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Famille de Brancas

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Famille de Brancas
Image illustrative de l’article Famille de Brancas
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur, à un pal d'argent, chargé de trois tours de gueules, et accosté de quatre pattes de lion mouvantes des flancs de l'écu posées en chevron
Devise Della Branla Il Leone, Ou Ex Ungue Leonem[1]
Branches Brancas-Forcalquier et
Brancas-Céreste
Fiefs tenus Duché-pairie de Villars (Vaucluse)
Charges Lieutenant-général de Normandie
Gouverneur du Havre et de Nantes
Ambassadeur
Pair de France
Fonctions militaires Amiral de France
Maréchal de France
Fonctions ecclésiastiques Archevêque d'Aix-en-Provence
Évêque de Marseille
Évêque de Lisieux
Récompenses civiles Ordre du Saint-Esprit
pair de France
Grand d'Espagne
Ordre de la Toison d'or
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis

La famille de Brancas est une famille éteinte de la noblesse française, issue de la maison des Brancaccio de Naples, établie en France au XVe siècle, sous Charles VII.

Les Brancas de France ont formé deux lignes, dont l'aînée, éteinte en 1802, portait les noms de Brancas-Forcalquier et de Céreste, avec les titres de ducs et de grand d'Espagne.

L'un des fiefs des Brancas, le marquisat de Villars (Vaucluse), a été érigé en duché simple en 1627, et en duché-pairie en 1652.

La taxe Brancas[2],[3] (« aliénation de droit de souveraineté ») est connue pour avoir été une rente (20 000 livres) perçue par la famille de Brancas de la part des Juifs de Metz, de 1715 à 1791, et qui paupérisa cette communauté qui dut fortement s'endetter et, pour une partie, quitter la ville[4],[5]. La demande d'abolition de la taxe Brancas fut inscrite en premier chef dans le cahier de doléances des juifs de Metz présenté à l'Assemblée de 1789[4].

Exécutoire de la taxe Brancas (1759)

Membres notables

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Les membres les plus distingués de cette famille furent :

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VI. Bou-Bré., Evreux, imprimerie Charles Herisseys, (lire en ligne), p. 352-357, « Brancaccio di Ruffano et di Triggiano, à Naples et à Rome, et Brancas de Cëreste, de Vilalrs et de Lauragais (de) ».
  • Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot-- et l'avènement du libéralisme, PUQ, 1987, 806 pages, [lire en ligne], p. 680

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Armorial de J.-B. Rietsap - et ses Compléments
  2. archives départementales de la Moselle, 17 J 13/190.
  3. Documents d'époque in « La présence juive autrefois : entre tolérance et exclusion », lire en ligne.
  4. a et b Jean-Bernard Lang, « L’émancipation des juifs à Metz, ombres et lumières », pp. 305-306, lire en ligne.
  5. Gilbert Cahen, « La région lorraine », dans Histoire des juifs en France, dir. Bernard Blumenkranz, Privat, 1972, et J.-B. Lang - C. Rosenfeld, Histoire des juifs en Moselle, Éd. Serpenoise, Metz, 2001.