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Pourtant le Parti communiste chinois (PCC) a, d’une manière inattendue, survécu et contrôle toujours la Chine, une nation qui représente un cinquième de la population mondiale. Une question inévitable se pose alors : le PCC est-il vraiment communiste ? Personne dans la Chine actuelle, y compris dans les membres du Parti, ne croit au communisme. Après cinquante années de socialisme, le PCC a maintenant reconnu la propriété privée et a même un marché boursier. Il recherche les investissements étrangers pour créer de nouvelles entreprises, tout en exploitant au maximum les travailleurs et les paysans. Ceci est complètement à l’opposé de l’idéal communiste. Malgré les compromis avec le capitalisme, le PCC maintient un contrôle absolu sur le peuple chinois. La Constitution, après la révision de 2004, stipule encore d’une manière stricte que « le peuple chinois des diverses ethnies continuera à adhérer à la dictature démocratique populaire et à la voie socialiste sous la conduite du Parti communiste chinois, dans l’esprit du marxisme-léninisme, de l’idéologie de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante des ‘trois représentations’.... ». « Le léopard est mort, mais sa peau demeure. » [1]. Il ne reste au PCC d’aujourd’hui que « sa peau ». Il a hérité de cette peau et l’utilise pour maintenir son autorité sur la Chine. Quelle est la nature de la peau dont a hérité le PCC ? dit autrement, quelle est l’organisation même du PCC ? I. Les caractéristiques sectaires du PCC Principalement, le Parti communiste est une secte qui nuit à l’humanité. Bien que le Parti communiste chinois ne se soit jamais considéré comme une religion, il a toutes les caractéristiques d’une religion. À ses débuts, il considérait le marxisme comme la vérité absolue du monde. Il vénérait pieusement Marx comme sa divinité spirituelle et exhortait les gens à s’engager leur vie durant dans une lutte pour construire un « paradis communiste sur terre. » Tableau 1. Les caractéristiques religieuses du PCC. Les bases d’une religionLes formes correspondantes dans le PCC1L’église ou la plate-forme (podium)tous les niveaux du comité du Parti; la plate-forme va des réunions du Parti à tous les médias contrôlés par le PCC.2Doctrinesle marxisme-léninisme, l’idéologie de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, les « trois représentations » de Jiang Zemin et la Constitution du Parti.3Rites d’initiationune cérémonie dans laquelle on prête serment d’être à jamais loyal envers le PCC.4Ne s’engager que dans une seule religionun membre du Parti ne peut croire que dans le Parti communiste.5Les prêtresles secrétaires du Parti et les employés responsables des affaires du Parti à tous les niveaux.6La vénération de Dieudiffamer tous les dieux puis s’établir soi-même comme un « dieu » sans nom.7La mort est nommée « accéder au paradis ou descendre en enfer » la mort est nommée « aller à la rencontre de Marx ».8Les écritures les théories et les écrits des dirigeants du Parti communiste.9Prédicationtoutes les diverses réunions, les discours des dirigeants.10Réciter les écritures étudier ou analyser les écritures. Les études politiques ; les réunions ou activités de routine des membres du Parti.11Hymnes (chants religieux) chants faisant l’éloge du Parti.12Donationscotisations obligatoires pour les membres ; allocations obligatoires sur le budget du gouvernement destiné au Parti , c’est-à-dire sur l’argent gagné à la sueur et au sang de la population.13Sanctions disciplinaires les sanctions du Parti vont de la « détention au domicile avec enquête » à « l’expulsion du Parti » et aux tortures à mort ; et même aux sanctions sur les proches et les amis. Le Parti communiste est nettement différent de toute religion orthodoxe. Toutes les religions orthodoxes croient en Dieu et en la bienveillance, et ont pour mission d’enseigner à l’humanité la moralité et de sauver les âmes. Le Parti communiste ne croit pas en Dieu et s’oppose à la moralité traditionnelle. Les agissements du Parti communiste démontrent que c’est une secte, ses doctrines du sont fondées sur la lutte des classes, la révolution violente et la dictature du prolétariat et ont eu pour conséquence la soi-disant « révolution communiste », un bain de sang et de violence. La terreur rouge sous le joug du communisme a duré presque un siècle, apportant le malheur à une douzaine de pays dans le monde et coûtant la vie à des dizaines de millions de personnes. La croyance communiste, qui a créé l’enfer sur terre, n’est rien d’autre que la secte la plus perverse du monde. Les caractéristiques sectaires du PCC peuvent être résumées en six points : 1. Elaboration de doctrines et élimination des dissidents Le Parti communiste considère le marxisme comme sa doctrine religieuse et la brandit comme « la vérité immuable. » Les doctrines du Parti communiste manquent de bienveillance et de tolérance. Elles débordent au contraire d’arrogance. Le marxisme est un produit venant du début du capitalisme où la productivité était faible et la science sous-développée. Il n’a pas du tout une compréhension correcte des relations entre l’homme et la société ou entre l’homme et la nature. Malheureusement cette idéologie hérétique s’est transformée en mouvement communiste international et pendant plus d’un siècle a fait du tort au monde humain avant que