Jean-Louis Swiners

photographe français

Jean-Louis Swiners (né le à Montreuil et mort le [1] à Nanterre)[2] est un photographe et photojournaliste français.

Jean-Louis Swiners
Jean-Louis Swiners en 2016.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Louis Léopold Swiners-GibaudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction
Prix Niépce ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Lauréat du prix Niépce en 1962, il a également été officier, publicitaire, enseignant, conférencier, consultant en innovation.

Biographie

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Famille

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Autoportrait à vélo, 1948.

Jean-Louis Swiners-Gibaud, dit Jean-Louis Swiners, est né le à Montreuil dans le département de Seine-Saint-Denis, du mariage de Léopold Swiners-Gibaud[a], conseiller du commerce extérieur[5], industriel dans le domaine des matières premières pour la chapellerie et la filature[6],[7], et de Renée Le Blanc[8].

Le , il épouse Joëlle Monnin ; de ce mariage naissent trois enfants[8]. Divorcé, il épouse Anne Furet en [3],[b].

Formation

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Il poursuit des études secondaires au lycée Albert-de-Mun de Nogent-sur-Marne puis au lycée Saint-Louis à Paris[3].

En 1964, il reprend ses études. Il étudie au Centre national de télé-enseignement — actuel Centre national d'enseignement à distance (CNED) —, à l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Celsa et à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de 1965 à 1980 où il obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) de sciences de l'information et de la communication[3].

Carrière professionnelle

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Jean-Louis Swiners est photographe, puis publicitaire[8], puis consultant en marketing et stratégie, conférencier et écrivain[10], puis consultant, conférencier et écrivain[11] puis consultant et conférencier international[12].

Photographe et photojournaliste

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Les débuts
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La centrale russe de Doubna.

Il s'engage par devancement d'appel au titre de la future École nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) à Saint-Maixent. Son classement de sortie lui permet de choisir la forêt-Noire comme caporal-chef d'active au 1er régiment d'infanterie motorisée à Donaueschingen comme chef de pièce d'half-track quadritube. Il y découvre le Nettar 6x6 de Zeiss-Ikon, et continue à faire des autoportraits à l'aide du Selbstauslöser.[réf. nécessaire]

Puis il est admis en peloton d'élève officier de réserve, de nouveau à Saint-Maixent. Il choisit en amphi de sortie d'être affecté dans les Forces françaises à Berlin au 46e régiment d'infanterie comme sous-lieutenant commandant la section de mortiers lourds[13].

Il se met à travailler avec un Rolleiflex et un flash électronique Braun 100.

Il fait ses débuts en tant que photographe professionnel en mai 1957 en photographiant des mariages dans le Paris populaire.

En septembre 1957, le scoop qu'il réalise en photographiant le centre de recherche nucléaire russe de Doubna, qui sera publié à la une de France-Soir et diffusé mondialement par l'agence Dalmas, lui permet d'accepter un poste non rétribué de porteur de valises de Jean-Philippe Charbonnier.

À partir de début 1958 et jusqu'en 1964, il fait partie de l'équipe des photographes-journalistes du groupe Réalités[3],[c], au même titre qu'Édouard Boubat et Jean-Philippe Charbonnier.

Matériel
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Photographe polyvalent, il travaille au début des années soixante avec trois Leica[d] : un Leica M3, un Leica MP et un Leica M2 (avec les objectifs de 21, 35, 50, 90 et 135 mm), un Pentax S3 (pour les photos au téléobjectif, 200 et 400 mm Telyt), un Rolleiflex (pour les photographies de mode) ainsi que d'une chambre 4×5in et un Linhof Technika IV (pour les natures mortes, les photographies publicitaires et industrielles et les reproductions de tableaux).

Influences
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Il sera influencé par Ansel Adams, Richard Avedon, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Andreas Feininger, Marc Flament, Ernst Haas, Philippe Halsman, William Klein, Irving Penn, August Sander, George Silk, William Eugene Smith, Edward Weston, etc. dont il s'inspire[14].

