Eu (Seine-Maritime)

commune française du département de la Seine-Maritime

Eu est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Eu
Eu (Seine-Maritime)
Le château d'Eu, où se trouve la mairie.
Blason de Eu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC des Villes Sœurs
(siège)
Maire
Mandat
Michel Barbier
2020-2026
Code postal 76260
Code commune 76255
Démographie
Gentilé Eudois
Population
municipale
6 591 hab. (2021 en évolution de −7,25 % par rapport à 2015)
Densité 368 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 02′ 53″ nord, 1° 25′ 14″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 140 m
Superficie 17,93 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Eu
(ville-centre)
Aire d'attraction Eu
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Eu
(bureau centralisateur)
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Eu
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Eu
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Eu
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Eu
Liens
Site web ville-eu.fr

Avec Le Tréport et Mers-les-Bains, elle est l'une des trois principales villes de l'unité urbaine d'Eu qui fait entièrement partie de l'intercommunalité dénommée communauté de communes des Villes Sœurs.

Géographie

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Situation

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Située tout au nord du département, et avec un territoire formant une protubérance sur la rive droite, Eu est un chef-lieu de canton bordé par la forêt d'Eu et traversé par la Bresle, fleuve côtier dont l'embouchure dans la Manche est à 4 km, au Tréport.

Eu est située à 4 km du Tréport, à 5 km de Mers-les-Bains, à 7 km d'Ault, à 12 km de Friville-Escarbotin, à 13 km de Gamaches, à 22 km de Blangy-sur-Bresle, à 24 km de Saint-Valery-sur-Somme, à 25 km d'Envermeu, à 28 km de Londinières, à 31 km d'Abbeville, à 32 km de Dieppe et à 42 km de Neufchâtel-en-Bray, à 102 km de Rouen et à 179 km de la capitale.

Cartographies de la commune
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
1 : carte OpenStreetMap ; 2 : carte topographique

Communes limitrophes

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Hydrographie

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Eu est traversé par le fleuve côtier la Bresle, bordé de zones humides, et sur lequel un port était aménagé.

L'ancien canal de Penthièvre, la Busine, la Rivière morte, la Rivierrette drainent également le territoire communal.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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La réserve naturelle de l'ancien port d'Eu.

La basse forêt d'Eu présente la caractéristique[8] d'être une des très rares zones qui, au Nord de la France, a été conservée enforestée depuis la préhistoire, tout en étant sise sur une zone de limons riches. Ailleurs, hormis trois massifs du Nord-Pas-de-Calais (forêt de Mormal, forêt de Nieppe, forêt d'Hesdin), les forêts de sols riches ont toutes été déboisées au profit de l'agriculture au Moyen Âge ou pendant l'Antiquité. Il est possible et probable qu'elle contienne des arbres qui sont des descendants directs de la forêt préhistorique.

Eu compte plusieurs sites classés :

Urbanisme

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L'habitat et les activités s'étant concentrés au fond de la vallée, autour du château d'Eu et du port, Eu fait partie, avec Le Tréport et Mers-les-Bains, d'une même agglomération, les « trois villes sœurs », à cheval sur deux départements.

Typologie

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Au , Eu est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Eu[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,7 %), prairies (21,6 %), forêts (21,3 %), zones urbanisées (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 4 081, alors qu'il était de 4 022 en 2014 et de 3 836 en 2009[I 6].

Parmi ces logements, 83,6 % étaient des résidences principales, 4,5 % des résidences secondaires et 11,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 63,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 36 % des appartements[I 7].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Eu en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,5 %) supérieure à celle du département (4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,6 % en 2014), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 8].

Le logement à Eu en 2019.
Typologie Eu[I 6] Seine-Maritime[I 9] France entière[I 10]
Résidences principales (en %) 83,6 87,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,5 4 9,7
Logements vacants (en %) 11,9 8,2 8,2

Voies de communication et transports

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Une rame du tramway Eu - Mers-les-Bains / Le Tréport, peu après sa mise en service en 1902, devant la halle du marché, place de l'Hôtel-de-Ville.
 
La gare en 2007.

La ville est accessible par la rocade reliant Eu, Le Tréport et Mers-les-Bains. Cette route, envisagée dès 1947 mais ouverte seulement en en 1992, permet de dévier la circulation automobile qui passait auparavant par le centre-ville[12].