les gens ne découvrent que dans la pratique elle était totalement erronée et ne l’abandonnent. Depuis Lénine, les dirigeants du Parti ont toujours modifié les doctrines de cette secte. De la théorie de la révolution violente de Lénine à la théorie d’une révolution continuelle sous la dictature du prolétariat de Mao Zedong (Mao Tsé-toung ou Mao Tsé-Tong), et aux « trois représentations» de Jiang Zemin , l’histoire du Parti communiste est remplie de telles théories hérétiques et de faux raisonnements. Bien que ces théories en pratique aient constamment provoqué des désastres et qu’elles se contredisent, le Parti communiste n’en proclame pas moins qu’elles sont universellement justes et force le peuple à les étudier. Eliminer les dissidents est la méthode la plus efficace de la secte communiste pour propager sa doctrine. Comme la doctrine et le comportement de cette secte étaient trop ridicules, le Parti communiste a dû forcer les gens à les accepter en s’appuyant sur la violence pour éliminer les dissidents. Après s’être emparé du pouvoir en Chine, le Parti communiste a mené la « réforme agraire», pour éliminer la classe des propriétaires terriens, la « réforme socialiste » dans l’industrie et le commerce pour éliminer les capitalistes, le mouvement de « purge des réactionnaires » pour éliminer les religions populaires et les fonctionnaires qui étaient en poste avant l’arrivée au pouvoir des communistes, le « mouvement anti-droitier » pour réduire au silence les intellectuels et la «grande Révolution culturelle » pour éradiquer la culture traditionnelle chinoise. Le PCC a été capable d’unifier la Chine sous l’égide de la secte du communiste et parvenir à une situation où chacun lisait le Livre rouge, exécutait la « danse de la fidélité » et « demandait les instructions au Parti le matin pour venir le soir lui en faire rapport ». Dans la période qui a suivi les règnes de Mao Zedong et de Deng, le PCC a affirmé que le Falun Gong, une pratique traditionnelle qui croit en « authenticité, bienveillance, tolérance », le concurrençait auprès des masses et a donc voulu l'éradiquer. Il a ainsi commencé une persécution génocidaire du Falun Gong, qui se poursuit encore aujourd’hui. 2. Promotion du culte du chef et suprématie des points de vue De Marx à Jiang Zemin, les portraits des dirigeants du Parti communiste sont exposés de manière évidente pour y être vénérés. L’autorité absolue des dirigeants du Parti communiste interdit toute remise en question. Mao Zedong était considéré comme le « soleil rouge » et le « grand libérateur ». Le Parti a parlé de façon scandaleuse de ses écrits, prétendant « qu’une phrase équivalait à 10'000 phrases ordinaires ». En tant que « membre ordinaire du Parti », Deng Xiaoping a autrefois dominé la politique chinoise comme un suzerain. La théorie des « trois représentations » de Jiang Zemin ne fait guère plus que 40 caractères, y compris la ponctuation, mais la 4ème session plénière du PCC l’a vantée comme « apportant une réponse créative à des questions comme : qu’est ce que le socialisme ? Comment se construit le socialisme ? Quel genre de Parti bâtissons-nous et comment ériger le Parti ? » Le Parti a aussi outrageusement mentionné la pensée des « trois représentations », bien qu’en fait il s’en moquait, en disant que c’était une suite et un développement du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong et de la théorie de Deng Xiaoping. Les massacres gratuits d’innocents par Staline, la catastrophe de la « grande Révolution culturelle » menée par Mao Zedong, les ordres donnés par Deng Xiaoping pour le massacre de la place Tienanmen et la persécution actuelle du Falun Gong par Jiang Zemin sont les conséquences dramatiques de la dictature hérétique du Parti communiste. D’un côté, le PCC stipule dans sa Constitution que « tout le pouvoir en République Populaire de Chine appartient au peuple », que « les organes par lesquels le peuple exerce son pouvoir étatique sont l’Assemblée nationale populaire et les assemblées populaires locales à différents niveaux » ; que « Aucune organisation ou individu ne peut jouir du privilège d’être au-dessus de la Constitution et de la loi. [2] » . Mais d'un autre côté, la charte du PCC stipule que le PCC est le noyau dirigeant de la cause chinoise socialiste, et se place ainsi au-dessus du pays et du peuple. Le président de l’actuel comité de l’Assemblée nationale populaire a tenu des « discours importants » à travers le pays, prétendant que l’Assemblée nationale populaire, l’organe le plus élevé de l’Etat, devait faire acte d’allégeance aux dirigeants du PCC. Selon les principes de « centralisme démocratique » du PCC, le Parti entier doit obéir au comité central du Parti. Vidée de sa substance, ce que l’Assemblée nationale populaire met vraiment en avant est la direction dictatoriale du secrétaire général, qui est à son tour protégé par la législation. 