Par exemple, Chevaux de course (1959) est directement influencé par les recherches et les deux essais d'Ernst Haas dans Life : Beauty in a Brutal Art en et The Magic of Color in Motion en .

Tirages et ténébrisme
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Disposant d'un studio et d'un laboratoire personnel, il se livre en dehors de son travail salarié à de multiples recherches personnelles notamment dans le domaine du portrait. Il tire toutes les photos qu'il aime en 50 × 60 cm sur papier Iford Multigrade. Fin des années cinquante, visitant la Galerie Borghèse à Rome il fait un parallèle entre l'utilisation des ombres et des lumières par le Caravage et la photographie. Il se met alors à accentuer le trait dans ses tirages (kroumen, harkis, Pâques à Arachovaetc.) s'inspirant du ténébrisme[15].

Jean-Louis Swiners est qualifié de « photographe humaniste »[16].

En 1964, il publie son credo[17],[18] : « Je photographie beaucoup les gens, droit dans les yeux […] N'aimant pas être considéré comme du gibier, je ne chasse pas pour le plaisir […] Mais à quelques relations esthétiques entre des formes humaines[19] je préfère la relation de ces êtres humains avec moi-même, etc. ».

Pastiches
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De nombreuses photographies de Swiners sont des « À la manière de … ». À la manière d'Henri Cartier-Bresson, du Caravage, de Feiningeretc. Quand en 1962, le fabricant de tricots Timwear pour lequel, en 1961, il avait réalisé les photos de sa collection dans un Paris vide de toute présence humaine, lui demande, par l'intermédiaire de Réalités, une nouvelle idée, il lui propose de pasticher des tableaux de portraits en buste de femmes de l'antiquité à nos jours. Cela fera un essai photographique de 16 pages couleurs, « Madame », dans le no 193 de Réalités de , p. 87-98 ainsi que dans Connaissance des arts, , no 160, et la reprise des pastiches les plus réussis : Le Titien, La Tour, Seurat, Renoir dans le Caractères Noël de Maximilien Vox de .

Autoportraits
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Autoportrait en photographe-orchestre datant de 1962

Jean-Louis Swiners a fait de nombreux autoportraits dès l'âge de 13 ans et a continué tout au long de sa vie, parfois en co-portraits.

Le concours des autoportraits organisé par l'hebdomadaire Point de vue Images du monde en 1961 lui donne l'occasion de préciser sa conception de l'autoportrait photographique : « Peu de reporters ont fait d’eux des autoportraits, car leur style ne s’accorde en général pas à la préparation et à la composition nécessaires pour ce type de photographies. Devant faire un autoportrait, j’ai voulu que celui-ci reflète mon style et ma vision, c’est-à-dire que je me suis considéré exactement comme une tierce personne que je connais (malheureusement) très bien et que je devais, photographe, photographier. Je me suis donc placé, en lieu, éclairage, appareil, etc. exactement dans les conditions où j’aurais placé un sujet autre. Restait le problème de l’instant. J’aurais pu utiliser un long déclencheur souple, j’ai préféré utiliser pour cela (dans le sens noble du terme) mon assistant, le considérant comme un prolongement psychologique de moi-même, et apte à saisir le moment que j’aurais voulu attraper (le geste du déclenchement avec un déclencheur souple étant assez similaire à celui d’attraper une mouche). Il nous a fallu quelques essais pour que soyons en communication et qu’il entende un certain appel intérieur qui lui criait : « Mais appuie donc… » et déclenche à l’instant que je sentais. Le problème est alors de savoir si l’on peut considérer cela comme un autoportrait[20]. »

Albert Plécy, rédacteur en chef de Point-de-vue Images du monde et président de l'association Gens d'images tranche : « Nous donnons mille fois raison à Jean-Louis Swiners, l’autoportrait n’implique nullement de « presser » soi-même sur le bouton[21]. »

Diffusion
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Une grande partie de ses photos (dont Les Amoureux sur un scooter, Jean-Luc Godard et Brigitte Bardot (Le Mépris), Raymond Aron, Luis Buñuel, Fidel Castroetc.) sont diffusées par l'agence de photos Gamma-Rapho.

