Noctambus (Genève)
Noctambus était le réseau de bus de nuit desservant le canton de Genève et ses régions transfrontalières, exploité par les Transports publics genevois (TPG), en lien avec l'Association Noctambus. Ce réseau fonctionnait durant les nuits du vendredi au samedi et du samedi au dimanche sur un périmètre comptant 68 communes dont : 45 communes du canton de Genève, 13 communes du canton de Vaud et 10 communes françaises des départements de l'Ain et de la Haute-Savoie.
Noctambus | ||
Logo de Noctambus. | ||
L'arrêt Lancy Hubert, desservi par la ligne NJ. | ||
Situation | Genève, Suisse | |
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Type | Autobus | |
Entrée en service | ||
Fin de service | ||
Lignes | 12 | |
Fréquentation | 767 000 (2019) | |
Propriétaire | État de Genève Association Noctambus | |
Exploitant | TPG (via ses sous-traitants) | |
Site Internet | noctambus.ch | |
Lignes du réseau | Lignes urbaines : Voir lignes TPG Lignes régionales : NA, NC, ND, NE, NJ, NK, NM, NO, NP, NS, NT, NV | |
Réseaux connexes | Tramway de Genève, Trolleybus de Genève, Autobus de Genève, TPN | |
modifier |
En 2019, il a transporté 767 000 personnes, réseaux urbain et régional confondus. Il disparaît le 10 décembre 2023 au profit du « réseau nocturne » constitué exclusivement de prolongements des lignes diurnes.
Histoire
modifierGenèse
modifierDébut 1993, des jeunes siégeant au Parlement des Jeunes de Meyrin (PJM), dont Antonio Hodgers, évoquent le manque de transports publics après minuit pour rentrer à Meyrin. L'idée de mettre en place de tels transports enthousiasme tout de suite une grande majorité du PJM et une commission « bus nocturnes » est donc créée en mai et, en septembre, le PJM formule une demande aux TPG, qui n'aboutit pas. En mai 1994, pour obtenir plus de poids, le PJM met le projet en collaboration avec les Parlements des Jeunes des villes de Genève et de Vernier, une motion avait été déposée en ce sens en mars au conseil municipal de Genève[1].
Une première ligne de nuit voit le jour en entre Genève et Hermance à l'initiative du centre de loisirs « Le Point ? » de Collonge-Bellerive[1].
Enfin, en septembre 1994, des discussions plus sérieuses sont entamées avec les TPG et des demandes de soutien envoyées aux conseils municipaux de Genève, Vernier et Meyrin et, après une année de lutte et de mise en place, le Noctambus voit le jour le , entre Meyrin et la ville durant les nuits du week-end, puis en , la commission se détache définitivement du PJM et se constitue en association afin de travailler plus efficacement à l'échelle cantonale[1].
Le premier réseau
modifierLe le Noctambus devient un réseau de dix lignes couvrant 38 communes du canton de Genève et dès le 29 août il s'étend à l'ouest genevois ainsi qu'en direction de Collex-Bossy et de Commugny, soit 12 communes nouvellement desservies. Le le réseau s'étend jusqu'à Gland et dessert désormais six communes du canton de Vaud. Le une ligne est étendue jusqu'à Ferney-Voltaire en France, devenant la première ligne transfrontalière. Le le réseau est renforcé et un partenariat est mis en place avec le centre commercial Balexert afin de garantir sa desserte[1].
Le réseau au , la numérotation suit approximativement le sens des aiguilles d'une montre[2] :
Numéro | Trajet |
---|---|
N1 | Genève, Collonge-Bellerive, Corsier, Anières, Hermance |
N2 | Genève, Chougny, Vandœuvres, Choulex, Meinier, Gy |
N3 | Genève, Thônex (Moillesulaz), Puplinge, Presinge, Jussy (Monniaz) |
N4 | Genève, Carouge, Veyrier, Troinex, Bardonnex |
N5 | Genève, Carouge, Plan-les-Ouates, Perly-Certoux, Laconnex, Soral, Avusy |
N6 | Genève, Lancy, Onex, Confignon, Aire-la-Ville, Bernex, Cartigny, Chancy |
N7 | Genève, Vernier, Satigny, Dardagny |
N8 | Genève, Meyrin, Saint-Genis-Pouilly |
N9 | Genève, Le Grand-Saconnex, Ferney-Voltaire |
N10 | Genève, Pregny-Chambésy, Bellevue, Genthod, Versoix, Coppet, Céligny, Nyon, Gland |
N11 | Genève, Le Grand-Saconnex, Pregny-Chambésy, Collex-Bossy, Genthod, Versoix, Commugny, Chavannes-de-Bogis |
N33 | Genève, Thônex (Moillesulaz par Sous-Moulin) |
Le voit l'État de Genève participer financièrement au réseau, permettant d'ajouter un départ supplémentaire le vendredi soir sur six lignes, la participation financière se renforce au fil des mois et finit le par voir le réseau Noctambus intégrer la communauté tarifaire Unireso et l'offre des Transports publics genevois, pérennisant ainsi le service[1].
