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Abies alba

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Sapin blanc, sapin pectiné, sapin commun

Le Sapin blanc, Sapin commun, Sapin pectiné ou plus simplement Sapin (Abies alba Mill.) est un conifère de la famille des Pinacées[1]. Il est localement appelé Sapin de Normandie ou Sapin de l'Aigle (Normandie), Sapin de croix (Bretagne)[1], Sapin des Vosges, Sapin noir, Sapin à feuilles d’if, ainsi que Vuargne, Ouargne ou Warne (Pays de Savoie et Suisse), Sap (Provence, aire vivaro-alpine, Languedoc et Auvergne), Avet ou Aveth (Gascogne et Béarn), Ghjalgu (Corse) et plus rarement Sapin argenté. C'est une essence importante pour la foresterie en Europe.

Description

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Le sapin pectiné est l'arbre européen le plus haut, il peut en effet atteindre 60 mètres[1], voire 80 m[2] de hauteur. Il vit jusqu'à 600 ans[3] et le diamètre de son tronc atteint 2 mètres[1]. La cime est d’abord conique, pointue puis ovoïde, et enfin tabulaire (étalée). Le tronc est droit, les branches horizontales.

L'écorce est lisse[1], gris argenté[1], à petites poches de résine (vésicules), puis crevassée à un certain âge. Les rhytidomes présentent des crevasses longitudinales chez l’adulte. L’écorce contient de la résine composée notamment de sesquiterpénoïdes, ainsi que de la cellulose, des sels minéraux, des tanins, des acides gras, des diterpènes (tels que l'acide abiétique, par exemple) et des lectines (de type AAA)[4].

Les rameaux de deux ans sont lisses, beige gris, à pubescence grossière noire ou jaunâtre chez certaines sous-espèces.

Les branches et les rameaux sont en majorité horizontaux. Avec l’âge, les branches latérales prennent un port irrégulier caractéristique, tandis que celles de la cime tendent à dépasser la pousse terminale (cime en nid de cigogne)[1].

Les bourgeons sont assez gros, ovoïdes, lisses. De couleur brun châtain, ils sont luisants et non résineux[1]. Ils contiennent des limonènes, des alpha-pinène[4] et bêta-pinène[5]. Ces bourgeons ont été utilisés pour faire différentes liqueur : la liqueur aux bourgeons de sapin. De plus, en faisant fermenter ses bourgeons, les moines cisterciens au Moyen Âge avaient réussi à créer une bière : la Berthom[réf. nécessaire].

Les feuilles sont des aiguilles persistantes, non piquantes, solitaires, de longueur variable sur un même rameau (15-30 mm)[réf. nécessaire]. Elles sont fixées par une petite ampoule à bords limités laissant une cicatrice ovale, nette après la chute. Elles sont implantées tout autour du rameau et se tordent à la base pour se placer dans un plan comme les dents d’un peigne ; elles paraissent ainsi disposées sur 2 rangs dans un plan sur les rameaux stériles (les rameaux fertiles sont en brosse).

Les aiguilles sont plates, droites, arrondies ou un peu échancrées à l’extrémité. Elles présentent deux bandes blanches de stomates en dessous, mais pas sur le dessus, qui est vert foncé[1]. Elles persistent 6 à 8 ans[6]. Sur les rameaux de cime, les aiguilles sont en brosse et recourbées. Elles contiennent une huile essentielle dont les principaux composants sont le limonène et le phellandrène, deux monoterpènes monocycliques, mais aussi du camphène et de l'alpha-pinène[4].

Le bois est blanc ou un peu jaunâtre, plutôt mat, sans aubier différencié. Il ne contient pas de canaux résinifères. Les cernes sont très visibles. Le bois est d’autant plus tendre et léger que l'arbre a poussé vite. Il a une odeur rance à l'état frais[7]. Le bois d'œuvre dénommé "sapin" vendu dans le commerce peut aussi être du bois d'épicéa (Picea abies) qu'il est difficile de distinguer et dont les caractéristiques sont communes.