Journaliste et publicitaire

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Reprenant des études au milieu des années 1960, il reste ancré dans le milieu du journalisme et de la photographie. De 1964 à 1967, il est rédacteur en chef du magazine Terre d'images puis directeur de la publicité du mensuel Photo[e], Ski-Flash Magazine et Son-magazine de 1967 à 1974[3].

Il travaille ensuite dans des agences de publicité : en 1974-1975, il est directeur général adjoint de Media International, puis directeur des études de Jacques Renaud Marketing (1976-1977), directeur de la création de Marello, Veyrac & Associés de 1977 à 1980, directeur associé de Persuaders en 1980-1981, directeur de division à Bélier-Conseil en 1981-1982[3].

Enseignant en marketing et stratégie, consultant et conférencier

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Dès 1959, Jean-Louis Swiners découvre le brainstorming lors d'une rencontre à New York avec Alex Osborn, l'inventeur de cette méthode.

À partir de 1980, il crée le concept de « branduit »[23], invente le « Warketing », marketing de combat. De 1974 à 1983, il est professeur à l'Institut national du marketing. De 1982 à 1988, il est directeur de la revue Stratégiques puis directeur en 1978 et président de 1990 à 1996 des options « stratégie et marketing international » de l'European Business School Paris, directeur du module « marketing commercial » de l'IPAC de 1981 à 1995, professeur à l'Institut national de l'achat de 1982 à 1997, secrétaire général de l'Association pour la publicité comparative de 1979 à 1982, chargé de conférence à l'École supérieure de guerre en 1985[f], professeur au CRC de 1986 à 2015, directeur général puis président de WWWarketing Consultants à partir de 1988[3].

Ancien directeur général de Business Kriegsspiel, expert de l'association Progrès du management de 1990 à 2001, expert de la Fédération française de la franchise de 1999 à 2002, il est rédacteur en chef depuis 1998 de l'Encyclopédie du leadership, du management et de la stratégie devenue Encyclopédie de la créativité, de l'innovation et de la stratégie, il est professeur à l'université HEC management de 2001 à 2010 et à l'institut de gestion de l’innovation appliquée (Igia), membre de l'association française des conférenciers professionnels depuis 2007[3].

En 2006, il abandonne ses activités de consultant et d’animateur de jeux d'entreprise pour ne conserver que celles de conférencier en innovation, spécialiste de la sérendipité et des marques. En 2013, il est chargé du cours « Innovation et sérendipité » dans le master « Innovation et Gestion des connaissances » de l'université Pierre-et-Marie-Curie à Paris.

Retour vers la photographie

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Jean-Louis Swiners a gardé un contact avec le monde de la photographie : il fait partie du jury du prix Nadar de 1980 à 2006 ; il est membre de l'association Gens d'images.

En 2006 l’exposition Édouard Boubat, Jean-Philippe Charbonnier et Jean-Louis Swiners. Les photographes de Réalités est organisée à Paris dans le cadre du mois de la photo[24].

En 2015, il reprend ses activités de photographe, réalisant principalement des portraits, avec un réflex numérique ou un iPhone.

Il revient également à ses activités d'historien des photographes et de la photographie, exercée originellement quand il était rédacteur en chef de Terre d'Images où il a écrit une série de 32 articles. Il partage ses connaissances et ses interviews, sur Wikipédia en français.

En 2017, un reportage de Jean-Louis Swiners pour Réalités sur le tournage du Mépris de Jean-Luc Godard est exposé à Paris[25],[26],[27]

Création du mot « zadigacité »

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Spécialiste de la sérendipité, Jean-Louis Swiners crée en 2008 le mot « zadigacité » assorti de l’adjectif « zadigace » : « joli mot-valise qui rappelle le conte de Voltaire, et qu’il définit ainsi : « Capacité à reconnaître intuitivement et immédiatement – et à exploiter rapidement et créativement – les conséquences potentielles heureuses d'un concours malheureux de circonstances (erreur, maladresse, négligence, incompétence, etc.) »[28],[29],[g].

