Canton de Lugny
Canton de Lugny | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Mâcon |
Chef-lieu | Lugny |
Conseiller général Mandat |
André Peulet 2011-2014 |
Code canton | 71 25 |
Démographie | |
Population | 8 642 hab. (2010) |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 27′ 28″ nord, 4° 49′ 29″ est |
Superficie | 144,94 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 16 |
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Le canton de Lugny est une ancienne division administrative française située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Ce canton de l'arrondissement de Mâcon était organisé autour de Lugny, son chef-lieu, petite capitale du Haut-Mâconnais. Son altitude variait de 168 mètres (à Saint-Albain) à 550 mètres (à Azé) pour une altitude moyenne de 235 mètres.
Il était borné par les cantons suivants : le canton de Tournus au nord, le canton de Pont-de-Vaux (Ain) à l'est, le canton de Mâcon-Nord au sud, le canton de Cluny et le canton de Saint-Gengoux-le-National à l'ouest.
Du point de vue du relief, le canton de Lugny était caractérisé à l'ouest par une longue vallée sèche longitudinale inclinée vers le sud, au terrain marneux couvert de vignes (Cruzille, Bissy-la-Mâconnaise, Saint-Gengoux-de-Scissé et Azé). Son centre correspondait, quant à lui, à une zone compartimentée dont l'exposition était, elle aussi, des plus favorables à la culture de la vigne, notamment dans les secteurs de Lugny et de Viré. L'est du canton (Montbellet, Fleurville, Saint-Albain, La Salle) prenait la forme d'une terrasse qui, bordée par la Saône, était le lieu de passage de plusieurs grands axes de communication : la route nationale 6 (aujourd'hui départementalisée), l'autoroute A6 et la ligne ferroviaire Paris-Lyon-Méditerranée.
Histoire
[modifier | modifier le code]Pendant toute l'époque révolutionnaire, le canton de Lugny ne totalisa que douze communes : Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Clessé, Cruzille, Lugny (son chef-lieu), Péronne, Saint-Albain, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Maurice-des-Prés, Vérizet et Viré.
Les communes de Chardonnay, de Grevilly et de Montbellet appartenaient alors au canton de Tournus, La Salle à celui de Charnay-lès-Mâcon et Satonnay (dénommée « Saint-Maurice-de-Satonnay » depuis mars 1861, à la suite de la réunion par décret des communes de Saint-Maurice-des-Prés et de Satonnay) à celui de Saint-Sorlin.
La commune de Bray, du canton de Salornay-sur-Guye de 1790 à 1801, entrée à cette date dans celui de Lugny, est passé dans celui de Cluny en 1839.
Camille Ragut, dans sa Statistique du département de Saône-et-Loire publiée à Mâcon en 1838, présente le canton de Lugny comme suit : « Il compte une population de 12676 hab. (1831, 12465 hab.), 3210 maisons, et se compose de dix-huit communes [...]. Sa superficie, cadastrée en 1808 et 1809, est de 15434 hect., dont 5205 en terres labourables, 3974 en bois, 2776 en vignes, 1973 en prés, 820 en friches, etc. Ce canton compte en outre 38 usines, 360 patentables, 6200 propriétaires et 87052 parcelles de propriétés. »
Un demi-siècle plus tard, en 1892, le canton de Lugny, dans sa configuration définitive à seize communes, totalisait 9152 habitants, pour une superficie de 14452 hectares.
Le canton de Lugny a cessé d'exister en 2015, à la suite du redécoupage des cantons français défini par la loi du 17 mai 2013 (décrets d'application publiés en février et mars 2014). En partie démembré (les communes de Chardonnay et de Grevilly ayant été rattachées au canton de Tournus), il a fusionné avec le canton d'Hurigny.
À la fin du mois de juillet 1789, la plupart des communes composant ce canton furent l'objet des exactions des « Brigands », paysans révoltés qui, pendant la Grande Peur, se révoltèrent en Mâconnais, s'adonnant à des brigandages contre les châteaux et les propriétés ecclésiastiques, symboles de l'Ancien Régime. Le château de Lugny, propriété de Florent-Alexandre-Melchior de La Baume (1736-1794), comte de Montrevel et dernier seigneur de Lugny, fut ainsi le premier du Mâconnais à être incendié par ces « Brigands » (nuit du lundi 27 au mardi 28 juillet).
