 1369, la première guerre civile de Castille s'achève par la défaite de Pierre Ier face à son demi-frère Henri de Trastamare, qui le fait exécuter et s'empare du trône. |
1764 | Doutes nouveaux sur le testament attribué au Cardinal de Richelieu | Histoire | 58 | - Réponse aux objections émises par l'historien Foncemagne au Résumé historique et critique de ce qu’on a écrit pour et contre l’authenticité du Testament politique[152],[153]. |
1741[154] | Doutes sur la mesure des forces motrices et sur leur nature | Sciences | 20A | - Dans la discussion qui traversa tout le siècle, prise de position contre la notion de force vive. |
1768 | Droits des hommes et les usurpations des papes (Les)[155] | Religion | 67 | - Dénonciation de l'usurpation par les papes de leurs domaines temporels comme Naples, la Sicile ou Ferrare. |
1760 | Droit du seigneur (Le) | Théâtre[156] | 50 | - Mathurin veut épouser Acanthe, qui ne l'aime pas. Mais il s'était auparavant engagé envers Colette, qui fait appel au marquis pour qu'il respecte sa promesse. |
1767 | Du divorce | Droit | 63B | - Plaidoyer en faveur du divorce, droit naturel qui n'a pas à être régi par le droit canon. |
1742 | Du fanatisme | Religion | 28B | - « La superstition est une maladie épidémique dont les âmes les plus fortes ne sont pas toujours exemptes[157]. » |
1766 | Du gouvernement et de la divinité d’Auguste | Histoire | 61B | - Méditation sur la manière dont Auguste réussit à demeurer empereur romain pendant quarante ans. |
1765 | Du philosophe | Philosophie | 60A | - « Cent dogmes ne valent pas une bonne action[158]. » |
1761 | Du polythéisme | Religion | 51B | - Le polythéisme n'a pas réellement existé, car tous ces dieux n'étaient que des divinités secondaires, inférieurs à un Dieu souverain, le Knef chez les Égyptiens, Mitra chez les Perses ou Brahma chez les Indiens. |
1756 | Du siècle de Constantin | Histoire | 45B | - Au IVe siècle, commencé par le règne de Constantin, décadence en toute chose, et expansion du christianisme[159]. |
1729[160] | Du suicide ou de l’homicide de soi-même | Philosophie | 5 | - « La démence de vouloir se tuer et le triste courage de le faire[161]. » |
1765 | Du Timée de Platon, et de quelques autres choses | Religion | 60A | - Des rapports entre Platon et les Pères de l'Église. |
1749[162] | Éclaircissements sur quelques charges de la maison du roi | Histoire | 31B | - Notes historiques sur les postes de Premier gentilhomme et de Gentilhomme ordinaire du roi. |
1760[163] | Écossaise (L') | Théâtre[164] | 50 | - Lord Monrose, proscrit d'Écosse, retrouve par hasard sa fille Lindane après treize ans de séparation, ainsi que son ennemi Murray qui en fait lui apporte des lettres de grâce. Les sombres manœuvres du plumitif vénal Fréron ont échoué. |
1776[165] | Édits de Sa Majesté Louis XVI pendant l’administration de Monsieur Turgot (Les) | Préface | 77B | - Préface à un recueil d'édits rédigés par Turgot[166]. « On n'avait point encore vu d'édits dans lesquels le souverain daignât enseigner son peuple, raisonner avec lui, l'instruire de ses intérêts, le persuader avant de lui commander[167].» |
1764 | Éducation d’un prince (L') | Conte en vers[34] | 57B | - Le souverain doit chercher à rendre le peuple heureux, rassembler des informations exactes, se défier des courtisans, avoir une connaissance précise de ses finances, et gouverner sans l'influence de la religion[168]. |
1764 | Éducation d’une fille (L') | Conte en vers[34] | 57B | - Gertrude, qui se veut dévote, a pris un amant, mais n'accepte pas que sa fille en ait fait autant. |
1765 | Éducation des filles (L') | Religion | 60A | - Contre l'éducation des filles dans des couvents. |
1736-1737[169] | Éléments de la philosophie de Newton | Philosophie | 15 | - Tentative de vulgarisation scientifique des conceptions de Newton en trois parties : 1) Métaphysique : Dieu, espace, durée, liberté, âme, matière. 2) Physique : la lumière, ses propriétés et leurs conséquences. 3) Pesanteur, gravitation, attraction. |
1766[170] | Éloge de l’hypocrisie | Poème satirique | 60C | - Dénigrement de l'hypocrisie des prêtres à la recherche de pouvoir, et dont la vie privée est à l'opposé des principes qu'ils professent en public, assorti d'attaques personnelles contre Jacob Vernet[171]. |
1774[70] | Éloge de Louis XV, prononcé dans une académie. Le 25 mai 1774 | Histoire | 76 | - Éloge mi-figue mi-raisin de Louis XV[27] : « Un roi ne doit point punir ce que la loi ne punirait pas[172]. » |
1762[173] | Éloge de Monsieur de Crébillon | Critique littéraire | 56A | - Critique fouillée de chacune des pièces de Crébillon père, conclue par la constatation de l'absence de démêlés entre eux deux, bien qu'ils aient parfois traité les mêmes sujets dramatiques[174]. |
1777 | Éloge et Pensées de Pascal, édition établie par Condorcet, annotée par Voltaire | Philosophie | 80A | - Commentaires croisés de Condorcet et de Voltaire sur les Pensées de Pascal[175] |
1748 | Éloge funèbre des officiers qui sont morts dans la guerre de 1741 | Histoire | 30C | - Oraison funèbre des militaires morts pendant la guerre de succession d'Autriche. « Chaque plaine, chaque ville de ces contrées est un monument de notre gloire. Mais que cette gloire a coûté[176] ! » |
1774 | Éloge historique de la raison, prononcé dans une Académie de Province, par M. de Chambon | Philosophie | 76 | - La Raison et sa fille la Vérité sortent du puits dans lequel elles étaient cachées depuis plusieurs siècles, pour enfin constater que la Raison semble remplacer la raison du plus fort. |
1752 | Éloge historique de Madame la marquise Du Châtelet | Préface | 32A | - Texte préparé pour la traduction par Émilie du Châtelet des Principia mathématica de Newton et publié en 1752, soit 4 ans avant la parution de ladite traduction. |
1736 | Enfant prodigue (L'), comédie | Théâtre[177] | 16 | - Euphémon, le fils prodigue déshérité par son père, revient juste à temps pour empêcher son frère d'épouser l'argent de Lise, son ancienne promise qu'il n'a jamais cessé d'aimer. |
1759[178] | Entretiens chinois | Religion | 49A | - Trois dialogues entre un jésuite et un mandarin : sur la superstition et la nécessité de mentir au peuple pour son bien ; sur la supériorité proclamée des jésuites ; sur les abus des conversions ; suivis de la profession de foi d'une forme de religion naturelle. |
1738 | Envieux (L') | Théâtre[179] | 18B | - ZoIlin (l’abbé Desfontaines) manigance la perte d’Ariston (Voltaire), l’ami d’Hortense (Émilie du Châtelet), aux yeux de son mari[180]. |
1769 | Épître à Boileau, ou mon testament | Épître en vers | 70A | - « À chanter la vertu j'ai consacré ma voix, / Vainqueur des préjugés que l'imbécile encense, / J'ose aux persécuteurs prêcher la tolérance ; / Je dis au riche avare, assiste l'indigent ; / Au ministre des lois, protège l'innocent ; / Au docteur tonsuré, sois humble et charitable[181]. » |
1772 | Épître à Horace | Poème | 74B | - Louanges à l'écrivain Horace mais reproches de ses flatteries envers Auguste ; comparaison favorable avec Frédéric II ; description du domaine de Ferney ; critiques envers les ennemis littéraires habituels. |
1769 | Épître à l’auteur du livre des Trois Imposteurs | Épître en vers | 70A | - Plaidoyer ambigu contre l'athéisme, en réponse au Traité des trois imposteurs. « Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer[182]. » |
1771 | Épître à l’impératrice de Russie | Épître en vers | 73 | - Éloge outré de Catherine II : « C'est du Nord aujourd'hui que nous vient la lumière. » et insultes envers les Turcs, en guerre contre la Russie : « Oui, je les hais, Madame, il faut que je l'avoue. »[183]- Texte sur ARTFL/Tout Voltaire |
1771 | Épître à Monsieur D’Alembert | Épître en vers | 73 | - Moqueries envers « ces serpents odieux de la littérature, / Abreuvés de poisons et rampant dans l'ordure[184]. » |
1740 | Épître à un ministre d’État sur l’encouragement des arts | Épître en vers | 18B | - Plaidoyer pour l'ouverture à tous les arts, car n'avoir qu'un seul goût est vivre à demi. |
1722[185] | Épître à Uranie[186] [Le Pour et le Contre] | Poème | 1B | - Critique des « mensonges sacrés dont la terre est remplie » et louange de la « Religion naturelle[187]. » |
1770 | Épître au roi de la Chine sur son recueil de vers qu’il a fait imprimer | Épître en vers | 71C | - Réponse à l'Éloge de la ville de Moukden, par l'empereur Qianlong, « Je veux [...] d'un crayon fidèle, / peindre notre Parnasse à tes regards chinois : Notre goût s'est usé[188]. » |
1771 | Épître au roi de Danemark | Épître en vers | 73 | - Célébration de la liberté de la presse proclamée par Christian VII dans son royaume. « Tu rends ses droits à l'homme, et tu permets qu'on pense[189].» |
1768[190] | Épître aux Romains (L') | Religion | 65A | - Portrait à charge de Saint Paul, auteur de la véritable Épitre aux Romains, regrets de la décadence de Rome du fait des impostures du christianisme, détail des neuf principales d'entre elles. |
1755[191] | Épître de l’auteur, en arrivant dans sa terre près du lac de Genève, en mars 1755 | Poème | 45A | - Éloge de ce que Voltaire, nouvellement installé aux Délices, pense trouver en Suisse. « On n'y méprise point les travaux nécessaires, / Les états sont égaux, et les hommes sont frères, / Liberté, liberté, ton trône est en ces lieux[192]. » |
1768 | Épître écrite de Constantinople aux frères | Religion | 67 | - Ridiculisation des superstitions communes à toutes les religions, alors qu'il suffirait de croire en « un Dieu infini, éternel, juste, miséricordieux, récompensant au-delà du mérite, et punissant sévèrement le vice sans colère et sans tyrannie[193]. » |
1761 | Épître sur l’agriculture | Poème | 51B | - Éloge de la vie à simple Ferney, projets de développement, coup de patte aux ennemis des Philosophes, et louange de Corneille. |
1733[194] | Épître sur la calomnie | Poème | 9 | - La satire et la calomnie règnent à Paris, en particulier chez Jean-Baptiste Rousseau[195]. |
1732 | Ériphyle, tragédie | Théâtre[196] | 5 | - Réécriture du mythe grec d'Éripyhle, sans l'épisode du collier, mais avec quelques personnages supplémentaires et un dénouement dû à un accident et non à un crime. |
1767[197] | Essai historique et critique sur les dissensions des Églises de Pologne | Histoire | 63A | - Histoire des évêchés d'Occident et de la Pologne jusqu'à l'intervention russe se disant destinée à assurer la concorde entre les confessions catholique, orthodoxe, uniate et calviniste[198]. |
1737 | Essai sur la nature du feu, et sur sa propagation | Sciences | 17 | - Comptes rendus d'expériences faites dans des forges ; définition du feu comme une matière impénétrable et soumise à la gravitation ; présentation de huit lois régissant sa propagation. |
1728 + 1733[199] | Essai sur la poésie épique | Critique littéraire | 3B | - Étude des œuvres d'Homère, Virgile, Lucain, Le Trissin, Luís de Camões, Le Tasse, Alonso de Ercilla et Milton. |
1728 | Essai sur les guerres civiles de France | Histoire | 3B | - Description de l'arrière plan historique de La Henriade à destination du public anglais[200]. |
1756[201] | Essai sur les mœurs et l’esprit des nations | Histoire | 21-27[202] | - Vaste panorama en 197 chapitres de l'histoire universelle, oscillant entre la révolte devant les atrocités de l'humanité et l'admiration de ses réalisations[203]. |
1772 | Essai sur les probabilités en fait de justice ; Nouvelles Probabilités en fait de justice | Droit | 74A | - Relecture détaillée d'un procès compliqué à la lumière de la théorie des probabilités. |
1753 | Examen du Testament politique du cardinal Albéroni | Histoire | 45A | - Contestation de l'authenticité du testament de Jules Alberoni, premier ministre d'Espagne[204], mais approbation des idées qui y sont exprimées, en particulier la nécessité du développement de l'agriculture et la critique de la superstition et de l'intolérance. |
1766 | Examen important de Milord Bolingbroke | Religion | 62 | - Revue des contradictions de l'Ancien et du Nouveau Testament, des Évangiles apocryphes et des écrits des Pères de l'Église ; histoire de la martyrologie, des premières hérésies et des papes. Violente conclusion anti-chrétienne et théiste[205]. |
1741[206] | Exposition du livre des Institutions de physique | Sciences | 20A | - Commentaire du livre d'Émilie du Châtelet Institutions de physique[207], dans lequel Voltaire en fait l'éloge tout en critiquant certains des idées de Leibniz qu'il contient. |
1776[165] | Extrait d’un mémoire pour l’entière abolition de la servitude en France | Économie | 77B | - Projet de Mémoire réclamant l'abolition de la mainmorte en France, destiné à Turgot et Malesherbes[208]. |
1752 | Extrait de la Bibliothèque raisonnée. Revue des Œuvres de Monsieur de Maupertuis | Critique littéraire | 32B | Revue, d'un point de vue mathématique, scientifique et philosophique, des Œuvres de Maupertuis, récemment publiées, en particulier en ce qui concerne le principe de moindre action, la nécessité des choses ou l'utilisation de la géométrie pour évaluer des sentiments. |
1762 | Extrait de la Gazette de Londres | Religion | 56A | - Grinçante énumération des richesses des ordres monastiques, et certitude ironique que ceux-ci vont contribuer aux besoins de l'État. |
1750[209] | Extrait du décret de la sacrée congrégation de l’inquisition de Rome, à l’encontre d’un libelle intitulé : Lettres sur le vingtième | Économie | 32A | - Violente critique de la demande du clergé d'être exempté de l'impôt dit du vingtième [des revenus]. |
1749-1750 | Factum pour la nombreuse famille de Rapterre contre le nommé Giolot Ticalani[210] | Parodie juridique | 32A | - Attaque de Catilina, pièce de Crébillon. |
1739[211] | Fanatisme, ou Mahomet le prophète (Le), tragédie | Théâtre[212] | 20B | - À partir d'un épisode de la vie de Mahomet, dénonciation de la superstition, de l'hypocrisie et du fanatisme communs à toutes les religions. |
1748 | Femme qui a raison (La), comédie | Théâtre[213] | 30A | - Angélique, issue de la petite noblesse, avait épousé Duru, respectable bourgeois. Celui-ci s'oppose maintenant à l'amour de sa fille pour un Marquis. |
1765 | Femmes, soyez soumises à vos maris | Religion | 60A | - Charge satirique contre la phrase de Saint-Paul[214]. |
1725[215] | Fête de Bélesbat (La) | Théâtre[216] | 3A | - Préparatifs burlesques du couronnement poétique du curé de Courdimanche, homme fort rabelaisien[217]. |
1775 | Finances (Les) | Conte en vers | 76 | - Contre l'injustice et l'arbitraire des impôts, qui enrichissent surtout ceux chargés de les percevoir. |
1770[130] | Fonte | Polémique | 72 | - Sur la base d'éléments techniques fournis par Pigalle, réfutation d'un passage du livre de Guénée, Lettres de quelques juifs portugais et allemands à M. de Voltaire concernant la durée nécessaire à la fonte du Veau d'or. |
1760 | Fr... (Les) | Polémique | 51A | - Poème anti Fréron. |
1768 | Fragment d’une lettre du lord Bolingbroke | Philosophie | 65C[72] | - Court commentaire sur Saint-Augustin, Grotius et Pascal. |
1773 | Fragment d’une lettre sur les dictionnaires satiriques. Réponse à cette lettre par Monsieur de Morza | Religion | 75A | - Commentaire du Dictionnaire philosopho-théologique d'Aimé-Henri Paulian, et réfutation de ses erreurs concernant le Coran. |
1739[218] | Fragment d’une lettre sur un usage très utile établi en Hollande | Droit | 20A | Plaidoyer pour l'établissement de Juges de paix conciliateurs. |
1767 | Fragment des instructions pour le prince royal de *** | Politique | 63B | - Résumé des principes d'une politique éclairée : tolérance religieuse, morale plutôt que dogme, législation simple et uniforme, abolition de la torture et de la mendicité, non vénalité des charges. |
1773[219] | Fragments sur l’histoire générale | Histoire | 27 | - Retour sur une vocation d'historien due à Madame du Châtelet ; précisions et amplification de certains chapitres de l'Essai sur les mœurs. |
1773 | Fragments sur l’Inde et sur le général Lalli | Histoire | 75B | - Revue de l'histoire de l'Inde depuis les temps anciens jusqu'à la colonisation, et défense du général Lally, injustement accusé d'avoir vendu Madras aux Anglais[220]. |
1742 | Fragment sur la corruption du style | Critique littéraire | 28A | - En poésie et en prose, mélanger les styles serait aussi décadent que vouloir donner « des attitudes de Calot à des figures de Raphaël[221]. » |
1773 | Fragment sur le procès criminel de Monbailli | Droit | 75A | - Protestation contre une nouvelle erreur judiciaire.« Il faut donc qu’il y ait des hommes que leur profession rende cruels, et qui goûtent une affreuse satisfaction à faire périr leurs semblables dans les tourments[222] ! » |
1764 | Fragment sur les Juifs | Religion | 60B | - Note sur la croyance à l'immortalité de l'âme chez les Grecs, les Égyptiens et les Perses, mais pas chez les Juifs[102]. |
1750-1751[223] | Frères ennemis (Les) | Théâtre | 10 | - Duel fratricide entre les Bourbon à l'époque de la Guerre de cent ans[224]. |
1765 | Galimatias dramatique | Religion | 60A | - Des prêcheurs de différentes confessions tentent de convertir les Chinois, mais ne tardent pas à s'opposer entre eux. Les Chinois les font tous enfermer dans une maison de fous. |
1768 | Guèbres (Les), ou la tolérance, tragédie | Théâtre[225] | 66 | - Le Grand-Prêtre veut condamner au bûcher les Guèbres du fait de leur religion. Mais l'Empereur finit par être convaincu des bienfaits de la tolérance : « Qu'ils adorent leur dieu, mais sans blesser les miens / Que chacun dans sa loi cherche en paix la lumière[226]. » |
1767[70] | Guerre civile de Genève (La) | Poème | 63A | - Poème méprisant à l'égard des genevois, incapables de sortir de leurs inextricables conflits internes[227]. « Noble cité riche, fière et sournoise, / On y calcule et jamais on n'y rit[228]. » |
1723 | Henriade (La) | Poème historique | 2 | - Épopée à la gloire d'Henri IV, « le plus juste des princes[229]. » |
1724 | Hérode et Mariamne | Théâtre[230] | 3C | - Hérode, roi de Judée, assassine sa deuxième femme Mariamne, qu'il soupçonne de le tromper avec Varus, gouverneur romain de Syrie. |
1762 | Histoire d’Élisabeth Canning et de Jean Calas | Justice | 56B | - Récit d'un fait divers survenu en Angleterre, pour souligner qu'au contraire de la France, les procès y sont publics et que le roi prend connaissance du dossier avant de confirmer un jugement de peine capitale[3]. |