Organes reproducteurs

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Cônes femelles mûrs.
Abies alba, cône sec.
Rachis de cônes désarticulés, parfois appelés « bougeoirs »

Le sapin pectiné produit des cônes mâles et femelles en avril et mai[1],[2].

Les cônes mâles sont nombreux, ovoïdes à allongés, globuleux. De couleur jaune, ils sont groupés sous des rameaux de l’année précédente.

Les cônes femelles sont isolés, et mesurent avant maturité de 2 à 10 cm de long. Situés vers le milieu de rameaux de l’année précédente, ils sont orientés vers le haut et plutôt localisés vers le sommet de l’arbre[1]. Ils mesurent de 10 à 20 cm à maturité[1],[2] et ont une forme cylindrique. Des bractées saillantes, triangulaires, dépassent entre les écailles. Ils sont d’abord verts, puis bruns. Ils sont mûrs dans l'année et se désarticulent à maturité (octobre)[1]. L’axe du cône persiste durant 1 ou 2 ans.

Les graines sont de forme subtriangulaires, longues de 8 à 13 mm, de couleur jaune-brun, avec une aile de 2 cm soudée[1]. La fructification a lieu surtout tous les deux ans.

Répartition et habitat

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Répartition actuelle

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Aire de répartition naturelle actuelle d’Abies Alba. Il a également été introduit largement dans le nord-ouest de l'Europe.

On trouve le sapin blanc principalement dans les bois caducifoliés d'Europe méridionale, occidentale et centrale[1], montagnards, des substrats stabilisés. Son implantation typique est sur les ubacs.

Son aire de répartition est périalpine à tendance méridionale. Elle comprend la Forêt-Noire[1], les montagnes de Bohême[1], des Tatras, des Carpates[1], des Apennins, des Alpes dinariques et du Rhodope. En France, on le trouve en Corse (1000 à 1 700 m), dans les Pyrénées[1] (900 à 1 500 m), le Massif central (700 à 1 500 m), les Alpes (700 à 1 700 m), le Jura[1] (500 à 1 100 m) et les Vosges (400 à 1 100 m). On le trouve généralement à une altitude comprise entre 400 et 1 800 m, de l’étage montagnard à l’étage subalpin inférieur.

Par exception, le sapin de Normandie croît et se reproduit spontanément en plaine dans le pays d'Ouche et le nord du Perche à de faibles altitudes, entre 180 et 310 m[8]. La présence du sapin y est très ancienne, comme l'attestent les toponymes locaux tels que Le Sap-Mèle, Le Sap-André, la Sapaie[9].

Le sapin pectiné a été largement introduit en Europe du Nord-Ouest pour la sylviculture, où il se développe très bien à des altitudes plus basses : dans les îles Britanniques, dans la façade nord-ouest de la France et le Massif central, en Belgique, dans le nord de l'Allemagne, en Scandinavie, etc. Son importance sylvicole tend cependant a y être bien moindre que celle d'autres conifères qui lui ressemblent plus ou moins (sapin de Nordmann, Sapin de Vancouver, épicéa commun, épicéa de Sitka, douglas, pruche de l'Ouest, etc). Il est parfois aussi planté dans les parcs et les jardins à des fins décoratives ou didactiques, mais moins fréquemment que l'épicéa ou les conifères exotiques.

Répartition ancienne

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Plusieurs découvertes en palynologie et dendrologie permettent de comprendre qu’Abies alba était une essence beaucoup plus répandue en Europe durant la première moitié de l'Holocène, et que l'espèce avait une bien plus grande amplitude écologique que ce qu'elle semble montrer aujourd'hui[10],[11],[12].

