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Eugène Lepoittevin

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Eugène Le Poittevin
Portrait d'Eugène Lepoittevin par Nadar vers 1861-1869,
Los Angeles, J. Paul Getty Museum.
Fonction
Peintre officiel de la Marine
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Eugène Modeste Edmond PoidevinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Autres informations
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales
Jeune Berger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Eugène Le Poittevin ou Lepoitevin ou Lepoittevin, pseudonyme d'Eugène Modeste Edmond Poidevin, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre, lithographe, illustrateur et caricaturiste français.

Pêcheur hâlant un bateau à terre, vue prise à Port-en-Bessin (1832, détail), Saint-Vaast-la-Hougue, musée maritime de l'Île Tatihou.

Eugène Modeste Edmond Poidevin est né à Paris, dans le 1er arrondissement, au 8 rue de Ventadour au domicile parental[1]. Son père, Nicolas Jean Baptiste Modeste Poidevin, d'origine rouennaise, est ébéniste et aide garde-meuble tapissier, puis chef ébéniste au château de Versailles, Versailles où la famille s'installe[2]. Élève médiocre et artiste dans l'âme, Eugène Le Poittevin devient l'élève d'un peintre local Ledoux. À 15 ans, pour prouver sa vocation à son père qui s'y oppose, il réalise la copie au château de Versailles du tableau Le Sac de la Ville de Nicolas Antoine Taunay[3]. La copie fait sensation dans la ville de Versailles, la duchesse de Berry octroie au jeune homme une pension de 500 francs sur la cassette du roi Louis XVIII. Il fréquente peu de temps l'atelier de Xavier Leprince ; ce dernier eut une carrière courte puisque le public ne vit de l'artiste qu'une vingtaine de peintures qu'il présenta lors des Salons de 1819, de 1822 et de 1824. Le Poittevin lui aurait néanmoins emprunté son goût pour les scènes anecdotiques et pittoresques. Sous l'influence de Leprince, Eugène Le Poittevin voyage en Normandie, Bretagne, Landes, Italie, Belgique, Pays-Bas, Allemagne et Angleterre (Londres).

En 1826, alors que Xavier Leprince meurt, Le Poittevin parvient à être admis à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Louis Hersent chez qui se formèrent aussi Karl Girardet et Augustin Pajou. Par deux fois, il s’essaie sans succès au concours du Grand Prix de Rome.

Il s'installe dans l'atelier de son maître Leprince après le décès de celui-ci et participe au Salon avec trois œuvres sous le nom de Potdevin, avec succès.

Son père change de nom et se fait appeler Le Poittevin, et est nommé au château des Rohan près de Strasbourg. En 1829, Eugène Le Poittevin obtient le second prix au concours du grand prix de Rome[4], jugé trop jeune pour le premier prix. Son maître Hersent lui recommande le travail d'après nature. Il expose avec succès aux Salons de 1831 jusqu'à sa mort en 1870.

Les débuts aux Salons

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À la mort prématurée de Leprince en , Le Poittevin aurait achevé l'une des grandes compositions qu'il projetait d'exhiber au Salon de 1827 : une vue de son atelier commencée l'année passée[5]. Le Poittevin aurait ainsi achevé ce tableau en réalisant 11 des 36 portraits présents dans cette composition. Tandis que la toile est présentée au Salon de 1827 sous le titre Intérieur de l'atelier de feu Leprince, le livret du Salon révèle l'implication du jeune peintre Le Poittevin désigné sous le nom d'Eugène Potdevin[6]. Il s'agit là de la première participation de Le Poittevin au Salon. Lors de ce même Salon il présenta trois œuvres de lui : Des Moissonneurs (qui fut acquis par la duchesse de Berry pour être exposé dans sa galerie), Une porte de ferme et Vue prise entre Saint-Germain et Versailles. Ce dernier tableau fut acquis par le collectionneur Du Sommerard[7] qui acheta aussi l'Intérieur de l'atelier de feu Leprince achevé par Le Poittevin.