1731 | Histoire de Charles XII | Histoire | 4 | - Vie de Charles XII, roi de Suède, vainqueur du Danemark et de la Pologne, vaincu par la Russie, exilé dans l'Empire ottoman, et tué au combat dans une guerre contre la Norvège[231]. |
1775 | Histoire de Jenni, ou le sage et l’athée | Conte | 76 | - Aventures en Espagne, à Londres et en Nouvelle-Angleterre de Jenni, tenté par la débauche nihiliste, enveloppant un long dialogue entre Birton l'athée et Freind le théiste[232]. |
1759-1763[233] | Histoire de l’empire de Russie sous Pierre le Grand | Histoire | 46-47 | - Panorama de l'histoire russe centré sur les réformes initiées par Pierre le Grand et inspirées de la philosophie des Lumières[234]. |
1776 | Histoire de l’établissement du christianisme[235] | Religion | 79B | - Critiques historiques des Évangiles et des débuts du Christianisme, suivies de l'esquisse d'une société déiste et vertueuse. |
1761 | Histoire d’un bon bramin | Conte | 49A | - La raison ne mène pas au bonheur, mais mieux vaut la dignité de la pensée que la félicité aveugle de la stupidité. |
1756 | Histoire des voyages de Scarmentado | Conte | 45B | - Scarmentado voyage dans tous les pays d'Europe et d'Afrique. Il n'y trouve que rites absurdes, coutumes ridicules, cruauté et injustice. À son retour, il se marie : « Je fus cocu, et je vis que c’était l’état le plus doux de la vie. » |
1752 | Histoire du docteur Akakia et du natif de Saint-Malo | Sciences | 32C | - Railleries des théories de Maupertuis. « Lorsque, dans un auteur, une somme d’erreurs est égale à une somme de ridicules, le néant vaut son existence[236]. » |
1769[237] | Histoire du parlement de Paris | Histoire | 68 | - Histoire détaillée du Parlement de Paris depuis Saint Louis jusqu'aux jugements contre le chevalier de La Barre et contre le général Lally |
1767 | Homélies prononcées à Londres[238] | Philosophie | 62 | - Sur l'athéisme ; sur la superstition ; sur l'interprétation de l'Ancien Testament ; sur l'interprétation du Nouveau Testament. |
1768[239] | Homme aux quarante écus (L') | Conte | 66 | - Critique de l'injustice fiscale, sociale, sanitaire et juridique, des plus-values réalisées par les intermédiaires, des théories économiques physiocrates, de l'intolérance religieuse, et plaidoyer pour l'éducation qui permet de penser par soi-même et de devenir philosophe, comme le personnage principal. |
1767[240] | Honnêtetés littéraires etc. etc. etc. (Les) | Polémique | 63B | - Passage en revue des adversaires littéraires de Voltaire et exposé des erreurs qu'ils ont commises « soit en inventant, soit en rapportant des calomnies absurdes, soit en falsifiant des écrits, soit en contrefaisant le style et jusqu'au nom de leurs confrères qu'ils ont voulu perdre, soit en les accusant d'hérésie, de déisme, d'athéisme[241]. » |
1766 | Idées de La Mothe Le Vayer | Religion | 61A | - Extrapolation des idées sur la religion de La Mothe Le Vayer, qui considérait la morale comme supérieure à la foi religieuse[242]. |
1765[243] | Idées républicaines, par un membre d'un corps[244] | Politique | 60B | - Sur fond de débats politiques genevois[227], 66 réflexions politiques, dont : « Le gouvernement civil est la volonté de tous exécutée par un seul, ou par plusieurs en vertu des lois que tous ont portées[245]. » ou « La paix est le fruit de la tolérance et le véritable but de la société[246] ; réfutation point par point de certains passages du Contrat social et de l'Esprit des lois. |
1765 | Ignorances (Les) | Philosophie | 60A | - Antienne des déficiences de l'esprit humain[247]. |
1772 | Il faut prendre un parti, ou le principe d’action | Philosophie | 74B | - Une petite bagatelle : savoir s’il y a un Dieu. |
1725 | Indiscret (L') | Théâtre[248] | 3A | - Damis ne cesse d'échouer à respecter l'étiquette de la Cour, multiplie les faux-pas et ne peut garder un secret. |
1767 | Ingénu (L') | Conte | 63C | - Résumé détaillé |
1768[249] | Instruction du gardien des capucins de Raguse à frère Pédiculoso, partant pour la terre sainte | Religion | 67 | - Liste de 20 absurdités bibliques à vérifier lors d'un pèlerinage. |
1763 | Instruction pastorale de l’humble évêque d’Alétopolis, à l’occasion de l’instruction pastorale de Jean-George, humble évêque du Puy | Polémique | 57A | - Critique ironique du dernier ouvrage de Jean-Georges Lefranc de Pompignan[250], comparé à l’Arche d'alliance : sainte, exposée en public, mais que personne n’approche. |
1777 | Irène | Théâtre[251] | 78A | - Résumé détaillé |
1716[252] | Janséniste et le Moliniste (Le) | Conte en vers | 1B | Un janséniste et un moliniste ont profité d'une jeune fille. Lui donneront-ils l'absolution ? |
1764 | Jeannot et Colin | Conte[34] | 57B | - Jeannot, dont les parents ont fait fortune, quitte son Auvergne natale pour Paris, où il mène grand train. Mais quand il est ruiné, seul Colin, l'ami d'enfance qu'il méprisait, vient à son secours. |
1772 | Jean qui pleure et qui rit | Poème | 74A | - « Il le faut avouer, telle est la vie humaine : / Chacun a son lutin qui toujours le promène / Des chagrins aux amusements[253]. » |
1769 | Journal de la cour de Louis XIV depuis 1684 jusqu’à 1715, avec des notes intéressantes | Histoire | 71A | - Extraits choisis et annotés du Journal manuscrit de Dangeau. |
1756 | Jusqu’à quel point on doit tromper le peuple | Politique | 45B | - Plutôt que d'attaquer frontalement les superstitieux, il est plus efficace de faire semblant de les croire pour les ramener à la raison en partant de leurs propres arguments. |
1749[254] | Lettre à l’occasion de l’impôt du vingtième | Économie | 31B | - Brouillon de publication soumis au ministre Machault d'Arnouville, soutenant sa réforme fiscale : « Ce ne sont pas les impôts qui affaiblissent une nation, c'est, ou la manière de les percevoir, ou le mauvais usage qu'on en fait[255]. » |
1749 | Lettre à Messieurs les auteurs des Étrennes de la Saint-Jean et autres beaux ouvrages | Critique littéraire | 31B | - À propos de l'état du théâtre dans les années 1740. |
1769 | Lettre à Monsieur Jean Vernet | Religion | 70B | - Les pasteurs devraient prêcher mieux, moins souvent, et moins longuement. |
1738 | Lettre à Monsieur Rameau | Sciences | 18C | - Moqueries des conceptions musicales et mathématiques du Père Castel. |
1747 | Lettre à son altesse sérénissime Madame la duchesse du Maine, sur la victoire remportée par le roi à Laufelt | Histoire | 30C | - Célébration de la victoire française à la bataille de Lauffeld, écrite en tant qu'historiographe du roi à la demande de la duchesse du Maine. |
1733[256] | Lettre à un premier commis | Polémique | 9 | - « Je ne connais pour vrais Français que ceux qui aiment les arts et les encouragent[257]. » |
1773 | Lettre anonyme adressée aux auteurs du Journal encyclopédique au sujet d’une nouvelle épître de Boileau à Monsieur de Voltaire | Critique littéraire | 75A | - Démolition en règle de la versification d'un poème de Clément prétendument adressé à Voltaire par Boileau[20]. |
1769 | Lettre anonyme écrite à M. de Voltaire et la réponse | Polémique | 70A | - Réfutation des erreurs présumées relevées par Nonnotte dans ses Erreurs de Voltaire[258]. |
1766[70] | Lettre curieuse de Monsieur Robert Covelle | Polémique | 60C | - Sarcastique exécution de Jacob Vernet[259], auteur d'un ouvrage attaquant les philosophes[260]. « On écrase quelquefois ce que l'on dédaigne[261]. » |
1767 | Lettre d’un avocat au nommé Nonnotte ex-jésuite | Polémique | 63B | - Réponse à la Lettre d'un ami à un ami, de Nonnotte, qui faisait suite à sa mise en cause dans les Honnêtetés littéraires, elle-même déclenchée par la parution des Erreurs de Voltaire[262],[263]. |
1776 | Lettre d’un bénédictin de Franche-Comté à M. l’avocat général Séguier | Économie | 78A | - Le point de vue des moines dans l'affaire de la servitude des paysans[29]. |
1774 | Lettre d’un ecclésiastique sur le prétendu rétablissement des jésuites dans Paris | Religion | 76 | - Plaidoyer contre l'éventuel rétablissement de l'ordre des jésuites en France, après sa suppression par le pape Clément XIV en 1773. « Il ne faut pas devenir imbéciles, et nous le serions si nous conservions la graine d'une plante qui nous a paru un poison[264]. » |
1767 | Lettre d’un membre du conseil de Zurich, à Monsieur D***, avocat à Besançon | Polémique | 63B | - Défense du libraire Fantet de Besançon, accusé d'avoir vendu des livres interdits, dont le Dictionnaire philosophique. |
1763 | Lettre d’un quaker à Jean-George Lefranc de Pompignan[265] | Philosophie | 57A | - Réfutation systématique des affirmations scientifiques et théologiques de Jean-Georges Lefranc de Pompignan[266] dans son Instruction pastorale sur la prétendue philosophie des incrédules modernes[267]. |
1750 | Lettre d’un Turc, sur les fakirs et sur son ami Bababec | Conte | 32A | - De l'inutilité et de la fausseté des sages et pénitents autoproclamés des religions orientales[268]. |
1726-1727[269] | Lettre de consolation à Monsieur *** | Philosophie | 3A | - Quelques remèdes contre le chagrin. |
1761 | Lettre de Charles Gouju à ses frères au sujet des RR. PP. jésuites | Religion | 51B | - Après la banqueroute du père jésuite La Valette, attaque de tous les théologiens, mais affirmation d'un Être suprême : « Les véritables incrédules ont été de tout temps les théologiens, grands ou petits, tondus ou mitrés [...] Les dogmes changent, mon ami ; mais Dieu ne change pas[270]. » |
1768 | Lettre de l’archevêque de Cantorbéry à l’archevêque de Paris | Polémique | 67 | - Moqueries envers Christophe de Beaumont, auteur d'un Mandement condamnant le roman de Marmontel, Bélisaire. [271]« Non seulement vous ne voulez pas que Bélisaire soit bon, mais vous voulez aussi que le Dieu de miséricorde ne soit pas bon[272]. » |
1764 | Lettre de M. Clocpitre à M. Eratou, sur la question, si les Juifs ont mangé de la chair humaine, et comment ils l’apprêtaient ? | Religion | 57B | - Si l'on en croit la Bible[273], les Juifs ont peut-être mangé de la chair humaine, mais « les nations les plus polies ont toujours mangé des hommes, et surtout des petits garçons[274]. » |
1760[275] | Lettre de M. Cubstorf, pasteur de Helmstad, à M. Kirkerf, pasteur de Lauvtorp | Religion | 57B | - Attaque des autorités religieuses et des théologiens qui « ruent et braient[276] » contre les Philosophes. |
1775 | Lettre de Monsieur de La Visclède, à Monsieur le secrétaire perpétuel de l’Académie de Pau | Critique littéraire | 77A | - Essai sur La Fontaine, prétendument rédigé par Antoine-Louis de Chalamont de La Visclède. |
1765 | Lettre de M. de Vol…… à M. D'Am……[277] | Justice | 60B | - Dans cette lettre fictive à Damilaville, Voltaire récapitule ses actions en faveur des Calas et évoque pour la première fois l'affaire Sirven |
1767 | Lettre de Monsieur de Voltaire | Polémique | 65A | - Accusations contre La Beaumelle, en particulier d'avoir falsifié l'histoire de Louis XIV[278]. |
1767 | Lettre de Monsieur de Voltaire à Monsieur Élie de Beaumont, avocat au parlement | Polémique | 63B | - Remerciements publics à Élie de Beaumont qui venait de publier un mémoire co-signé par dix-huit avocats en faveur des Sirven. |
1772 | Lettre de Monsieur de Voltaire à un de ses confrères de l’Académie | Polémique | 74A | - « Clément, qui me traitait impudemment de rossignol, est devenu geai ; mais il ne s'est point paré des plumes du paon[20]. » |
1776 | Lettre de Monsieur de Voltaire à Messieurs de l’Académie française | Critique littéraire | 78A | - Critique d'une traduction expurgée de Shakespeare, et analyse de son théâtre. |
1766 | Lettre de Monsieur de Voltaire au docteur Jean-Jacques Pansophe | Polémique | 60C | - Trois leçons à Jean-Jacques Rousseau : « une leçon de bonne foi, une leçon de bon sens, et une leçon de modestie[279]. » |
1756 | Lettre de Monsieur de Voltaire aux éditeurs de la première édition de Genève | Autobiographie | 45B | - Présentation faussement modeste des textes inclus dans cette édition, et désaveu de tous ceux qui lui sont attribués et qui n'y figurent pas. |
1761 | Lettre de Monsieur Formey | Philosophie | 52 | - Fausse lettre de Johann Formey au sujet de sa querelle avec Boullier à propos de la philosophie de Christian Wolff. |
1770[280] | Lettre de Monsieur Hude, échevin d’Amsterdam, écrite en 1620[281] | Philosophie | 71C | - Affirmation du relativisme des institutions qui, étant purement humaines, ne peuvent être associées à un quelconque droit divin. |
1776 | Lettre du révérend père Polycarpe, prieur des bernardins de Chézery, à M. l’avocat général Séguier | Droit | 78A | - Un religieux défend ses droits féodaux. |
1745 | Lettre du roi à la czarine pour le projet de paix | Politique | 28B | - Lettre écrite en tant qu'historiographe du roi à la demande du ministre des affaires étrangères. |
1773 | Lettre sur la prétendue comète | Sciences | 75A | - De la crédulité, basée sur une science confuse, et exploitée par quelques-uns. |
1756 | Lettre sur le Dante | Critique littéraire | 45B | - Poème moquant Saint François d'Assise, soi-disant traduit du « salmigondis » qu'est la Divine Comédie. |
1758 | Lettre sur le Messie | Religion | 49A | Démonstration de la nature politique et non pas religieuse du messianisme juif, ce qui induit la non validité des interprétations chrétiennes des prophéties de l'Ancien Testament justifiant la venue de Jésus-Christ comme Messie. |
1740[282] | Lettre sur les inconvénients attachés à la littérature | Critique littéraire | 20A | - « La carrière des lettres, et surtout celle du génie, est plus épineuse que celle de la fortune. Si vous avez le remords d'être médiocre, voilà des remords pour la vie. Si vous réussissez, voilà des ennemis ; vous marchez sur le bord d'un abîme, entre le mépris et la haine[283]. » |
1767 | Lettre sur les panégyriques, par Irénée Aléthès, professeur en droit dans le canton suisse d’Uri | Politique | 63B | - Revue des grands panégyriques de l'histoire, et esquisse de celui de Catherine II, présentée comme allant instaurer dans son empire les principes des Lumières, après avoir pris la défense de Calas et de Sirven. |
1751[284] | Lettre sur Mademoiselle de Lenclos | Histoire | 32A | - Anecdotes sur la vie amoureuse de Ninon de Lenclos. |
1738-1740[285] | Lettre sur Roger Bacon | Sciences | 20A | - Dépréciation des travaux de Roger Bacon, au bénéfice de ceux de Newton. |
1772 | Lettre sur un écrit anonyme | Polémique | 74A | - Réponse à Leroy, qui avait accusé Voltaire d'être devenu l'ennemi de tous les gens célèbres, uniquement à cause de leur célébrité[286]. |
1769[287] | Lettres à Foucher | Polémique | 70B | - Polémique avec l'abbé Foucher sur Zoroastre et le Sadder. |
1767[288] | Lettres à Son Altesse Monseigneur le prince de *** sur Rabelais, et sur d’autres auteurs accusés d’avoir mal parlé de la religion chrétienne | Religion | 63B | - Anthologie de la libre pensée et des principaux auteurs ayant critiqué rationnellement la religion chrétienne[289], démonstration que les accusations d’athéisme à leur égard étaient infondées, et affirmation que la vraie science mène au théisme[290]. |
1776 | Lettres chinoises, indiennes et tartares | Philosophie | 77B | - Réponse aux critiques de Cornelius de Pauw sur le monde chinois, et affirmation, à partir de l'exemple de l'empereur Kien-long et de la sagesse confucéenne, de la supériorité de cette civilisation sur la nôtre. Puis revue du brahmanisme, qui aurait inspiré la théologie biblique. |
1769 | Lettres d’Amabed (Les) | Conte | 70A | - Si le père Fa tutto a fait enfermer Amabed, c'est moins pour des raisons religieuses que pour avoir à sa merci son épouse Adaté. Mais son sort sera-t-il meilleur lorsqu'un franciscain la sauve des griffes du dominicain pour la faire conduire à Rome ? |
1771 | Lettres de Memmius à Cicéron | Philosophie | 72 | - Trois lettres qu'aurait écrit Memmius à Cicéron à propos de Lucrèce, suivies d'un Traité spéculatif portant sur Dieu, l'âme, les devoirs de l'homme et la nécessité des choses. |
1734 | Lettres philosophiques | Philosophie | 6A-6C[291] | - 25 lettres touchant aux sciences, aux arts, à la politique, la philosophie et la religion. |
1761 | Lettres sur la Nouvelle Héloïse ou Aloïsia de Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Genève | Critique littéraire | 51B | - Sous un nom fictif[292], féroce attaque de La Nouvelle Héloïse et de Jean-Jacques Rousseau. |
1719 | Lettres sur Œdipe | Critique littéraire | 1A | - Commentaires del'Œdipe de Sophocle, l'Œdipe de Corneille, et celui de Voltaire. |
1771 | Lois de Minos (Les) | Théâtre[293] | 73 | - Teucer, roi de Crète, lutte contre les magistrats pour faire abolir la coutume des sacrifices humains héritée de l'époque de Minos. |
1765[294] | Mandement du révérendissime père en Dieu, Alexis, archevêque de Novogorod-la-Grande | Religion | 60B | - Sous la forme d'une lettre pastorale écrite par un évêque de l'Église d'Orient, réquisitoire contre le pouvoir temporel des papes et l'abus de leur pouvoir spirituel sur les souverains. |
1745 | Manifeste du Roi de France en faveur du prince Charles-Édouard | Politique | 28B | - Note diplomatique[295]. |
1768 | Marseillois et le lion (Le) | Poème | 66 | - Un Marseillais raisonne avec un lion pour éviter d'être mangé. |
1749[296] | Memnon, ou la sagesse humaine | Conte | 30B | - « Memnon conçut un jour le projet insensé d'être parfaitement sage[297]. » |
1762 | Mémoire de Donat Calas pour son père, sa mère, et son frère | Justice | 56B | - Récit de la mort de Marc-Antoine Calas, du jugement et de l'exécution de Jean Calas[3]. |
1739 | Mémoire du sieur de Voltaire | Polémique | 20A | - Réponse à un pamphlet anonyme de l'abbé Desfontaines critiquant la Voltairomanie[298], dont la conséquence serait le renversement du monde moral, du monde littéraire, et du monde physique. Desfontaines attaquait principalement Le Préservatif[299]. |
1767 | Mémoire présenté au ministère, et qui doit être mis à la tête de la nouvelle édition qu’on prépare du Siècle de Louis XIV | Histoire | 65A | - Accusations contre La Beaumelle, en particulier d'avoir falsifié l'histoire de Louis XIV[300]. |
1739[301] | Mémoire sur la satire | Critique littéraire | 20A | - « Quelques idées sur la satire, accompagnées de l'histoire récente des injustices, des crimes même, et des malheurs qu'elle a produit de nos jours[302].» |
