Fernand Prax
Jean Louis Fernand Prax (Marmanhac, [1] - Arpajon-sur-Cère, 1970) est un poète et félibre français de langue d’oc.
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Jean Louis Fernand Prax |
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La Vallée des poètes lui a rendu hommage le . Une rue de Marmanhac porte son nom au Hameau des Poètes depuis 2009
Biographie
modifierNé au hameau de Mézergues, à Marmanhac au cœur du Cantal en 1890, Fernand Prax poursuit ses études au Petit Séminaire de Pleaux, puis au Lycée d’Aurillac où il étudie la philosophie, le latin et le grec, la littérature moderne et classique. Virgile et Homère seront ses maîtres à penser.
Il travaille avec son père, marchand de vins, ce qui l’amène à faire de fréquents voyages en Pays d’Oc où les vignerons parlent sa langue, son « patois », la langue d'oc. Son temps libre, il le passe à la chasse, où son amour de la nature lui inspire des lignes poétiques, et à la lecture, où il parfait sa connaissance des œuvres d'Arsène Vermenouze, de Frédéric Mistral, amoureux comme lui de la terre et de la langue d’oc.
En 1924, il adhère à « l’Escolo Oubernhato », filiale du « félibrige » de Mistral. Ses poèmes sont régulièrement publiés dans Lo Cobreto. En 1929, il publie son premier livre, Lo Glèbo Mairalo (la glèbe maternelle), recueil de poèmes à la terre natale contenant aussi une pièce de théâtre homonyme. En 1926, il obtient 2 premiers prix aux Jeux Floraux. En 1930, l’ensemble de son œuvre lui vaut les Palmes Académiques. En 1936, il est nommé Officier de l’Instruction Publique.
Au cours de ces années il fréquentera tous les poètes et écrivains locaux : Eugène Pagès, Dommergues, Jean Courchinoux, Étienne Marcenac, Camille Gandilhon Gens d'Armes, etc.
Le poète était aussi un grand amuseur : dans Lou Permis de Counduire (le permis de conduite) il nous raconte son premier affrontement avec le modernisme. Son dernier livre Historios de toutos menos (histoires de toutes sortes) regroupe des poèmes bucoliques et des nouvelles humoristiques.
Pour être accessible au plus grand nombre de lecteurs, il a choisi d’écrire l’auvergnat de façon presque phonétique, ce qui lui a valu beaucoup de polémiques de la part des "occitans" ; mais tous ceux qui connaissent « le Patois » pour l’avoir entendu parler dans leur village, se réjouissent de pouvoir le lire sans difficulté.
Depuis 1970 il repose au cimetière de Marmanhac.
Œuvres
modifier- Nombreux poèmes publiés dans Lo Cobreto
- Lo Glèbo Mairalo, Ourlhat (Aurillac) : est. de Lo Cobreto, 1929
- Historios de toutos menos, Aurillac : Gerbert, [s.d.]
- Les œuvres de Fernand Prax ont été lues par Jean Vezole[2]
- Notice CIRDOC[3]
Notes
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean Fourié, Dictionnaire des auteurs de langue d’oc (de 1800 à nos jours), Paris, Collection des amis de la langue d’oc, (ISBN 2-900062-05-5)
- Odette Lejoly-Prax, "Fernand Prax, 1890-1970", Lo Convise no 11, Aurillac
- Noël Lafon (trad. Lucienne Lafon), Écrits occitans cantaliens. 10 siècles d'écrits occitans (XIe – XXIe siècles). Guide. Anthologie. Répertoire des auteurs, Aurillac, Lo Convise, (ISBN 978-2-951-62588-4, présentation en ligne)
- Laurent Tellier, Fernand Prax, "l'esprit vagabond de la Vallée des Poètes", Eivlys editions , novembre 2022 (ISBN 979-1-095-89982-2)
Liens externes
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