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6 Canum Venaticorum

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6 Canum Venaticorum
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 25m 50,93856s[1]
Déclinaison +39° 01′ 07,0163″[1]
Constellation Chiens de chasse
Magnitude apparente +5,01[2]

Localisation dans la constellation : Chiens de chasse

(Voir situation dans la constellation : Chiens de chasse)
Caractéristiques
Type spectral G9 III[3]
Indice U-B +0,73[4]
Indice B-V +0,94[2]
Indice R-I +0,46[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −4,51 ± 0,12 km/s[1]
Mouvement propre μα = −77,864 mas/a[1]
μδ = −33,599 mas/a[1]
Parallaxe 13,266 2 ± 0,102 1 mas[1]
Distance 75,38 ± 0,58 pc (∼246 al)[5]
Magnitude absolue +0,65 ± 0,04[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,04 M[2]
Rayon R[7]
Gravité de surface (log g) 2,8[7]
Luminosité 67,6 L[2]
Température 4 938 ± 21 K[2]
Métallicité [Fe/H] = −0,11[7]
Rotation 0,0 km/s[7]
Âge 2,05 × 109 a[2]

Désignations

6 CVn, HR 4728, HD 108225, HIP 60646, BD+39°2521, FK5 461, SAO 63000[5]

6 Canum Venaticorum (en abrégé 6 CVn) est est une étoile géante de la constellation boréale des Chiens de chasse. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,01[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 13,27 ± 0,10 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 75,38 ± 0,58 pc (∼246 al) de la Terre[1]. Elle se rapproche actuellement du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −4,5 km/s[1].

6 Canum Venaticorum est une étoile géante jaune évoluée de type spectral G9 III[3], qui a donc épuisé les réserves en hydrogène qui étaient contenues dans son noyau et qui s'est étendue. C'est une étoile du red clump, qui génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau[8]. Les données recueillies par la mission d'Hipparcos ont mis en évidence que l'étoile est très légèrement variable avec une amplitude de 0,0056 en magnitude et selon une fréquence de 0,00636 par jour, soit un cycle tous les 157 jours[9].

6 Canum Venaticorum est environ deux fois plus massive que le Soleil et elle âgée autour de deux milliards d'années[2]. Son rayon est neuf fois plus grand que le rayon solaire[7], l'étoile est 68 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 938 K[2].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e f g h et i (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) * 6 CVn -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) Sunkyung Park et al., « Wilson-Bappu Effect: Extended to Surface Gravity », The Astronomical Journal, vol. 146, no 4,‎ , p. 73 (DOI 10.1088/0004-6256/146/4/73, Bibcode 2013AJ....146...73P, arXiv 1307.0592)
  7. a b c d et e (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  8. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  9. (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 1,‎ , p. 45 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194)

Lien externe

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