La gare d'Eu est desservie par les trains TER Normandie et TER Picardie des lignes du Tréport - Mers à Beauvais et à Abbeville.

Eu était autrefois également reliée à la gare de Dieppe : la ligne de Rouxmesnil à Eu a été condamnée le et partiellement transformée en sentier de randonnée : le chemin vert du Petit-Caux. De même, le tramway Eu - Mers-les-Bains / Le Tréport reliait de 1902 à 1934 la ville aux deux stations balnéaires.

L'Aérodrome d'Eu - Mers - Le Tréport est un aérodrome agréé à usage restreint[13] utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère),

En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars no 1 et no 2 (Mers-les-Bains - Oisemont - Amiens et Mers-les-Bains - Friville - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[14].

Toponymie

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Le port vers 1900.

Le nom est attesté sous les formes Auvae (à lire peut-être Awae) au IXe siècle[15], Auga en 925 et 927[16]. On trouve, toujours pour désigner le fleuve, diverses formes présentant des variations de la consonne intervocalique : Aucia ou Auga au Xe siècle, enfin Aucum au XIIe siècle[15], Ou entre 1140 et 1150[17].

Le nom de la commune procède d’un transfert de celui du fleuve à celui du village originel et ce même processus s'observe à plusieurs reprises en Seine-Maritime, comme pour Fécamp ou Dieppe[15]. Avant de s'appeler la Bresle, ce petit cours d'eau était connu au Moyen Âge sous le nom Ou, puis Eu. Un texte du XIIe siècle écrit par le chroniqueur Orderic Vital ne laisse pas le moindre doute : Aucum flumen quod vulgo dicitur Ou « le fleuve Aucum que le peuple appelle Ou »[18]. La forme Eu qui a prévalu est plutôt picarde, la forme Ou plutôt caractéristique des dialectes de l'Ouest (cf. Canteleu / Canteloup).

La consonne intervocalique s'est rapidement amuïe dans la prononciation courante, ce qui peut expliquer les mauvaises latinisations des formes plus récentes. L'origine doit être le germanique *awa « eau » (cf. allemand Au, Aue « pré inondable »), à rapprocher du latin aqua. Ils remontent l'un et l'autre à l'indo-européen *akʷā- « eau ».

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Située en forêt d'Eu, sur le plateau de Beaumont dominant la vallée de la Bresle au nord et le vallon sec de Saint-Pierre-en-Val au sud-ouest, l'agglomération gallo-romaine de Briga (lieu-dit « Bois-l'Abbé ») constitue l'ancêtre de l'actuelle ville d'Eu. Les recherches archéologiques attestent l'existence d'une ville du Haut-Empire, comportant entre autres des habitations, un théâtre et un complexe monumental public implanté à l'ouest de la ville. Cet ensemble a évolué au cours des différents chantiers d'aménagement et de monumentalisation entrepris entre le début du Ier siècle et le milieu du IIIe siècle de notre ère, jusqu'à le doter d'un lieu de culte, centré autour d'un temple principal de très grandes dimensions et entouré par d'autres petits temples, d'un grand autel, d'une basilique romaine édifiée dans l'axe oriental du temple, d'un bâtiment administratif pouvant accueillir entre autres une salle de conseil et d'une grande place d'environ quatre hectares délimitée par un haut mur bordé de boutiques[19]. À son apogée au début du IIIe siècle de notre ère, Briga occupait une superficie estimée à plus de 65 ha par les prospections pédestres menées à partir de 2006, des données confirmées depuis par les prospections géophysiques[20].

Moyen Âge

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Pierre marquant l'emplacement supposé de la bataille de 925 entre Herbert et les vikings.

Située sur la frontière avec les possessions de Charles III le Simple, à la suite du traité de Saint-Clair-sur-Epte (911), Eu est transformée par Rollon en ville de garnison en 925[21].

Rollon envoya la même année un millier d'hommes depuis Rouen, ils s'avancèrent jusqu'à Amiens mais furent repoussés par le comte Herbert jusqu'à Eu. Les Francs prennent le château d'Eu (castrum Auga) et massacrent les derniers assiégés sur une ile fluviale voisine où ils s'étaient réfugiés[22].

En 927, Herbert revient en allié accompagné de Charles III le Simple afin de renégocier l'alliance avec Rollon. En peu de temps, la ville se relève de ses ruines et son port se développe fortement en commerçant avec la Scandinavie.

