D'Hautpoul (navire)
D’Hautpoul | |
Modèle réduit d'une vaisseau de 74 canons du même type que le D'Hautpoul | |
Type | Vaisseau de 74 canons de la classe Téméraire |
---|---|
Classe | Classe Téméraire |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Commanditaire | Empire français |
Chantier naval | Frères Crucy, Lorient |
Lancement | 2 septembre 1807 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 55 mètres |
Maître-bau | 15 mètres |
Tirant d'eau | 7 mètres |
Déplacement | 1 630 tonnes |
Tonnage | 1 500 tonneaux |
Propulsion | Trois-mâts carré |
Vitesse | 10 nœuds maximum |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 28 canons de 36 livres 30 de 24 livres 16 de 8 livres et 4 caronades |
Pavillon | France |
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Le D’Hautpoul (renommé HMS Abercrombie) était un vaisseau de 74 canons français de la classe Téméraire commandé par le capitaine Armand le Duc, avec un équipage de 680 hommes.
Ce vaisseau porte le nom du général d'Hautpoul, mort des suites d'une blessure reçue en menant des charges de cavalerie lors de la bataille d'Eylau.
Lors de son voyage inaugural le vaisseau avait pour mission, avec deux autres navires de 74 canons (le Courageux et le Polonais) et deux frégates (la Furieuse et la Félicité), de renforcer et ravitailler la Martinique. L'escadre était sous le commandement de Amable Troude sur le D'Hautpoul.
Apprenant la chute de la Martinique, l'escadre fit demi-tour, poursuivie par les Britanniques ; la chasse dura trois jours et deux nuits, conduite par le HMS Recruit, le HMS Neptune et le HMS Pompee. Le D'Hautpoul fut capturé par le HMS Pompee (ex-Pompée, un navire français de la classe Téméraire déjà capturé par les Anglais) le 17 avril 1809 après une heure et demie de canonnade.
Les Britanniques le renommèrent HMS Abercombie et le confièrent à Charles Napier. Il fut vendu en 1817.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French ship Hautpoult (1807) » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Gillet, La Marine impériale : Le grand rêve de Napoléon, Paris, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 350 p. (ISBN 978-2-7587-0062-3)
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9)
- Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. I-Z, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
Articles connexes
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