Le dictionnaire en ligne du correcteur d'orthographe et de grammaire Cordial définit ainsi la « zadigacité » : « Découverte d'une innovation par une rencontre avec un spécialiste d'un autre domaine (mot-valise à partir de Zadig et sagacité) »[31].

Le terme « zadigacité » est repris par l'Académie des technologies, qui le définit ainsi : « [O]n s’intéresse aujourd’hui à la sérendipité – on parle également de « zadigacité » – (innovation par hasard, voire par erreur, c’est-à-dire en cherchant autre chose) comme source nouvelle d’innovation », dans son rapport de 2015, Quelques réflexions de l’Académie des technologies sur la question de l’appropriation des technologies[32],[h].

Distinctions

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En 1961, il reçoit le grand prix des 30x40[réf. souhaitée].

Grâce à trois reportages Paris vu par un chien, paru dans Réalités en , Les kroumen et Les harkis, il reçoit le prix Niépce en 1962[34],[35].

Publications

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Ouvrages

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Jean-Louis Swiners est, avec Jean-Michel Briet, le coauteur de trois livres :

  • Les 10 campagnes du siècle, Neuilly, R.V. Conseil, , 50 p. (OCLC 461666990)
  • Warketing : une autre vision de la stratégie, Paris, ESF, , 239 p.
  • L'intelligence créative : au-delà du brainstorming, Paris, Maxima, , 206 p.

Préfaces et articles

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  • Pourquoi des photographes ?, dans Journalistes Reporters Photographes, no 6, 2e trimestre 1965, p. 7.
  • Problèmes du photojournalisme contemporain, dans Techniques graphiques, no 57, , p. 40-57.
  • Problèmes du photojournalisme contemporain. 2 - De la mise en page comme moyen d’expression dans Techniques graphiques, no 58, juillet/, p. 148-177.
  • Problèmes du photojournalisme contemporain. 3 - Pour une mise en page sémantique dans Techniques graphiques, no 59, , p. 288-314.
  • Problèmes du photojournalisme contemporain (extraits), dans Journalistes reporters photographes, no 7, 3e trimestre 1965, p. 16-18.
  • Sémies scripto-visuelles et mise en pages opérationnelle, dans Gens d'images no 8, Journées internationales de Porquerolles, 1966, p. 33-36.
  • Préface de Nus de l'Inde de D.S. Ramamuthi, Les éditions Prisma, 1966. (Du rapport entre la photographie et la sculpture).
  • Problemi di fotogiornalismo contemporaneo, dans Popular Photography Italiana, numéro 114/, p. 42-47.
  • Préface de Nus d'Israël de Michaël Argov, Les éditions Prisma, 1967.
  • Fonctions de l'image dans la communication commerciale, dans Le Directeur commercial, , p. 11-15.
  • Les styles-de-vie sont morts, vive les styles-de-mort !, Stratégies, no 185, 2-, p. 30-34
  • Bilan critique du rôle de la copy-stratégie dans la pratique publicitaire actuelle, Bilan et perspectives de la recherche en communication, Irep, Paris, 1979, p. 97-132
  • La Pub, Génie du marketing ?, Stratégies, no 197, , p. 56-77.
  • Le marketing de combat, Direction et Gestion, 1980.
  • Pourquoi tant de généraux perdent-ils tant de batailles ?, Psychologie, , p. 32-35.
  • Clausewitz, le marketing, les jeux à risque et la stratégie, ESG Info, École de guerre, no 13, , p. 6-18.
  • Concurrence et stratégie, Revue française de gestion, 1983.
  • La sérendipité, exploitation créative de l'imprévu, Automates Intelligents, [36].
  • Le conundrum de l'innovation. Des conditions et de la contingence du succès d'une innovation, Le Cercle des Entrepreneurs du Futur, Nancy, 2009.