Le le réseau est renforcé et remanié[1] : en zone urbaine, les bus fonctionnent désormais sur le trajet et avec les indices des lignes diurnes toutes les 20 à 30 minutes, tandis que le réseau régional est optimisé et fonctionne jusqu'à 3 h 45 du matin, en tarification Unireso[1]. En , il est organisé ainsi[3] :
Numéro | Trajet |
---|---|
N3 | Ferney-Voltaire-Planche-Brûlée, Le Grand-Saconnex, Genève, Carouge, Veyrier, Troinex, Bardonnex |
N5 | Genève-Hôpital, Le Grand-Saconnex, Pregny-Chambésy, Collex-Bossy, Genthod, Versoix, Commugny, Chavannes-de-Bogis |
N6 | Vernier-Village, Genève, Collonge-Bellerive, Corsier, Anières, Hermance |
N7 | Genève-Rive, Vernier-Tours Lignon |
N8 | Genève-Cornavin, Chêne-Bougeries-Conches |
N9 | Saint-Genis-Pouilly, Meyrin, Genève, Chêne-Bourg-Petit-Bel-Air |
N13 | Gland, Nyon, Céligny, Coppet, Versoix, Genthod, Bellevue, Pregny-Chambésy, Genève, Carouge, Plan-les-Ouates, Perly-Certoux, Laconnex, Soral, Avusy |
N15 | Genève-Cornavin, Lancy-Pont-Rouge |
N16 | Genève-Cornavin, Thônex (Moillesulaz), Puplinge, Presinge, Jussy (Monniaz) |
N20 | Chancy, Cartigny, Bernex, Aire-la-Ville, Confignon, Onex, Lancy, Genève, Thônex (Douanes de Moillesulaz ou de Vallard) |
N33 | Genève-Cornavin, Chougny, Vandœuvres, Choulex, Meinier, Gy, Corsier, Douane d'Anières |
N67 | Genève-Eaux-Vives, Vernier, Satigny, Dardagny |
Le , Noctambus est récompensé par le Prix de l'innovation 2005[4].
Le le réseau s'étend à l'agglomération d'Annemasse, assurant un service de nuit complémentaire au service diurne assuré par les Transports annemassiens collectifs. Avec cette extension, Noctambus dessert désormais 69 communes dont 13 vaudoises et 11 françaises, puis 70 le avec Divonne-les-Bains[1].
Le réseau depuis 2011
modifierLe , les lignes régionales sont renumérotées, et pour certaines scindées en deux, pour des raisons de compatibilité avec l’application smartphone, obligeant à passer de trois à deux caractères[5],[6],[7].
Ancien indice | Nouvel indice | Étoile ou constellation |
---|---|---|
N3 | NE, NO | Electra, Orion |
N5 | NT | Talita |
N6 | NS | Sirius |
N13 | ND, NM | Dana, Maïa |
N16 | NA, NK | Andromède, Kaffa |
N20 | NJ, NV | Jabbah, Véga |
N33 | NP | Pégase |
N67 | NC | Cassiopée |
Le , le périmètre desservi passe à 72 communes avec l'entrée de Sergy et Thoiry puis à 73 communes en 2014 avec l'entrée de Versonnex[1].
Le , un partenariat est signé entre l'association Noctambus et huit boites de nuit genevoises dans le cadre de la politique de la nuit et d'offrir une desserte en transport en commun, grâce à une refonte de l'itinéraire de la ligne NC[8].
Le le réseau est à nouveau renforcé avec l'ajout de services nocturnes sur les lignes urbaines 1, 10 et 11[9].