En 996, le comté d'Eu est créé par Richard, petit-fils de Rollon, dans le but de protéger la Normandie.

Guillaume comte d'Hiémois reçoit le comté d'Eu de son frère Richard II, il fonde en 1002 une collégiale à la ville d'Eu.

En 1049, Guillaume le Bâtard (futur Guillaume le Conquérant) ayant appris que le comte d'Eu Robert se rapproche du roi de France pour contester ses droits à la couronne ducale de Normandie, attaque et prend le château d'Eu. En 1050 ou 1051, devenu duc de Normandie, il y aurait épousé Mathilde, une cousine éloignée, fille du puissant comte de Flandres, Baudouin. Ce lieu aurait été choisi symboliquement car la bourgade est située à la frontière desdits duché et comté[23]. Le , Guillaume le Roux, roi d'Angleterre, en conflit avec son frère aîné, le duc de Normandie, traverse la Manche et arrive dans les environs d'Eu, dans l'est du duché, accompagné d'une puissante armée, semant la panique parmi les partisans de Robert Courteheuse[24].

En 1093, Henri d'Eu devient 5e comte d'Eu, il dote la ville de l'hôpital normand et améliore le port en détournant le cours de la Bresle. En 1117, il convertit le chapitre de chanoines de la collégiale Sainte-Marie d'Eu en monastère d'Augustins. En 1120, la construction de l'abbaye est achevée.

En 1180, Laurent O’Toole, archevêque de Dublin et légat du pape, tente de rencontrer Henri II (roi d'Angleterre et duc de Normandie) à Rouen. Il tombe malade et est recueilli par les chanoines de l’abbaye d’Eu où il meurt en odeur de sainteté le . Il est béatifié en 1186 et canonisé en 1225. La collégiale, dont les travaux débutent en 1186 à l'emplacement de la chapelle Saint-Léger, porte le nom Notre-Dame-et-Saint-Laurent. Saint Laurent est le saint patron de la ville d'Eu. Une partie de ses reliques sont conservées dans la collégiale. Richard Cœur de Lion fait construire des remparts autour de la ville.

À la suite de la confiscation (commise) de l'ensemble des possessions française de Jean sans Terre par jugement du , Philippe Auguste, un mois plus tard, commence par prendre le contrôle des places possessions du comte d'Eu : Eu, Drincourt, Mortemer et Lyons-la-Forêt[25].

En 1305, la nouvelle paroisse Saint-Étienne est fondée, signe que la ville qui compte plus de 8 000 habitants est très prospère.

Après les prémices de la guerre de Cent Ans entre 1340 et 1342, la ville subit de nombreuses attaques anglaises et flamandes, elle est même incendiée en 1342.

En 1347-1348 se déclare l’épidémie de peste noire, qui tue un tiers de la population.

En 1367, nouvelle attaque anglaise qui ravage et pille la région mais Eu tient bon. En 1399, le beffroi municipal est achevé, il est adossé à celui des chanoines.

Le , assiégée par les Anglais, la ville capitule[26].

En 1430, Jeanne d'Arc, faite prisonnière à Compiègne par les Anglais, est conduite à Rouen en passant par Eu ; elle y reste une nuit.

En 1472, après avoir levé le siège de Beauvais, Charles le Téméraire met Eu et toute la contrée à feu et à sang.

Le , le roi de France Louis XI fait incendier la ville de peur que ses habitants ne la livrent aux Anglais. Ce jour restera dans les mémoires sous le nom de « Mardi Piteux ». Seuls les établissements religieux sont épargnés. Cet événement stoppera le développement de la ville si longtemps qu'elle perdra son importance locale au profit des cités de Dieppe et d’Abbeville.

Temps modernes

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En 1578, Henri le Balafré, duc de Guise, mari de Catherine de Clèves, 26e comtesse d’Eu, fait construire l’actuel château et fonde le collège des Jésuites (1580). Mais son assassinat à Blois, le , contrarie l'évolution des travaux.