Une étude de sédiments du lac de Massaciuccoli près de Pise en Italie, un site de basse altitude aujourd'hui sous climat nettement méditerranéen, montre que le sapin blanc était très présent autour du lac durant la première partie de l'Holocène, avant 6000 BP. Une découverte semblable avait été faite auparavant dans le Tessin, à une basse altitude à laquelle les chercheurs n'attendait pas cette espèce. Des découvertes similaires ont été faites précédemment dans d'autres régions d'Europe, comme en Provence en France, ce qui corrobore ces résultats. L'évolution du climat, qu'on aurait tendance à imaginer, de ce fait, plus frais à cette époque, n'est pas l'explication, car cette période de présence du sapin correspond en réalité à l'optimum climatique de l'Holocène, une période où le climat européen semble avoir été plus chaud qu'à l'ère moderne. Il faut donc accepter l'idée que le sapin blanc était beaucoup plus répandu qu'aujourd'hui et poussait jusqu'au bord de la Méditerranée il y a plusieurs milliers d'année, sous le climat méditerranéen. Autour du lac de Massaciuccoli le sapin blanc était ainsi codominant avec le chêne vert sempervirent, d'autres chênes et arbres à feuilles caduques et des pins. La disparition du sapin coïncide avec l'enregistrement d'une augmentation de la fréquence des incendies à partir de 6000 avant le présent, ce qui s'explique par la néolithisation, lorsque l'homme a abandonné la chasse et la cueillette en Europe pour se tourner vers l'élevage et l'agriculture, déforestant régulièrement les régions méditerranéennes par des incendies volontaires pour faire place aux pâturages et aux cultures sur brulis.

L'aire de répartition actuelle du sapin blanc, confiné aux montagnes humides, ne correspond donc pas au potentiel écologique de l'espèce : cette aire actuelle correspond plutôt aux régions refuges où des populations relictuelles de sapins blancs sont restées relativement protégées des incendies du fait du climat plus humide. Les incendies allumés par l'homme y ont été moins fréquents et moins généralisés dans le passé. Ce n'est que depuis moins de deux siècles que le sapin se répand à nouveau, dans les régions montagnardes principalement, du fait du recul du pastoralisme et des reboisements, cette essence y étant désormais favorisée par les sylviculteurs. Le sapin blanc est un arbre adapté à des climats variés y compris méditerranéen, et il n'est pas originellement inféodé à la montagne. Mais il se régénère difficilement par lui-même après un incendie ou autre déboisement, contrairement aux essences de plaine et aux essences méditerranéennes classiques actuelles, d'où sa disparition d'une grande partie de son aire potentielle depuis plusieurs millénaires. C'est une essence de fin de succession, favorisée par la stabilité du milieu à très long terme, qui était de ce fait très présente, parfois dominante, dans les anciennes forêts primaires européennes qui s'étaient installées après la fin de la dernière glaciation, durant la première moitié de l'Holocène. Mais, hormis en montagne, cette essence a disparu dans la majorité des forêts secondaires qui constituent la presque totalité des forêts européennes actuelles.

Pathologies

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Chaque essence connaît différentes adversités.

La résistance du sapin pectiné à la plupart des ravageurs et pathogènes est d’abord déterminée :

  • par la qualité de la station sur laquelle il pousse : les sapinières situées en limite d’aire naturelle peuvent à cet égard se révéler plus sensibles à certains ravageurs et pathogènes ;
  • par la structure et la composition en classes d’âges des peuplements : les structures capitalisées par vieillissement et les sapinières à forte proportion de peuplements âgés se révèlent plus sensibles aux attaques phytosanitaires ;
  • par la qualité des plants et par le soin apporté à leur mise en place dans le cas des peuplements reconstitués artificiellement.

Dégâts du gibier

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Le sapin est très abrouti par les cervidés (beaucoup plus en hiver qu’en été) et pendant de longues années (de 12 à 16 ans dans le massif vosgien). Il est également frotté, mais avec moins d’acharnement. De plus les lièvres et les lapins peuvent provoquer des dégâts au niveau des pousses et cela entraîne des fourches.

La pollution

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Le Sapin pectiné est très sensible au fluor, avec des mortalités fréquentes.