Les communes du canton, cadastrées en 1808 et 1809, figurent parmi les premières de France à avoir été cadastrées. La superficie du canton fut alors évaluée à quinze mille quatre cent trente-quatre hectares – quatre-vingt-sept mille cinquante-deux parcelles de propriété – dont cinq mille deux cent cinq hectares de terres labourables, trois mille neuf cent soixante-quatorze hectares de bois, deux mille sept cent soixante-seize hectares de vignes, mille neuf cent soixante-treize hectares de prés et huit cent vingt hectares de friches.
Mai 1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), regroupant les communes d'Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Chardonnay, Clessé, Cruzille, Fleurville, Grevilly, Lugny, Montbellet, Péronne, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Maurice-de-Satonnay et Viré, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale[1].
7 et 8 juin 1986 : les communes du canton, de même que de nombreuses communes viticoles de l'arrondissement de Mâcon, prennent part à l'inauguration de la route des Vins Mâconnais-Beaujolais, créée à l'initiative de François Bucchianeri (huit circuits sillonnant le vignoble du Mâconnais sur quelque 400 kilomètres).
Disparition
[modifier | modifier le code]Conséquence du décret du 18 février 2014 « portant délimitation des cantons dans le département de Saône-et-Loire » résultant de l'application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2], le canton de Lugny, après 225 années d'existence, a cessé d'exister, la quasi-totalité de ses communes ayant été rattachées au canton voisin d'Hurigny (à l'exception notable des communes de Grevilly et de Chardonnay qui, elles, ont été rattachées au canton de Tournus).
Représentation
[modifier | modifier le code]Conseillers généraux
[modifier | modifier le code]Ont successivement été conseillers généraux du canton de Lugny de 1833 à 2015 :
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les conseillers généraux furent nommés par le Gouvernement de Vichy.
Conseillers d'arrondissement
[modifier | modifier le code]Ont successivement été conseillers d'arrondissement, au titre du canton de Lugny, de 1833 à 1940 :
Composition
[modifier | modifier le code]Le canton de Lugny groupait seize communes et comptait 8 267 habitants en 2007 (sans doubles comptes). Ces communes étaient les suivantes : Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Chardonnay, Clessé, Cruzille, Fleurville, Grevilly, Lugny (chef-lieu du canton), Montbellet, Péronne, Saint-Albain, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Maurice-de-Satonnay, La Salle et Viré.
Communes | Population (2012) |
Code postal |
Code Insee |
---|---|---|---|
Azé | 940 | 71260 | 71016 |
Bissy-la-Mâconnaise | 177 | 71260 | 71035 |
Burgy | 90 | 71260 | 71066 |
Chardonnay | 162 | 71700 | 71100 |
Clessé | 700 | 71260 | 71135 |
Cruzille | 231 | 71260 | 71156 |
Grevilly | 37 | 71700 | 71226 |
Lugny (chef-lieu) | 798 | 71260 | 71267 |
Montbellet | 654 | 71260 | 71305 |
Péronne | 454 | 71260 | 71345 |
Saint-Albain | 435 | 71260 | 71383 |
Saint-Gengoux-de-Scissé | 531 | 71260 | 71416 |
Saint-Maurice-de-Satonnay | 346 | 71260 | 71460 |
La Salle | 440 | 71260 | 71494 |
Viré | 954 | 71260 | 71584 |
Fleurville | 471 | 71260 | 71591 |
Démographie
[modifier | modifier le code]Depuis 1962, les données statistiques relatives à la population du canton de Lugny sont les suivantes :
Personnalités liées aux communes appartenant au canton
[modifier | modifier le code]Parmi les personnalités attachées au canton de Lugny figurent entre autres l'as de la Première Guerre mondiale Bernard Barny de Romanet, Eugène Blanc, Henri Boulay, le baron Benoît-Marie-Louis-Alceste Chapuys de Montlaville, le pionnier de l'aviation Louis Janoir, monseigneur Joseph Robert et l'écrivain Emile Violet.
- Bernard Barny de Romanet, né le 28 janvier 1894 à Saint-Maurice-de-Satonnay, fut l'un des plus glorieux as français de la Première Guerre mondiale avec dix-huit victoires officielles remportées entre mai 1917 et octobre 1918[6].