3. Violents lavages de cerveaux, contrôle de la pensée, organisation stricte et aucune démission acceptée L’organisation du PCC est extrêmement stricte : on doit être recommandé par deux membres du Parti pour y être admis ; un nouveau membre, une fois admis, doit jurer d’être à jamais loyal envers le Parti ; les membres du Parti doivent payer des cotisations, participer aux activités d’organisation et aux études politiques en groupe. L’organisation du Parti pénètre tous les niveaux du gouvernement. Dans les moindres villages, villes et quartiers, on trouve des organisations de base du PCC. Le PCC contrôle non seulement les membres de son Parti et leurs activités, mais aussi ceux qui n’en sont pas membres, parce que le régime entier doit « faire acte d’allégeance aux dirigeants du Parti. » Dans les années de campagnes de lutte de classe, les « prêtres » de la religion PCC, c’est-à-dire les secrétaires du Parti à tous niveaux, bien souvent, ne savaient pas exactement ce qu’ils faisaient, si ce n’était discipliner le peuple. « La critique et l’autocritique » dans les réunions du Parti servent de moyens habituels et ininterrompus pour contrôler les pensées des gens du Parti. Historiquement, le PCC a lancé une multitude de mouvements politiques pour « purifier les membres du Parti, » « rectifier l’atmosphère du Parti, » « capturer les traîtres, » « purger la division anti-bolchevique (division AB) [3] » et « discipliner le Parti », testant périodiquement, par la violence et la terreur le « sens de la nature du Parti » ou la dévotion de ses propres membres envers le Parti, tout en s’assurant qu’ils y restent à jamais. Adhérer au PCC revient à signer un contrat irrévocable où on vend son corps et son âme. Comme les règles du Parti se trouvent toujours au-dessus des lois de la nation, le Parti peut renvoyer à volonté tout membre, alors que les individus membres du Parti ne peuvent pas quitter le PCC sans encourir de sévères punitions. Quitter le Parti est considéré comme déloyal et aura de terribles conséquences. Pendant la grande Révolution culturelle, lorsque la secte PCC détenait le pouvoir absolu, il était de notoriété publique que si le parti voulait votre mort, vous ne pouviez plus vivre. Si une personne se suicidait, elle était étiquetée comme « redoutant la punition du peuple pour ses crimes » et les membres de sa famille, eux aussi, étaient impliqués et punis. Le processus de décision dans le Parti opère comme une boîte noire, car toutes les luttes à l’intérieur du Parti doivent être maintenues dans le secret absolu. Les documents du Parti sont tous confidentiels. Craignant que ses actes criminels ne soient révélés, le PCC accuse souvent des dissidents de « divulgation de secrets d’Etat ». 4. Inciter à la violence, au carnage et au sacrifice pour le Parti Mao Zedong a dit : « Une révolution n’est pas un dîner, ou l’écriture d'un essai, ou la peinture d’un tableau ou de la broderie ; cela ne peut pas être si raffiné, si modéré et doux, si tempéré, gentil, courtois, contenu et magnanime. Une révolution est une insurrection, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre. » [4] Deng Xiaoping a observé : « Tuer 200 000 personnes en échange de 20 ans de stabilité. » Jiang Zemin a ordonné : « Détruisez-les (les pratiquants de Falun Gong), diffamez les, ruinez-les. » Le PCC encourage la violence et a tué d’innombrables personnes dans tous ses mouvements politiques précédents. Il enseigne aux gens à traiter l’ennemi « aussi froidement qu’un hiver glacial». Le drapeau rouge est rouge pour avoir été « teint en rouge par le sang des martyrs ». Le Parti adore le rouge en raison de son goût du sang et du carnage. Le PCC fait étalage d’exemples « héroïques » pour encourager les gens à se sacrifier pour le Parti. Lorsque Zhang Side est mort dans un four où l’on produisait de l’opium, Mao Zedong a fait son éloge en disant que sa mort était « aussi importante que le Mont Tai [5]. » Durant ces années de frénésie, des « paroles courageuses », telles que « ne craindre ni les épreuves ni la mort » et « les rudes sacrifices renforcent la détermination, nous osons faire briller le soleil et la lune sous de nouveaux cieux », ont offert une source d’inspiration à une époque où on manquait de tout. À la fin des années 1970, les Vietcongs ont envoyé leurs troupes et ont renversé le régime des khmers rouges, soutenu par le PCC qui avait commis des crimes innommables. Malgré sa colère, le PCC n’a pas pu déployer ses troupes pour soutenir les khmers rouges puisque la Chine et le Cambodge n’ont pas de frontières communes. Pour sanctionner les Vietcongs et sous motif de se défendre, la Chine a alors entamé une guerre contre le Vietnam, le long de leur frontière commune. Des dizaines de milliers de soldats chinois ont ainsi sacrifié leur sang et leur vie pour cette bataille entre partis communistes. Leur mort n’avait en réalité rien à voir avec des questions de territoire ou de souveraineté. Néanmoins plusieurs années plus tard, le PCC s’est honteusement souvenu du sacrifice insensé de toute cette jeunesse naïve et radieuse comme de « l’esprit héroïque révolutionnaire», en citant irrespectueusement la chanson appelée « La conduite élégante tachée de sang ». Alors que 154 martyrs chinois mourraient en 1981 en reprenant le mont Faka dans la province de Guangxi, le PCC l’a tranquillement rendu au Vietnam, une fois que la Chine et le Vietnam eurent réexaminé la frontière. Début 2003, alors que le SRAS se propageait de manière galopante et menaçait les vies, le PCC a sans hésiter engagé de nombreuses jeunes infirmières. Ces femmes ont alors été rapidement confinées dans des hôpitaux pour s’occuper de patients atteints du SRAS. Le PCC expose les jeunes au danger dans le but d’établir sa « glorieuse image », celle de « ne craindre ni les épreuves ni la mort ». Pourtant le PCC reste muet sur les 65 millions de membres actuels du Parti et sur l’image qu’ils donnent du Parti. 