Photographie

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Réalisations

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Grands reportages et essais photographiques
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1957

  • « Le synchro-cyclotron de Doubna », France-Soir
  • « La mode française à Moscou », dans : L'Officiel de la couture, .

1958

  • « La télévision des Buttes-Chaumont »
  • « La vie en kibboutz » (reportage effectué pour Réalités, non publié, et disponible chez Gamma-Rapho)

1959

  • « Un signe extérieur de richesse beaucoup plus répandu qu'autrefois : le cheval de course ». dans : *Réalités, .
  • « André Masson », dans : Réalités, .

1960

  • « Mamady routier d'Afrique. L'épopée d'un camionneur ». Texte de Gérard de Villiers. Africa, , p. 16-23.
  • « Nefissa Zernoudi : The Angel of the Casbah », Réalités, édition américaine, October 1960, p. 44-47. Texte de Gérard de Villiers.
  • « Nefissa Zernoudi, l'ange de la Casbah », dans : TOP. Réalités Jeunesse, no 101, 23 oct. 1960, p. 31–39.Texte de Gérard de Villiers

1961

  • « Une vie de chien. La naissance, les plaisirs, les amours, la mort », texte de Pierre Marchant. dans : Réalités no 190, , Couverture et p. 108–115.

1962

  • - Le grand désarroi du peuple cubain tel qu'un "fidéliste" des premières heures vient de le confier à notre envoyé spécial Michel del Castillo. Réalités, , p. 58 sq.
  • Paris vu par un chien, dans Réalités édition spéciale Jean Lefevre
  • Les harkis et les commandos de chasse en Algérie

1963

  • Série de reportages sur deux ans pour la Société Navale Delmas-Vieljeux qui a donné lieu a une plaquette de prestige : Des navires et des hommes, dont :
    • les Kroumans, reportage à Tabou, Kribi, Douala, Abidjan, etc.
    • l'Océan Indien, Djibouti, Aden, Monbassa, Zanzibar, etc.

1964

  • « Un jeu qui débouche sur l'art ? Les inventions de Yaacov Agam, maître du tableau qui bouge », par Danielle Hunebelle. Couverture et photographies de Jean-Louis Swiners. Réalités, no 216, ,
  • « Muriel fait de la sémantique générale. La gymnastique intellectuelle à la mode », par Muriel Reed. Photos Jean-Louis Swiners. dans : Réalités, no 219, , p. 70-75,
  • « Paris qui grogne », dans : *Réalités, no 222, , p. 70-75, George Jouve,
  • « Muriel inaugure le tourisme dans le réduit albanais », par Muriel Reed. dans : Réalités, no 226, , p. 34-39.

1965

  • Le Negev: threshold of the Promise Land , Réalités, édition américaine, June 1975, Number 175, p. 34-39.
Photographies connues
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1957. Le plus grand synchrocyclotron du monde, Doubna (près de Moscou).
  • Mariage orthodoxe (Photography Year Book, 1959)
  • Anya, Die WeltAustellung der Photographie, 1963. Exposition mondiale de la photographie, Henri Nannen, photo no 219
  • Patrick à la clarinette, 1960 (donné en exemple comme un des dix plus beaux tirages du siècle par Time-Life, Le Développement et l'Épreuve, 1972, p. 134-135.)
  • La petite fille de la rue Soufflot (dans Paris vu par un chien), 1962
  • André Masson (1958), Réalités ; Expo Photo 2006
  • Luis Buñuel
  • Les années fifties (le couple en Vespa) (couverture de L'Express)
  • Sabine (1962), Die WeltAustellung der Photographie, 1963. Exposition mondiale de la photographie, Henri Nannen, photo no 346.
  • Sophie, Terre d'images, no 30, -, une de couverture.