Les champignons pathogènes

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Il existe différentes altérations dues à l’action des champignons pathogènes :

  • L’Armillaire des résineux (Armillaria ostoyae) est un champignon parasite qui s’attaque à deux niveaux : entre l’écorce et le bois, puis colonise le système racinaire avec son mycélium. Les racines malades en contact avec les racines saines, ainsi que les rhizomorphes souterrains, facilitent la propagation du champignon. Les dégâts occasionnés sont une pourriture assez rapide des racines et un dessèchement de l’arbre en commençant par la cime et les extrémités des branches (coloration pâle), puis l’écorce se craquelle et se détache facilement. Les moyens de lutte sont :
    • Une hygiène des peuplements et des soins culturaux.
    • Le traitement des vieilles souches.
    • Les annélations circulaires.
  • La maladie du « rond » est une altération produite par le mycélium de Fomes annosus. Elle est localisée dans le cœur du bois où le champignon provoque une pourriture rouge qui s’étend en diamètre et en hauteur parfois jusqu’à 5-6 m (tronc creux caractéristiques et bois sans valeur). Pour lutter on peut :
    • Creuser des fossés de 60 à 80 cm de profondeur pour ceinturer la tache parasitée.
    • Dessoucher avant replantation.
    • Traiter chimiquement les souches fraîches à l’aide d’urée et de bleu sulfacide brillant.
  • La rouille-balai de sorcière du sapin, provoquée par Melampsorella caryophyllacearum, se manifeste de deux manières :
    • Le balai de sorcière, qui se caractérise par une concentration de rameaux, dressés, touffus à aiguilles courtes, jaunâtres et caduques, issus d’un renflement composé de mycélium et dont la durée de vie est de 15 à 20 ans. Le seul moyen de lutte à l’heure actuelle consiste à rompre le cycle biologique de la rouille en éliminant les balais de sorcière porteurs de spores, de les brûler, en automne / hiver, avant leur dissémination[13].
    • Le chaudron proprement dit est un renflement de la tige principale ou des branches latérales. Il survient à la mort du champignon et constitue une tumeur ligneuse. Ses fissures et craquelures facilitent la pénétration d’autres pathogènes. Ces arbres seront martelés prioritairement car ils sont prédisposés à devenir des chablis, le vent ayant tendance à les abattre facilement[14].

Les insectes

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Pissodes piceae adulte.

Divers insectes sévissent et occasionnent des dégradations au niveau du bois, des aiguilles ou des cônes et graines.

  • L’hylobe peut entraîner des dégâts extrêmement importants dans les jeunes plantations, surtout si elles sont installées après une coupe rase de pin. La mortalité est dans ce cas très forte.
  • Le pissode du sapin (Pissodes piceae) : les larves de ce coléoptère creusent des galeries sous-corticales dans le tronc des arbres adultes, ce qui provoque le dépérissement de l’arbre par destruction des vaisseaux conducteurs, puis par mort du sujet.

La seule technique de lutte véritablement efficace consiste en une exploitation et une extraction rapides hors des forêts des sapins attaqués. Les écorces et rémanents d’exploitation doivent être incinérés ou éventuellement traités à l’insecticide de type Deltaméthrine, sauf à proximité des ruisseaux ou points d’eau.

  • Les Scolytinae : il s’agit du scolyte curvidenté (Pityokteines curvidens) et du scolyte liseré (Trypodendron lineatum). Ces deux insectes déterminent le même type de dégâts sous-corticaux que le pissode. Les mêmes techniques de lutte leur sont appliquées (exploitation rapide des arbres attaqués). Un autre scolytinae, le cryphale du sapin (Cryphalus piceae), réalise des dégâts semblables[15].
  • Les chermés du tronc et des rameaux (Dreyfusia piceae et Dreyfusia nusslini) :
    • Le premier affecte des arbres de plus de 25 ans : c’est un insecte piqueur-suceur qui se nourrit de la sève élaborée de l’arbre et dont les enzymes digestives simultanément injectées ont un effet phytotoxique. Les insectes sont repérables sur le tronc par les sécrétions blanchâtres, d’aspect cotonneux, qui les recouvrent. L’action du parasite se manifeste par un affaiblissement de l’arbre.
    • Le second entraîne des dégâts sur des arbres plus jeunes en provoquant un dessèchement des aiguilles puis des rameaux, affectant la croissance de l’arbre et pouvant provoquer sa mort.
    • La lutte se fait par l’élimination des sujets atteints. Mais les attaques provoquées par ces deux ravageurs sont souvent très localisées et ne déterminent pas de mortalité massive.