- Eugène Blanc, né le 27 janvier 1876 à Lugny et décédé le 29 janvier 1964 à Lugny, maire de Lugny et conseiller général du canton de Lugny pendant une trentaine d'années, joua dans les années 1920 et 1930 un rôle de premier plan dans la création et le développement du mouvement coopératif vinicole en Mâconnais.
- Henri Boulay, né le 14 juillet 1889 à Saint-Gengoux-de-Scissé et décédé le 7 octobre 1942 à Mâcon, est un homme politique français qui fut élu député S.F.I.O. de Saône-et-Loire dans les années 1930.
- Le baron Benoît-Marie-Louis-Alceste Chapuys de Montlaville, né le 19 septembre 1800 à Tournus et décédé le 9 février 1868 à Chardonnay, fut maire de Chardonnay et par ailleurs conseiller général du canton de Lugny (1855-1868). Surtout, après avoir été député de Saône-et-Loire (1833-1848), il fut nommé préfet de l'Isère puis de la Haute-Garonne, et entra au Sénat par décret impérial du 4 mars 1853, chambre où il siégea jusqu'à sa mort. Historien, il était officier d'académie et grand-officier de la Légion d'honneur.
- Monseigneur Joseph Robert, né le 12 avril 1898 à Besançon, prêtre formé à Rome (au séminaire pontifical français, où il fut séminariste de 1920 à 1927), fut nommé curé de Lugny en 1935 (après l’avoir été quelques années à Briant). Il y fonda cette même année la « communauté de prêtres de Lugny », communauté qui, créée au cœur du Mâconnais, dans une région particulièrement déchristianisée, fut le premier groupe communautaire de prêtres du diocèse d’Autun (groupe qui devait notamment déboucher, après guerre, sur la création d’une école puis d’un collège, ainsi que sur l'ouverture d'un centre d'organisation de pèlerinages). Curé-archiprêtre de Lugny, auteur d’un catéchisme (« Mon premier catéchisme » publié peu avant la guerre et plusieurs fois réédité), Joseph Robert, qui avait été fait chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun par monseigneur Lucien-Sidroine Lebrun en 1946, mourut le 16 mars 1987 à l'hôpital de Chambéry. Il repose au cimetière de Digoin[7].
- Louis Janoir, né le 2 août 1883 à Lugny et décédé en 1968, fut un pionnier de l'aviation. Breveté pilote en 1911, il participa à de nombreuses compétitions aériennes. Après un séjour en Russie (1914-1916), cet ingénieur diplômé de l'Ecole nationale des arts et métiers de Châlons-sur-Marne (1901) intégra la société de construction d'avions SPAD, Il fonda en 1917 les ateliers d’aviation Janoir (construction de chasseurs Spad), puis les chantiers aéro-maritimes de la Seine.
- Emile Violet, né le 3 avril 1877 à Clessé et décédé le 26 mars 1965 à Mâcon, est un écrivain local qui s'intéressa beaucoup au Mâconnais.
- Lys Gauty, chanteuse qui avait une maison à Saint-Gengoux-de-Scissé (au hameau de Bassy) et qui y repose depuis 1994.
- Claude Rochat (alias commandant Guillaume), né le 9 janvier 1917 à Nevers et décédé le 15 novembre 2009, fut le chef de l'Armée Secrète en Saône-et-Loire et le président du tribunal des Forces françaises de l'intérieur (FFI) de Cruzille, avant d'être fait sous-préfet de Chalon-sur-Saône puis d'Albertville (et de devenir le président départemental de l’ANACR, Association nationale des anciens combattants de la Résistance).
- Olivier de Benoist, né en 1974 à Reims, est un comédien, humoriste et magicien dont la famille réside à Grevilly ; il est ailleurs auteur de deux ouvrages en bandes dessinées intitulés Le dernier rempart à la dictature des femmes, en association avec Olivier Saive (dessinateur) et Vincent Leroy (scénariste), parus chez Bamboo éditions, 2012.
- Vincent Dedienne, né le 2 février 1987 à Mâcon, est un comédien, auteur et humoriste français qui a passé son enfance à Cruzille.
Tourisme
[modifier | modifier le code]Le vignoble du Haut-Mâconnais se découvre en empruntant l'un des six circuits de la Route des vins Mâconnais-Beaujolais créée en 1986 : le circuit numéro 2, boucle d'une soixantaine de kilomètres dont les neuf étapes sont : Lugny, Burgy, Viré, Fleurville, Saint-Albain, Clessé, Péronne, Saint-Gengoux-de-Scissé et Bissy-la-Mâconnaise.