5. Renier la croyance en Dieu et réprimer la nature humaine Le PCC encourage l’athéisme et prétend que la religion est « l’opium spirituel » qui peut intoxiquer le peuple. Il a utilisé son pouvoir pour écraser toutes les religions en Chine, puis s’est lui-même déifié, offrant le pouvoir absolu à la secte PCC. En même temps que le sabotage des religions, le PCC détruisait également la culture traditionnelle. Il prétendait que la tradition, la moralité et l’éthique étaient féodales, superstitieuses et réactionnaires, et les a éradiquées au nom de la révolution. Pendant la grande Révolution culturelle, des choses affreuses violant les traditions chinoises se sont répandues, comme, par exemple, des couples mariés qui se dénonçaient l’un et l’autre, des étudiants qui battaient leur professeurs, des pères et des fils qui s’opposaient les uns aux autres, des Gardes rouges qui tuaient sans motif des innocents, des rebelles qui frappaient, cassaient et pillaient. C’étaient les conséquences naturelles de l’étouffement de la nature humaine par le PCC. Après avoir établi son régime, le PCC a obligé les minorités nationales à faire acte d’allégeance aux dirigeants communistes, compromettant ainsi leur culture ethnique riche et pleine de couleurs. Le 4 juin 1989, la soi-disant « Armée de libération du peuple » a massacré de nombreux étudiants à Pékin. En conséquence, les Chinois ont complètement perdu espoir dans l’avenir politique de la Chine. Dès lors, toute la population ne s’est intéressée qu’à gagner de l’argent. De 1999 à nos jours, le PCC a brutalement persécuté le Falun Gong, s’opposant à « authenticité, bienveillance, tolérance », causant ainsi une accélération du déclin des critères moraux. Au début de ce nouveau siècle, une nouvelle vague de confiscations illégales des terres [6] et de confiscations de ressources monétaires et matérielles a jeté beaucoup de gens dans la misère et à la rue. Le nombre de personnes qui font appel a brusquement augmenté et les conflits se sont intensifiés. De grandes manifestations sont fréquentes, réprimées violemment par la police et les forces armées. La nature fasciste de la « République » est devenue évidente et la société a complètement perdu sa conscience morale. Autrefois, un voyou ne s’en prenait pas à ses proches voisins, ou comme le dit le dicton : "le renard chasse loin de chez lui." De nos jours, lorsque qu’on veut escroquer quelqu’un, on choisira plutôt ses proches ou ses amis et on appelle ça « tuer les relations». Autrefois, les Chinois respectaient par-dessus tout la chasteté, alors que les gens d’aujourd’hui ridiculisent les pauvres mais pas les prostituées. L’histoire de la destruction de la nature humaine et de la morale en Chine est clairement dépeinte dans la chanson ci-dessous : « Dans les années cinquante, on s’aidait les uns les autres, Dans les années soixante, on faisait des efforts les uns envers les autres, Dans les années soixante-dix, on s’escroquait les uns les autres, Dans les années quatre-vingt, on ne s’occupait que de soi-même, Dans les années quatre-vingt dix, on tirait profit de tous ceux qu’on rencontrait. » 6. Prise de pouvoir militaire, monopolisation de l’économie, ambitions politiques et économiques démesurées L’unique but de fonder le PCC était de s’emparer du pouvoir par les forces armées et ainsi de créer un système de propriété étatique dans lequel l’Etat monopolise l’économie planifiée. L’ambition démesurée du PCC dépasse de loin les sectes perverses ordinaires qui amassent simplement de l’argent. Dans un pays où la propriété des biens publics est régie par le Parti communiste, ce sont les organisations du Parti qui ont tout le pouvoir, c’est-à-dire que les comités et les sections à divers niveaux du Parti sont imposés ou bien possèdent l’infrastructure normale de l’Etat. Les organisations propriétaires du Parti contrôlent la machine d’Etat et puisent directement les fonds dans les budgets des gouvernements à différents niveaux. Tel un vampire, le PCC a englouti une quantité énorme de richesses appartenant à la nation. II. Les dégâts causés par la secte PCC Dès que l’on mentionne des incidents tels que la tuerie de Aum Shinri Kyo (la Vérité suprême) qui a tué des gens avec le gaz sarin, ou de l’ascension au ciel par le suicide du Temple solaire, ou encore du suicide en masse de 900 personnes du Temple du Peuple, chacun tremble de peur et d’indignation. Mais le PCC est une secte qui a commis des crimes mille fois pires, détruisant d’innombrables vies. La raison est que le PCC possède des caractéristiques uniques, qui vont être décrites ci-dessous, et que les autres sectes perverses n’ont pas. 1. La secte est devenue une religion étatique Dans la plupart des pays, si vous ne croyez pas à une religion, vous pouvez toujours jouir d’une vie heureuse sans avoir à lire ou écouter les principes de cette religion. En Chine continentale cependant, on ne peut pas vivre sans être constamment exposé aux doctrines et à la propagande perverse du PCC, parce que le PCC, depuis sa prise de pouvoir, a imposé sa secte comme religion d’Etat. Le PCC commence à inculquer ses sermons politiques dès le jardin d’enfants et l’école primaire. On ne peut pas suivre d’éducation supérieure ou avoir une promotion sans passer l’examen politique. Aucune des questions