La seconde exposition de ses tableaux au Salon de 1831 constitue son premier coup d’éclat. Il s’y présenta cette fois sous le nom de Lepoittevin et y exhiba neuf tableaux. Ce sont des paysages pittoresques et animés de figures, des vues climatiques, des motifs agrestes et des marines dont les titres ont cette particularité, que Le Poittevin utilisera fréquemment, de révéler une localisation précise de l'endroit représenté : Moulin anglais situé sur le bord de la mer / Intérieur de cour, pris en Normandie / Intérieur d'écurie, pris dans une brasserie de Londres / Vue prise aux bords de la Tamise / Souvenir des bords de la Tamise / Une marine, Vue prise près de Calais (acquis par Alexandre Du Sommerard) / Un effet après la pluie, environs de Versailles / Vue d'un vieux pont de bois, prise en Normandie / Un sloop échoué, vue prise sur les côtes d'Angleterre, à la marée basse. Lors de ce Salon de 1831, sa marine Vue prise aux Bords de la Tamise, lui valut une médaille de 2e classe. Il s'illustre lors des Salons suivants puisqu'il obtient une mention honorable lors du Salon de 1833 et celui du Salon de 1834, tandis qu'en 1836, c'est l'exposition d'une autre marine, Pêcheurs normands, qui lui valut cette fois une médaille de 1re classe.

À partir de 1836, il expose au Salon de Bruxelles ; cette année-là, il présente trois tableaux : un Sauvetage de débris / Scène de pêcheurs normands, à marée basse / Défense d'une cote. Il reçut une médaille d'argent à l'issue de ce Salon. Cette reconnaissance par la Belgique le conduisit peut-être à orienter sa stratégie de carrière vers la Belgique puisque lors du Salon de Bruges de 1837, il y est référencé comme étant domicilié à Bruxelles. Étonnamment, en 1837, il apparaît dans la presse française comme membre de l'Académie des Beaux-arts de Bruxelles[7].

En France, du reste, la reconnaissance officielle lui vient rapidement ; elle se concrétise lors de son coup d'éclat au Salon de 1843 qui lui valut d'obtenir à 37 ans la croix de la Légion d'honneur[8].

Les caricatures de 1830

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Il fournit des planches lithographiques au journal La Caricature de Charles Philipon, et a lancé la mode, dans la lignée de Daumier et Ramelet[9], des Diableries de lithographies, recueils caricaturaux, comme Le Diable fecit ou Diabolico Foutromanie (recueil de 12 planches), Charges et décharges diaboliques, L'Enfer en goguette, scènes burlesques et pornographiques qui sont immédiatement censurées puis condamnées à la destruction en 1845 pour atteinte aux bonnes mœurs[10].

Eugène Lepoittevin a produit des lithographies, inventant entre autres des scènes de diableries et d'opérettes à partir de 1832 qui connurent un certain succès. Par la suite, la mer et les bains de mer deviennent son sujet de prédilection (Salons de 1839 et 1840). Parmi ses éditeurs de planches, on compte Goupil & Cie. En 1858, il compose, chose rare, une lithographie en couleurs, intitulée Pêcheur ramenant sa prise[11].

  • Charges et décharges diaboliques, 1907, album.

Commandes pour Versailles

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Les Naufragés (1839), Amiens, musée de Picardie.
Bataille navale remportée devant l'île d'Embro, 1346 (1849), Versailles, musée de l'Histoire de France.

En 1834, le gouvernement de Louis-Philippe lui commande pour le musée historique de Versailles le Combat de Wertingen du , puis en 1835 la Bataille navale remportée devant l'île d'Embro, 1346.

Son œuvre L'Attaque des ours blanc est achetée par l'État et présentée au musée du Luxembourg. En 1840, il voyage en Algérie et en revient malade. Il expose à son retour Gueux de mer[12], Vue des bords de la Tamise et Soleil couchant[13] au salon de Rouen. Il reçoit commande pour le musée historique de Versailles de La Prise de Baruth le et Déjeuner offert à la reine Victoria sous la tente au mont d'Orléans, en forêt d'Eu.

