Kurt Feldt
Kurt Feldt | ||
Naissance | Schmentau, arrondissement de Marienwerder (de), en province de Prusse-Occidentale |
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Décès | (à 82 ans) Berlin, Allemagne |
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Origine | Allemagne | |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich |
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Arme | Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer - Cavalerie |
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Grade | General der Kavallerie (Général de corps d'armée) | |
Années de service | 1909 – 1945 | |
Commandement | 1. Kavallerie-Division 24. Panzer-Division |
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Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Croix de chevalier de la croix de fer | |
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Kurt Feldt, né le à Schmentau, arrondissement de Marienwerder (de) en province de Prusse-Occidentale et mort le à Berlin en Allemagne, est un General der Kavallerie allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
Biographie
[modifier | modifier le code]1914-1918 : Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]- Début de son engagement militaire le , puis aspirant dans la cavalerie en 1909.
- Promu lieutenant le dans le 4e régiment d'uhlans
- Il finit la guerre de 14-18 avec le grade de Rittmeister (capitaine de cavalerie).
- Il poursuit sa carrière dans la cavalerie après l' armistice du 11 novembre 1918.
1939-1945 : Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Pendant les premières années de la Seconde Guerre mondiale, sa division 1. Kavallerie-Division a été impliquée dans de nombreuses campagnes et de batailles. L'action la plus notable a été l'occupation des provinces du nord des Pays-Bas en , menant à la bataille de l'Afsluitdijk.
La 1. Kavalleriedivision se bat devant Chartres contre le 26ème RTS du colonel Perretier, dont les officiers sont fait prisonniers dans l'église de Chateaudun et les soldats envoyés au Frontstalag de Voves. L'un des tirailleurs sénégalais est enfermé avec Jean Moulin dans un pavillon de l'hopital de Chatres. Le premier acte de résistance du préfet Moulin consistera à nier les exactions supposées des tirailleurs. Cet épisode est mis en scène dans une pièce de théâtre : "Le mémorial de Chartres" de Gérard Valin-Ruggiero del Ponte.
Le général Feldt commande les opérations de capture de Saumur, le siège de la cavalerie française, où se trouvait l'école du Cadre noir commandée par le colonel Charles Michon. Il fait rendre les honneurs militaires aux élèves aspirants français dits "Cadets de Saumur", dont les combattants rescapés sont faits prisonniers et internés dans l’enceinte de École de cavalerie de Saumur, puis rassemblés dans le parc du château de Chavigny à Lerné (Indre-et-Loire) le . Le général Feldt se montre compréhensif et considère que l’École de Cavalerie est un établissement de perfectionnement militaire et non une Unité combattante. Par mesure de clémence, et impressionné par leur défense héroïque et désespérée, le général Feldt décide de relacher les cadets, et de leur accorder quarante-huit heures pour rejoindre la ligne de démarcation. Ce qu'ils font, au terme d'une marche de quatre-vingt quinze kilomètres, à Beaulieu-lès-Loches[réf. nécessaire]. Pour entrer en zone libre, au pas cadencé et chantant Quand Madelon..., les Cadets de Saumur et leurs officiers se voient rendre les honneurs par les soldats allemands gardant la ligne de démarcation[1].
Lorsque la 1. Kavalleriedivision est transformée en 24. Panzer-Division en 1942, Feldt devient Befehlshaber Sud-Ouest en avril et plus tard la même année commandant de la Wehrkreis VI (Westphalie). En , il est transféré au Danemark en tant que général dans l'état-major du commandant de la Wehrmacht, Generaloberst der Infanterie, Kommandeur Heeresgruppe Norwegen, Nikolaus Falkenhorst. En 1944, il combat en France et aux Pays-Bas contre les alliés avant d'être capturé par les Britanniques le et libéré en 1947. Vivant à Berlin, Stahnsdorf, il est décédé à l'âge de 83 ans le et est enterré sur le Cimetière de Stahnsdorf aux abords de Berlin.
Après 1945
[modifier | modifier le code]- Prisonnier de guerre du au .
- Mis à la retraite le .
Vie Privé
[modifier | modifier le code]Kurt Feldt avait eu 2 fils officiers, l'un mort dans la Campagne de Pologne (1939) et le second est mort à Dunkerque en .
Carrière
[modifier | modifier le code]- aspirant en 1909.
- lieutenant (Oberleutnant) le .
- Colonel (Oberst) le .
- Général de brigade (Generalmajor) le .
- Général de division (Generalleutnant) le .
- Général de corps d'armée (General der Kavallerie) le .
Commandements militaires
[modifier | modifier le code]- commandant de la 1 brigade de cavalerie
- du au : commandant de la 1re division de cavalerie (1. Kavallerie Division).
- du au : commandant de la 24e Panzerdivision.
- du au : en réserve de l'OKH.
- du au : commandant du district militaire B de la France (Militärverwaltungs Bezirke B ou Oberfeldkommandantur).
- du au : commandant du district militaire du Sud-Ouest de la France (Militärverwaltungs Bezirke Südwestfrankreich ou Oberfeldkommandantur).
- du au : commandant Befehlshaber Abschnit III (Marne).
- du au : chef du corps d'armée Feldt (Korps Feldt).
- du au : détaché auprès du commandant en chef au Danemark (General z.b.V. Wehrmachtbefehlshaber Dänemark) et commandant du corps d'armée Süd-Jutland (Korps Süd Jütland).
Décorations
[modifier | modifier le code]- Croix de fer (1914)
- 2e classe
- 1re classe
- Croix d'honneur
- Agrafe de la croix de fer (1939)
- 2e classe
- 1re classe
- Croix de chevalier de la croix de fer
- Croix de chevalier le en tant que Generalmajor et commandant de la 1. Kavallerie-Division
Références
[modifier | modifier le code]- Anne-Guillaume Serre, « 18 juin 1940 : Les Cadets de Saumur devancent l'appel », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kurt Feldt » (voir la liste des auteurs).
- Bibliographie
- (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2)
- Gérard Valin-ruggiero del Ponte, Le mémorial de Chartres, L'Harmattan, 2013, 110 P. (isbn 978-2-343-00558-4)
- Liens externes
- General der Kavallerie de la Heer de la Wehrmacht
- Oberstleutnant de la Reichswehr
- Rittmeister prussien
- Militaire allemand de la Première Guerre mondiale
- Militaire allemand de la Seconde Guerre mondiale
- Récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer
- Naissance en novembre 1887
- Naissance dans la province de Prusse-Occidentale
- Décès en mars 1970
- Décès à Berlin
- Décès à 82 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Stahnsdorf