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1338 en santé et médecine

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Années de la santé et de la médecine :
1335 - 1336 - 1337 - 1338 - 1339 - 1340 - 1341
Décennies de la santé et de la médecine :
1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340 - 1350 - 1360

Cet article présente les faits marquants de l'année 1338 en santé et médecine.

Événements

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  • Fondation de l'hospice Saint-Antoine-le-Grand (S. Antonio abate) de Cagliari, consacré à l'accueil des malades affectés de troubles mentaux[1].
  • En Italie, les apothicaires sont regroupés à Gubbio dans la même corporation que les médecins, comme c'est le cas depuis 1293 à Florence ou 1306 à Viterbe, alors qu'ils restent associés dans un même art aux fromagers à Plaisance ou aux lardiers à Reggio[2].
  • Fondation d'une léproserie à Florence en Italie ; vers 1428, cet établissement n'accueille plus que sept malades ; un siècle plus tard, ce nombre se réduit à deux[3].
  • À la demande du pape Benoît XII qui veut réformer l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, les commandeurs de Trinquetaille et de Claret visitent trente-trois des commanderies qui dépendent du prieuré de Saint-Gilles, et le procès-verbal de leur enquête[4] semble montrer que les frères manquent à leurs vœux premiers de charité, d'hospitalité et d'assistance[5].
  • 1338-1339 : fondation à Rome, par le cardinal Giovanni Colonna, de l'hôpital Saint-Jacques qui, au XVe siècle, prendra le nom d'hôpital des Incurables (Ospedale di San Giacomo degli Incurabili[6]).

Publication

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  • 30 novembre, Barnabas de Reggio, médecin italien (mort vers 1365), achève son traité de diététique « sur la nature et les propriétés des aliments » (Compendium de naturis et proprietatibus alimentorum[7]).

Références

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  1. Cecilia Tasca et Mariangela Rapetti, « Archives judiciaires et archives de la folie ou Comment un repris de justice, en s’enfuyant de l’asile où il était enfermé, remit en question tout un système (Cagliari - Italie, 1854) », Criminocorpus [Online], « Folie et justice de l'Antiquité à l'époque contemporaine »,‎ , § 12 (lire en ligne).
  2. Laurence Moulinier-Brogi, « Médecins et apothicaires dans l'Italie médiévale : Quelques aspects de leurs relations », dans Franck Collard (dir.) et Évelyne Samama (dir.), Pharmacopoles et apothicaires : Les Pharmaciens de l'Antiquité au Grand Siècle (actes d'un colloque organisé à Troyes les 20 et 21 janvier 2006), Paris, L'Harmattan, (lire en ligne).
  3. (en) John Henderson (en), The Renaissance Hospital : Healing the Body and Healing the Soul, New Haven et Londres, Yale University Press, , 463 p. (ISBN 0-300-10995-4, lire en ligne), p. 49.
  4. (la + fr) Benoît Beaucage (éd.), Visites générales des commanderies de l'ordre des Hospitaliers dépendantes du grand prieuré de Saint-Gilles (1338), Aix-en-Provence et Marseille, université de Provence et Laffitte, , XII-669 p., in-8°, cartes.
  5. Claude-France Hollard, « Les Hospitaliers du Sud-Est de la France en 1338 : La Vocation de l'ordre à la mesure des comptes », Provence historique, no 179,‎ , p. 75-86 (lire en ligne).
  6. (it) « Arcispedale di S. Giacomo degli incurabili (Roma) », Censimento nazionale delle edizioni italiane del XVI secolo (EDIT16), Istituto Centrale per il Catalogo Unico delle biblioteche italiane e per le informazioni bibliografiche (ICCU), 5 janvier 2017 (lire en ligne).
  7. Marilyn Nicoud, « L'Adaptation du discours diététique aux pratiques alimentaires : L'Exemple de Barnabas de Reggio », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 107, no 1 « Moyen Âge »,‎ , p. 207 et 210 (lire en ligne).