Succès en Prusse et en Belgique

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Il voyage et expose régulièrement à Berlin à partir de 1839[14], puis en Belgique. En 1841, il expose à Leipzig[15], Dresde. Il est promu dès lors par le marchand prussien Louis Sachse (de), un pionnier du marché de l'art [16]. Ses cours accueillent de nombreux élèves allemands à Paris. Il est membre des académies d'Anvers et de Berlin.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à Paris en 1843[17] et chevalier de l'ordre de Léopold à Bruxelles en 1845.

Il épouse Stéphanie Maillard (née en 1825) avec laquelle il a l'année suivante, en 1846, sa première fille Eugènie. Le changement de nom Le Poittevin est acté alors. En 1847 naît sa fille Marie.

En 1848, Le Poittevin est membre du comité chargé d'élaborer des projets d'organisation et de veiller aux intérêts de l'art et des artistes.

En 1849, il est nommé peintre officiel de la Marine.

Les scènes de genre

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Vue de la base de l'aiguille à marée basse (1860), Fécamp, musée des Pêcheries.
Salon de 1861, photographie de Pierre-Ambroise Richebourg, 3 tableaux de Poittevin accrochés en bas dont la Vue de la base de l'aiguille à marée basse à gauche.

Sa femme meurt en 1851. À cette époque, il se fait construire une villa, La Chaufferette, à Étretat, ainsi qu'un atelier sur le front de mer où il séjourne régulièrement. Le thème de la mer, des pêcheurs et de leurs familles, avec lesquels il entretient des relations cordiales devient central dans son œuvre (Vue de la base de l'aiguille à marée basse, 1860, Fécamp, musée des Pêcheries). Thèmes qu'il présente au Salon et qui sont lithographiés par Jean-Pierre-Marie Jazet pour Goupil et Cie (La Vie d'une caïque). Il peint les scènes de bains de mer, Les Bains de Mer à Étretat (musée des Beaux-Arts de Troyes). À l'Exposition universelle de 1867 à Paris, il envoie son tableau Bains de Mer, plage d'Étretat, acquis par Napoléon III pour le palais de l'Élysée. Son Naufrage dans les mers polaires est présenté à l'Exposition maritime du Havre en 1869.

Cette même année, il prête son atelier d'Étretat à Gustave Courbet qui vient y peindre sa fameuse Falaise d'aval après la pluie et sa série La Vague.

En parallèle, Le Poittevin qui ne manque pas d'humour peint des Cendrillons, le Petit Chaperon rouge ou une Suzanne et les vieillards (Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage) où sont caricaturés deux amis de l'artiste en train de regarder une normande au bain.

En 1870, bien que gravement malade, il présente son dernier tableau au Salon, Vue des environs d'Étretat pendant la saison des bains. Il meurt chez sa fille Eugénie le .

Sa seconde épouse Adèle Pironin, qu'il a épousé en 1861, meurt en 1872.

L'atelier de Le Poittevin, dont 144 peintures, des milliers de dessins et ses collections, est vendu à Paris à l'hôtel Drouot du 9 au .

Ses scènes de genre sont inspirées par celle d'Eugène Isabey, qui lui fait découvrir Étretat, et par la peinture hollandaise, qu'il a étudiée lors d'un séjour aux Pays-Bas. Il travaille régulièrement avec ses amis tels Hippolyte Bellangé, Émile-Henri Brunner-Lacoste, Charles Mozin.

Son goût pour le réalisme le rattache à la jeune école de 1830, tout en restant fidèle à la manière romantique de ses débuts alors peintre d'histoire pour Versailles et proche d'un Léon Cogniet.

Pour le critique Charles-Paul Landon, Le Poittevin est un peintre inégal de grand talent qui dans le Salon peut présenter des œuvres si différentes de qualité qu'il doit se tenir en garde contre lui-même[18]. En 1839, le Journal des artistes souligne la facilité du talent de Le Poittevin, dont le peintre abuse, lequel présente au Salon chaque année de 12 à 15 tableaux[19]. Au Salon de 1848, sa toile David Teniers conduisant Don Juan D'Autriche est reçue avec sévérité par le critique Louis Van Roy tant au niveau du dessin que de sa couleur jugée fausse, alors qu'il en note l'élégance et la distinction[20].