Au XVIIe siècle, les épidémies font des ravages réguliers. En , la peste est si violente qu'elle emporte plus de deux mille habitants. La peste est si dévastatrice que la ville commande à l’orfèvre eudois Avril une Vierge votive en argent et fait le vœu, à perpétuité, d’une procession annuelle, le dimanche de la Nativité de Marie[27], pour mettre un terme à l’épidémie (cette procession est maintenue de nos jours). Conséquence directe de cette peste, l’Hôtel-Dieu est construit en 1658 sous la responsabilité des sœurs hospitalières de la Miséricorde de Jésus qui y resteront jusqu'en 1967.

En 1660, Anne-Marie-Louise d'Orléans (1627-1693), dite la Grande Mademoiselle, duchesse de Montpensier, cousine germaine de Louis XIV et plus riche héritière de France, achète le comté d’Eu. Elle s’installe au château d’Eu en 1677, le transforme, aménage un jardin à la française, fait construire un petit château dans le parc et dote la ville d’un hôpital. Pour tenter d’obtenir la libération de son bien-aimé (monsieur de Lauzun), prisonnier de Louis XIV à Pignerol, la Grande Mademoiselle fait don du comté d’Eu au duc du Maine, fils légitimé du roi et de Madame de Montespan. Les fils du duc du Maine mourant sans postérité, le comté revient ensuite en 1775 à Louis de Bourbon, duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse (frère cadet du duc du Maine). Celui-ci, amateur de beaux vêtements, encourage l'industrie d'une dentelle locale[28] imitant celle de Valenciennes.

Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

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Arrivée de la Reine Victoria au château en 1843.

Le futur roi Louis-Philippe Ier, alors duc d'Orléans et petit-fils du duc de Penthièvre par sa mère, hérite du château en 1821. Eu devient résidence royale en 1830 et se réjouit des séjours réguliers du roi et de sa famille.

À deux reprises, en 1843 et 1845, la reine Victoria du Royaume-Uni est reçue au château d’Eu, posant ainsi les bases de la future Entente cordiale franco-britannique.

À partir de 1873, Eugène Viollet-le-Duc le remanie pour le comte de Paris, prétendant au trône. Un incendie détruit l'aile Sud en 1902. L'ancienne famille impériale du Brésil (les Orléans-Bragance) le possède de 1905 à 1954.

La ligne du tramway Eu - Mers-les-Bains / Le Tréport est mise en service en 1902 pour relier les trois villes sœurs et assurer transport des riverains ainsi que des touristes. Avant la Première Guerre mondiale, moyen de transport populaire, le tramway, à voie métrique, transporte près de 500 000 voyageurs par an et des projets d'extension en direction des stations touristiques voisines de la côte d'Albâtre étaient envisagés. Le conflit, le manque de modernisation, la concurrence des automobiles et des autobus conduisent à un lent déclin du trafic durant les années 1920 et au début des années 1930. Le tramway arrête son exploitation à la fin de l'année 1934 non sans avoir marqué durablement la mémoire locale[29],[30].

En 1914, l'hôpital temporaire no 20 est installé dans le château. Grâce au travail ingénieux et persévérant de Denis Sauzéat, pharmacien aide-major de 1re classe, et au précieux concours qu'il a su s'assurer avec notamment l'aide de Marie Curie et l'utilisation de la voiture du prince Pierre d'Orléans-Bragance, un poste de radiologie est installé dans l'une des salles du château. Ce poste, commencé avec les ressources les plus minimes, était muni des plus utiles perfectionnements au départ pour le front du major Sauzéat, début . Cet équipement rendra les plus grands services pour la guérison des blessés.
C'est à Eu le que la formation militaire des Autos-canons belges est dissoute, après son tour du monde de retour depuis la Russie via les États-Unis.

Depuis 1973, le château d'Eu est devenu musée Louis-Philippe. L'association des amis du musée Louis-Philippe du château d'Eu est créée en 1985 par la comtesse de Paris, née Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), pour promouvoir l'enrichissement de cet édifice, labellisé musée de France. Une partie de l'ancien domaine royal appartient toujours aux Orléans, héritiers d'Isabelle d'Orléans et Bragance.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

Elle était le chef-lieu du canton d'Eu[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 22 à 40 communes.

Intercommunalité

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La ville est l'un des membres fondateurs de la communauté de communes du Gros Jacques, qui prend en 2009 le nom de communauté de communes interrégionale de Bresle maritime.

Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , celle-ci intègre le sept communes issues de la communauté de communes des Villes Sœurs et devient la communauté de communes des Villes Sœurs, dont le siège est à Eu.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Contrairement à l'usage habituel dans les communes de France et pour des raisons faciles à comprendre, le premier magistrat de cette commune est nommé « le maire de la commune d'Eu » et non pas « le maire d'Eu ».