Collections

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Expositions

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  • 1962 : exposition Prix Niépce au Cabinet des estampes de la BNF — Galerie 28, Paris
  • Grand Palais, Paris, ca. 1962
  • George Eastman House, Rochester, ca. 1965
  • Weltausttellung der Photographie, ca. 1970 (exposition collective itinérante par Karl Pawek) Dans le catalogue : numéros 219 (Anya) et 346 (Sabine)
  • 1974 : « Les soleils du bout du monde », aérogare d'Orly Sud
  • Prix Niepce 1955-1990, Musée d'Art Contemporain de Dunkerque, 1990, (« Paris vu par un chien »)
  • -  : « La photographie humaniste », Bibliothèque nationale de France
  • 2006 : « Les photographes du magazine Réalités. Édouard Boubat, Jean-Philippe Charbonnier, Jean-Louis Swiners », galerie Agathe Gaillard, Paris, dans le cadre du mois de la Photo, du au
  • Artcurial (vente aux enchères de plusieurs vintages, voir le catalogue Photographie)
  • 2008 : Réalités. Un mensuel français illustré (1946-1978), Maison européenne de la photographie, Paris, du au (Les chevaux de course, les harkis, les pastiches de tableaux, etc.)
  • 2010 : Rétrospective des prix Niépce, 1950-2010

Galerie

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • « Jean-Louis Swiners. Son premier reportage a plu au 2e Bureau », dans : Candide, 5-, p. 4.
  • Gilberte Espouy, « Je suis reporter-photogrephe », dans : Grain de Sel , no 150, , une de couverture et p. 3–5.
  • Yves Lorelle, « Jean-Louis Swiners, Prix Niepce 1962 », Le Photographe, no 1012, , p. 356-358.
  • « Jean-Louis Swiners, photojournaliste », dans : L'Officiel de la Photographie et du Cinéma, no 102, déc. 62.
  • Ian James, « Young Lions : Jean-Louis Swiners », Photography, December 1963, p. 24–29.
  • Jean Lattès, « Portrait d'un pédagogue terroriste », Terre d'Images, no 6,
  • « Les grands photographes d'aujourd'hui : Jean-Louis Swiners », Le Développement et l'Épreuve, Time-Life International, 1972, p. 134–135
  • La Photographie humaniste, 1945-1968[38], Bibliothèque nationale de France, 2006
  • Article de Jean-Claude Gautrand dans le mensuel Le Photographe (no 1645, )
  • Article dans la revue de l'École nationale de la photographie Louis Lumière Du Sel au Pixel, no 28, [39].
  • « Les multiples vies de Jean-Louis Swiners », Réalités. Un mensuel français illustré (1946-1978), d'Anne de Mondenard et Michel Guerrin, Actes Sud / Maison européenne de la photographie, 2008, p. 74-76
  • Who's Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 45e édition pour 2017 éditée en 2016, notice « Swiners, Jean-Louis ».

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. De son mariage en secondes noces avec Manon Bonnot, secrétaire médicale, Léopold Swiners-Gibaud est également le père de Philippe Swiners-Gibaud, commissaire de police puis haut fonctionnaire[3],[4].
  2. Anne-Marie Furet, sa seconde épouse, meurt à Suresnes le [9].
  3. Dans les années 1960, le groupe Réalités est constitué de la revue mensuelle Réalités, de son édition en anglais Réalités in America avec son bureau à New York, de l'hebdomadaire économique Entreprise et de la revue Connaissance des arts.
  4. William Eugene Smith travaillait avec six appareils 24×36.
  5. Le magazine Photo est fondé en 1967 par Daniel Filipacchi et Roger Thérond[22].
  6. Il publie l'article Clausewitz, le marketing, les jeux à risque et la stratégie dans le bulletin de l'École supérieure de guerre.
  7. Le mot anglais serendipity est un néologisme créé par Horace Walpole qui s'est souvenu avoir lu les Voyages et aventures des trois princes de Serendip d'origine persane au 16e siècle. Serendip est l'autre nom de Ceylan, lui-même autre nom du Sri-Lanka. Dans ce conte, on découvre qu'un chameau est borgne parce qu'il ne mange que l'herbe située du côté gauche de sa route, même si celle de droite est meilleure. Ce livre a inspiré Voltaire dans Zadig (1747), d'où le mot « zadigacité »[30].
  8. Le terme « zadigacité » est parfois préféré au terme « sérendipité », considéré par les puristes comme un anglicisme[33].