L'hôtel Blanquet à Étretat

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Précurseur, avec Eugène Isabey, des nombreux peintres paysagistes qui ont fréquenté Étretat au XIXe siècle, Eugène Lepoittevin est aussi l'auteur de la fameuse enseigne peinte en 1842 qui ornait la façade de l'hôtel Blanquet, où résidaient les artistes, dont Claude Monet. Cette enseigne est conservée au musée des Pêcheries à Fécamp[21].

Une toile retrouvée

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Acheté par Napoléon III, pour sa collection personnelle, le tableau Les Bains de Mer, Plage d'Étretat est considéré comme perdu[22] depuis la chute de l'empereur en 1870. 150 ans après, il réapparait chez Sotheby's Paris, le 3 décembre 2020, où le tableau fait une enchère record pour l'artiste de 226 800 €[23].

Œuvres et collections

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Pêcheurs à Étretat (vers 1840), Fécamp, musée des Pêcheries.

Musées français

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Musées étrangers

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Collections privées et localisations non identifiées

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  • Les Sonneurs, mettant en scène dans une église plusieurs sonneurs de cloches ivres et endormis parmi des bouteilles[36].
  • Les Bains de mer, plage d'Étretat, 1864, huile sur toile, collection privée[37].

Distinctions

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Notes et références

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  1. Archives de Paris, 1er arrondissement, État civil, division de la butte des moulins, acte de naissance d’Eugène Modeste Edmond Poidevin.
  2. Nadège Sébille, « Biographie d'Eugène Le Poittevin », in L'invention d'Étretat, Eugène Le Poittevin, un peintre et ses amis à l'aube de l'impressionnisme, Fécamp, Éditions des Falaises, 2020, pp. 29-43.
  3. Eugène Bellangé, Catalogue des tableaux, études terminées… de feu Eugène Le Poittevin… Vente du , Paris, 1872, 3-15[passage promotionnel].
  4. Le Musée du Luxembourg en 1874, Éd. des Musées nationaux, 1974, p. 128.
  5. Aubert (éd.), La Revue des peintres [...] accompagnées de note explicative et biographique, Paris, Chez Aubert, (lire en ligne), p.57..
  6. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, lithographie et architecture, des artistes vivans, exposés au musée royal des arts, le 4 novembre 1827, Paris, Ballard, , p. 107.
  7. a et b La Revue des peintres [...] accompagnées de note explicative et biographique, Paris, Chez Aubert, (lire en ligne), p. 170.
  8. Alfred d'Aunay, « Lepoitevin », Revue historique illustrée,‎ , p. 132 (lire en ligne).
  9. Le Charivari, Paris, à partir de .
  10. Fernand Drujon, Catalogue des ouvrages, écrits et dessins de toute nature poursuivis, supprimés ou condamnés depuis le 21 octobre 1814 jusqu'au 31 juillet 1877…, édition nouvelle augmentée, Paris, Librairie Ancienne et Moderne Édouard Rouveyre, 1879, pp. 88-89 (en ligne).
  11. D'après John Grand-Carteret (1889), Les mœurs et la caricature en France, cité dans : Janine Bailly-Herberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 193-194.
  12. « Le Salon de Rouen », Journal de Rouen, , p. 1.
  13. Charles Blanc, « Le Salon de Rouen », Journal de Rouen, , p. 2.
  14. (de) Deutsche viertel jahrsschrift, volume 7, Berlin, p. 335.
  15. (de) Zeitung für die elegante Welt Berlin: Mode, Unterhaltung, Kunst, Volume 41, 1841, p. 432.
  16. (de) Anna Ahrens, Der Pionier: Wie Louis Sachse in Berlin den Kunstmarkt erfand, Cologne Weimar, Böhlau Verlag, 2017, 780 p..
  17. « Cote LH/2184/56 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  18. Charles Paul Landon, Annales du musée et de l'école moderne des beaux-arts : Salon de 1831, Paris, 1931, p. 245.