Liste de maires d'Ancien Régime[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1758 1763 Marc-Antoine Capperon    
1766 1769 Baltazar de Vadicourt    
1770 1772 Pierre Nicolas Anceaume    
1773 1775 Baltazar de Vadicourt    
1779 1783 François de Vadicourt    
1787 1789 Jean Laurent Guignon    
Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1789 1791 Jean Roger Monceaux    
1791 1792 Claude Antoine Delahuppe    
1800 1804 Jean Laurent Guignon    
1826 1830 Paul Duval de la Croix    
1835 1840 Louis François Rabion    
1840 1842 Bonaventure Leconte    
1842 1848 Louis François Rabion[Note 4]   Négociant
Conseiller général d'Eu (1833 → 1848)
1848 1851 Gustave Delattre    
1851 1870 Octave Leconte Droite Médecin
Conseiller général d'Eu (1861 → 1895)
Chevalier de la Légion d'honneur[33]
1870 1874 Marcel Richebraque   Notaire
1874 1878 Octave Delattre    
1878 1890 Marcel Richebraque   Notaire
Les données manquantes sont à compléter.
1892 mai 1929 Paul Bignon AD Armateur
Ministre plénipotentiaire pendant la Première Guerre mondiale
Sous-secrétaire d'État aux ports, à la Marine marchande et aux Pêches (1920 → 1921)
Sénateur de la Seine-Inférieure (1927 → 1932)
Député de la Seine-Inférieure
(1902 → 1927)
Conseiller général d'Eu (1895 → 1932)
Président du conseil général de la Seine-Inférieure (1904 → 1932)
mai 1929 1937 Charles Morin RG Conseiller général d'Eu (1932 → 1937)
16 décembre 1937 1944 Henri Franchet    
1944 mai 1945 Jules Tellier    
mai 1945 mai 1953 Henri Franchet    
mai 1953 1976 Pierre Allard   Notaire
1976 juin 1995 Jean Duhornay UDF-CDS Conseiller général d'Eu (1982 → 1995)
juin 1995 mars 2008 François Gouet[34] DVD Consultant juridique
mars 2008 avril 2014 Marie-Françoise Gaouyer PS Infirmière,
Conseiller général d'Eu (2008 → 2013)
Vice-présidente du conseil général de la Seine-Maritime (2008 → 2013),
Sénatrice de la Seine-Maritime (2013[35] → 2014)
avril 2014[36] juillet 2020[37] Yves Derrien[38] DVD[39] Ingénieur diplômé de l'ESIEE[40]
Ancien directeur au sein du groupe Alcatel[39]
Vice-président de la CC des Villes Sœurs (2014 → 2020)
juillet 2020[41],[42] En cours
(au 20 juillet 2020)
Michel Barbier[43] PCF Orthophoniste, gérant de société
Vice-président de la CC des Villes Sœurs (2020 → )

Distinctions et labels

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Eu est classée 4 fleurs avec la distinction Grand Prix[Quand ?] au Concours des villes et villages fleuris[44].

Jumelages

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La ville d'Eu est jumelée avec[45] :

Elle entretient des relations d'amitié avec :

Pour le cinquantième anniversaire de jumelage avec Haan célébré les et , les maires de deux villes président une cérémonie officielle le premier soir à Eu. Élément central dans ce jumelage, l'échange entre jeunes français et allemands est alors concrétisé par une compétition sportive amicale multisports dénommée « Haaneulympiades » sur les deux jours ; une exposition est également organisée le second jour[46].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

En 2021, la commune comptait 6 591 habitants[Note 5], en évolution de −7,25 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 3803 2303 2193 4673 5433 7393 9774 3704 019
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 1564 4164 1683 8994 3795 1054 9894 6934 818
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 3985 7435 6515 8175 9635 6175 6555 5406 343
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7 0298 0798 6268 5888 3448 0817 5717 4197 189
2018 2021 - - - - - - -
6 7716 591-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Depuis 2002 a lieu le festival de musique actuelles Murmure du son[50],[51].

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'allée du cheval : vue vers la collégiale et la statue équestre de Ferdinand-Philippe d'Orléans par Carlo Marochetti.
 
