Aérodrome de Vitry-en-Artois
| Vitry-en-Artois | |
| Localisation | |
|---|---|
| Pays |  France
|
| Département | Pas-de-Calais |
| Ville | Vitry-en-Artois |
| Date d'ouverture | 1914 |
| Date de fermeture | 2024 (partiellement remplacé par une base ULM) |
| Coordonnées | 50° 20′ 15″ nord, 2° 59′ 31″ est |
| Altitude | 53 m (174 ft) |
| Informations aéronautiques | |
| Code OACI | LFQS |
| Nom cartographique | VITRY EN ARTOIS |
| Type d'aéroport | Civil |
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L'aérodrome de Vitry-en-Artois (code OACI : LFQS) est un ancien aérodrome, situé sur le territoire de la commune de Vitry-en-Artois, à proximité de Brebières, dans le Pas-de-Calais (région Hauts-de-France, France).
Fermé en tant qu'aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique (CAP) depuis , une partie du site reste néanmoins utilisée comme terrain pour ULM. En outre, une piste d'aéromodélisme est établie à proximité de l'ancien aérodrome.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'aérodrome de Vitry-en-Artois est créé en 1914[1].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le site est d'abord utilisé par la Royal Air Force (RAF), entre 1939 et , puis par l'occupant allemand[2]. Ce dernier construit en 1941 une base aérienne, comprenant notamment deux pistes en béton (numérotées 03/21 et 09/27, chacune ayant pour dimensions 1 550 m × 50 m), une troisième n'ayant quant à elle jamais été achevée[2]. Cette base est bombardée à plusieurs reprises par les Alliés, en 1943 et 1944[2]. En , le terrain de Vitry-en-Artois est libéré par le groupe de bombardement Lorraine[3]. Il est à nouveau utilisé par la RAF jusqu'en , puis restitué aux autorités françaises[2]. Deux stèles (dont une en forme de croix de Lorraine) et un panneau d'information commémorent la libération du site[3].
En , la communauté de communes Osartis Marquion décide de la fermeture à venir de l'aérodrome, pour le remplacer partiellement par un terrain réservé aux ULM (le site ne pourra donc plus accueillir les avions), mais aussi permettre l'implantation d'un parc éolien[4]. L'arrêté ministériel de fermeture de l'aérodrome paraît au Journal officiel en [5] ; depuis, seule subsiste la nouvelle base ULM[1],[6], dont les travaux ont été achevés en [7].
Installations
[modifier | modifier le code]Anciennes (aérodrome avant sa fermeture)
[modifier | modifier le code]L'aérodrome disposait de deux pistes en herbe :
- une piste orientée nord-est – sud-ouest (04/22), longue de 900 mètres et large de 100 (fermée dès ) ;
- une piste orientée sud-est – nord-ouest (12/30), également longue de 900 mètres et large de 100.
Cet aérodrome n'était pas contrôlé ; les communications s'effectuaient en auto-information. Du fait de l'absence d'une fréquence assignée, elles se faisaient sur 123,500 MHz.
S'y ajoutaient :
- une aire de stationnement ;
- des hangars.
Actuelles (base ULM)
[modifier | modifier le code]La base ULM dispose d'une piste en herbe (longue de 450 m et large de 30)[6] et de hangars[4].
Activités
[modifier | modifier le code]- Aéroclub du Douaisis (multiaxe et pendulaire)
- Aventure paramoteur
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Un aérodrome de moins… », sur aerovfr.com, (consulté le ).
- « Vitry-en-Artois, seconde guerre mondiale », sur anciens-aerodromes.com, (consulté le ).
- « Arrivée du Groupe Lorraine », sur aerosteles.net, (consulté le ).
- M. Landaz, « Douaisis : l'aérodrome de Vitry-Brebières va fermer, remplacé par une plateforme ULM », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
- M. Hersemul, « Arrêté du portant fermeture de l'aérodrome de Vitry-en-Artois (Pas-de-Calais) », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
- Dominique Morel, « Vitry-en-Artois : c’est la fin de l’aérodrome après plus d’un siècle d’aviation civile », sur nordlittoral.fr, L'Avenir de l'Artois, (consulté le ).
- « Les travaux de la nouvelle piste ULM à Vitry-en-Artois sont enfin terminés », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