Le parasitisme

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Le gui (Viscum album) est un hémiparasite qui s’accroche aux branches grâce à un disque adhésif pourvu en son centre d’un suçoir. Il s’enfonce dans le cortex du Sapin jusqu’aux tissus conducteurs avec lesquels il assure une efficace connexion pour dériver une partie de la sève de sa victime. Le gui prélève essentiellement de l’eau et des sels minéraux car c’est une plante chlorophyllienne. L’extension des suçoirs peut se faire sous l’écorce et peut conduire au développement de plusieurs touffes de Gui à partir d’une seule graine.

Taxonomie et systématique

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Cette espèce a été scientifiquement décrite pour la première fois en 1759 par le botaniste écossais Philip Miller dans la 7e édition de The Gardeners Dictionary[16].

Utilisation

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Statut de protection légale

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Cette espèce est, en 2012, classée en catégorie « LC » (préoccupation mineure) sur la liste rouge de l'UICN, mais l'Union internationale pour la conservation de la nature reconnaît que ce classement, qui date de 1998, mériterait d’être ré-évalué[17].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t (fr) Arbres - Jaromir Pokorny - P. 32 - Éditions Gründ - 1987  (ISBN 2-7000-1818-4)
  2. a b et c Christopher Grey-Wilson et Marjorie Blarney, Guide des fleurs de montagne : Alpes, Pyrénées, Vosges, Jura, Massif Central, Paris, Delachaux et Niestlé, , 3e éd., 384 p. (ISBN 2 603 01369 6), p. 22
  3. a et b Margot Spohn (ill. Roland Spohn), 350 arbres et arbustes, Paris, Delachaux et Niestlé, , 256 p. (ISBN 9782603015308), p. 18
  4. a b et c (en) C. P. Khare, Indian Herbal Remedies : Rational Wester Therapy, Ayurvedic and Other Traditional Usage, Botany, Springer, , 523 p. (ISBN 3540010262, lire en ligne), p. 3
  5. (en) J. Čermák, « Monoterpene hydrocarbon contents of the resin from seeds of silver fir (Abies alba Mill.) », Trees, vol. 1, no 2,‎ , p. 94–101 (ISSN 0931-1890 et 1432-2285, DOI 10.1007/BF00203577, lire en ligne, consulté le )
  6. Images de quelques arbres et arbustes communs en Lozère, Maurice Reille
  7. Marie-Christine Trouy, Anatomie du bois. Formation, fonctions et identification, Éditions Quae, , p. 61
  8. « Conserver les ressources génétiques du sapin pectiné en France – Abies alba » (consulté en ).
  9. François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154)
  10. D. Colombaroli, A. Marchetto, W. Tinner, Long-term interactions between Mediterranean climate, vegetation and fire regime at Lago di Massaciuccoli (Tuscany, Italy), Journal of Ecology, 16 June 2007, [1].
  11. A. Schwab, Institut fédéral de recherches WSL, Autrefois les sapins blancs poussaient aussi en Méditerranée, octobre 2006, [2].
  12. H. J. B. Birks, W. Tinne, Past forests of Europe, European Atlas of Forest Tree Species, Publ. Off. EU, 2016, [3], [4].
  13. (en) Solla A. & Camarero J.J., « Spatial patterns and environmental factors affecting the presence of Melampsorella caryophyllacearum infections in an Abies alba forest in NE Spain », Forest Pathology, vol. 36,‎ , p. 165–175 (DOI 10.1111/j.1439-0329.2006.00446.x, lire en ligne)
  14. Commission d'études des ennemis des arbres, des bois abattus et des bois mis en œuvre, « Le "Chaudron" ou "Dorge" du sapin », Bulletin du Ministère de l’agriculture, Administration Des Eaux Et Forêts, no 10,‎ , p. 189-196 (lire en ligne)
  15. Daniel Adam, « Le cryphale du sapin », sur agriculture.gouv.fr, ONF, (consulté le ).
  16. Tropicos, « Abies alba Mill. », Missouri Botanical Garden (consulté le ).
  17. Red List of Threatened Species, « Abies alba », sur www.iucnredlist.org, UICN, (consulté le ).

Liens externes

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