1759 | Mémoire sur le libelle clandestinement imprimé à Lausanne sous le titre de Guerre de Monsieur de Voltaire | Polémique | 49A | - Réponse à un pamphlet qui attaquait la Réfutation d’un écrit anonyme contre la mémoire de feu Monsieur Joseph Saurin[303] |
1739[304] | Mémoire sur un ouvrage de physique de Madame la marquise Du Châtelet[305] | Sciences | 20A | - Voltaire regrette que l'Académie n'ait pas couronné l'ouvrage de Madame du Châtelet parce qu'il se rapprochait trop des théories de Newton. |
1758-1760[306] | Mémoires pour servir à la vie de Monsieur de Voltaire, écrits par lui-même | Autobiographie[307] | 45C | - Évocation de vingt-sept ans de vie politique, littéraire, diplomatique et personnelle, de 1733 à 1760. |
1753 | Mémoires sur La Beaumelle | Autobiographie | 32B | - Récit à la première personne des démêlés de Voltaire avec La Baumelle et Maupertuis à la cour de Frédéric II de Prusse. |
1771 | Méprise d’Arras (La) | Droit | 73 | - Défense de François-Joseph Monbailli[308], accusé à tort d'avoir assassiné sa mère, et attaques du système pénal en vigueur, « longue liste des abus inséparables de la faiblesse humaine qui se sont glissés dans le recueil si immense et souvent si contradictoire de nos lois[309]. » |
1737 | Mérope, tragédie | Théâtre[310] | 17 | - Résumé détaillé |
1751[311] | Micromégas | Conte | 20C | - Un géant originaire de la planète Sirius et l'un des minuscules habitants de Saturne visitent la Terre et en tirent quelques conclusions philosophiques. |
1736[312] | Mondain (Le) | Poème | 16 | - Défense des plaisirs de la vie et du luxe, face à l'austérité prêchée par les théologiens et les moralistes comme Fénelon, dont le Télémaque est explicitement critiqué[313]. |
1748 | Monde comme il va (Le) | Conte | 30B | - L'ange Ituriel envoie Babouc examiner si Persépolis doit être détruite. « Inexplicables humains, comment pouvez-vous réunir tant de bassesse et de grandeur, tant de vertus et de crimes[314] ? » |
1731 | Mort de César (La), tragédie | Théâtre[315] | 8 | - Brutus, l'un des conjurés de l'assassinat de César, apprend que celui-ci est son père, mais fait passer le sort de la République romaine avant les liens du sang[41],[316]. |
1732 | Mort de Mademoiselle Lecouvreur (La) | Poème | 5 | - Élégie à la mémoire d'Adrienne Lecouvreur, grande artiste et amie de Voltaire, outré qu'on lui ait refusé, comme à tous les acteurs de l'époque, une sépulture chrétienne[317]. |
1734[318] | Mule du pape (La) | Satire en vers | 9 | - Si, comme le dit l'Évangile selon Saint Mathieu[319], Jésus-Christ a résisté à la tentation, ce ne fut pas le cas du Pape. |
1749 | Nanine, ou l’homme sans préjugé | Théâtre[320] | 31B | - Comédie sentimentale inspirée du roman Paméla de Richardson : un noble veut épouser une paysanne, car pour lui seuls comptent le mérite et le goût, plutôt que le rang ou la naissance. |
1777 | Note sur Vauvenargues et Pascal | Critique littéraire | 80C | - La philosophie de Pascal est fière et rude ; celle de Vauvenargues est douce et persuasive[321]. |
Notes marginales | Varia | 136-145[N 17] | La bibliothèque de Voltaire fut acquise après sa mort par Catherine II et est majoritairement stockée en la bibliothèque Nationale de Russie à Saint-Pétersbourg. Sur les quelque 6 800 ouvrages qui la composent, 2 000 présentent les Marginalia (annotations en marge) par le philosophe[322],[323]. | |
1770 | Nouvelle Requête au Roi, en son Conseil | Économie | 72 | - Suite de la requête Au Roi en son Conseil pour les sujets du Roi qui réclament la liberté de la France contre des moines bénédictins devenus chanoines de Saint-Claude en Franche-Comté[29]. |
1744 | Nouvelles considérations sur l’histoire | Histoire | 28B | - « Peut-être arrivera-t-il bientôt dans la manière d’écrire l’histoire, ce qui est arrivé dans la physique. Les nouvelles découvertes ont fait proscrire les anciens systèmes[324]. » |
1766 | Octave et le jeune Pompée, ou le Triumvirat | Théâtre[N 18] | 61B | - Les triumvirs se partagent le monde romain, proscrivent leurs ennemis, et veulent créer entre eux de nouveaux liens familiaux. Mais Fulvie, qui doit être répudiée par Antoine au profit de la sœur d'Octave, tente de l'assassiner[41],[325]. |
1770 | Ode pindarique à propos de la guerre présente en Grèce | Poème | 71C | - Ode de soutien à la Russie et à la Grèce pendant la guerre russo-turque[326]. |
1759 | Ode sur la mort de son altesse royale Madame la princesse de Bareith suivie de Notes de Monsieur de Morza, sur l’ode précédente | Poème | 49B | - Hommage à Wilhelmine de Bayreuth, sœur de Frédéric II de Prusse ; dans les Notes, longue défense des Philosophes.
- Ode : Texte sur ARTFL/Tout Voltaire - Notes : Texte sur ARTFL/Tout Voltaire |
1714 | Ode sur le vœu de Louis XIII | Poème | 1B | - Ode présentée au Prix de l'Académie française, consacré à Louis XIII. N'ayant pas remporté le prix, Voltaire critiqua de manière détaillée le poème primé dans une Lettre à monsieur D***, et attaqua le président du jury, La Motte, dans un poème intitulé Le Bourbier[327]. |
1709[328] | Ode sur sainte Geneviève | Poème | 1B | - Célébration de la patronne de Paris à l'occasion d'une grande procession extraordinaire pour conjurer la guerre et la famine. |
1718 | Œdipe | Théâtre[329] | 1A | - Adaptation du thème de Sophocle. Œdipe ne se sent pas coupable et attaque la barbarie des dieux. |
1761 | Olympie | Théâtre[330] | 52 | - « La scène est dans une église, il y a une absolution générale, une confession, une rechute, une religieuse, un évêque [...] tout ce que l'ancienne religion a de plus auguste, tout ce que les plus grands malheurs ont de touchant, les grands crimes de funeste, les passions de déchirant, et la peinture de la vie humaine de plus vrai[331]. » |
1763[165] | Omer de Fleury étant entré, ont dit | Satire | 57A | - Satire du réquisitoire d'Omer Joly de Fleury contre la nouvelle technique d'inoculation de la petite vérole, qui avait conduit à son interdiction par le Parlement de Paris[332]. |
1775 | Oreilles du comte de Chesterfield (Les) | Conte | 76 | - Après quelques mésaventures dues à la surdité de son protecteur, le chapelain Goudman se fait philosophe et dialogue sur l’âme, sur Dieu, sur la Nécessité, la Raison, la religion de Tahiti, et l’influence de la constipation sur les événements historiques[232]. |
1749 | Oreste, tragédie | Théâtre[333] | 31A | - Réécriture nouvelle du mythe d'Oreste. |
1738[162] | Originaux (Les) | Théâtre[334] | 18A | - Fanchon aime le chevalier, mais son père l'a promise à un vieil armateur. Sa sœur aime son mari mais n'en est pas aimée. Quelques quiproquos plus tard, tout finira bien. |
1764 | Origine des métiers (L') | Conte en vers[34] | 57B | - « Nos esprits, nos talents, / Nos passions, nos emplois, tout diffère. / L'un eut Vulcain, l'autre Mars pour son père, / L'autre un Satyre ; et bien peu d'entre nous, / Sont descendus du dieu de la lumière[335]. » |
1755 | Orphelin de la Chine (L') | Théâtre[336] | 45A | - Résumé détaillé. |
1753-1754 | Paméla [Lettres de M. de Voltaire à Mme Denis, de Berlin] | Autobiographie[337] | 45C | Autobiographie fictionnelle sous forme de lettres antidatées à Mme Denis, sa nièce et maîtresse, réécrivant son séjour à la cour de Frédéric II de Prusse et la brouille qui s'ensuivit. |
1771 | Pamphlets politiques de 1771 | Politique | 73 | Neuf courts textes[338] défendant la réforme de Maupéou, qui avait remodelé les institutions royales au détriment des Parlements[339]. |
1740 | Pandore | Théâtre[340] | 18C | - Prométhée et Jupiter se disputent Pandore. Le Destin ordonne qu'elle retourne sur la terre, mais elle ne peut résister à la tentation d'ouvrir la boîte que lui avait remise Némésis[341]. |
1748[342] | Panégyrique de Louis XV | Discours | 30C | - Éloge de Louis XV, écrit à un moment où Voltaire était en difficulté à la Cour dans sa charge d'historiographe du roi[343]. |
1749 | Panégyrique de saint Louis | Discours | 31B | - Discours écrit pour rendre service à l'abbé d'Arty, qui le prononça à l'Académie le 25 août 1749. « Ne pensons pas qu'il y ait une morale pour les citoyens, et une autre pour les souverains[344]. » |
1761 | Parallèle d’Horace, de Boileau, et de Pope | Critique littéraire | 52 | - On ne se retrouve jamais dans les ouvrages de Boileau, tandis qu'avec Pope, dont les Épîtres sont supérieures à celles d'Horace, l'homme apprend à se connaître. Mais il y a cent fois plus de mérite à faire une tragédie. |
1760[345] | Pauvre Diable (Le) | Poème satirique | 51A | - L'histoire d'un pauvre littérateur qui finit portier. « Jadis l'Égypte eut moins de sauterelles / Que l'on ne voit aujourd'hui dans Paris / De malotrus, soi-disant beaux esprits[346]. » Revue de détail de tous ces « malotrus». |
1772 | Pélopides (Les), ou Atrée et Thyeste, tragédie | Théâtre[151] | 72 | - Atrée, pour se venger de son frère Thyeste qui lui a ravi sa femme Érope, assassine leur fils et leur fait boire son sang[347]. |
1752 | Pensées sur l’administration publique[348] | Politique | 32A | - 47 notes, dont : « La raison, en se perfectionnant, détruit le germe des guerres de religion. C'est l'esprit philosophique qui a banni cette peste du monde » et « La liberté consiste à ne dépendre que des lois[349]. »
- Texte de La Voix du sage et du peuple sur ARTFL/Tout Voltaire - Texte des Pensées sur le gouvernement sur ARTFL/Tout Voltaire |
1770 | Père Nicodème et Jeannot (Le) | Poème satirique | 72 | - Opposition de l'Église et de la Philosophie. À l'affirmation du père Nicodème : « Tout chrétien qui raisonne a le cerveau blessé / Bénissons les mortels qui n’ont jamais pensé[350]», Jeannot répond : « Avec discrétion la sage tolérance / D’une éternelle paix nous permet l’espérance[351]. » |
1762 | Petit avis à un jésuite | Religion | 56A | - Réfutation d'une brochure défendant les Jésuites, dans la période précédant leur expulsion. « Ce n'est pas le tout d'être chassé, mon frère, il faut encore être modeste[352]. » |
1766[353] | Petit Commentaire de l’ignorant, sur l’Éloge du dauphin de France, composé par Monsieur Thomas | Politique | 60C | - Développement de l'idée du Dauphin Louis de France, telle que rapportée par Antoine Léonard Thomas dans son Éloge : « Ne persécutons point. » |
1775[354] | Petit écrit sur l’arrêt du conseil du 13 septembre 1774 | Économie | 76 | - Chaude approbation de l'arrêt de Turgot libéralisant le commerce des grains[355]. |
1766[356] | Petite Digression [Sur les quinze-vingt ou les aveugles juges des couleurs] | Conte | 60B | - Fable décrivant la tyrannie comme fondée sur l'ignorance et la crédulité. |
1773 | Philosophe, par Monsieur Du Marsay (Le) | Philosophie | 75A | - Abrégé de la définition du Philosophe donnée par Dumarsais. |
1766 | Philosophe ignorant (Le) | Philosophie | 62 | - Le philosophe rejette les systèmes, pour se retrouver « possesseur de quatre ou cinq vérités, dégagé d'une centaine d'erreurs, et chargé d'une immense quantité de doutes[357]. » |
1765[358] | Philosophie de l’histoire (La)[359] | Histoire | 59 | - Lecture philosophique de l'histoire ancienne, réfutant les assertions historique de la Bible, étudiant l'Amérique, l'Inde et la Chine, et insistant sur l'omniprésence du monothéisme[360]. |
1762 | Pièces originales concernant la mort des sieurs Calas et le jugement rendu à Toulouse | Justice | 56B | - Extrait d'une lettre de la veuve Calas, et lettre de Donat Calas[3]. |
1760 | Plaidoyer de Ramponeau, prononcé par lui-même devant ses juges | Satire | 51A | - Sous le prétexte d'une affaire judiciaire défrayant la chronique, attaque de Rousseau, qui vient de faire paraître la Lettre à D'Alembert, marquant sa rupture avec les Philosophes. |
1745 | Poème de Fontenoy (Le) | Histoire | 28B | - Chant de victoire rempli de flatteries envers Louis XV, écrit alors que Voltaire est historiographe du roi. |
1756[361] | Poème sur la loi naturelle | Poème | 32B | - Profession de foi en l'existence à la fois d'un Dieu et de la Raison. « Dans le fond de nos cœurs il faut chercher ses traits : / Si Dieu n'est pas dans nous, il n'exista jamais. [...] Sur ce vaste univers un grand voile est jeté ; / Mais dans les profondeurs de cette obscurité, / Si la raison nous luit, qu'avons-nous à nous plaindre[362] ?» |
1756[363] | Poème sur le désastre de Lisbonne | Poème[364] | 45A | - Cri d'horreur après le tremblement de terre qui détruisit la ville de Lisbonne, et rejet sans équivoque de la philosophie optimiste. « Vous criez, tout est bien, d'une voix lamentable. / L'univers vous dément, et votre propre cœur / Cent fois de votre esprit a réfuté l'erreur[365]. » |
1707-1778 | Poésies | Poèmes | Tous[366] | 584 poèmes sur ARTFL/Tout Voltaire |
1763-1764 | Pompignonades | Satires | 57A | Série de courts textes moquant Lefranc de Pompignan, l'un des ennemis des Philosophes[367]. |
1761 | Pot-pourri | Conte | 52 | - Parodie allégorique de la prédication de Jésus et de ses apôtres. |
1742-1745[368] | Pourquoi (Les) | Philosophie | 28B | - 29 questions sur le progrès et la nature de l'homme. |
1765 | Précis de la philosophie ancienne | Philosophie | 60A | - 25 courts paragraphes centrés sur la notion d'Être suprême. |
1759 | Précis de l’Ecclésiaste | Religion | 49A | - Paraphrase en vers du livre de L'Ecclésiaste, figurant dans l'Ancien Testament. |
1759 | Précis du Cantique des cantiques | Religion | 49A | - Paraphrase en vers du Cantique des cantiques, figurant dans l'Ancien Testament. |
1751-1775[369] | Précis du siècle de Louis XV | Histoire | 29A-29C[370] | - Panorama de la période 1715-1774, axé en grande partie sur les guerres européennes, et relevant en conclusion à quel point les esprits se sont éclairés pendant ce siècle. |
1765[371] | Précis impartial de nos divisions[372] | Politique | 60B | - Tentative de médiation, qui n'aboutira pas, entre les deux parties en conflit au sujet de l'équilibre des pouvoirs pendant les révolutions de Genève[227]. |
1764[373] | Préface de Catherine Vadé | Préface | 57B | - Texte composite traitant de la pauvreté des écrivains méconnus, du danger présenté par les cimetières situés dans les villes, et du rôle des prénoms et des Saints patrons chez les chrétiens. |
1767 | Préface de Monsieur Abauzit[374] | Préface | 63A | - Attaque des ordres religieux, souvent composés de « damnés qui se vengent sur le genre humain des tourments secrets qu'ils éprouvent[375]. » |
1738[376] | Préservatif, (Le), ou critique des Observations sur les écrits modernes | Polémique | 20C | - Trente courts chapitres relevant des erreurs de faits ou d'interprétation figurant dans le périodique de l'abbé Desfontaines. |
1766 | Président de Thou justifié contre les accusations de Monsieur de Buri, auteur d’une Vie de Henri IV (Le) | Histoire | 60C | - Réfutation point par point des principales critiques historiques adressées par Richard de Bury à l'ouvrage de Jacques-Auguste de Thou consacré à Henri IV, appuyée sur la publication de lettres inédites du roi. |
1768 | Princesse de Babylone (La) | Conte | 66 | - Formosante, princesse de Babylone, partie à la recherche de son bien-aimé Amazan qu'un malentendu a fait fuir, parcourt toute l'Europe et toute l'Asie, observant leurs régimes politiques et leurs religions[377]. |
1744 | Princesse de Navarre (La), comédie-ballet | Théâtre[378] | 28A | - En 1369, Constance, princesse de Navarre a fui le roi de Castille qui la retenait prisonnière, ainsi que le duc de Foix, ennemi de sa famille. Mais celui-ci est amoureux d'elle, et se déguise en simple soldat pour la séduire. Aimera-t-elle un roturier ? |
1777 | Prix de la justice et de l’humanité | Droit | 80B | - Contribution au sujet proposé par la Société économique de Berne[379]. |
1769 | Procès de Claustre. Supplément aux Causes célèbres[380] | Polémique | 70A | - Défense des De Laborde, attaqués en justice par l'abbé Claustre qui, par « ingratitude, hypocrisie, rapacité et impostures[381]», tente de s'approprier les biens de ceux dont il a été le précepteur. |
1768 | Profession de foi des théistes (La) | Religion | 65C[72] | - Exposé des dogmes du théisme : condamnation de l'athéisme, détestation de la superstition barbare, amour de Dieu et du genre humain[382]. |
1778 | Projet de dictionnaire présenté à l’Académie | Lexicographie | 80C | - Proposition de nouveau plan pour le Dictionnaire de l'Académie française[383]. |
1768 | Prophétie de la Sorbonne de l’an 1530 (La) | Poème satirique | 67 | - Critique de la Sorbonne qui, en 1530 s'était fait acheter[384], avait maudit Henri IV, et accepté la bulle du pape Unigenitus. |
1740-1747 | Prude (La), ou l’homme au franc procédé, comédie, imitée de l’anglais | Théâtre[385] | 20C | - L'hypocrite Dorfise, qui se pique de vertu, tente avec son amant Bartolin de s'approprier la fortune de Blanford. Heureusement Adine, déguisée en garçon, déjouera la machination et gagnera l'amour de Blanford. |
1752-1762 | Pucelle (La) | Poème historique | 7 | - En 21 chants, satire bouffonne, paillarde et parfois imaginaire de l'épopée de Jeanne d'Arc[386]. |
1768[387] | Pyrrhonisme de l’histoire (Le) | Histoire | 67 | - Examen de légendes, mythes, rumeurs et affabulations d'historiens, avec un regard détaché : « Je ne veux ni un pyrrhonisme outré ni une crédulité ridicule[388]. » |
1760 | Quand (Les)[389] | Polémique | 51A | - Réplique cinglante à Le Franc de Pompignan qui, dans son discours de réception à l'Académie française, avait attaqué violemment les Philosophes : « Quand on est à peine homme de lettres, et nullement philosophe, il ne sied pas de dire que notre nation n’a qu’une fausse littérature et une vaine philosophie[390]. » |
1760 | Quand adressés au Sieur Palissot (Les) | Polémique | 51A | - Attaque de Palissot, auteur d'une pièce critique, Les Philosophes[391]. |
1760 | Qu’est-ce (Les) | Critique littéraire | 51A | - Critique de la pièce de Palissot, Les Philosophes[391]. |
1772 | Quelques petites hardiesses de Monsieur Clair, à l’occasion d’un panégyrique de saint Louis | Histoire | 74B | - Réévaluation de la place de Saint-Louis dans l'histoire, qui ne sut pas résister à la démence des croisades. |
1766-1767 | Questions de Zapata (Les) | Religion | 62 | - 49 questions faussement naïves sur les contradictions de l’Ancien Testament, et quelques-unes sur celles du Nouveau. |
1764 | Questions proposées à qui voudra et pourra les résoudre | Philosophie | 57A | - Réflexion sur l'instinct et sur l'éventuelle âme des animaux. |
1770-1772 | Questions sur l’Encyclopédie, par des amateurs | Philosophie | 37-43[392] | - 440 articles d'un « encyclopédisme d’inspiration[393] ».