posées lors de l’examen politique ne permet une pensée indépendante. Ceux qui passent les examens, s’ils veulent les réussir, doivent mémoriser les réponses standards fournies par le PCC. Les malheureux Chinois doivent répéter les sermons du PCC dès leur plus jeune âge, pratiquant sur eux-mêmes encore et encore le lavage de cerveau. Lorsqu’un cadre est promu à un bureau supérieur dans le gouvernement, qu’il soit membre du PCC ou non, il doit suivre l’école du Parti. Il n’obtiendra pas sa promotion tant qu’il n’aura pas atteint les critères de réussite de l’école du Parti. En Chine, où le Parti communiste est la religion d’Etat, des groupes d’opinions différentes ne sont pas autorisés. Même les « partis démocratiques » qui sont de simples écrans politiques mis en place par le PCC et « le Mouvement des trois autonomies » (c’est-à-dire, auto-gestion, autonomie des ressources, autopropagation) doivent formellement reconnaître la domination du PCC. Selon la logique de secte du PCC, la loyauté envers le PCC est la première priorité avant d'avoir d’autres croyances. 2. Le contrôle de la société va à l’extrême Cette secte a pu devenir une religion étatique parce que le PCC avait le contrôle social absolu de la société et privait les individus de leur liberté. Ce genre de contrôle est sans précédent, puisque le PCC privait les gens de la propriété privée alors que c’était l’une des bases de la liberté. Avant les années 1980, la population des zones urbaines ne pouvait gagner sa vie qu’en travaillant dans les entreprises contrôlées par le Parti. Les fermiers dans les régions rurales devaient vivre dans les fermes et les terres appartenant aux communes du Parti. Personne ne pouvait échapper au contrôle du PCC. Dans un pays socialiste tel que la Chine, les organisations du Parti communiste sont omniprésentes, du gouvernement central aux niveaux les plus bas de la société, y compris dans les villages et les quartiers. Par ses comités et ses sections à tous les niveaux, le PCC maintient un pouvoir absolu sur la société. Un contrôle si strict écrase totalement la liberté individuelle, la liberté de mouvement (système d’enregistrement des résidences), la liberté d’expression (500'000 personnes de droite ont été persécutées dans l’histoire parce qu’elles ont exercé leur liberté de parole), la liberté de penser (Lin Zhao et Zhang Zhixin [7] ont été exécutés pour avoir douté du PCC) et la liberté d’obtenir des informations. (Il est illégal de lire des livres interdits ou d’écouter les stations de radios « ennemies » ; l’utilisation d’Internet est aussi surveillée.) On peut peut-être dire que la propriété privée est maintenant autorisée par le PCC, mais nous ne devons pas oublier que cette politique de réforme et d’ouverture ne s’est faite que lorsque le socialisme a atteint le point où les gens n’avaient plus assez à manger et que l’économie nationale était sur le point de s’effondrer. Le PCC a dû faire marche arrière pour échapper à sa propre destruction. Néanmoins, même après les réformes et l’ouverture, le PCC n’a jamais relâché son contrôle sur la population. La persécution des pratiquants de Falun Gong, qui a toujours cours, ne pouvait survenir que dans un pays contrôlé par le Parti communiste. Lorsque le PCC est devenu une force économique, il était inévitable qu’il intensifie son contrôle sur la population chinoise. 3. Soutenir la violence et mépriser la vie C’est par la violence que pratiquement toutes les sectes perverses contrôlent leurs partisans ou résistent à la pression extérieure. Mais peu ont autant utilisé ces manières violentes et sans scrupule que le PCC. Même le nombre total de morts de toutes les autres sectes perverses dans le monde ne peut se comparer au nombre de personnes tuées par le PCC. La secte PCC ne considère l’humanité que comme un simple moyen d’atteindre ses objectifs ; tuer est tout simplement une méthode. C’est pourquoi le PCC n’a ni hésitations ni scrupules à persécuter les gens. Quiconque, y compris les partisans, les membres et les dirigeants du PCC peut devenir la cible de sa persécution. Le soutien du PCC accordé aux khmers rouges cambodgiens est un cas typique de la brutalité du Parti communiste et de son mépris de la vie. Inspiré et guidé par les enseignements de Mao Zedong, le Parti communiste cambodgien dirigé par Pol Pot, durant son règne de 3 ans et 8 mois, a massacré, deux millions de personnes - soit environ un quart de la population totale de ce petit pays - dans le but « d’éliminer le système de propriété privée ». Parmi tous ces morts, plus de 200'000 étaient d’ethnie chinoise. Pour commémorer les crimes commis par le Parti communiste et rendre hommage aux victimes, le Cambodge a ouvert un musée documentant et exposant les atrocités commises par les khmers rouges. Le musée est une ancienne prison des khmers rouges. A l’origine, le bâtiment était une école supérieure qui a été transformée par Pol Pot en prison S-21 utilisée spécifiquement pour les prisonniers de conscience. De nombreux intellectuels y ont été détenus et torturés à mort. Divers instruments de tortures ainsi que des photos en noir et blanc des victimes avant qu’elles ne soient mises à mort sont présentés dans les bâtiments de la prison. Beaucoup de tortures horribles sont montrées : gorge tranchée, crâne perforé, enfants jetés à terre et tués, etc. Toutes ces méthodes de torture ont été