Le , le réseau est adapté à la mise en place du Léman Express[10] : Ajout de services nocturnes sur la ligne urbaine 18, rationalisation des arrêts de départs en centre-ville avec les lignes NO et NS qui partent désormais de la gare de Cornavin et les lignes NC, NK et NV sont ajustées pour desservir les gares du Léman Express et tenir compte de la fin des travaux à Annemasse.
La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a nécessité d'interrompre le service entre mi-mars et fin juillet 2020, les lieux de vie nocturne étant fermés[11]. Le réseau est à nouveau interrompu le pour les mêmes raisons et abandonne à compter du de façon officielle la desserte des communes de Gaillard, Ambilly, Annemasse et Ville-la-Grand[12]. Le service est à nouveau relancé le [13].
Unification des réseaux diurnes et nocturnes : la fin de Noctambus
modifierLe marque un changement majeur avec la fin des lignes régionales spécifiques au Noctambus et leur remplacement complet par le prolongement des lignes diurnes ; à l'inverse les dessertes vaudoises disparaissent[14].
La marque Noctambus disparaît au profit de l'appellation « réseau nocturne »[15].
Anciennes lignes[16] | Lignes de report[17] |
---|---|
NA | 14, 18, 68 |
NC | 6, 7, TpgFlex et L5 du Léman Express |
ND | 15, 20, 52 (suppression du tronçon vaudois) |
NE | 3, 60 |
NJ | 70, J, K |
NK | 12, 32 |
NM | 46, J, L |
NO | 3, 11, 41, 44, 45, 46 |
NP | 33, A, G |
NS | A, E |
NT | 5, 20, 52, 55 (suppression du tronçon vaudois) |
NV | 5, 32 |
47 et 48 | L (les 47 et 48 continuent de circuler en journée) |
Présentation
modifierLe réseau Noctambus fonctionne en fin de semaine durant les nuits du vendredi au samedi et du samedi au dimanche sur un périmètre comptant 68 communes dont : 45 communes du canton de Genève, 13 communes du canton de Vaud et 10 communes françaises des départements de l'Ain et de la Haute-Savoie. Coûtant chaque année trois millions de francs suisses, son financement est assuré aux deux tiers par les communes desservies, les Transports publics genevois (TPG) finançant le tiers restant et qui s'occupent de l'organisation du réseau ainsi que des frais des sous-traitants, faisant de Noctambus un réseau de nuit unique en Suisse, étant le seul permettant de voyager avec les mêmes titres qu'en journée sans aucun coût supplémentaire grâce à son intégration à Unireso[18].
Le réseau est toutefois critiqué pour son absence de service en semaine[1]. En mars 2017, le Collectif nocturne demande que le réseau fonctionne durant les nuits du jeudi au vendredi, ce qui constituerait une exception en Suisse où aucun réseau nocturne ne fonctionne en semaine, et à ce que l'offre et la visibilité du réseau auprès du public soit renforcée[19]. La mois suivant, le Mouvement citoyen genevois annonce le dépôt d'une motion au Grand Conseil du canton de Genève allant dans le sens du collectif[20].
Avec la mise en service intégrale du Léman Express le 15 décembre 2019, le réseau est situé sur deux systèmes tarifaires : la zone 10 d'Unireso maintenue dans son fonctionnement et les zones limitrophes du nouveau système tarifaire transfrontalier Léman Pass[21].
L'association Noctambus
modifierL'association Noctambus est issue de l'ancienne commission chargée de la mise en place du réseau en 1995[1]. Elle est chargée de la promotion du réseau Noctambus et délègue aux TPG la gestion et l'exploitation du service, ainsi que le marketing ; elle est composée des communes desservies par le service, des TPG et d'autres entreprises publiques ou privées ayant une activité d'intérêt public[22].
Bien qu'ayant survécu à la fin du réseau Noctambus en tant que tel, l'association annonce en 2024 sa dissolution au de la même année à la suite du retrait de six communes genevoises et de la difficulté de maintenir la structure pour les communes françaises restantes, le réseau nocturne perdra ses dessertes françaises et sera entièrement opéré par les TPG[23].
Les lignes urbaines
modifierLe réseau urbain est constitué de lignes de journée prolongeant leur service, il s'agit des lignes 12, 14, 15 et 18 du tramway de Genève, des lignes 2, 3, 6, 7, et 10 de trolleybus de Genève et des lignes 1, 5, 8, 9, 11, 47, 48 et E d'autobus de Genève.