Références

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  1. « Jean-Louis Swiners, photographe durant la Guerre d’Algérie, s’en est allé », sur radiom.info via Wikiwix, (consulté le ).
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. a b c d e f g h et i Who's Who in France, édition 2015, p. 2112.
  4. Journal officiel de la République française.
  5. Journal de Neuchâtel, du canton et des régions avoisinantes, [lire en ligne].
  6. Revue de la Chambre de commerce française au Canada, no 534 daté juillet 1954, p. 32 [lire en ligne].
  7. Revue de la Chambre de commerce française au Canada, no 548 daté Hiver 1957-1958, p. 31 [lire en ligne].
  8. a b et c Who's Who in France, édition 1979-1980, p. 1477.
  9. Journal municipal de Suresnes, [lire en ligne]f
  10. Who's Who in France, édition 1998-1999, p. 1512.
  11. Who's Who in France, édition 2008, p. 2084.
  12. Who's Who in France, édition 2013, p. 2071-2072.
  13. Ministère de la Guerre, Livret individuel, Classe 1955. Nom : Swiners-Gibaud. Prénoms : Jean-Louis.
  14. Jean Lattès, « Portrait d'un pédagogue terroriste », dans Terre d'images, , no 6, p. 5.
  15. Comme en témoignent, mieux que les pages de Réalités, les tirages conservés au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France (site Richelieu).
  16. Photographes Humanistes (12/13) : Jean-Louis Swiners.
  17. « Credo », Jeune photographie, n° 52, nov.-déc. 1964, p. 30-31.
  18. La Photographie humaniste, BnF, 2006, p. 20
  19. Allusion directe à la définition de la photographie d'Henri Cartier-Bresson
  20. Commentaire de Autoportrait à la pipe, 1961.
  21. Albert Plécy, « Mon assistant et moi-même », dans : « Le salon permanent de la photo : le concours des autoportraits », dans : Point de vue-Images du monde, n° 680, 23 juin 1961, p. 19.
  22. Interview de Daniel Filipacchi in Jean Durieux ((journaliste)), « Daniel Filipacchi raconte la création de Photo », Photo, no 500,‎ , p. 40 et 41.
  23. Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, p. 96.
  24. Exposition Édouard Boubat, Jean-Philippe Charbonnier et Jean-Louis Swiners. Les photographes de Réalitésà Paris en novembre 2006 dans le cadre du mois de la photo.
  25. « Une leçon de cinéma : un certain mépris ».
  26. Exposition Le Mépris par Jean-Louis Swiners à la Galerie de l'Instant.
  27. Visite virtuelle de l'exposition photo Une leçon de cinéma.
  28. Marie-Anne Paveau, Ce lumineux objet du désir épistémique. Article accompagnant l’édition critique du conte Les aventures des trois princes de Serendip, 2011, p. 225-243 [lire en ligne].
  29. [EXPOSITION] 07/10 ▷ 10/12 – Morgane Tschiember & Baptiste Rabichon – ZADIGACITÉ – Delta Studio – Roubaix.
  30. Sérendipité ou zadigacité.
  31. ZADIGACITÉ, nom.
  32. Académie des technologies, Quelques réflexions de l’Académie des technologies sur la question de l’appropriation des technologies, rapport de l’Académie des technologies, , p. 18 (ISBN 978-2-75981-782-5) [lire en ligne]
  33. La zadigacité, ou l’art de faire de l’inattendu une opportunité.
  34. « Les lauréats du prix Niépce depuis 1955 », sur le site de l'association Gens d'images (consulté le )
  35. De nombreux quotidiens et magazines : Le Figaro du , Combat du , Le Photographe du , L'Officiel de la photo et du cinéma de , Caractères Noël de etc.
  36. Sur automatesintelligents.com.
  37. Voir sur bnf.fr.
  38. La biographie contient une petite erreur : Swiners n'a pas couvert la guerre de Corée (1950-1953).
  39. Voir sur ens-louis-lumiere.fr.