enseignées par des « experts et techniciens professionnels » envoyés par le PCC pour soutenir les khmers rouges. Le PCC a même formé des photographes qui se sont spécialisés dans la prise de photos de prisonniers avant leur exécution, par intérêt documentaire ou par plaisir. C’est précisément dans cette prison S-21 qu’une machine à perforer le crâne a été conçue pour extraire le cerveau humain et en faire de la nourriture destinée aux dirigeants du Parti communiste cambodgien. Les prisonniers de conscience étaient attachés à une chaise faisant face à la machine. La victime était horriblement terrifiée lorsqu’une mèche tournant rapidement lui perçait l’arrière de la tête et en extrayait rapidement et efficacement son cerveau, avant qu’elle ne meure. III. La nature sectaire du Parti communiste Qu’est ce qui rend le Parti communiste si tyrannique et si pervers ? Lorsque le spectre du communisme est arrivé dans ce monde, il y est venu avec une mission à glacer le sang. Le Manifeste communiste contient vers la fin un passage très célèbre: « Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de l'ordre social dépassé. Que les classes dirigeantes tremblent à l'idée d'une révolution communiste ! Les prolétaires n'y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. »" La mission de ce spectre était d’utiliser la violence pour défier ouvertement la société humaine, écraser le vieux monde, «éliminer la propriété privée», « éliminer le caractère, l’indépendance et la liberté de la bourgeoisie », éliminer l’exploitation, éliminer les familles et laisser les prolétaires gouverner le monde. Ce Parti politique, qui a ouvertement annoncé son désir de « battre, écraser et piller » non seulement ne dément pas être mauvais, mais dans le Manifeste Communiste il se déclare content de lui : « La révolution communiste est la rupture la plus radicale avec les relations traditionnelles ; il n’est pas étonnant que son développement implique la rupture la plus radicale avec les idées traditionnelles. » D’où proviennent ces pensées traditionnelles ? Selon la loi de la nature des athéistes, les pensées traditionnelles proviennent naturellement des lois de la nature et de la société. Elles résultent des mouvements du cosmos. Pourtant pour ceux qui croient en Dieu, les traditions des hommes et les valeurs morales sont données par Dieu. Pour tous les peuple, les notions les plus fondamentales de la morale, les normes de comportement et les critères avec lesquels on juge le bien et le mal sont relativement stables ; ils ont servi de base aux comportements humains et au maintien de l’ordre social pendant des milliers d’années. Si l’humanité perd ses normes et ses critères moraux pour juger du bien et du mal, les hommes ne vont-ils pas dégénérer et devenir des animaux ? Lorsque le Manifeste du communisme déclare qu’il veut la « rupture fondamentale avec les idées traditionnelles », il menace le fondement de l’existence normale de la société humaine. Le Parti communiste ne pouvait alors que devenir une secte menant l’humanité vers la destruction. Le Manifeste du communisme, qui établit les principes directeurs du Parti communiste, est rempli partout de proclamations extrêmes sans qu’on y trouve la moindre trace de bonté et de tolérance. Marx et Engels pensaient qu’ils avaient trouvé la loi du développement social à travers le matérialisme dialectique ; avec la « vérité » en main, ils ont tout remis en question et ont tout renié. Ils ont obstinément imposé un communisme illusoire et ne se sont pas cachés en soutenant l’usage de la violence pour détruire les structures sociales existantes et les fondements culturels. Ce spectre pervers injecté par le Manifeste du communisme dans le tout nouveau Parti communiste s’oppose aux lois célestes, il porte atteinte à la nature humaine, il est arrogant, extrêmement égoïste et sans retenue aucune. IV. La théorie du Parti communiste sur la fin du monde– la peur de la fin du Parti Marx et Engels ont inoculé un spectre pervers dans le Parti communiste. Lénine a fondé le Parti communiste en Russie et en utilisant la violence des malfrats, il a renversé le gouvernement de transition créé après la révolution de février [8], il a saboté la révolution bourgeoise en Russie, s’est emparé du gouvernement et la secte communiste y a pris pied. Pourtant, le succès de Lénine n’a pas permis aux prolétaires de conquérir le monde. C’est juste le contraire, comme le stipule le premier paragraphe du Manifeste communiste : « Toutes les puissances de la vieille Europe sont entrées dans une alliance sacrée pour exorciser ce spectre... » Après sa naissance, le Parti communiste a immédiatement dû faire face à la question de sa survie et a craint à tout moment d’être éliminé. . Après la révolution d’octobre [9], les communistes russes, ou bolcheviks n’ont apporté au peuple ni paix, ni pain mais seulement un massacre gratuit. Les troupes au front étaient en train de perdre la guerre et la révolution aggravait la situation économique du pays. En conséquence les gens ont commencé à se rebeller. La guerre civile s’est rapidement étendue à toute la nation et les fermiers ont refusé d’approvisionner les villes. Une grande émeute a commencé parmi les cosaques du Don ; la bataille avec l’armée rouge a été un carnage. La barbarie et la cruauté des massacres durant cette bataille sont rapportées dans des livres tels