théoclaste
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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théoclaste | théoclastes |
\te.o.klast\ |
théoclaste \te.o.klast\ masculin et féminin identiques
- Relatif à la théoclastie, le refus de croire en d’autres dieux que les siens, ou la destruction volontaire de symboles religieux.
Il me semble évident que ce texte parle des monothéistes iconoclastes/théoclastes, dont le succès final se faisait déjà sentir à l’époque où il a été composé.
— (Jan Assmann, « Monothéisme et mémoire. Le Moïse de Freud et la tradition biblique », Annales, vol. 54, no 5, 1999, p. 1011-1026 → lire en ligne)Après la mort de ce pharaon en 1338 av. J.-C, toute trace de sa réforme théoclaste avait été méthodiquement effacée.
— (Jacques Le Rider, « Moïse égyptien », Revue germanique internationale, vol. 14, 2000, p. 127-150 → lire en ligne)Aménophis IV change son nom de règne en Akhenaton. Il se livre, dès lors, à une grande entreprise iconoclaste ou théoclaste qui vise à effacer toute trace d’Amon, mais aussi d’autres divinités.
— (David Banon, « Regards croisés sur l'Égypte. Égyptologues et maîtres du Midrash », Pardès, vol. 46, no. 2, 2009, pp. 51-61. → lire en ligne)
Traductions
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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théoclaste | théoclastes |
\te.o.klast\ |
théoclaste \te.o.klast\ masculin et féminin identiques
- Partisan de la théoclastie, le refus de la croyance en d’autres dieux que les siens.
Comment se fait-il, d’autre part, que ces destructeurs d’images, ces « théoclastes », iconoclastes, « idéoclastes » aient en retour généré une si fabuleuse quantité d’images nouvelles, d’icônes ranimées, de médiateurs revigorés : un plus grand flux médiatique, des idées plus puissantes, des idoles plus fortes ?
— (Bruno Latour, « Iconoclash », dans Sur le culte des dieux faitiches. Suivi de Iconoclash', Paris, La Découverte, coll. « Les Empêcheurs de penser en rond », 2009, p. 135-195. → lire en ligne)Depuis le « théoclaste » d’Akhenaton, détruire des monastères, des églises et des mosquées, faire d’immenses feux de joie des fétiches et des idoles reste l’occupation quotidienne de masses de gens de par le monde, exactement comme au temps de ce qu’Assmann appelle la « distinction mosaïque ».
— (Bruno Latour, « Iconoclash », dans Sur le culte des dieux faitiches. Suivi de Iconoclash', Paris, La Découverte, coll. « Les Empêcheurs de penser en rond », 2009, p. 135-195. → lire en ligne)