- Texte sur ARTFL/Tout Voltaire : A-B - Texte sur ARTFL/Tout Voltaire : C-E |
1765 | Questions sur Platon, et sur quelques autres bagatelles | Philosophie | 60A | - Platon, Samuel Clarke, Newton et Locke par rapport à la notion d'intelligence suprême. |
1772 | Réflexions philosophiques sur le procès de Mademoiselle Camp | Religion | 74B | - Indignation contre l'interdiction des mariages entre catholiques et protestants. |
1760 | Réflexions pour les sots | Philisophie | 51A | - 16 paragraphes rappelant quelques grands principes du combat philosophique. |
1758 | Réfutation d’un écrit anonyme contre la mémoire de feu Monsieur Joseph Saurin de l’Académie des sciences, examinateur des livres et préposé au Journal des savants | Polémique | 49A | - Défense de Joseph Saurin, pasteur suisse protestant converti au catholicisme par Bossuet. Accusé de vol et de poèmes blasphématoires, il était comme Voltaire, ennemi de Jean-Baptiste Rousseau[303]. |
1759 | Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l’apparition du jésuite Berthier | Religion | 49B | - Le jésuite Berthier meurt d'une intoxication au Journal de Trévoux. Son confesseur, qui lui refuse l'absolution car il ne sent aucun repentir des pêchés d'avarice et d'orgueil, se révèle être un janséniste, auteur des Nouvelles ecclésiastiques. Berthier le maudit avant de mourir[394]. |
1768[395] | Relation de la mort du chevalier de La Barre | Politique | 63B | - Plaidoyer ému en faveur du Chevalier de La Barre, exécuté pour avoir soi-disant profané un crucifix, en même temps qu'était brûlé le Dictionnaire philosophique, qui aurait inspiré son acte[396]. |
1768 | Relation du bannissement des jésuites de la Chine par l’auteur du Compère Mathieu | Religion | 67 | - Un brave jésuite se ridiculise en expliquant à l'Empereur de Chine les principes de la religion catholique, et en avouant catéchiser les esprits qui ne sont point encore pervertis par l’usage dangereux de penser. |
1760 | Relation du voyage de frère Garassise, neveu de frère Garasse, successeur de frère Berthier ; et ce qui s’ensuit, en attendant ce qui s’ensuivra[397] | Religion | 49B | - L'humble Garassise, neveu du célèbre Garasse, revient de mission au Portugal. Il en rapporte une relique, le couteau que se passent les jésuites de génération en génération ; ainsi que des documents relatant la manière dont ils avaient excité une sédition au Brésil, attenté à la vie du roi du Portugal, et comment ils en ont été chassés. Pour prix de ces efforts, Garassise se fait nommer au Journal de Trévoux. |
1745 | Relation touchant un maure blanc, amené d’Afrique à Paris en 1744 | Philosophie | 28B | - Petite méditation sur les races humaines. « Si nous pensons valoir beaucoup mieux qu’eux, nous nous trompons lourdement[398]. » |
1740[399] ? | Remarques sur deux épîtres d’Helvétius | Critique littéraire | 18C | - Corrections ligne par ligne des textes d'Helvétius[400]. |
1742 | Remarques sur l’histoire | Histoire | 28B | - Critique des fables et invraisemblances des historiens, en particulier de Rollin. |
1750 | Remerciement sincère à un homme charitable | Politique | 32A | - Défense de L'Esprit des lois de Montesquieu, attaqué par le journal janséniste les Nouvelles ecclésiastiques[401]. |
1768 | Remontrances du corps des pasteurs du Gévaudan, à Antoine Jean Rustan, pasteur suisse à Londres | Religion | 65C[72] | - Remarques ironiques à Antoine Jacques Roustan pour son État présent du christianisme, en particulier quant à la définition du théisme. |
1745 | Représentations aux États-Généraux de Hollande | Politique | 28B | - Note diplomatique. |
1769 | Requête à tous les magistrats du royaume. Composée par trois avocats d’un Parlement | Économie | 71C | - Indignation contre les interdits alimentaires – œufs et fromage – imposés par l'Église dans certaines régions pendant le carême ; critique de la surabondance des fêtes religieuses chômées, improductives et non payées[402]. |
1775[403] | Requête au roi, pour les serfs de Saint-Claude, etc. | Économie | 77B | - Requête pour l'abolition de la mainmorte[29]. |
1761 | Rescrit de l’empereur de la Chine | Politique | 51B | - Satire de l'Extrait du projet de paix perpétuelle de Rousseau : « Nos plénipotentiaires enjoindront à tous les souverains de n'avoir jamais aucune querelle, sous peine d'une brochure de Jean-Jacques pour la première fois, et du ban de l'univers pour la seconde[404]. » |
1750 | Résumé historique et critique de ce qu’on a écrit pour et contre l’authenticité du Testament politique | Histoire | 32A | - Critique de l'authenticité du Testament politique du cardinal de Richelieu, paru en 1688[153],[405]. |
1749-1752[406] | Rome sauvée, ou Catilina, tragédie | Théâtre[407] | 31A | - Histoire de la conjuration de Catilina déjouée par Cicéron en 63 avant Jésus-Christ[41],[408]. |
1760[409] | Russe à Paris (Le). Notes sur Le Russe à Paris | Poème satirique | 51A | - En réponse à la pièce Les Philosophes[391] de Palissot, éreintement des membres du parti adverse, tous nommément désignés : « Ces oiseaux de la nuit rassemblés dans leur trou, / Exhalent les poisons de leur orgueil jaloux ; / Poursuivons, disent-ils, tout citoyen qui pense[410]. » |
1733-1736 | Samson | Livret d'opéra biblique[411] | 18C | - Adaptation libre de l'épisode biblique de Samson, Dalila et les Philistins[412]. |
1762 | Saül, drame | Théâtre[413] | 56A | - En 5 actes et en 5 lieux, 80 ans d'histoire biblique, depuis la victoire de Saül contre les Amalécites jusqu'à la mort de David[414]. |
1767 | Scythes (Les) | Théâtre[415] | 61B | - Sozame, ancien général perse, réfugié en Scythie, va donner sa fille Obéide en mariage à Indatire. Athamare, le prince perse qu'elle n'a jamais cessé d'aimer veut la reprendre, mais meurt dans un duel avec Indatire. Les coutumes scythes prescrivent qu'Obéide donne la mort à Athamare[416]. |
1763 | Seconde Lettre du quaker | Religion | 57A | - Continuation[417] de la polémique d'exégèse biblique avec Jean-Georges Lefranc de Pompignan. |
1748 | Sémiramis, tragédie | Théâtre[418] | 30A | - Le fantôme de Ninus, son mari qu'elle avait assassiné, interdit à Sémiramis, reine de Babylone, de se remarier avec Arzace, qui est en fait son frère. Dans l'obscurité de la tombe de Ninus, Arzace poignarde Sémiramis, qu'il avait pris pour Assur, lequel voulait renverser le trône à son profit. |
1774[419] | Sentiment d’un académicien de Lyon sur quelques endroits des Commentaires de Corneille | Critique littéraire | 76 | - Réponse aux Lettres de Clément, qui mettaient en cause la méthode d'analyse littéraire de Voltaire, ainsi que sa personne. |
1764 | Sentiment des citoyens[420] | Polémique | 58 | - Virulente dénonciation de la personne de Jean-Jacques Rousseau, « dément devenu furieux, bouffon, blasphémateur, apostat, débauché qui a abandonné ses enfants[421]. » |
1765[N 19] | Sentiment des jurisconsultes, Le Préservatif | Polémique | 60B | - Arguments complémentaires au Sentiment des citoyens pour criminaliser Rousseau. |
1752[N 20] | Sermon des cinquante | Religion | 49A | - Première attaque directe contre les traditions juive et chrétienne[422], et proclamation d'une religion naturelle déiste. |
1771 | Sermon du papa Nicolas Charisteski | Politique | 73 | - Appel aux confédérés de Bar à cesser leurs querelles avec les autres chrétiens et à rompre leur alliance avec les turcs, au bénéfice de Catherine II, qui soutient l'église catholique et a signé des lois sur la tolérance[N 21]. |
1761 | Sermon du rabon Akib | Religion | 52 | - « Que chacun serve Dieu dans la religion où il est né, sans vouloir arracher le cœur à son voisin par des disputes où personne ne s'entend. Que chacun serve son prince et sa patrie, sans jamais employer le prétexte d'obéir à Dieu pour désobéir aux lois[423]. » |
1768 | Sermon prêché à Bâle, le premier jour de l’an 1768 (Le). Par Josias Rossette, ministre du saint Évangile | Religion | 67 | - Louanges à Catherine II et à Stanislas Poniatowski pour la tolérance mise en œuvre dans leurs États ; dénonciation du « joug papiste[424] » ; exaltation du « bonheur inestimable de vivre sans maître, de ne jamais dépendre du caprice d'un seul homme, de n'être soumis qu'aux lois[425]. » |
1751 | Siècle de Louis XIV (Le) | Histoire | 11A-13D[426] | - « Ce n’est pas seulement la vie de Louis XIV qu’on prétend écrire ; on se propose un plus grand objet. On veut essayer de peindre à la postérité, non les actions d’un seul homme, mais l’esprit des hommes dans le siècle le plus éclairé qui fut jamais[427]. » |
1768 | Singularités de la nature (Les) | Sciences | 65B[55] | - Examen « de plusieurs objets de notre curiosité[428] avec la défense qu'on doit avoir de tout système, jusqu'à ce qu'il soit démontré aux yeux ou à la raison[429]. » |
1759 | Socrate | Théâtre[N 22] | 49B | - Socrate refuse la main de sa fille à Anitus, prêtre de Cérès. Pour se venger, celui-ci le calomnie et le fait calomnier[430]. Au tribunal, Socrate plaide en faveur d'une religion déiste, morale, et détachée de toute superstition. |
1740[431] | Sommaire des droits de sa majesté le roi de Prusse sur Herstall | Politique | 20A | - Prise de position en faveur de Frédéric II de Prusse dans le litige concernant Herstal, dans la banlieue de Liège. |
1776[432] | Songe-creux (Le) | Conte en vers | 77B | - L'Enfer et le Paradis sont en fait le royaume du Néant. |
1737 | Songe de Platon | Conte | 17 | - Démogorgon, l'un des assistants du Démiurge qui a créé la structure de l'univers, était responsable de la Terre, prétendait avoir fait un chef-d’œuvre, et fut fort étonné de ne recevoir que des huées de la part de ses confrères. |
1769 | Sophonisbe, tragédie de Mairet, réparée à neuf | Théâtre[N 23] | 71B | - Sophonisbe, fille du général carthaginois Asdrubal est mariée au roi Syphax de Numidie, qui meurt dans une bataille contre son ancien fiancé Massinisse, allié aux Romains. Massinisse veut épouser Sophonisbe, mais Scipion décide de l'envoyer à Rome avec les vaincus. Tous les deux préfèrent mourir[41],[433]. |
1728[434] | Sottise des deux parts | Religion | 3A | - Sur les hérésies et la légitimité des controverses théologiques. |
1770 | Souvenirs de Madame de Caylus (Les) | Histoire | 71A | - Dans le cadre d'une polémique avec La Baumelle sur Madame de Maintenon, édition commentée des Souvenirs de sa nièce, Madame de Caylus[435]. |
1753 | Supplément au Siècle de Louis XIV | Histoire | 32C | - Réfutation des critiques faites par La Beaumelle au Le Siècle de Louis XIV. |
1764 | Supplément du Discours aux Welches | Polémique | 57B | - Atténuation du Discours aux Welches : « On devrait donner le nom de Francs aux pillards, le nom de Welches aux pillés et aux sots, et celui de Français à tous les gens aimables[436]. » |
1771 | Supplique des serfs de Saint-Claude à Monsieur le chancelier | Économie | 73 | - Douze mille sujets du roi peuvent être serfs des bénédictins chanoines de Saint-Claude[29] ? |
1765 | Sur ce qu'on m'a écrit que pendant la maladie du dauphin plusieurs citoyens de Paris s'étaient mis à genoux un cierge à la main devant la statue équestre de Henri IV | Poème | 60A | - À l'occasion de la mort du Dauphin, père de Louis XVI, Voltaire déclare préférer Henri IV à Sainte Geneviève. |
1742 | Sur ce qu’on ne fait pas, et sur ce qu’on pourrait faire | Politique | 28B | - De l’utilité des grands travaux financés par l’impôt, en particulier pour embellir Paris. |
1748 | Sur L'Anti-Lucrèce de Monsieur le cardinal de Polignac | Critique littéraire | 30C | - Critique de l'ouvrage en vers latins de Polignac, une opposition à Lucrèce, qui défendait Descartes contre Newton[N 24]. |
1744 | Sur l'esprit | Critique littéraire | 28B | - L’esprit ne convient qu’aux petits ouvrages de pur agrément. |
1745 | Sur la fable | Critique littéraire | 28B | - « L'histoire nous apprend ce que sont les humains / La fable ce qu'ils doivent être[437]. » |
1745 | Sur la police des spectacles | Polémique | 28A | - Contre la censure ecclésiastique et l'excommunication des comédiens par l'Église gallicane[438]. |
1756 | Sur le paradoxe que les sciences ont nui aux mœurs [Timon] | Philosophie | 45B | - Moquerie de ceux[439] qui estiment que « ce n’est qu’à force d’esprit et de culture qu’on peut devenir méchant. Vivent les sots pour être honnêtes gens ! » |
? | Sur le Pentateuque | Religion | 84 | - Brouillon sur le Pentateuque, sa datation, et le fait qu'il n'évoque pas l'immortalité de l'âme[N 25]. |
Fragments divers | Varia | 84 | Compilation de notes manuscrites et fragments divers, des miscellanées non datées sur plusieurs sujets[N 26]. Avec des fragments supplémentaires des carnets[440] | |
1742 | Sur le théisme | Religion | 28B | - Réflexion : le théisme est-il une religion[N 27] ? |
1742 | Sur les contradictions de ce monde | Philosophe | 28B | - Nos usages sont presque toujours en contradiction avec nos lois. |
1744 | Sur les événements de l’année 1744. Discours en vers | Histoire | 28B | - Trois épisodes de la guerre de succession d'Autriche. |
? | Sur les Juifs | Religion | 84 | - Brouillon sur la « horde juive » et ses lois écrites[102]. |
1738 | Sur Messieurs Jean Law, Melon et Dutot | Économie | 32B | - Discussion des ouvrages de Nicolas Dutot et de Jean-François Melon à propos du Système de Law. |
1772 | Systèmes (Les) | Poème | 74B | - Selon l'usage des Académies, Dieu promet un prix à celui qui saura le mieux le définir. Tous les philosophes se bousculent, mais Dieu ne fait qu'en rire[441]. |
1770[N 28] | Système vraisemblable (Le) | Philosophie | 71C | - Premier jet du début d'un ouvrage abandonné, conçu comme une réponse au Système de la nature, du baron d'Holbach[442].