Les lignes régionales
modifierLignes NA à NK
modifierLigne | Caractéristiques
| ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
NA |
Noctambus Andromède | ||||||||
Genève, Rive / Meyrin, Gravière (selon les services) ⥋ Meyrin, CERN / Sergy, centre (selon les services) | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée 19 / 34 min |
Nb. d’arrêts 16 / 30 |
Matériel Citaro G Citaro |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant Genève Tours | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
NC |
Noctambus Cassiopée | ||||||||
Genève, Cirque ⥋ La Plaine, gare / Vernier, village / Vernier, Signal / Meyrin, Forumeyrin (selon les services) | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée — |
Nb. d’arrêts 19 à 69 |
Matériel Lion's City Citaro |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant RATP Dev | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
ND |
Noctambus Dana | ||||||||
Genève, gare Cornavin ⥋ Gland, gare nord | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée 75 min |
Nb. d’arrêts 52 |
Matériel Lion's City G Lion's City Citaro |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant RATP Dev | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
NE |
Noctambus Electra | ||||||||
Genève, Bel-Air ⥋ Gex, centre | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée 61 min |
Nb. d’arrêts 37 |
Matériel Citaro G |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant Globe Limousines | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
NJ |
Noctambus Jabbah | ||||||||
Genève, Rive ⥋ Onex, Salle communale / Chancy, douane (selon les services) | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée 24/58 min |
Nb. d’arrêts 16/47 |
Matériel Lion's City G Citaro G Lion's City M Citaro K |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant RATP Dev | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
NK |
Noctambus Kaffa | ||||||||
Genève, gare Cornavin ⥋ Jussy, Meurets / Jussy, Monniaz (selon les services) | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée — |
Nb. d’arrêts 46/50 |
Matériel Citaro G Citaro |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant Genève Tours | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
|
Lignes NM à NV
modifierLigne | Caractéristiques
| ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
NM |
Noctambus Maïa | ||||||||
Genève, gare Cornavin ⥋ Avusy, village | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée 58 min |
Nb. d’arrêts 51 |
Matériel Lion's City G Citaro G Lion's City Citaro |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant RATP Dev | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
NO |
Noctambus Orion | ||||||||
Genève, gare Cornavin ⥋ Veyrier, école / Bardonnex, village (selon les services) | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée — |
Nb. d’arrêts 29/44 |
Matériel Citaro K Lion's City M |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant RATP Dev | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
NP |
Noctambus Pégase | ||||||||
Genève, gare Cornavin ⥋ Anières, mairie | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée 47 min |
Nb. d’arrêts 39 |
Matériel Citaro |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant Globe Limousines | |
Desserte : | |||||||||
Autre :
| |||||||||
NS |
Noctambus Sirius | ||||||||
Genève, gare Cornavin ⥋ Hermance, village | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée — |
Nb. d’arrêts 40 |
Matériel Citaro G Citaro |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant Genève Tours | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
NT |
Noctambus Talita | ||||||||
Genève, Bel-Air ⥋ Bogis-Bossey | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée 63 min |
Nb. d’arrêts 45 |
Matériel Citaro K |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant RATP Dev | |
Desserte :
| |||||||||
Autre :
| |||||||||
NV |
Noctambus Véga | ||||||||
Genève, gare Cornavin ⥋ Thônex, Moillesulaz | |||||||||
Ouverture / Fermeture / |
Longueur — |
Durée — |
Nb. d’arrêts 19 |
Matériel Citaro G |
Jours de fonctionnement V, S |
Jour / Soir / Nuit / Fêtes N / N / O / N |
Voy. / an — |
Exploitant Globe Limousines | |
Desserte : | |||||||||
Autre :
|
Sécurité
modifierAfin d'assurer la sécurité à bord de chaque véhicule depuis 2004, un « modérateur » bénévole de l'association Noctambus est présent pour garder le calme à bord, réveiller d'éventuels voyageurs endormis et guider les voyageurs[1]. Mais sur certaines lignes à problèmes, telle la NE vers Gex[24], un agent de sécurité est présent en renfort, la présence d'agents de contrôle des titres de transport peut provoquer des tensions[1],[25].