Le musée du verre Traditions verrières.
 
Un mur du grand temple de Briga.
 
Bambous géants dans le jardin jungle Karlostachys.
  • Musée Louis-Philippe créé en 1973 : décors des XVIIe et XIXe siècles, plafonds du XVIIe siècle, parquets d'époque Louis-Philippe parmi les plus beaux de France et aménagements de l'architecte Viollet-le-Duc sous la IIIe République, collections de La Grande Mademoiselle, du roi Louis-Philippe, de la famille d'Orléans et de la famille impériale du Brésil, les princes d'Orléans-Bragance.
Érigée par Catherine de Clèves pour les jésuites, elle est dédiée à saint Ignace de Loyola, et contient les tombeaux de Catherine de Clèves et d'Henri de Guise.
Les façades et toitures des bâtiments du collège, sa cave, son sol, ses deux cours et les murs soutenant la terrasse du jardin du collège ont eux-mêmes été   Inscrit MH (2022), tout comme son portail   Classé MH (1914)

Personnalités liées à la commune

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Buste de Michel Anguier à Eu.

Eu dans les arts et la culture

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Héraldique

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  Blason
D'argent, au lion léopardé de gueules[66].
Ornements extérieurs
L'écu est timbré de la couronne murale d'or à trois tours crénelées. Il est supporté par un aigle au vol abaissé d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Anecdotes

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Le nom de la ville d'Eu se prête à quelques jeux de mots. Ainsi, la bienséance veut qu'on dise et écrive : « le maire de la ville d'Eu ». Les Eudois pouvaient ainsi prendre le train à la « gare d'Eu-la Mouillette ». Les cruciverbistes reconnaissent Eu comme étant le « trou normand » en deux lettres.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Étienne Mantel, Jonas Parétias et Laurence Marlin dir., Briga, une ville romaine se révèle, Milano, Silvana Editoriale, 2020, 224 p. (ISBN 978-88-366-4430-8), [lire en ligne].
  • Jules Périn, Eu et ses environs à la Belle Époque, La Vague verte, , 120 p..
  • Jean Calbrix, Mon cadavre se met en boîte à Eu, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, , 220 p. (ISBN 978-2-84706-301-1, OCLC 664491850).
  • Alain Minard, La Ville d'Eu à la Belle Époque, Aquadec, 2005.
  • Suzanne Deck, La ville d'Eu. Son histoire, ses institutions (1151-1475), Paris, Champion, 1924, XXIV-315 p.
  • Désiré Lebeuf, Histoire de la ville d'Eu, Eu, Houdbert-Cordier, , 612 p..