- Texte sur ARTFL/Tout Voltaire |
1773 | Tactique (La) | Poème | 75A | - De l'horreur de la guerre et de son utilité pour maintenir la paix. |
1759 | Tancrède | Théâtre[443] | 49B | - En 1005, à Syracuse, Aménaïde, fille d'Argire, est fiancée à Orbassan, mais elle aime Tancrède. Une de ses lettres est interceptée et déclarée faussement destinée au sarrasin Solamir. Croyant qu'elle l'a trahi, Tancrède cherche la mort dans un combat contre Solamir. Tous deux meurent, ainsi qu'Aménaïde, qui a cependant eu le temps de persuader Tancrède de son innocence. |
1733 | Tanis et Zélide, ou les rois pasteurs | Théâtre[444] | 18C | - Les Mages ont détrôné l’ancienne dynastie des rois d’Égypte, et Zélide, fille du dernier, s’est retirée auprès des pasteurs égyptiens, devenus soldats pour la défendre, sous les ordres du pasteur Tanis, son amant, et d’un guerrier nommé Phanor, rival de Tanis. Phanor enlève Zélide, la livre aux Mages et demande sa main. Mais les Mages avaient décidé de la sacrifier. |
1772 | Taureau blanc (Le) | Conte de critique biblique[445] | 74A | - La princesse Amaside devait épouser Nabuchodonosor, mais celui-ci a été changé en bœuf. Son père va lui couper la tête parce qu'elle a prononcé son nom. Mais le sage Mambrès et le Serpent de la création veillent[446]. |
1732 | Temple de l’amitié (Le), allégorie | Poème | 9 | - Aucun candidat ne fut jugé digne du Prix de l'amitié, « Et la déesse, en tous lieux célébrée, / Jamais connue, et toujours désirée, / Gela de froid sur ses tristes autels. / J'en suis fâché pour les pauvres mortels[447]. » |
1745 | Temple de la gloire (Le) | Théâtre[N 29] | 28A | - Apollon et les Muses bannissent l'Envie du Temple de la gloire, en même temps que Belus, sanguinaire assoiffé de sang, et Bacchus, hédoniste agressif. Seul Trajan sera jugé digne de cet honneur. |
1733 | Temple du goût (Le) | Poème[448] | 9 | - Revue critique et détaillée de tous les arts et de tous les artistes du temps[449]. |
1775[450] | Temps présent (Le) | Économie | 77B | - Célébration en vers de la suppression par Turgot de la corvée royale (qui sera rétablie après sa chute). |
1762 | Testament de Jean Meslier | Religion | 56A | - Version remaniée du plaidoyer athée de Jean Meslier. Un brave curé de campagne, qui s'en est retenu toute sa vie, démontre à ses paroissiens la fausseté des religions humaines et surtout du christianisme. Il en appelle à une religion naturelle « qui nous apprend à ne rien faire à autrui, que ce que nous voudrions être fait à nous-mêmes[451]. » |
1767-1776 | Textes sur le pays de Gex[452] | Économie | 77A-77B | Textes concernant le projet de retirer le pays de Gex, où se situait Ferney, du périmètre de compétences des fermiers généraux, avec comme conséquence de profondes transformation du commerce du blé et du sel, ainsi que du mode de perception des droits indirects tels que la gabelle. |
1764 | Thélème et Macare | Conte en vers[34] | 57B | - Quand on se vante d'avoir le bonheur (Macare), on en est privé par l'envie (Thélème) : pour le garder il faut savoir se cacher, et cacher sa vie. |
1743 | Thérèse | Fragment théâtral[N 30] | 28A | - Trois scènes d'une pièce que son ami D'Argental supplia Voltaire d'abandonner : « Je la trouve indigne de vous, et par le genre et l'exécution[453]. » |
1771 | Tocsin des rois (Le) | Politique | 73 | - Œuvre de commande de Catherine II pour attaquer les Turcs en guerre avec la Russie, à la suite de l'attentat contre le roi de Pologne Stanislas II. |
1752 | Tombeau de la Sorbonne (Le)[454] | Polémique | 32B | - Critique des errements de la Sorbonne qui, après avoir couronné la thèse de l'abbé de Prades, la condamna avec obligation de rétractation, puis la censura[455]. |
1769[114] | Tout en Dieu | Religion | 70B | - Méditation sur l'Être suprême : « Il résulte, ce me semble, de toutes ces idées, qu’il y a un Être suprême, éternel, intelligent, d’où découlent en tout temps tous les êtres, et toutes les manières d’être dans l’étendue[456]. » |
1768 | Traduction de l’Homélie du pasteur Bourn, prêchée à Londres le jour de la Pentecôte 1768 | Religion | 65C[72] | - Seul le message du christianisme primitif : « Tu aimeras Dieu et ton prochain[457] » représente le christianisme véritable. Tous les dogmes postérieurs, et toutes les disputes théologiques n'ont fait qu'ouvrir des gouffres épouvantables de crimes et de calamités. |
1770 | Traduction du poème de Jean Plokof, conseiller de Holstein sur les affaires présentes | Politique | 71C | - Soutien à Catherine II dans sa guerre contre les turcs[458]. |
1734[459] | Traité de métaphysique | Philosophie | 14 | - Méditations sur la nature de l'homme, les différentes opinions concernant celle de Dieu, la provenance des idées, le concept d'âme et son éventuelle immortalité, la définition de la liberté, de la vertu et du vice. |
1762 | Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas | Philosophie | 56C | - Résumé de l'affaire Calas et histoire de l'intolérance, ennemie du bien physique et moral de la société[3]. |
1768 | Trois Empereurs en Sorbonne (Les) | Poème satirique | 67 | - Trajan, Titus et Marc-Aurèle, en visite à Paris, s'aperçoivent que la Sorbonne ressemble aux Petites-Maisons. |
1764 | Trois Manières (Les) | Conte en vers[34] | 57B | - Évocation des trois manières de parler de son amour : naïve, comique, ou mélancolique, appuyée tout entière sur des références aux héros de l'antiquité grecque. |
1776 | Un chrétien contre six Juifs | Religion | 79B | - En réponse aux ouvrages de Guéménée[460] et de Nonnotte[461], revue des contradictions et les incohérences de l'Ancien Testament[462]. |
1761 | Un sauvage et un bachelier | Dialogue satirique | 49A | - Dans le contexte du Discours sur l'origine et le fondement de l'inégalité parmi les hommes, de Jean-Jacques Rousseau, discussion sur le Bon sauvage et les sociétés soi-disant primitives. |
1736 | Utile examen des trois dernières épîtres du Sieur Rousseau[N 31] | Critique littéraire | 16 | - Critique littéraire des Épitres nouvelles du Sr Rousseau. |
1760 | Vanité (La) | Poème satirique | 51A | - Critique de Lefranc de Pompignan : « Et l'ami Tonsignan pense être quelque chose[463]. » |
1734[N 32] | Vie de Molière (La) | Critique littéraire | 9 | - Biographie centrée sur le statut de l'homme de théâtre, suivie d'une revue commentée de chacune des pièces de Molière. |
1738 | Vie de Monsieur Jean-Baptiste Rousseau | Critique littéraire | 18A | - Biographie satirique et médisante de Jean-Baptiste Rousseau. |
1749 | Vie de Paris et de Versailles (La) | Poème | 31B | - Critique de la société parisienne et de l'obséquiosité de la Cour, avec une conclusion anticléricale. |
1765 | Vœux (Les) | Religion | 60A | - Des effets néfastes de l'entrée dans les ordres monastiques. |
1772 | Voix du curé sur le procès des serfs du Mont-Jura (La) | Économie | 74B | - Un brave curé s'indigne de l'injustice de la mainmorte pour ses paroissiens[29]. |
1750[464] | Voix du sage et du peuple (La) | Politique | 32A | - « Le prince doit être maître absolu de toute police ecclésiastique, sans aucune restriction. […] Plus il y aura de philosophes, plus les fous seront à portée d'être guéris[465]. » |
1747 | Zadig, ou la destinée[N 33] | Conte | 30B | - « Il n'y a point de hasard, tout est épreuve, ou punition, ou récompense, ou prévoyance[466]. » |
1732 | Zaïre, tragédie | Théâtre[467] | 8 | - Comme Nérestan, Zaîre a été capturée enfant par le sultan Orosmane, qui en est maintenant amoureux. Quand une rançon est versée pour ses captifs, il refuse de la libérer et va l’épouser. Le plus vieux des prisonniers, Lusignan, reconnaît en Nérestan et Zaïre ses enfants qu’il croyait morts. Nérestan fixe un rendez-vous à Zaïre pour qu’elle soit baptisée avant son mariage, mais Orosmane, se croyant trahi, la tue, avant de se poignarder[468]. |
1740-1761 | Zulime, tragédie | Théâtre[N 34] | 18B | - Au royaume de Trémizène, sur le bord de la mer d'Afrique, le shérif Bénassar est en guerre avec les Maures, qui exigent que leur soient livrés les esclaves espagnols. L'un d'eux, Ramire, est marié secrètement avec Atide, mais est aimée de la princesse Zulide. Quand Bénassar meurt au combat, Zulide jure de le venger, mais il s'avère que c'est Ramire qui a causé involontairement sa mort. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Fortement remanié, ce poème sera republié en 1739 sous le titre de L'Anti-Giton. Cette version ne figure pas dans le Tout Voltaire de l'ARTFL.
- Philippe-Egon de Courcillon (1687-1719), fils de Philippe de Courcillon de Dangeau.
- Voir Discours sur le sujet proposé par la société économique.
- En particulier Josué VI:21, qui relate les atrocités ayant suivi la prise de Jéricho.
- Daté faussement de Londres, 1762 ; publié à Genève chez Grasset en octobre 1768 (OCV 65A, p. 171). Attribué fictivement à Pierre Chiniac de La Bastide, janséniste et avocat au Parlement de Paris, qui avait attaqué Voltaire en 1765 (OCV 65A, p. 172).
- "Ouvrage unique de M. Imhof, traduit du latin".
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 31 mai 1779, pour le premier anniversaire de la mort de Voltaire.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 27 janvier 1736.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 17 août 1752.
- Tome I : décembre 1753. Tome II : mars 1754.
- Volume 44A : Chapitres 1-17 : Charlemagne - Henri III. Volume 44B : Chapitres 18-39 : Henri IV - Frédéric d'Autriche. Volume 44C : Chapitres 40-48 : Maximilien - Léopold.
- Réécriture du poème de 1714, À mademoiselle Duclos.
- Un carnet fut publié en 1802, présentant des remarques du philosophe. Ces Tablettes de Voltaire divisent sur leurs authenticités
- La première édition, anonyme, est faussement datée de 1758 (OCV 57A, p. 116). Une version plus longue et plus virulente paraît en 1764. (OCV 57A, p. 98)
- Quatre Homélies prononcées à Londres avaient été publiées en 1767-1768.
- Signé : "Par la grâce de Dieu capucin indigne, prédicateur ordinaire et cuisinier du grand Couvent de la ville de Clermont en Auvergne, au révérend père Élie, Carme chaussé, Docteur en Théologie" (OCV 65B, p.117)
- Volume 136 : A–Buzonnière. Volume 137A : Caesar–Charles. Volume 137B : Chalons–Cyrillus. Volume 138 : Dale–Frisi. Volume 139 : Gachet d’Artigny–Koran. Volume 140A : La Barre–Ludlow. Volume 140B : Luna–Muyart de Vouglans. Volume 141 : Nadal–Plato. Volume 142 : Plautus–Rogers. Volume 143 : Rollin–Sommier. Volume 144 : Spallanzani-Zeno. Volume 145 : Notes et écrits marginaux conservés hors de la Bibliothèque nationale de Russie.
- Tragédie en 5 actes et en vers. Première représentation à la Comédie Française le 5 juillet 1764.
- Publications anonymes. L'attribution à Voltaire est très récente. (OCV 60B, p. 21-22)
- Voltaire a toujours nié la paternité de cet ouvrage, et n'en a jamais autorisé la publication dans ses Œuvres de son vivant. Des copies manuscrites ont circulé dès 1753 jusqu'à la première édition en 1762 (datée de 1749), l'attribuant à "un grand prince très instruit". (OCV 49A, p. 10, 22 et 60)
- Même sujet dans le Discours aux confédérés catholiques de Kaminiek en Pologne.
- Tragédie en 3 actes et en prose. Non représentée.
- Tragédie en 5 actes et en vers. Première représentation à la Comédie Française le 15 janvier 1774.
- « Le cardinal de Polignac a inséré dans son poème de très beaux vers sur les découvertes de Newton ; mais il y combat, malheureusement pour lui, des vérités démontrées. La philosophie de Newton ne souffre guère qu'on la discute en vers à peine peut-on la traiter en prose ; elle est toute fondée sur la géométrie. Le génie poétique ne trouve là point de prise. On peut orner de beaux vers l'écorce de ces vérités ; mais pour les approfondir, il faut du calcul, et point de vers. » (OCV 30C, p. 340)
- Voir aussi De l’antiquité du dogme de l’immortalité de l’âme et Fragment sur les juifs.
- Les titres entre crochets sont forgés : [Dédicace pour un ouvrage sur la métallurgie], [L’Ame des bêtes], [Voltaire et la poste], [Fragment sur les mystères de la nature], Sur les Juifs, [Sur le Pentateuque], Epître aux fidèles, par le grand apôtre des Délices, [Fragment sur les assurances maritimes], Action, [La Henriade: ‘Avis des libraires’ et ‘Préface du roi de Prusse’], [Procuration], Avis des éditeurs, [Appareil de classement] et [Corrections à une préface de Baculard d'Arnaud]
- Voir aussi La Profession de foi des théistes.
- Première publication en 1834. (OCV 71C p. 327)
- Ballet héroïque sur une musique de Jean-Philippe Rameau. Ouvrage commandé par le duc de Richelieu pour célébrer la victoire de Fontenoy. Première représentation au château de Versailles le 27 novembre 1745 dans une version en 5 actes. Une version en 3 actes fut jouée à partir du 19 avril 1746. (OCV 28A, p. 286-288)
- Scènes III à V de l'acte I, en prose.
- L'attribution de ce texte à Voltaire est contestée, de même que sa complétude. (OCV 16, p. 335)
- Ce texte, rédigé en 1734, parut en 1739 dans une version anonyme et expurgée, en introduction des Œuvres de Molière parues chez Prault. Voltaire fit publier la même année une version complète à Amsterdam, mais toujours anonymement. (OCV 9, p. 376)
- Parution en 1747 à Amsterdam sous le titre Memnon, histoire orientale, puis à partir de 1748 sous le titre Zadig ou la destinée, histoire orientale. (OCV 30B p.67)
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 8 juin 1740. Reprise dans une version modifiée le 19 décembre 1761. Publication en juin 1763.
Sources
[modifier | modifier le code]- Site officiel de l'édition des Œuvres complètes de Voltaire
- Les problèmes posés par toute édition des œuvres de Voltaire du fait de leur nature et de leur structure ont été synthétisés par Christophe Paillard dans La correspondance de Voltaire et l'édition de ses œuvres, problème de méthodologie éditoriale, Revue d'histoire littéraire de la France, 2012/4. Lire en ligne. Voir aussi : Copier/coller : écriture et réécriture chez Voltaire : actes du colloque international, Pise, 30 juin-2 juillet 2005, textes réunis et édités par Olivier Ferret, Gianluigi Goggi, Catherine Volpilhac-Auger, Pisa University Press, 2007. (ISBN 978-88-8492-430-8)
- Textes concernant l'affaire Calas : À monseigneur le chancelier. Requête au roi en son conseil ; Déclaration de Pierre Calas ; Histoire d’Élisabeth Canning et de Jean Calas ; Mémoire de Donat Calas pour son père, sa mère, et son frère ; Pièces originales concernant la mort des sieurs Calas et le jugement rendu à Toulouse ; Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas.
- I. Sur Grotius, Hobbes et Montesquieu. II. Sur l'âme. III. Si l'homme est né méchant et enfant du diable. IV. De la loi naturelle et de la curiosité. V. Des manières de perdre et de garder sa liberté, et de la théocratie. VI. Des trois gouvernements et de mille erreurs anciennes. VII. Que l'Europe moderne vaut mieux que l'Europe ancienne. VIII. Des serfs de corps. IX. Des esprits serfs. X. Sur la religion. XI. Du droit de la guerre. XII. Du code de la perfidie. XIII. Des lois fondamentales. XIV. Que tout État doit être indépendant. XV. De la meilleure législation. XVI. Des abus. XVII. Sur des choses curieuses.
- Première publication en 1765.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation le 9 septembre 1765 à la Comédie Française. (OCV 10, p.40)
- Le nœud de l'intrigue sera repris dans Alamire, dans Les Frères ennemis et dans Amélie ou le duc de Foix.
- Œuvre restée à l’état de manuscrit (OCV p. 71).
- Une étude de la pièce se trouve dans : Sanchez Jean-Pierre, Voltaire et sa tragédie américaine Alzire (1736), Caravelle, n°58, 1992, L'image de l'Amérique latine en France depuis cinq cents ans. pp. 17-37. Lire en ligne.
- Après Alamire et Les Frères ennemis, nouveau remaniement d'Adélaïde du Guesclin.
- Discussion sur la datation : OCV 1A, p. 3-7.
- Réécriture par Voltaire d'un texte de Jean-Baptiste Boyer d'Argens datant de 1738 et intitulé Lettres juives. (OCV 60A p. 549).
- Voir aussi la Lettre de l’archevêque de Cantorbéry à l’archevêque de Paris.
- Première édition dans l'édition de Dresde en 1748. Discussion sur la date de composition dans OCV 30C, p. 103-104.
- Une partie de ces anecdotes se retrouvera dans Le Siècle de Louis XIV, paru en 1751.
- OCV 20A, p. 520-521.
- OCV 60A, p. 583.
- OCV 49A, p. 387-389.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 15 février 1720. Ce fut un échec. Seuls des fragments du texte nous sont parvenus, Voltaire n'ayant pas souhaité qu'il soit publié. (OCV 1A, p. 397 et 403)
- OCV 74A, p. 161. La polémique avec Clément fait l'objet de trois textes : Lettre de Monsieur de Voltaire à un de ses confrères de l’Académie (1772) ; Lettre anonyme adressée aux auteurs du Journal encyclopédique au sujet d’une nouvelle épître de Boileau à Monsieur de Voltaire (1773) ; Article extrait du Mercure sur Mon dernier mot de Clément (1775).
- L'édition Moland, reprise par l'ARTFL/Tout Voltaire, n'en présente que 22.
- Aucun des collaborateurs ne signait ses textes.
- Olivier Ferret a étudié la participation de Voltaire à l'Encyclopédie. Lire le compte rendu en ligne.
- Voir aussi Les Quand.
- OCV 16, p. 375. Voir aussi L'Éducation d'un prince et Fragment des instructions pour le prince royal de ***.