que le « Tikhii Don » de Sholokhov et dans son autre collection d’histoires sur le Don. A un certain moment, les troupes, menées par l’ancien amiral des armées blanches Alexsandre Vailiyevich Kolchak et le général Anton Denikin, ont presque renversé le Parti communiste russe. Tout nouveau pouvoir politique, le Parti communiste s’est quand même trouvé en opposition à presque toute la nation, peut-être parce qu'il était trop mauvais pour gagner le coeur de la population. L’expérience du Parti communiste chinois a été identique à celle de Russie. Depuis « l’incident de Mai » et « le massacre du 12 avril [10] », jusqu’à être supprimé cinq fois dans des régions contrôlées par les communistes chinois et finalement être forcé d’entreprendre une « Longue Marche » de 25'000 kilomètres, le PCC a toujours fait face au risque d’être éliminé. Le Parti communiste est né avec la détermination de détruire par tous les moyens le vieux monde. Il s’est alors trouvé face à un réel problème : comment survivre sans être éliminé. Le Parti communiste a toujours vécu dans la crainte constante de sa propre mort. Survivre est devenu la première préoccupation de cette secte, sa priorité absolue. Avec l’alliance communiste internationale en plein désarroi, la crise de survie du PCC a empiré. Depuis 1989, au fur et à mesure que sa disparition approche, la peur de sa propre "fin du monde" devient de plus en plus une réalité. V. Une précieuse arme pour la survie de la secte communiste – la lutte brutale Le Parti communiste a constamment mis l’accent sur une discipline de fer, une loyauté absolue et des principes d’organisation. Ceux qui entrent dans le PCC doivent jurer : « Je veux m’engager dans le Parti communiste chinois pour soutenir la constitution du Parti, suivre les règlements du Parti, remplir les obligations des membres, mettre à exécution les décisions du Parti, obéir strictement à la discipline du Parti, garder les secrets du Parti, être loyal envers le Parti, travailler diligemment, dédier toute ma vie au communisme et être prêt à tout sacrifier pour le Parti et le peuple et ne jamais trahir le Parti » (voir la Constitution du PCC, premier chapitre, article six). Le PCC nomme cet esprit sectaire ou dévotionnel envers le Parti le « sens de la nature du Parti. » Il demande au membre du PCC d’être prêt à tout moment à renoncer à ses croyances et principes et d’obéir sans condition à la volonté du Parti et de ses dirigeants. Si le Parti veut que vous soyez bon, alors vous devez être bon ; si le Parti veut que vous soyez mauvais, alors vous devez être mauvais. Sinon, vous ne remplirez pas les critères pour être un membre du Parti, parce que n’ayant pas fait preuve d’un fort « sens de la nature du Parti. » Mao Zedong a dit : « La philosophie marxiste est une philosophie de lutte. » Pour favoriser et maintenir le « sens de la nature du Parti », le PCC compte sur le mécanisme de luttes périodiques au sein du Parti. En maintenant constamment des luttes brutales à l’intérieur et à l’extérieur du Parti, le PCC a éliminé les dissidents et créé la terreur rouge. En même temps, le PCC purgeait continuellement ses membres, renforçait ses règles sectaires et encourageait ses membres à respecter la « nature du Parti » afin d’en accroître la capacité de lutte. C’est une arme que le PCC utilise pour prolonger sa survie. Parmi les dirigeants du PCC, Mao Zedong a été le plus habile à gérer cette arme précieuse de la lutte cruelle à l’intérieur du Parti. La brutalité d’une telle lutte et la malveillance de ses méthodes avaient déjà commencé dans les années 1930 dans les régions contrôlées par les communistes chinois, la dite « zone soviétique ». En 1930, dans la zone soviétique, province de Jiangxi, Mao Zedong a commencé à pratiquer à grande échelle la terreur révolutionnaire, connue sous le nom de "purge de la division anti-bolchevique", ou division AB. Des milliers de soldats de l’Armée rouge, de membres du Parti et de la ligue, de civils des bases communistes ont été brutalement assassinés. L’incident a été dû au contrôle despotique de Mao. Après avoir mis en place la « zone soviétique » dans la région de Jiangxi, Mao a été rapidement contesté par l’Armée rouge locale et par les organisations du Parti dans le Sud-Ouest de Jiangxi, dirigées par Li Wenlin. Mao n’a pas supporté cette force d’opposition organisée juste sous son nez et il a utilisé la méthode la plus extrême pour réprimer les membres du Parti qu’il suspectait être des dissidents. Pour assombrir le tableau, Mao n’a pas hésité à commencer la purge avec des troupes directement sous son contrôle. De fin novembre jusqu’à mi-décembre, le premier front de l’Armée rouge a subi « une purge rapide. » Des organisations destinées à éliminer les contre-révolutionnaires ont été créées à tous les niveaux de l’armée, y compris dans les divisions, les régiments, les bataillons, les compagnies et les pelotons, arrêtant et tuant les membres du Parti qui venaient de familles de propriétaires terriens ou de riches fermiers, ou de personnes dont on s’était plaint. En moins d’un mois, parmi plus de 40'000 soldats de l’Armée rouge, 4'400 ont été qualifiés d’éléments de la division AB, parmi lesquels plus de 10 capitaines (les capitaines de la division AB) ; tous ont été exécutés [3]. Dans la période qui suivit, Mao a commencé à sanctionner ces dissidents de la « zone soviétique ». En