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Eu comprend deux villes-centres (Eu et Le Tréport) et quatre communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le bibliothécaire du roi, Vatou, composa en son honneur la chanson du maire d'Eu.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  2. « Unité urbaine 2020 d'Eu », sur Insee (consulté le ).
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  9. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Seine-Maritime » (consulté le ).
  10. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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  8. Jean-Jacques Dubois, Espaces et milieux forestiers dans le Nord de la France : tude de biogéographie historique, université Paris-I Panthéon-Sorbonne, , 1 023.
  9. « L'ancien domaine royal d'Eu », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
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  14. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
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    Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
    .
  16. Jean Adigard des Gautries, Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article] page 141.
  17. Jean Adigard des Gautries, op. cit..
  18. Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, éditions Le Robert.
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  20. Étienne Mantel, Stéphane Dubois, Jonas Parétias et Victor Viquesnel-Schlosser, « Étudier l’occupation d’une ville : les enjeux du PCR « Topographie générale et insertion territoriale de l’agglomération antique de Briga » », Archimède. Archéologie et histoire ancienne, vol. 7,‎ , p. 217–230 (DOI 10.47245/archimede.0007.act.09, lire en ligne, consulté le ).
  21. Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 24.
  22. Flodoard et François Guizot, Chroniques féodales de 918-978, Clermont-Ferrand, Paleo, .
  23. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, , p. 91.
  24. Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, , 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 29.
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  27. Benoît Coquelin, L'Histoire de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport, Rouen, Lestringant, , 748 p. (lire en ligne), p. 249.
  28. Reiset, Gustave-Armand-Henri de (1821-1905), Modes et usages au temps de Marie-Antoinette Livre-journal de madame Éloffe, Paris, (lire en ligne)
  29. Hervé Bertin, Petits trains et tramways haut-normands, Le Mans, Cénomane/La Vie du Rail, , 224 p. (ISBN 2-905596-48-1 et 2902808526).
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  35. M. M.-H., « Marie-Françoise Gaouyer, sénatrice », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Eu, Marie-Françoise Gaouyer (PS), également vice-présidente du conseil général de la Seine-Maritime, deviendra sénatrice au 1er octobre, à la suite de la démission annoncée hier d'Alain Le Vern, dont elle était suppléante ».
  36. « Yves Derrien enfile l’écharpe de maire à Eu : La passation de pouvoirs entre Marie-Françoise Gaouyer, maire sortant, et son opposant, Yves Derrien, s'est tenue dimanche soir, dans une ambiance déjà tendue », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Tous sont là pour assister à l'installation du conseil municipal, après la victoire, le 30 mars, de la liste de droite « Osez agir pour Eu », menée par Yves Derrien, face à celle de Marie-Françoise Gaouyer, maire socialiste sortant ».
  37. Jérôme Buresi, « Eu : L'ancien maire Yves Derrien démissionne du conseil municipal : Yves Derrien, maire de Eu sortant, battu lors du deuxième tour des élections municipales, a décidé de quitter le conseil municipal. Il ne souhaite pas être le chef de l'opposition », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Jérôme Buresi, « Eu : un maire bousculé mais qui ne rompt pas : Yves Derrien, maire de la Ville d'Eu, en Seine-Maritime, a souhaité apporté sa vision de son action municipale, après la démission de trois de ses adjointes », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  41. Jérôme Buresi, « Elections municipales à Eu : La liste de Michel Barbier grande gagnante : La liste de gauche menée par Michel Barbier et Claudine Briffard arrive largement en tête à Eu, en Seine-Maritime. Elle obtient plus de 49% des voix. Le maire sortant est battu », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. : Jérôme Buresi, « Eu : Michel Barbier est le nouveau maire de la Ville d'Eu : Vendredi 3 juillet 2020 a eu lieu l'installation du nouveau conseil municipal de la Ville d'Eu, en Seine-Maritime. Michel Barbier, de la liste la Ville Ensemble, a été élu maire », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est Yves Derrien, maire sortant et doyen des élus, qui a installé le nouveau conseil municipal. Il est constitué de 22 élus de la liste la Ville Ensemble, de 5 élus de la liste Agir pour Eu.x menée par Yves Derrien, de Stéphane Accard (Ville d'Eu dynamique) et de Françoise Duchaussoy (Bien Vivre à Eu, liste soutenue par le Rassemblement National). Michel Barbier était le seul candidat au poste de premier magistrat. Il a obtenu 22 voix, contre six bulletins blancs. Françoise Duchaussoy n'a pas souhaité prendre part au vote ».
  43. Xavier Togni, « Michel Barbier, maire de la ville d'Eu : « Je suis juste un représentant du peuple » : Élu maire de la ville d'Eu, Michel Barbier évoque son parcours et ses premiers pas dans ces nouvelles fonctions », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. Marc Moiroud-Musillo, « A Eu : "le Murmure du Son", un festival à l'âge adulte », sur Franceinfo, (consulté le ).
  51. « 9 000 personnes pendant trois jours pour le Festival le Murmure du Son à Eu », sur Actu.fr, (consulté le ).
  52. « La Glass Vallée - La Glass Vallée », sur La Glass Vallée (consulté le ).
  53. Notice no PA00100651, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. Notice no PA00100650, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  56. Notice no PA00100654, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Notice no PA00100653, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Notice no PA00100655, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. Notice no PA00100652, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Jérôme Buresi, « La ville d'Eu célèbre le centenaire du Monument aux Morts : Cela fait 100 ans que le Monument aux Morts se dresse à Eu, en Seine-Maritime. Une cérémonie aura lieu samedi 25 juin 2022. », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. Notice no PA00100656, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. Site reprenant les activités et découvertes du sanctuaire gallo-romain de Bois l'Abbé.
  63. « Verriers de la Vallée de la Bresle - un Lock-out - le 7/9/1908 », Le Figaro,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  64. David Bourderelle, éléments biographiques en ligne [1].
  65. Dictionnaire « Bénézit »[réf. incomplète].
  66. Source: "La Banque du Blason".