- Signé : "B. Académicien".
- Voltaire a consacré plusieurs textes à la mort de Louis XV : De la mort de Louis XV, et de la fatalité ; Éloge de Louis XV, prononcé dans une académie le 25 mai 1774 ; Au révérend père en Dieu messire Jean de Beauvais, créé par le feu roi Louis XV, évêque de Senez.
- Il ne semble pas qu'une réponse ait été apportée à cette demande. (OCV 76, p. 409)
- Voltaire consacra de nombreux textes à ce sujet : Au Roi en son Conseil pour les sujets du Roi qui réclament la liberté de la France contre des moines bénédictins devenus chanoines de Saint-Claude en Franche-Comté ; Nouvelle Requête au Roi, en son Conseil ; Coutume de Franche-Comté, sur l’esclavage imposé à des citoyens par une vieille coutume ; La Voix du curé sur le procès des serfs du Mont-Jura ; Supplique des serfs de Sainte-Claude à Monsieur le chancelier ; Requête au roi, pour les serfs de Saint-Claude, etc. ; Lettre d’un bénédictin de Franche-Comté à M. l’avocat général Séguier. Il généralise la question dans l'Extrait d’un mémoire pour l’entière abolition de la servitude en France.
- Comme pour la Petite digression, toutes les éditions publiées du vivant de Voltaire placent cette Aventure indienne (sous-titrée Traduite par l'ignorant) à la suite immédiate du Philosophe ignorant. À partir de l'Édition de Kehl, elle est publiée dans les Romans et contes. (OCV 60B, p.241)
- OCV 60B, p. 252. Voir aussi Renan Larue, « Le Végétarisme dans l'œuvre de Voltaire », Dix-Huitième Siècle, 2010/1. Lire en ligne.
- Discussion sur la datation : OCV 70A, p. 3-6. Curieusement, l'éditeur indique placer ce texte "en 1767 ou 1768", mais le fait figurer dans le volume consacré à 1769. La première publication de ce texte date de l'édition de Kehl (1784-1789), au tome 46.
- OCV 70A, p. 9.
- Inclus dans le recueil des Contes de Guillaume Vadé.
- Ils seront expulsés de France l'année suivante.
- Non représenté.
- Étude de cette œuvre : Rebejkow, Jean-Christophe, Voltaire et l'opéra comique, Romanische Forschungen, vol. 108, no. 3/4, 1996, pp. 474–494. Lire en ligne.
- Sa Majesté Le Roi De Pologne.
- La pièce est précédée d'un important Discours sur la tragédie à Milord Bolingbroke.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 11 décembre 1730.
- Voir Charles Mazouer, Les Tragédies romaines de Voltaire, revue Dix-huitième siècle, 1986, n° 18. Lire en ligne.
- Date de la première édition. Les dates de rédaction proposées varient entre 1709 et 1717 (voir OCV 1B, pages 135-136). Le texte a connu deux versions successives : la plus longue publiée jusqu'en 1739, une plus courte à partir de 1740 (OCV 1B, p. 138).
- Prétendument "traduit de l'allemand par Mr le docteur Ralph".
- Le titre complet est : La Canonisation de Saint Cucufin, Frère capucin d'Ascoli, par le Pape Clément XIII. Et son apparition au sieur Aveline, bourgeois de Troyes ; mise en lumière par le sieur Aveline, lui-même. La datation de 1767 est fictive. (OCV 70A, p. 21)
- OCV 51B p. 457.
- « Carnets », sur Centre International d'étude du XVIIIe siècle,
- A. Milon, Dictionnaire de théologie catholique, t. Tome 6.1 : FLACIUS ILLYRICUS - GEORGIE, Paris, Letouzey et Ané, (lire sur Wikisource), « FRANÇOIS Laurent », p. 375
- Inclus dans le recueil des Contes de Guillaume Vadé.
- OCV 57B, p. 25.
- Pièce dramatique en trois actes et en vers représentée le 26 septembre 1767 à Ferney (OCV 61B, p. 86). Représentation le 4 juin 1782 à la Comédie-Italienne en même temps que La Surprise de l’amour de Marivaux (OCV 61B, p. 493).
- Publié sous le nom de M. le Chevalier M...re, cornette de cavalerie, et en cette qualité ennemi juré des ânes. (OCV 51B, p. 470)
- OCV 51B p. 477.
- 0CV 70A, p. 165 et 179.
- Discussion sur la datation : OCV 1B, p. 163.
- Ce volume contient un long essai de Gerhardt Stenger intitulé Voltaire "naturaliste". (p. 3-100)
- Ce texte précède de peu Les Singularités de la nature.
- Signé "À Mr le Professeur R., par un proposant".
- Volume 78B : Introduction et dossier. Volume 78C : Texte et annotations.
- Voir Marc Hersant, Un patriarche en représentation : le Commentaire historique sur les œuvres de l’auteur de La Henriade, Revue Voltaire, n° 11, 2011. Texte en ligne.
- Voir aussi Remerciement sincère à un homme charitable.
- Avec comme auteur "Un avocat de Province".
- De nombreux exemples utilisés par Voltaire dans son texte lui ont été fournis par l'avocat Charles Frédéric Gabriel Christin. (OCV 61A, p. 11-12)
- Voir Michel Porret, Voltaire et le droit de punir. Un activiste du moment Beccaria. Lire en ligne.
- 300 vers sur 1600 ont été réécrits par Voltaire. (OCV 32B, p. 103)
- Volume 53 : Introduction. Volume 54 : Médée-Rodogune. Volume 55 : Andromède-Le Comte d’Essex.
- Voir aussi Sentiment d’un académicien de Lyon sur quelques endroits des Commentaires de Corneille.
- Comédie en 3 actes et en prose. Représentée au château de Cirey en 1734.
- Écrit en 1738-1739 (OCV 20A, pages 458-460), publié dans le Mercure de France de novembre 1744.
- François Moureau dans OCV 20A, p. 470.
- Publication anonyme.
- Des corrections ligne par ligne figurent dans les Remarques sur deux épîtres d’Helvétius.
- Une synthèse du volume 65C est proposée par Riccardo Campi. Lire en ligne.
- Le recueil, dans sa première édition, contenait : Préface de Catherine Vadé ; Ce qui plaît aux dames ; L'Éducation d'un prince ; L"Éducation d'une fille ; Les Trois manières ; Thélème et Macare ; Azolan ; L'Origine des métiers ; Le Blanc et le noir ; Jeannot et Colin ; Discours aux Welches ; Supplément du discours aux Welches ; De l'histoire ; Des fêtes ; Lettre de M. Cubstorf ; Lettre de M. Clocpitre à M. Eratou ; ainsi qu'un Chant détaché d'un poème épique, dit de La Capilotade, qui sera incorporé en 1773 dans La Pucelle (OCV 57B, p. 295).
- Voir aussi La Mort de Mlle Lecouvreur et Sur la police des spectacles.
- Une édition en 13 volumes est également disponible dans La Pléiade.
- Voir en ligne la conférence de Nicolas Cronk (Oxford University), La correspondance de Voltaire, questions sur les manuscrits.
- Discussion sur la datation : OCV 1A, p. 103. Première publication en 1784 dans les Oeuvres complètes (Édition de Kehl)
- Voltaire a toujours refusé d'endosser la paternité de ce texte. (OCV 16, p. 321)
- Dans une lettre du 22 mai 1736 publiée par la Bibliothèque française d'Amsterdam. (OCV 16, p. 317)
- Voltaire n'a jamais publié ce texte. Deux versions assez différentes ont été éditées, l'une dans le Journal des dames en mars 1774, l'autre dans les Œuvres complètes (Édition de Kehl) en 1784. (OCV 1B, p. 51). Discussion sur la datation dans OCV 1A, p. 62-66.
- OCV 1B, p. 83.
- Voir aussi Du siècle de Constantin.
- OCV 30C, p. 73
- Voir aussi le Discours de l’empereur Julien contre les chrétiens.
- Ce texte fut publié immédiatement à la suite de Le Fanatisme, ou Mahomet, tragédie. (OCV 20B, p. 329)
- OCV 20B, p. 333.
- OCV 76, p. 236.
- OCV 76, p. 249.
- Avec une attaque de Jean-Jacques Rousseau qui, dans le Discours sur les sciences et les arts, déplorait "les désordres affreux que l'Imprimerie a déjà causés en Europe". (OCV 60A, p. 373).
- Article publié ensuite au tome VIII de l'Encyclopédie (OCV 60A, p. 449).
- OCV 60A, p. 408.
- OCV 60A p. 542.
- Un chapitre de La Philosophie de l'histoire est également consacré à la magie. Texte en ligne.
- Voir aussi : Omer de Fleury étant entré, ont dit.
- "Par le Docteur Goodheart, traduction de M. Chambon". Imprimé avec l'Instruction du gardien des capucins de Raguse à frère Pédiculoso, partant pour la terre sainte (OCV 67, p. 222)
- OCV 70B, p. 107.
- Voir Sylvain Menant, Voltaire et l'allégorie, RHLF, 1012/2. Lire en ligne.
- OCV 32A, p. 300.
- OCV 61B, p. 257. Voir aussi l'Essai sur les mœurs.
- Daté dans le texte, mais publié seulement en 1764 dans le recueil des Contes de Guillaume Vadé.
- Ce thème est à nouveau abordé en 1769 dans la Requête à tous les magistrats du royaume. Composée par trois avocats d’un Parlement.
- Léonard Rosmarin a étudié l'attitude de Voltaire face au judaïsme dans Voltaire et les juifs. Lire en ligne.
- OCV 60A, p. 134.
- Voltaire reprendra ce thème dans le Résumé historique et critique de ce qu’on a écrit pour et contre l’authenticité du Testament politique [de Richelieu]. Il l'avait déjà abordé dans ses Remarques sur l'histoire et les Nouvelles considérations sur l'histoire.
- Mathieu 18:17.
- OCV 60A, p. 141.
- Parution dans le Journal encyclopédique du 15 avril 1768, dans L'Avant-coureur du 18 avril 1768, et dans le Mercure de France d'avril 1768. (OCV 67, p. 125)
- Lire sur Gallica.
- Comédie en 5 actes et en vers. Non représentée.
- Mélanges littéraires, tome III, 1785, p. 243.
- Pas de publication séparée. Première publication dans un recueil intitulé Choses utiles et agréables. (OCV 72, p. 327)
- OCV 72, p. 344.
- Opéra comique. Non représenté.
- Attribution fictive à "M. l'abbé de Tilladet"
- OCV 61A, p. 319.
- OCV 32A, p. 55.
- Première publication anonyme dans L'Abeille du Parnasse le 5 février 1752. Discussion sur la datation dans OCV 32A, p. 99.
- OCV 32A, p. 115.
- OCV 32A, p. 89.
- Cet ouvrage, paru anonymement, fut condamné au feu par les autorités de Genève. (OCV 51A, p. 515). L'attribution du deuxième dialogue à Voltaire a parfois été contestée. (OCV 51A, p. 507-509)
- Voir aussi le Petit écrit sur l’arrêt du conseil du 13 septembre 1774.
- Voltaire ne reconnut jamais la paternité de cet ouvrage qui fit scandale, fut condamné à être brûlé et mis à l'Index. Il ne cessa cependant de lui ajouter de nouveaux articles au fur et à mesure des rééditions. L'édition de 1769 fut intitulée La Raison par alphabet. Voir l'histoire éditoriale dans l'Avertissement de l'édition de Beuchot. Texte en ligne.
- Volume 35 : A–Critique.. Volume 36 : David–Vertu.
- 73 articles en 1764, 118 en 1769. Les concepteurs de l'édition de Kehl (1784-1789) y incorporèrent les Questions sur l'Encyclopédie, les Articles pour l'Encyclopédie et d'autres textes épars. Les éditions contemporaines, comme OCV, redonnent à chaque texte son contenu initial.
- Voir les communications à la table ronde organisée à la Sorbonne le 14 janvier 1995. Lire en ligne.
- Le texte que l'on trouve sur Wikisource est le texte des éditions Kehl/Beuchot/Moland qui regroupent le Dictionnaire philosophique proprement dit, Les Questions sur l'Encyclopédie et d'autres textes épars (voir l’avertissement de Beuchot). L'édition d'Oxford redonne à chaque ouvrage son contenu initial.
- "Par le docteur Obern, œuvre théologique mais raisonnable, traduite par Jacques Aymon".
- Sujet et structure similaires dans l'Examen important de Milord Bolingbroke.
- OCV 69, p. 276.
- Publication anticipée d'un article destiné aux Questions sur l'Encyclopédie. (OCV 37, p.420)
- OCV 72, p. 143. Voir aussi l'article de Robert Sasso, Voltaire et "Le système de la nature" de D'Holbach. Lire en ligne.
- OCV 77A, p. 80.
- Parution sous le pseudonyme de Saint-Hyacinthe et fictivement daté de 1728. (OCV 63A, p. 293 et 301)
- Voltaire met en scène des personnages réels, mais disparus : le comte de Boulainvillers, mort en 1722 ; la comtesse, qui lui survécut un an ; l'abbé Couet, mort en 1736 ; Nicolas Fréret, mort en 1749. (OCV 63A, p. 303)
- Voir Patrick Neiertz, Le Dîner du Comte de Boulainvilliers : un ’dialogue des morts’ des auteurs clandestins, Revue Voltaire n° 8, 2008. Lire en ligne.
- Voir aussi l'Essai historique et critique sur les dissensions des Églises de Pologne et le Sermon du papa Nicolas Charisteski. Voir Stanisław Fiszer, L'image de la Pologne et des polonais dans l’œuvre de Voltaire. Lire en ligne.
- Ce texte sera suivi quelques mois plus tard d'un Supplément du discours aux Welches.
- Reprise du Discours de l'empereur Julien contre les Chrétiens, traduit par Mr. le Marquis d'Argens, avec des modifications, des suppressions, et des annotations.
- Voir aussi De Julien.
- OCV 75A, p. 34.
- Voltaire avait été élu à l'Académie le 25 avril, succédant à Jean Bouhier.
- « Ce qui déprave le goût déprave le langage. Souvent on affecte d'égayer des ouvrages sérieux et instructifs par les expressions familières de la conversation. Souvent on introduit le style marotique dans les sujets les plus nobles ; c'est revêtir un prince des habits d'un farceur. On se sert de termes nouveaux, qui sont inutiles, et qu'on ne doit hasarder que quand ils sont nécessaires. » (OCV 30A p. 31)
- Première publication en 1820. (OCV 16, p. 242)
- Ce texte offre la particularité d'avoir été annoté par D'Argental, Pont-de-Veyle et Thiriot. Y figurent également les réponses de Voltaire à leurs remarques.
- Un résumé de l'histoire éditoriale compliquée de ce texte est donné dans le Dictionnaire général de Voltaire sous la direction de Raymond Trousson et Jeroom Vercruysse, Paris, Honoré Champion, 2020, p. 360.
- Pour Voltaire, il est avantageux que les serfs soient propriétaires. Une version abrégée fut publiée dans les Questions sur l’Encyclopédie à l’article « Propriété » (OCV 65A, p. 47).
- Texte rédigé d'abord en italien sous le titre Saggio intorno ai cambiamenti avvenuti su'l globo della terra et traduit en français par Voltaire. Première édition en italien en 1746, première édition en français en 1748. (OCV 30C, p. 3 et 18). OCV 30C présente le texte dans les deux langues.
- Discussion sur l'attribution à Voltaire : OCV 31A, p. 536-539.
- Correspondance, D3893. Cité dans OCV 31A, p. 295.
- Cette pièce ne fut pas jouée, les organisateurs de la cérémonie du mariage royal ayant préféré donner deux pièces de Molière. (OCV 3A, p. 126)
- Tragédie en 5 actes. Non représentée.
- Ce texte est suivi d'un Arbitrage entre M. de Voltaire et M. de Foncemagne écrit par Voltaire. (OCV 58, p. 485-517)
- Voir Laurent Avezou, Autour du Testament politique de Richelieu : à la recherche de l’auteur perdu, Bibliothèque de l'École des Chartes, n° 162, 2004. Lire en ligne.
- Publication dans la Nouvelle bibliothèque ou Histoire littéraire des principaux écrits qui se publient, La Haye, juin 1741.
- Dans sa correspondance, Voltaire s'est parfois référé à ce texte sous le titre Les Droits de l'homme et les usurpations des papes. (OCV 67, p. 137)
- Comédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 18 janvier 1762.
- OCV 28B, p. 42.
- OCV 60A, p. 154.
- Voir aussi De Constantin.
- Première édition en 1739, avec la mention : "écrit en 1729" (OCV 5, p. 570).
- OCV 5, p. 584.
- Première publication en 1820.
- Pièce signée M. Hume, parent de David Hume.
- Comédie en 5 actes et en prose. Première représentation à la Comédie Française le 26 juillet 1760.
- Première publication dans l'édition de Kehl (1784-1789).
- Ce recueil ne semble pas avoir paru. (OCV 77B, p. 275)
- OCV 77B, p. 282.
- Voir aussi Au Prince royal de Prusse, sur l'usage de la science et Fragment des instructions pour le prince royal de ***.
- L'histoire éditoriale de cet ouvrage, très complexe, est synthétisée par Beuchot dans l'introduction à son édition. Lire en ligne.
- Ce texte fut ensuite publié à la suite des Honnêtetés littéraires. (OCV 60C, p. 269-270)
- Voltaire avait déjà attaqué Vernet dans la Lettre curieuse de Monsieur Robert Covelle.
- OCV 76, p. 300. Allusion au fait que Louis XV avait fait savoir à Voltaire qu'il n'était pas le bienvenu à Paris.
- Parution anonyme.
- Sémiramis, Électre et Catilina. Voltaire avait cependant attaqué cette dernière pièce dans le Factum pour la nombreuse famille de Rapterre contre le nommé Giolot Ticalani.
- Une des Lettres philosophiques était déjà consacrée aux Pensées de Pascal. Lire en ligne.
- OCV 30C, p. 229. Voltaire consacrera un volume entier à cette guerre dans son Précis du siècle de Louis XV. (OCV 29C)
- Comédie en 5 actes et en vers décasyllabiques. Première représentation le 10 octobre 1736 à la Comédie Française. L'auteur de la pièce resta anonyme jusqu'à la première édition imprimée, en 1738, qui comporte une Préface étudiant le genre de la Comédie.
- Discussion sur la datation : OCV 49A, p. 419.
- Comédie en 3 actes et en vers. Non représentée.
- Desfontaines venait de publier son pamphlet La Voltairomanie.
- OCV 70A, p. 220.
- OCV 70A, p. 241.
- OCV 73, p. 444-445.
- OCV 73, p. 459.
- Discussion sur la datation : OCV 1B, p. 465-466.