Les bus sont parfois escortés par des policiers à moto sur tout ou partie de leur trajet si nécessaire, afin de prêter main-forte aux modérateurs en cas de gros problèmes, les TPG faisant appel à la police des transports depuis 2012[26].
Trafic
modifierÉvolution de la fréquentation du réseau Noctambus[5],[18],[27],[28],[29],[30],[31] :
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Urbain | 541 000 | 517 000 | 515 000 | 569 000 | 570 000 | 561 000 | 681 000 | 648 000 | 646 000 | 678 000 | 230 000 |
Régional | 123 000 | 138 000 | 121 000 | 126 000 | 122 000 | 146 000 | 106 000 | 106 000 | 98 000 | 89 000 | 28 000 |
Total | 664 000 | 655 000 | 636 000 | 697 000 | 692 000 | 706 000 | 787 000 | 752 000 | 744 000 | 767 000 | 258 000 |
Notes et références
modifier- Sophie Davaris, « Une nuit dans les «Noctan» », sur tdg.ch, (consulté le ).
- « Carte du réseau au 25 juin 2001 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur noctambus.ch (consulté le ).
- « Plan du réseau en avril 2005 », sur https://web.archive.org (version du sur Internet Archive)
- « Prix de l'innovation 2005 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur noctambus.ch (consulté le ).
- Caroline Zumbach, « Orion, Pégase et Sirius sont les nouveaux Noctambus », sur pressreader.com, Tribune de Genève, (consulté le ).
- « Écho de Cartigny n°15 », sur cartigny.ch, (consulté le ).
- Sabine Pellisson, « À Genève, les horaires et les tarifs des TPG changent de rythme demain », sur ledauphine.com, (consulté le ).
- Marine Guillain, « Le Noctambus fera la tournée des boîtes », sur 20min.ch, (consulté le ).
- Antoine Grosjean, « Nouvel horaire TPG: qui perd et qui gagne? », sur tdg.ch, (consulté le ).
- « Plan Noctambus au 15 décembre 2019 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lemanexpress.ch (consulté le ).
- « Reprise du service Noctambus »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur noctambus.ch, (consulté le ).
- « Nouveautés sur le réseau dès le 13 décembre 2020 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur tpg.ch, (consulté le ).
- « Reprise du service Nocturne (02/07/2021) », sur noctambus.ch (consulté le ).
- « Nouveautés sur le réseau dès le 10 décembre 2023 », sur tpg.ch (consulté le ).
- Claude, « Plan tpg 2024 et réseau », sur www.bus-tram-geneve.ch, (consulté le )
- Plan 2023 du réseau Noctambus
- Plan 2024 du réseau Noctambus
- Carole Thévenaz, « Les Noctambus fêtent leurs vingt ans », sur lecourrier.ch, (consulté le ).
- Marine Guillain, « Ils réclament des bus pour rentrer de soirée les jeudis », sur 20min.ch, (consulté le ).
- Valentin Schnorhk, « Le MCG souhaite des Noctambus le jeudi », sur tdg.ch, (consulté le ).
- « Zones Léman Pass, version juin 2019 », sur ge.ch, (consulté le ).
- « Statuts de l'association », sur noctambus.ch (consulté le ).
- Cécile Antoine-Meyzonnade, « Pays de Gex : transports en commun, pourquoi les villes démissionnent du service Noctambus ? », sur lepaysgessien.lemessager.fr, (consulté le )
- Marine Guillain, «Ce Noctambus a sauvé notre soirée!», sur 20min.ch, (consulté le ).
- Anouk Pernet, « La galère du Noctambus, scénario courant du week-end », sur signegeneve.ch, (consulté le ).
- Paul Ronga, « Une nuit avec la police des transports », sur tdg.ch, (consulté le ).
- « Rapport de gestion 2015 », sur tpg.ch (consulté le ).
- « Rapport de gestion 2016 », sur tpg.ch (consulté le ).
- « Rapport de gestion 2017 », sur tpg.ch (consulté le ).
- « Rapport de gestion 2018 », sur tpg.ch (consulté le ).
- « Rapport de gestion 2019 », sur ge.ch (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Transports publics genevois
- Autobus de Genève
- Transports annemassiens collectifs (TAC)
- Transports publics de la région nyonnaise (TPN)