  19. Journal des artistes… : peinture, sculpture…, volume 1 ; volume 13, p. 274.
  20. Louis Van Roy, Exposition nationale des beaux-arts, 1848 : revue du Salon de Bruxelles, Bruxelles, 1848, p. 98.
  21. Catalogue des peintures du musée de Fécamp, Rouen, Éditions Point de vues, 2010, p. 136.
  22. L’empereur Napoléon III acquiert la toile le 10 juin 1865 pour la somme de 7.000 francs qui est conservée au Palais de l’Élysée jusqu’en 1870. Après la chute de l’Empereur, la toile est déposée aux magasins du Garde Meuble. À partir de là, sa trace est perdue, sans doute rendu à Eugènie de Montijo à Madrid, puis peut-être dans la collection des Ducs d’Albe enfin dans une collection particulière en France ? in Nadège Sédille,Les Bains de Mer, Plage d'Étretat, enquête sur un tableau disparu, in Cat, L'invention d’Étretat, Eugène Lepoittevin, Les Pêcheries, Musée de Fécamp, Fécamp, 2020, pp. 85-89. Ce qui fera dire à l'auteur de cet article le 3 décembre 2020 dans un tweet un peu triste « Bon... il semblerait que ma publication sur ce tableau de Le Poittevin, dont le prix s'est envolé, a porté ses fruits pour remettre ce grand artiste à l'honneur... mais quel dommage pour le musée de Fécamp !!! ».
  23. « Lot 123: Eugène Modeste Edmond Le Poittevin, Bathing in Étretat », sur www.sothebys.com.
  24. Ministère de la Culture, base Joconde, « notice n°M0341003810 ».
  25. Musée du Louvre, Dépôt du Louvre, « base en ligne des collections ».
  26. Ministère de la Culture, base Joconde, « notice n°50110001326 ».
  27. Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°265
  28. Musée du Louvre, « base en ligne des collections ».
  29. Ministère de la Culture, base Joconde, « notice n°07290022545 ».
  30. Ministère de la Culture, base Joconde, « Notice n°000PE033160 ».
  31. Musée du château de Versailles, « base en ligne des collections ».
  32. Musée du château de Versailles, « base des collections en ligne ».
  33. Musée du château de Versailles, « base en ligne des collections ».
  34. Catherine Gendre, Peintures du musée Lambinet à Versailles (catalogue sommaire), Versailles, Musée Lambinet ; Paris, Somogy, , 160 p. (ISBN 2-85056-938-0).
  35. Musées royaux des Beaux-arts de Belgique, « base en ligne des collections ».
  36. Reproduit par Goupil en photoglyptie montée sur carton pour Le Musée pour tous (Ludovic Gaschet, 1877), album hebdomadaire de l'art contemporain, 15,5 × 24,5 cm;.
  37. « Eugène Modeste Edmond le Poittevin - Bathing in Etretat », sur sothebys.com, 63 × 149,4 cm.
  38. Moniteur, « Exposition nationale des beaux-arts de 1845 », L'Organe des Flandres, no 279,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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  • Collectif, L'invention d'Étretat, Eugène Le Poittevin, un peintre et ses amis à l'aube de l'impressionnisme, Fécamp, Éditions des Falaises, 2020 (ISBN 978-2-84811-454-5). — Catalogue de l'exposition du musée des Pêcheries de Fécamp.
  • Bruno Delarue, Les Peintres à Étretat : 1786-1940, Éditions Terre en Vue, 2005.
  • Marie-Hélène Desjardins, Des peintres au pays des falaises 1830-1940, Fécamp, Éditions des Falaises, 2004, pp. 62-67 (ISBN 978-2848110165)
  • René Jung, Eugène Le Poittevin, un peintre épris d’Étretat, dans la revue L'Estretatais, no 67 (pp. 13-15) et no 68 (p. 13-14), novembre et décembre 1988.
  • François Lespinasse (préf. François Bergot), La Normandie vue par les peintres, Lausanne, Edita, , 143 p. (ISBN 2-88001-233-3), p. 30-31.
  • (de) France Nerlich et Bénédicte Savoy, Pariser Lehrjahren, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, 2012, 430 p.

Liens externes

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