- Ce texte ne doit pas être confondu avec d'autres portant le même titre, par exemple les épitres 45 et 46 publiées dans les Œuvres complètes chez Garnier en 1877.
- OCV 1B, p. 486 et 500. Voir Miguel Benitez, Voltaire libertin : l'Épître à Uranie. Revue Voltaire, n° 8, 2008. Lire en ligne.
- OCV 71C, p. 373 et 376.
- OCV 73, p. 424.
- "Traduite de l'italien de M. le comte de Corbera".
- De manière inhabituelle, Voltaire fit publier ce texte dans le Journal helvétique de juin 1755, et dans le Mercure de France d'août 1755. (OCV 45A, p. 246)
- OCV 45A, p. 259.
- OCV 67, p.8.
- Première publication en 1736 à la suite de La Mort de César. (OCV 9, p. 286)
- Nommé Rufus dans le texte.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 7 mars 1732.
- Publication sous le pseudonyme de Joseph Bourdillon (OCV 63A, p.263)
- Ce texte, étant une "commande" de Catherine II, épouse le point de vue russe pour justifier son intervention. (OCV 63A, p. 245-249). Voir aussi le Discours aux confédérés catholiques de Kaminiek en Pologne.
- Ce texte fut écrit en anglais et publié à Londres en 1728 sous le titre de Essay upon the epick poetry of the european nations from Homer down to Milton, dans le même volume que l'Essay upon the civil wars of France. Une traduction par Desfontaines parut la même année et fut publiée dans les Œuvres de Voltaire en 1732. Voltaire travaillait en parallèle à une refonte complète de l'ouvrage, qui parut dans ses volumes d'Œuvres à partir de 1733. (OCV 3B, p. 165-181)
- Ce texte a été rédigé en anglais par Voltaire, et publié dans cette langue sous le titre de An Essay upon the civil wars of France, extracted from curious manuscripts, dans le même volume que l'Essay on epic poetry. Une traduction française par l'abbé Granet parut en 1729, et fut à partir de 1736 incorporée dans le corpus des œuvres de Voltaire. (OCV 3B, p. 14-16).
- Voltaire enrichira cet ouvrage pendant toute sa vie. Dans son édition, Beuchot en résume l'histoire éditoriale complexe. Lire en ligne.
- Volume 21 : Introduction générale, index analytique. Volume 22 : Avant-propos, chapitres 1-37. Volume 23 : Chapitres 38-67. Volume 24 : Chapitres 68-102. Volume 25 : Chapitres 103-129. Volume 26A : Chapitres 130-162. Volume 26B : Chapitres 163-176. Volume 26C : Chapitres 177-197. Volume 27 : Textes annexes.
- Voir les Fragments sur l’histoire générale qui complètent et précisent certains chapitres. Voir aussi Dominique Lussier, L’Essai sur les mœurs : une lecture personnelle, Voltaire Foundation, 2020. Lire en ligne.
- Voltaire avait exprimé les mêmes doutes à propos du testament de Richelieu dans son Résumé historique et critique de ce qu’on a écrit pour et contre l’authenticité du Testament politique, paru en 1750.
- Sujet et structure similaires dans Dieu et les hommes.
- Mercure de France, juin 1741
- Paru anonymement chez Prault en 1740. Lire en ligne sur Gallica
- Ce Mémoire ne semble pas avoir été envoyé, Malesherbes ayant démissionné, et Turgot ayant été renvoyé en mai 1776. (OCV 77B, p. 213)
- Première publication en 1785 dans le volume XLVI de l'édition de Kehl. Discussion sur la datation dans OCV 32A, p. 161.
- Texte attribué à Voltaire. Première parution anonyme vers 1749 (OCV 32A, p. 469).
- Discussion sur la période de rédaction : OCV 20B, p. 17-18.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à Lille en avril 1741. Reprise à la Comédie Française le 9 août 1742, et retirée par Voltaire après 3 représentations afin de prévenir une interdiction. La pièce fut redonnée à partir du 30 septembre 1751. (OCV 20B, p. 20-27)
- La première version en 1 seul acte fut représentée en novembre 1748 à Lunéville, à la cour de Stanislas Leszczynski. Le premier rôle était tenu par Madame du Châtelet. La version définitive en 3 actes fut représentée à Carouge en juillet 1758. Elle fut refusée par les acteurs de la Comédie Française. (OCV 30A p. 275).
- Épître aux Éphésiens, 5:22.
- Première publication en 1741 dans un Recueil de nouvelles pièces fugitives en prose et en vers. (OCV 3A, p.148)
- Représentation unique le 20 novembre 1725 au château de Bélesbat, près de Fontainebleau. (OCV 3A, p. 144)
- Voir Judith le Blanc, Voltaire parodiste ou la dramaturgie musicale de La Fête de Bélesbat, Revue Voltaire n° 13 (2013). Texte en ligne.
- Publié dans un Recueil de pièces fugitives en prose en en vers par Mr. de V***, recueil qui fut saisi et condamné au pilon, principalement parce qu'il contenait l'Essai sur le siècle de Louis XIV. (OCV 20A, p. 4-5).
- L'histoire éditoriale de ce texte est résumée par Beuchot dans l'Avertissement de son édition. Lire en ligne.
- L'affaire Lally sera à nouveau évoquée dans les deux derniers chapitres de l'Histoire du Parlement de Paris.
- OCV 28A, p. 17.
- OCV 75A, p. 338. Voir aussi La Méprise d’Arras.
- Discussion sur la datation : OCV10, p. 33. Première publication dans l'édition de Kehl en tant que variante d'Adélaïde du Guesclin. (OCV 10 p. 106)
- Réduction en trois actes et sans personnage féminin d'Adélaïde du Guesclin, pour s'adapter aux comédiens de la troupe amateur du prince Henri de Prusse. (OCV10, p. 53-55)
- Tragédie en 5 actes et en vers. Non représentée.
- Acte V, scène VI.
- Voltaire a consacré trois textes à ce sujet : Précis impartial de nos divisions (1765) ; Idées républicaines, par un membre d'un corps (1765) ; La Guerre civile de Genève (1767). Dans son introduction à ce dernier texte, John Renwick donne une synthèse de ces événements compliqués. (OCV 63B, p. 4-30)
- OCV 63A, p. 80.
- Dernier vers. L'arrière-plan historique est décrit dans l'Essai sur les guerres civiles de France. Le n° 2 (2002) de la Revue Voltaire est consacré à La Henriade. Sommaire en ligne. De même que le n° 9 (2009). Texte intégral en ligne.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 6 mars 1724.
- Voir Laurence Macé : L’Histoire de Charles XII, un manifeste moderne ?, Revue Voltaire n° 12 (2012). Texte en ligne.
- La position de Voltaire à la fin de sa vie quant aux rapports entre théisme et athéisme dans Histoire de Jenni et Les Oreilles du comte de Chesterfield a été étudiée par Roland Virolle dans Voltaire et les matérialistes d'après ses derniers contes, revue Dix-huitième Siècle, n°11, 1979. L'année 1778. pp. 63-74. Lire en ligne.
- Premier volume (jusqu'à la bataille de Poltava) en 1759 ; second volume en 1763.
- Voir aussi Anecdotes sur le czar Pierre le Grand.
- L'ouvrage fait suite à La Bible enfin expliquée et à Un chrétien contre six juifs, qui traitaient de l'Ancien Testament. Il est inachevé et ne fut publié qu'en 1784 dans l'édition de Kehl. (OCV 79B, p. 343). Quatre brouillons de conclusion figurent dans les manuscrits conservés. (OCV p. 525)
- La querelle commença quand Voltaire prit la défense de Samuel König, accusé par Maupertuis d’avoir produit une fausse lettre de Leibniz établissant son antériorité dans la découverte du principe de moindre action, généralement attribué à Maupertuis. Ce pamphlet fut, sur ordre u roi Frederic II, brûlé par son bourreau en place publique le 24 décembre 1752 (sources).
- Paru sous le pseudonyme de "M. l'abbé Big...".
- Une Cinquième Homélie prononcée à Londres est publiée en 1769.
- Parution sans lieu et sans nom d'auteur.
- Première édition anonyme, seconde édition la même année signée "Monsieur de V***". (OCV 63B, p. 58-59)
- OCV 63B, p. 80.
- OCV 61A, p. 354.
- Publication anonyme. Discussion sur la datation : OCV 60B, p. 107-109.
- Le terme "républicaines" fait référence à la République de Genève. Voltaire aborde également ce sujet dans le Précis impartial de nos divisions.
- OCV 60B, p. 134.
- OCV 60B, p. 168.
- Jean Dagen, OCV 60A, p. 158.
- Comédie en 1 acte. Première représentation à la Comédie Française le 18 août 1725.
- Imprimé en 1769 avec De la paix perpétuelle en pagination continue. (OCV 67, p. 222)
- La critique du contenu se trouve dans la Lettre d’un quaker à Jean-George Lefranc de Pompignan.
- Tragédie en 5 actes et en vers. Première représentation à la Comédie Française le 16 mars 1778.
- Discussion sur la datation : OCV 1B, p. 173. L'attribution de ce texte à Voltaire a longtemps été contestée.
- OCV 74A, p. 239.
- Première publication en 1829 de cette lettre, dont Voltaire n'avait visiblement pas gardé copie. (OCV 31B, p. 296)
- OCV 31B, p. 313. Voir aussi Extrait du décret de la sacrée congrégation de l’inquisition de Rome, à l’encontre d’un libelle intitulé : Lettres sur le vingtième.
- Texte daté de 1733. Première publication en 1746. (OCV 9, p. 312)
- OCV 9, p. 321.
- Voir aussi Lettre d’un avocat au nommé Nonnotte ex-jésuite.
- Il sera également pris à partie dans l'Éloge de l'hypocrisie.
- Lettres critiques d'un voyageur anglais sur l'article Genève du Dictionnaire encyclopédique et sur la lettre de M. D'Alembert à M. Rousseau touchant les spectacles, 1766.
- OCV 60C, p. 212.
- Texte des Erreurs de Voltaire sur Gallica : Tome I. Tome II.
- Voir aussi la Lettre anonyme écrite à M. de Voltaire et la réponse.
- OCV 76, p. 455.
- Voir aussi la Seconde lettre du Quaker.
- Frère de Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, autre ennemi des Philosophes ,et l'une des têtes de turc de Voltaire.
- Voir aussi l'ironique Instruction pastorale de l’humble évêque d’Alétopolis, à l’occasion de l’instruction pastorale de Jean-George, humble évêque du Puy
- Ce thème sera largement développé dans l'Essai sur les mœurs.
- Première publication après la mort de Voltaire dans l'édition de Kehl (1784-1787), tome XLIX.
- OCV 51B pages 442 et 444.
- Voir aussi les Anecdotes sur Bélisaire.
- OCV 67, p. 59.
- Voltaire cite Ézéchiel 39:20 et 1 Samuel 15:33
- OCV 57B, p. 441
- Daté dans le texte, mais publié seulement en 1764 dans le recueil des Contes de Guillaume Vadé. Cette date de 1760 est contestée, voir OCV 57B, p. 396-406.
- OCV 57B, p. 423.
- Une version comportant des notes apocryphes critiquant frontalement Rousseau circulera en 1766. (OCV 60B, p. 75)
- Voir aussi : Mémoire présenté au ministère, et qui doit être mis à la tête de la nouvelle édition qu’on prépare du Siècle de Louis XIV.
- OCV 60C, p.44.
- Première parution en 1834. (OCV 71C, p. 344)
- L'année 1620 est le paroxysme de la lutte entre l'arminianisme et le gomarisme.
- Discussion sur la datation : OCV 20A, p. 265.
- OCV 20A, p. 283.
- Texte écrit en 1751, publié pour la première fois en 1765 dans les Mélanges philosophiques... par Cramer à Genève. (OCV 32A, p. 333 et 341).
- Première publication dans l'édition de Dresde en 1748. Discussion sur la datation dans OCV 20A, p. 291-297.
- Dans son ouvrage Réflexions sur la jalousie, pour servir de commentaire aux derniers ouvrages de M. de Voltaire. Lire en ligne.
- Lettres signées "Bigex".
- Signé "M.P.V., professeur de théologie". (OCV 63B, p. 370)
- Rabelais, Vanini, Shaftesbury, Toland, Locke, Collins, Woolston, Warburton, Bolingbroke, Chubb (en), Bonaventure Des Périers, Des Barreaux, La Mothe Le Vayer, Saint-Evremont, Fontenelle, Abbé de Saint-Pierre, Bayle, Barbeyrac, Marie Huber, Fréret, Boulanger, Montesquieu, La Méttrie, Meslier, Orobio, Uriel da Costa, Spinoza. S'ajoutent un chapitre sur L'Encyclopédie et un autre intitulé Sur les juifs dans lequel Voltaire cite de nombreux arguments d'Isaac de Troki.
- Voir François Bessire, L’héritage clandestin dans les Lettres à S. A. Mgr le prince de ***, Revue Voltaire, n° 8 (2008). Lire en ligne.
- Volume 6A : Letters concerning the English nation. Volume 6B : Lettres philosophiques, Lettres écrites de Londres sur les Anglais, Mélanges. Volume 6C : Lettre sur M. Locke.
- Celui du Marquis de Ximènes, un ami de Voltaire. Ces Lettres furent très critiquées, en particulier par D'Alembert, qui les trouvait « indignes » de Voltaire. (OCV 51B, p. 147 et 162-167). Par ailleurs, l'attribution à Voltaire de la cinquième Lettre est très incertaine. (OCV 51B, p. 191-196)
- Tragédie en 5 actes. Non représentée à la Comédie Française. Représentée en 1773 à Bordeaux, Lyon et Bruxelles . (OCV 73 p. 48-49)
- Texte publié anonymement.
- Voir René Doumic, La carrière diplomatique de Voltaire. Lire en ligne.
- Première publication fin 1749 dans un Recueil de pièces en vers et en prose... daté de 1750 (OCV 30B, p. 249). Voltaire l'incorpora en 1770 aux Questions sur l'Encyclopédie, avec comme commentaire : « Nous réimprimons ici ce petit conte qui est ailleurs, car il est bon qu'il soit partout. » (OCV 30B, p. 241)
- OCV 30B, p 259.
- Texte sur Wikisource
- OCV 20A, p. 16.
- Voir aussi Lettre de Monsieur de Voltaire et Les Honnêtetés littéraires de la même année.
- Première édition imprimée dans les Œuvres complètes, 1784 (Édition de Kehl), tome 47.
- OCV 20A, p. 163.
- Voir Graham Gargett, Voltaire et l'affaire Saurin, Revue Dix-huitième siècle, 1978, n° 10. Lire en ligne.
- Première publication dans le Mercure de France en juin 1739. (OCV 20A, p. 194)
- Il s'agit de la Dissertation sur la nature et la propagation du feu, qui n'avait pas remporté le concours de l'Académie en 1738. (OCV 20A, page 193)
- Discussion sur la datation : OCV 45C, p. 255-256. La première édition parut en 1784, après la mort de Voltaire. (OCV 45C, p. 305)
- Jonathan Mallison, dans son édition, note que : « it is a work of considerable narrative and rhetorical complexity, and does not fit into any one particular genetic category. It is at one and the same time an ironic history of the times, the analysis of an enigmatic figure which is by turns measured and unbridled, an act of autobiographic reconstruction, an exercise in posthumous polemic. » (OCV 45C, p. 255).
- Voir aussi Fragment sur le procès criminel de Monbailli.
- OCV 73, p. 385.
- Tragédie en 5 actes et en vers. Première représentation à la Comédie Française le 20 février 1743.
- L’œuvre fut composée en 1739. Discussion sur les dates de rédaction et de publication : OCV 20C, p. 3-21.
- Publication anonyme jusqu'à 1738. Voltaire ajoutera une Défense du Mondain en 1737.
- Certains vers firent scandales, en particulier ceux sur Adam et Ève « les ongles longs, un peu noirs et crasseux / La chevelure assez mal ordonnée, / Le teint bruni, la peau bise et tannée. » (OCV 16, p. 298)
- OCV 30B, p. 42.
- Tragédie en 3 actes. Première représentation au Collège d'Harcourt le 11 août 1735. Reprise à la Comédie Française le 29 août 1743.
- L'élimination des personnages féminins et de l'intrigue amoureuse dans cette pièce a été étudiée par Georges-L. Bérubé. Lire en ligne.
- Voir aussi Conversation de M. l’intendant des Menus avec M. l’abbé Grizel et Sur la police des spectacles.
- Première publication dans la Correspondance littéraire de Grimm le 15 août 1759. (OCV 9, p. 261)
- IV, 8-11.
- Comédie en 3 actes. Première représentation le 16 juin 1749 à la Comédie française.
- Les rapports entre les deux écrivains ont été étudiés par Henri Coulet dans Voltaire lecteur de Vauvenargues. Lire en ligne.
- Le n° 3 (2003) de la Revue Voltaire est consacré aux Notes marginales. « Sommaire en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Les Notes marginales de Voltaire », sur Société Internationale des Amis du Musée – Jean Jacques Rousseau
- OCV 28B, p. 177.
- Le personnage de Fulvie a été étudié par Halima Ouanada. Lire en ligne.
- Même sujet dans la Traduction du poème de Jean Plokof, conseiller de Holstein sur les affaires présentes.
- OCV 1B, p. 201 et 233.
- Première œuvre imprimée de Voltaire, âgé de 15 ans.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 18 novembre 1718. La pièce eut un grand succès et resta au répertoire jusqu'en 1852. (OCV 1A p. 92)
- Tragédie en 5 actes et en vers. Représentée à Ferney le 24 mars 1762, et à la Comédie Française à partir du 17 mars 1764.
- Lettre au cardinal de Bernis, 26 octobre 1761.
- Voir aussi : De la mort de Louis XV, et de la fatalité.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 12 janvier 1750.
- Comédie en 3 actes et en prose. Non représentée.
- OCV 57B, p. 188.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 20 août 1755. Une version en 3 actes, restée à l'état de manuscrit, ne fut publiée qu'en 1913. (OCV 45A, p. 45)
- Cette autobiographie épistolaire a été partiellement publiée après la mort de Voltaire dans l'Édition de Kehl de ses Œuvres, éclatée en plusieurs volumes. Seul un manuscrit non définitif, qui se trouve à Saint-Petersbourg, nous est parvenu. (OCV 45C, p. 55-60) La première édition de cet ouvrage a paru en 2004 sous le titre de L'Affaire Paméla. (ISBN 978-2-84272-272-2)
- Avis important d'un gentilhomme à toute la noblesse du royaume ; Fragment d'une lettre écrite de Genève le 19 mars 1771 par un bourgeois de cette ville à un bourgeois de L*** ; Réponse aux remontrances de la cour des Aides, par un membre des nouveaux conseils souverains ; Sentiments des six conseils établis par le roi, et de tous les bons citoyens ; Très humbles et très respectueuses remontrances du grenier à sel ; Lettre d'un jeune abbé ; Les Peuples aux parlements ; L'Équivoque ; Discours du conseiller Anne du Bourg à ses juges.