La quasi-totalité des communes du canton de Lugny (toutes sauf celles de Saint-Maurice-de-Satonnay, Péronne et La Salle) appartenaient au pays d'art et d'histoire « entre Cluny et Tournus », labellisé en 2010 par le ministère de la Culture.
Jumelage
[modifier | modifier le code]Chose assez rare : le canton de Lugny a été jumelé à un autre canton, celui de Saint-Jean-de-Monts en Vendée en l'occurrence.
Vie associative
[modifier | modifier le code]Le canton de Lugny a donné son nom à une association fondée en 1980 dans le but de permettre l'accueil des enfants du territoire – essentiellement rural – en centre de loisirs et de vacances : le Comité pour l'enfance du canton de Lugny (CECL), installé à partir de 1983 à Saint-Maurice-de-Satonnay, dans des locaux scolaires et attenants mis gracieusement à sa disposition.
Festivités
[modifier | modifier le code]La Saint-Vincent cantonale, manifestation très prisée de la population et du public, est la fête des viticulteurs du Haut-Mâconnais. Organisé chaque année dans une commune différente – à Chardonnay en 2012 (et 1985 et 1998), à Clessé en 2011 (et 1997), à Saint-Gengoux-de-Scissé en 2010 (et 1984 et 1996), à Saint-Maurice-de-Satonnay en 2008 (et 1983 et 1995), à Péronne en 2007 (et 1994), à Lugny en 2006 (et 1993)... –, ce rendez-vous annuel est l'occasion pour les viticulteurs particuliers et les caves coopératives du canton de faire déguster les vins tirés de leur dernière récolte. Elle se déroula pour la toute première fois en 1978 à Viré, puis fut organisée en 1979 à Lugny et en 1980 à Azé[Note 1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- En une quinzaine d'années, toutes les communes du canton accueillirent la Saint-Vincent cantonale, exception faite de La Salle et de Fleurville – moins concernées par les vins – et de Grevilly (dont la taille était un obstacle). C'est ainsi que la Saint-Vincent revint à Viré en 1991.
Références
[modifier | modifier le code]- Par arrêté préfectoral du 19 mai 1972. Adhèrent également au SIVOM pour la vocation scolaire (couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du CEG de Lugny) les communes de La Salle et de Saint-Albain (canton de Lugny) et celles de Charbonnières, Laizé et Senozan (canton de Mâcon-Nord).
- « Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le )
- « Le baron Chapuy de Montlaville », sur senat.fr (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets » , sur Gallica, (consulté le ).
- « loc-halles-bourgogne.fr/andre-… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Frédéric Lafarge, Un as mâconnais : Bernard Barny de Romanet, revue trimestrielle « Images de Saône-et-Loire » (publiée par l'association Groupe Patrimoines 71), n° 209 de , pages 2 à 5.
- Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Raymond Oursel, Anne-Marie Oursel : « Canton de Lugny - Val d'Azé : communes d'Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Cruzille, Saint-Gengoux-de-Scissé », collection Histoire et monuments de Saône-et-Loire (n° 24), Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon, 1998, 229 p.
- Raymond Oursel, Anne-Marie Oursel : « Canton de Lugny - Vallon de l'Isérable : communes de Péronne, Saint-Maurice-de-Satonnay », collection Histoire et monuments de Saône-et-Loire (n° 25), Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon, 1999, 179 p.
- Ouvrage traitant de la révolte des « Brigands » en Haut-Mâconnais en 1789 : « La ronde des Brigands en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Saône-et-Loire
- Arrondissements de Saône-et-Loire
- Cantons de Saône-et-Loire
- Communes de Saône-et-Loire
- Liste des conseillers généraux de Saône-et-Loire
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le canton de Lugny sur le site de l'Insee
- Plan du canton de Lugny sur Mapquest
- Localisation du canton de Lugny sur une carte de France
- Escapade Mâconnaise : A VTT ou à pied, chacun trouvera un parcours à son niveau traversant vignes et forêts grâce aux sentiers hauts en couleur et offrant des points de vue de toute beauté du Haut-Maconnais. Le point de départ est situé à la Cave Coopérative de Lugny - De nombreuses photos sur le site pour découvrir les paysages et le patrimoine du Haut-Mâconnais.