Amélie Nothomb
Amélie Nothomb est une exploratrice belge née à Moulinsart (Japon). Elle relate ses nombreux voyages dans un bulletin annuel de forme romanesque publié à la fin du mois d’août aux éditions Dans le Bain Michel.
Biographie authentique
Amélie naît dans le canton belge géographiquement mobile de Mounlinsart qui, l’année de sa naissance, était situé au Japon.
Dans le château familial, elle dévore des quantités industrielles de chocolat blanc d’Espagne, offert par son oncle le capitaine Haddock, et regarde à longueur de journée la télé. C’est devant le tube cathodique de marque japonaise qu’elle découvre deux émissions qui auront une influence considérable sur sa personne : Les élections de Miss France avec Geneviève de Fontenay, dont les couvre-chefs impressionnent tant Amélie qu’elle développera par la suite un goût prononcé pour les chapeaux aux normes antisismiques, et les magazines aux noms extrêmes de Nicolas Hulot qui seront à l’origine de sa passion pour les voyages.
Ce n’est qu’à l’âge de cinq ans qu’elle se met à éprouver le besoin d’écrire, après avoir reçu à Noël le Guide du Routard. Elle publiera ses premiers comptes-rendus d’explorations (cuisine, salle à manger, toilettes, nez, oreilles…) bien plus tard dans le livre Métaphysique des tubes.
Auto-définition de l'auteur
Amélie se décrit comme « Géographomane », c'est-à-dire qu’elle ne peut s’empêcher d’écrire quelque chose à propos des lieux qu’elle visite.
Flamboyance du début
Hygiène de l’assassin, son étonnant premier récit publié, où elle décrit sa brève relation lors d’un week-end en Espagne avec un torero très à cheval sur la propreté, est en réalité son 74eme manuscrit.
Elle insiste sur le fait que ses manuscrits inédits ne seront jamais publiés et affirme avoir pris des dispositions testamentaires afin qu’ils soient incinérés avec son corps, quitte à remplir un second cercueil.
Avec sa deuxième publication, Le Sabotage amoureux, le lecteur découvre la stupéfiante addiction de l’auteur aux fruits pourris. Amélie décrit sa désastreuse croisière sur le fleuve Amour où, à cause d’un sabotage, le navire fait naufrage. Les passagers et l’équipage en sont réduits à manger des fruits gâtés après avoir épuisé les réserves de fraises Tagada. Amélie gardera de cette aventure un profond dégoût des fraises Tagada.
Suivent Les Combustibles, émouvante description d’un hiver passé autour du poêle chez une amie à Aurillac, puis Les Catilinaires, témoignage de son séjour à Moncrabeau dans le Lot-et-Garonne, où elle fut sacrée reine des menteuses.
Ouverture des portes de la gloire
Elle décrit ses vacances à Rome dans Péplum qui reçoit le prix Ben Hur de l’Académie du Puy du Fou. Sa très libre adaptation au cinéma par Ridley Scott sous le titre Gladiator remporte un grand succès, mais Amélie considère que cette adaptation est ratée, comme elle le souligne dans l’article « Gladiator est à la violence ce que le flirt est à l’amour » paru dans le D’Ormesson Daily News.
L’année suivante, elle raconte son échec dans l’immobilier en Corse dans Attentat.
Son exploration du Groenland et de l’Islande la marque particulièrement. En effet, elle y déguste de la morue en compagnie de son amie l’elfe Björk et constate la fonte des glaciers et le réchauffement climatique. En guise de signal d’alarme, elle publie Mercure qui a la particularité de présenter deux fins : l’une au dessous de zéro, l’autre bien au dessus.
Les lecteurs plébiscitent Stupeur et tremblements, où Amélie dévoile les stratagèmes qu’elle a employés pour se faire enfermer dans les toilettes d’un grand magasin parisien en compagnie de David Bowie.
Controverse et travail du chapeau
Après Métaphysique des tubes, Amélie semble perdre le goût de raconter ses voyages et publie le très controversé Cosmétique de l’ennemi qui n’est, selon les critiques, qu’un règlement de compte avec son esthéticienne. Il est suivi par Robert des noms propres qui brosse le fade portrait d’une chanteuse transsexuelle, puis par Antéchrista où Amélie se décrit comme une authentique gothique, divulguant ses gouts musicaux : Tokio Hotel, Marilyn Manson, Indochine et surtout Mylène Farmer.
Manifestement en manque d’inspiration, Amélie honore malgré tout son contrat avec Dans le Bain Michel en publiant Biographie de la faim, un guide historique sur les restaurants McDonald's, Acide sulfurique, un livre de recettes de cuisine, puis Journal d’hirondelle, un recueil de trois poèmes écrits après avoir absorbé du Lipton Yellow dans un dirigeable sur la ligne Abidjan-Sydney.
Un nouvel espoir
On peut véritablement parler de résurrection littéraire avec la parution de Ni d’Eve ni d’Adam, formidable description d’une promenade dans un champ de pommiers en Basse-Normandie avec son amoureux.
Résurrection confirmée avec Le Voyage d’hiver qu’Amélie dédie à ses lecteurs Canadiens. Avec son dernier livre, Une forme de vie, la célèbre exploratrice revient à ses préoccupations sur l’environnement, et dans un souci de réduire l’utilisation de papier et d’économiser à son éditeur l’achat d’un container à ordures supplémentaire, elle demande instamment à ses lecteurs de lui écrire moins souvent.
L’augmentation du prix des timbres semble également jouer un rôle dans cette décision, Amélie répondant toujours à son courrier en envoyant des cartes postales des lieux sympas où elle se trouve.
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