- Voir Vincent Cossarutto, En première ligne. Voltaire face aux théories parlementaires pendant la « révolution » Maupeou (1771-1772). Lire en ligne.
- Tragédie lyrique en 5 actes non représentée. Deux musiciens, Pancrace Royer puis Jean-Benjamin de la Borde, travaillèrent sur la partition. Article en ligne. (Cet article contient également un résumé scène par scène)
- Voir Béatrice Ferrier, Pandora ou le bonheur original selon Voltaire, revue Anabase, 2014/19. Lire en ligne.
- Ouvrage publié d'abord anonymement, puis sous la signature de Voltaire en 1751. (OCV 30C p. 243)
- OCV 30C p. 243.
- OCV 31B, p.503.
- Publié sous le nom de Feu M. Vadé, mis en lumière par Catherine Vadé sa cousine. (OCV 51A p. 75)
- OCV 51A, p. 105.
- Le sujet avait déjà été traité par Crébillon père dans Atrée et Thyeste.
- La structure et le contenu de ce texte ont fortement varié dans ses différentes éditions. (OCV 32A, p. 305).
- OCV 32A, p. 319 et 321.
- OCV 72, p. 367.
- OCV 72, p. 372.
- OCV 56A, p. 263.
- Première édition à la suite du Philosophe ignorant. (OCV 60C, p. 109)
- Signé : "F.d.V.S. de F. & T., G.o.d. R.", signifiant : François de Voltaire, Seigneur de Ferney, Gentilhomme ordinaire du Roi. (OCV 76, p. 437)
- Voir aussi Diatribe à l’auteur des Éphémérides.
- Toutes les éditions publiées du vivant de Voltaire placent cette Petite digression à la suite du 56e doute du Philosophe ignorant. À partir de l'Édition de Kehl, il est publié dans les Romans et contes, en étant rebaptisé. (OCV 60B, p. 226). Il en est de même pour l'Aventure indienne.
- OCV 62, p. 75.
- "par feu l'abbé Bazin".
- À partir de l'édition de 1769, ce texte devient l'Introduction de l'Essai sur les mœurs.
- Une réfutation sous le titre de Supplément à la philosophie de l'histoire sera publiée par Pierre Henry Larcher (texte sur Gallica), ce qui lui vaudra en retour la Défense de mon oncle.
- Voltaire avait commencé à travailler sur ce texte dès 1751. Il fut publié en 1756 dans le même volume que le Poème sur le désastre de Lisbonne, et condamné par le Parlement de Paris à être brûlé en 1759, en même temps que l'ouvrage d'Helvetius, De l'esprit. (OCV 32B, p. 5-10 et 29)
- OCV 32B, p. 50 et 65.
- Publication dans le même volume que le Poème sur la loi naturelle.
- Précédé d'une préface dans laquelle Voltaire examine les positions de Leibniz et de Pope sur la question du bien et du mal, et suivi de notes défendant Bayle.
- OCV 45A, p. 341.
- Dans l'édition Oxford, les poèmes sont publiés par ordre chronologique. 1707-1722 : vol. 1B ; 1722-1727 : vol 3A ; 1728-1730 : vol. 5 ; 1731-1732 : vol. 8 ; 1732-1733 : vol. 9 ; 1734-1735 : vol. 14 ; 1736 : vol. 16 ; 1737 : vol. 17 ; 1738 : vol. 18A ; 1739-1741 : vol. 20A ; 1742-1745 : vol. 28A ; Vers de 1742-1745 à propos de la guerre de succession d'Autriche : vol. 28B ; 1746-1748 : vol. 30A ; 1749 : vol. 31B ; 1750-1752 : vol. 32A ; 1753-1757 : vol. 45A ; 1758-1760 : vol. 49B ; 1760-1761 : vol. 51B ; 1762 : vol. 56A ; 1763-1764 : vol. 57A ; 1764-1766 : vol. 60B ; 1766 : vol. 60C ; 1767 : vol. 63B ; 1768 : vol. 67 ; 1769-1770 : vol. 71C ; 1771 : vol. 73 ; 1772 : vol. 74B ; 1773 : vol. 75A ; 1774-1775 : vol. 76 ; 1776 : vol. 78A ; 1777-1778 : vol. 80C ; Vers divers : vol. 83 ; Poésies attribuées à Voltaire : vol. 146.
- La série comprend : Lettre de M. de L’Écluse, chirurgien-dentiste, seigneur du Tilloy près Montargis, à M. son curé ; Hymne chanté au village de Pompignan, en l’honneur et gloire de M. Simon Le Franc, marquis de ce village, et accompagné de ses bourdons ; Relation du voyage de M. le marquis Le Franc de Pompignan depuis Pompignan jusqu’à Fontainebleau, adressée au procureur fiscal du village de Pompignan ; Lettre de Paris, du 20 février 1763 ; Lettre du secrétaire de M. de Voltaire au secrétaire de M. Le Franc de Pompignan.
- Discussion sur la datation : OCV 28B, p. 96.
- Les amplifications successives de ce texte, passé en 24 ans de 1 à 41 chapitres, sont décrites dans le Dictionnaire général de Voltaire sous la direction de Raymond Trousson et Jeroom Vercruysse, Paris, Honoré Champion, 2020, p. 982.
- Volume 29A : Chapitres 1-16. Volume 29B : Chapitres 17-43. Appendices. Représentation des États de l'Empire. Volume 29C : Histoire de la guerre de 1741.
- On ne connait qu'une seule édition de ce texte anonyme, qui n'a pas été repris dans les éditions ultérieures des Œuvres de Voltaire.
- OCV 60B publie également deux manuscrits sur le même sujet : Propositions à examiner et Réflexions sur les moyens proposés pour apaiser les troubles de la ville de Genève.
- Préface rédigée le 20 ou 21 mars 1764 à la demande pressante de l'éditeur Cramer, qui trouvait trop mince le recueil des Contes de Guillaume Vadé, en cours d'impression. (OCV 57B, p. 5)
- Préface à la Réponse d'un solitaire de la Trappe à la lettre de l'abbé de Rancé par La Harpe, qui est une réplique à la Lettre de l'abbé de Rancé à un ami, écrite de son abbaye de la Trappe, de Nicolas-Thomas Barthe. Le pseudonyme Abazit avait déjà été utilisé par Voltaire pour l'article Apocalypse du Dictionnaire philosophique. (OCV 63A, p. 237)
- OCV 63A, p. 238.
- La publication du Préservatif est qualifiée de "ténébreuse affaire" par la notice d'OCV 20C (p. 320-330). Voltaire en renia toujours la paternité.
- Voir Ralph A. Nablow, A biblical formula in Voltaire's Pricesse de Babylone. Lire en ligne.
- Première représentation le 23 février 1745 à Versailles, dans le cadre des festivités du mariage du Dauphin Louis de France, fils de Louis XV, avec Marie-Thérèse d'Espagne. Cette pièce est une commande du duc de Richelieu. La musique a été composée par Jean-Philippe Rameau. La Princesse de Navarre vaudra à Voltaire le poste d'Historiographe du roi.
- "Composer et rédiger un plan complet et détaillé de la législation sur les matières criminelles [...] en sorte que la douceur de l’instruction et des peines soit conciliée avec la certitude d’un châtiment prompt et exemplaire, et que la société trouve la plus grande sûreté possible pour la liberté et l’humanité."
- Référence à l'ouvrage de Gayot de Pitaval, Causes célèbres et intéressantes, avec les jugemens qui les ont décidées, 1739-1750, 20 volumes.
- OCV 70A, p. 73.
- Voir aussi Sur le théisme.
- Dont Voltaire faisait partie depuis 1746.
- Lors de la demande du roi Henri VIII d'Angleterre d’annuler son mariage avec Catherine d'Aragon.
- Comédie en 5 actes. Voltaire travailla sur cette pièce pendant sept ans et demi. Elle fut jouée au château de la duchesse du Maine à Sceaux le 15 décembre 1747. (OCV 20C, p. 120-125)
- Voir Jan Herman, La Pucelle d'Orléans, ou comment Voltaire écrase l'infâme, revue Romaneske 37/3 (2012). Lire en ligne.
- Publié sous le pseudonyme de L' Abbé Big***.
- OCV 67, p. 257.
- Voir aussi L'Assemblée des monosyllabes.
- OCV 51A p. 19.
- Charles Palissot de Montenoy, Les Philosophes, première représentation au Théâtre de la rue des Fossés Saint-Germain le 2 mai 1760. Texte sur Wikisource. Voltaire fit référence à cette pièce dans Les Quand adressés au Sieur Palissot ; Les Qu'est-ce ; et Le Russe à Paris.
- Volume 37 : Introduction générale. Volume 38 : A-Aristée. Volume 39 : Aristote-Certain. Volume 40 : César-Égalité. Volume 41 : Église-Fraude. Volume 42A : Gargantua-Justice. Volume 42B : Langues-Prières. Volume 43 : Privilèges-Zoroastre. Alain Sandrier a synthétisé ces volumes dans un article en ligne.
- Questions sur l’encyclopédie, édition présentée et annotée par Nicolas Cronk, Christiane Mervaud et Gillian Pink, Robert Laffont, collection Bouquins, 2019, p. XXII.
- La suite de l'histoire se trouve dans la Relation du voyage de frère Garassise, neveu de frère Garasse, successeur de frère Berthier ; et ce qui s’ensuit, en attendant ce qui s’ensuivra.
- Ouvrage publié sous le nom de "Mr. Cass***, avocat au Conseil du Roi" et adressé à "Mr le Marquis de Beccaria". Publication en 1768 avec la date fictive du 15 juillet 1766. (OCV 63B, p. 528)
- Le n° 17 (2017) de la Revue Voltaire est consacré à L'Affaire La Barre. Sommaire en ligne.
- Suite de la Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l’apparition du jésuite Berthier.
- OCV 28B, p. 200.
- Première publication en 1800 dans le Conservateur de François de Neufchâteau.
- Des remarques d'ordre plus général figurent dans les Conseils de Voltaire à Helvétius sur la composition et sur le choix du sujet d’une épître morale.
- Voir aussi Commentaire sur L’Esprit des lois de Montesquieu.
- Ce dernier thème avait déjà été abordé dans Des Fêtes en 1759.
- Discussion sur la datation : OCV 77B, p. 25. Première publication dans l'édition de Kehl (1784-1789). Il est peu probable que cette Requête ait été envoyée (OCV 77B, p 25).
- OCV 51B, p. 173.
- Ce sujet avait déjà été abordé par Voltaire l'année précédente dans Des mensonges imprimés, l'est à nouveau en 1753 dans l'Examen du Testament politique du cardinal Albéroni, et encore en 1764 dans les Doutes nouveaux sur le testament attribué au Cardinal de Richelieu.
- L'historique de la composition est détaillée dans OCV 31A, p. 61.
- Tragédie en 5 actes. Représentation privée le 22 juin 1750. Création à la Comédie Française le 24 février 1752 après modification du texte. (OCV 31A p.61 et 71)
- Voltaire suit d'assez près les sources historiques et présente Cicéron comme un grand homme d'état ; à la différence de Crébillon, dont la pièce rivale, Catilina, est axée sur des ressorts dramatiques théâtraux. (OCV31A, pages 6, 31 ainsi que 289-292 pour les sources utilisées par Voltaire et listées vers par vers)
- Publié sous le nom d'Aléthof.
- OCV 51A, p. 144.
- Opéra en un prologue et cinq actes, musique de Jean-Philippe Rameau, non représenté.
- Voir Béatrice Ferrier, Le Samson de Voltaire, un nouveau genre d'opéra. Lire en ligne.
- Tragédie en 5 actes et en prose, non représentée.
- Clément Van Hamme a étudié la pièce dans Voltaire et l'histoire biblique, notes sur Saül. Lire en ligne.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation à la Comédie Française le 26 mars 1767.
- Jean David a étudié l'arrière plan historique et idéologique de la pièce dans Les Scythes et les Tartares dans Voltaire et quelques-uns de ses contemporains. Lire en ligne.
- Voir la Lettre d’un quaker à Jean-George Lefranc de Pompignan.
- Tragédie en 5 actes. Première représentation le 29 août 1748 à la Comédie Française. La pièce eut beaucoup de succès et fut jouée 263 fois entre 1748 et 1834. (OCV 30A p. 47). Les éditions imprimées sont précédées d'une Dissertation sur la tragédie ancienne et moderne.
- Publication initiale dans le Mercure de France de Décembre 1774. (OCV 76, p. 463)
- Un exemplaire annoté par Rousseau se trouve au Musée Rousseau à Montmorency. Lire en ligne.. Ces annotations sont publiées dans OCV 58, p. 339-342.
- OCV 58, p. 331-338.
- OCV 49A, p.3. "Furieuse diatribe anti-chrétienne", selon René Pomeau, cité à la même page.
- Voir Antonio Gurrado, ‘‘Mes frères’’ : la constitution de la fraternité voltairienne dans le Sermon du rabbin Akib, Revue Voltaire, n° 11 (2011). Texte en ligne.
- OCV 67, p. 45.
- OCV 67, p. 41.
- Volume 11A : Introduction. Volume 11B : Dossier, Index général. Volume 12 : Listes et Catalogue des écrivains. Volume 13A : Chapitres 1-12. Volume 13B : Chapitres 13-24. Volume 13C : Chapitres 25-30. Volume 13D : Chapitres 31-39.
- Voir aussi le Supplément au Siècle de Louis XIV, et le Journal de la cour de Louis XIV depuis 1684 jusqu’à 1715. Ainsi que l'article de Sylvain Menant : Le projet politique dans Le Siècle de Louis XIV, Revue Voltaire n° 12 (2012). Texte en ligne.
- Des pierres figurées, des abeilles, de la formation des montagnes, des germes, d'une femme qui accouche d'un lapin, des méprises en mathématiques, du feu élémentaire et de la lumière, etc.
- OCV 65B, p. 187. Voir aussi Renan Larue, Voltaire, laboureur et naturaliste. Ferney et la genèse des Singularités de la nature, revue Dix-huitième siècle 2013/1. Lire en ligne.
- Par des personnages ressemblant aux ennemis de Voltaire : Nonnotte, Chaumeix et Berthier.
- Publication anonyme dans la Gazette d'Amsterdam du 7 octobre 1740.
- Discussion sur la datation : OCV 77B, p. 291. Première publication en 1784 dans l'édition de Kehl.
- Christian Delmas a étudié La place des Sophonisbe dans l"évolution de la tragédie. Lire en ligne.
- Première publication en 1750 dans l'Édition de Dresde. (OCV 3A, p.212)
- Voir Jean Garapon, Madame de Maintenon d'après les Souvenirs de Madame de Caylus. Lire en ligne.
- OCV 57B, p. 360.
- OCV 28B, p. 220.
- Voir aussi Conversation de M. l’intendant des Menus avec M. l’abbé Grizel et La Mort de Mademoiselle Lecouvreur.
- En particulier Jean-Jacques Rousseau, contre qui c'est la première attaque – encore douce.
- OCV 81-82.
- Voltaire ajoute au texte de longues notes résumant sa position par rapport à chacun de ces philosophes.
- La réfutation de l'ouvrage se trouve dans Dieu. Réponse au Système de la nature.
- Tragédie en 5 actes et en vers croisés. Première représentation au Théâtre des Fossés Saint-Germain le 3 septembre 1760.
- Tragédie en 5 actes et en vers pour être mise en musique. Non représentée.
- Selon l'expression de René Pomeau citée dans Magali Fourgnaud, Critique et morale dans Le Taureau blanc de Voltaire, Lire en ligne.
- Voir Marie-Hélène Cotoni, Intertextualité et humour dans Le Taureau blanc de Voltaire, dans Cahiers de narratologie, 13/2006. Lire en ligne, ainsi que Magali Fourgnaud, Critique et morale dans Le Taureau blanc de Voltaire, revue Fééries, 13/2016. Lire en ligne.
- OCV 9, p. 23.
- Accompagnée de paragraphes et de notes en prose.
- L'ouvrage provoqua un tollé général (OCV 9 p. 60-69). Voltaire en publia rapidement une deuxième édition dans laquelle il tempéra quelques-uns de ses jugements. (OCV 9 p. 77-80)
- " Par M. Joseph Laffichard, de plusieurs académies".
- OCV 56A, p. 159.
- À M. le duc de Choiseul (1767) ; Mémoire pour le pays de Gex (1767) ; Mémoire sur Genève et le pays de Gex (1767-1768) ; Mémoire sur le pays de Gex (1768) ;Nouveau projet pour le pays de Gex (1775) ; Notes concernant le pays de Gex (1775) ; Mémoire sur le pays de Gex (31 mars 1775) ; Mémoire des États du pays de Gex (1775) ; Mémoire du pays de Gex (Novembre 1775) ; Mémoire à Monsieur Turgot (1776) ; Prières et questions adressées à Monsieur Turgot, contrôleur général (1776) ; Délibération des États de Gex (1776) ; Remontrances du pays de Gex au roi (1776) ; Au roi en son conseil (1776) ; Mémoire sur le pays de Gex (1776).
- OCV 28A, p. 23.
- L'attribution de ce texte à Voltaire est très discutée. Voir OCV 32B, p. 320-333.
- Voir Nicholas Cronk, La première publication du Tombeau de la Sorbonne (1752), Revue Voltaire n° 10 (2010). Texte en ligne.
- OCV 70B, p. 231.
- Matthieu XXII, 37- 39 ; Marc XII, 30-31 ; Luc X, 27.
- Même sujet dans l'Ode pindarique à propos de la guerre présente en Grèce.
- Première publication dans l'édition de Kehl en 1784.
- Lettres de Quelques Juifs Portugais, Allemands et Polonais, à M. de Voltaire, ouvrage paru en 1769 et qui affirme l'autorité de l'Ancien Testament. Une nouvelle édition parut en 1776. (OCV 79B, o. 116)
- Les Erreurs de Voltaire, dont la première édition parut en 1762.
- Le Nouveau Testament est traité dans l'Histoire de l'établissement du Christianisme.
- OCV 51A, p. 186.
- Publication anonyme soi-disant imprimée à Amsterdam (OCV 32A, p. 211)
- OCV 32A, p. 241 et 244. Ce libelle est le premier des textes de Voltaire à être formellement interdit par le pape. (OCV 32A, p. 224)
- OCV 30B, p. 221. C'est dans Zadig que figure la phrase : « Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. » (OCV 30B, p. 142)
- Tragédie en 5 actes. Première représentation le 13 août 1732 à la Comédie Française.
- Voir Charles Mazouer, “Zaïre”, une anti-“Polyeucte”: Voltaire contre Corneille, revue Studi Francesi, 184 (LXII/1) 2018. Lire en ligne.