décembre 1930, il a ordonné à Li Shaojiu, secrétaire général du département de politique générale du premier front de l’Armée rouge et président du comité de purge, de représenter le comité général des frontières et de se rendre dans la ville de Futian, province de Jiangxi où se trouvait le gouvernement communiste. Li Shiaoju a arrêté des membres des comités d’action provinciale et huit dirigeants de la 20ème Armée rouge, dont Duan Liangbi et Li Baifang. Il a utilisé de nombreuses méthodes de torture cruelles comme les coups, les brûlures sur le corps - les gens torturés de la sorte avaient leur corps couvert de blessures, les doigts fracturés, des brûlures partout et ne pouvaient plus bouger. Des documents historiques disent que les pleurs des victimes étaient si forts qu’ils "perforaient le ciel" ; les méthodes de torture cruelle étaient extrêmement inhumaines [3]. Le 8 décembre, les épouses de Li Baifang, Ma Ming et Zhou Mian ont rendu visite à leurs maris en détention, mais elles ont aussi été arrêtées – comme membres de la division AB - et cruellement torturées. Elles ont été gravement battues, leur corps et leur vulve ont été brûlés, leur poitrine tailladée au couteau. Duan Liangbi a avoué sous la torture que Li Wenlin, Jin Wanban, Liu Di, Zhou Mian, Ma Ming et d’autres étaient les dirigeants de la division AB et qu’on pouvait trouver beaucoup de membres de la division AB dans les écoles de l’Armée rouge [3]. Du 7 décembre au soir au 12 décembre, c’est-à-dire en cinq jours à peine, à Futian, lors d’une purge violente de la division AB, Li Shaojiu et d’autres ont arrêté plus de 120 membres présumés de la division AB et des douzaines de contre-révolutionnaires importants ; plus de 40 personnes ont été exécutées. Les actes cruels de Li Shaojiu ont finalement provoqué « l’incident de Futian [11] » le 12 décembre 1930 qui a profondément étonné la « zone soviétique » [3]. Depuis la « zone soviétique » à Yan’an, Mao s’est appuyé sur sa théorie et sa pratique de la lutte et petit à petit il a cherché à établir sa domination absolue sur le Parti. Après que le PCC ait pris le pouvoir en 1949, Mao a continué à répliquer à ce type de lutte interne au Parti. Par exemple, lors de la 8ème séance plénière de la 8ème réunion du Comité central du PCC tenue à Lushan en 1959, Mao a soudainement attaqué Peng Dehuai et l’a destitué [12]. Tous les principaux dirigeants qui participaient à la conférence ont dû prendre position ; les quelques-uns qui ont osé exprimer une opinion différente ont été étiquetés comme « bloc anti-Parti de Peng Dehuai ». Pendant la Révolution culturelle, les cadres vétérans du Comité central du PCC ont été sanctionnés les uns après les autres, mais tous ont cédé sans se battre. Qui aurait osé dire un mot contre Mao Zedong ? Le PCC a toujours mis l’accent sur une discipline de fer, la loyauté envers le Parti et les principes de structure, exigeant une obéissance absolue envers les supérieurs hiérarchiques. Cette spécificité de la nature du Parti s’est profondément imprimée dans les luttes politiques continuelles. Li Lisan, qui avait été autrefois dirigeant du PCC, a été poussé à bout pendant la Révolution culturelle. A 68 ans, il était interrogé en moyenne sept fois par mois. Sa femme Li Sha était considérée comme une espionne « révisionniste soviétique » et avait déjà été envoyée en prison, sans qu’on sache où elle se trouvait. Sans alternative et désespéré, Li s’est suicidé en avalant une grande quantité de somnifères. Avant sa mort, Li Lisan a écrit une lettre à Mao Zedong qui reflète vraiment « le sens de la nature du Parti » selon lequel un membre du Parti n’ose pas renoncer, même au seuil de la mort : Président, Je suis maintenant sur le point de trahir le Parti en me suicidant et je n’ai aucune excuse à mon crime. Juste une chose : ma famille entière et moi n’avons jamais collaboré avec les Etats ennemis. Sur ce point, je demande au gouvernement central d’enquêter et d’examiner les faits pour en tirer des conclusions basées sur la vérité... Li Lisan Le 22 juin 1967 [13] Tandis que la philosophie de lutte de Mao Zedong entraînait par la suite la Chine dans une catastrophe sans précédent, ce genre de campagne politique et de luttes intestines, qui se répandaient « tous les sept ou huit ans », ont assuré la survie du PCC. À chaque campagne, une minorité de cinq pour cent était persécutée et les 95 pour cent restant étaient amenés à adhérer avec obéissance à la ligne de base du Parti, renforçant ainsi la force de cohésion et la capacité de destruction des structures du Parti. Ces luttes ont aussi éliminé les membres « hésitants » qui ne voulaient pas aller contre leur conscience et ont attaqué toutes les forces qui essayaient de leur résister. Au travers de ces mécanismes de lutte, ceux des membres du PCC qui désiraient le plus la lutte et qui étaient les plus habiles dans l’utilisation des méthodes de truands ont pris le contrôle. Les dirigeants de la secte PCC sont tous des gens qui ne craignent rien, qui ont l’expérience de la lutte et qui sont imprégnés de l’esprit du Parti. Des luttes si cruelles font subir aussi à ceux qui en font l’expérience une « leçon de sang » et un violent lavage de cerveau. En même temps, cela donne continuellement de l’énergie au PCC, renforçant son désir de lutte, assurant sa survie et lui évitant de devenir un groupe modéré qui abandonne la lutte. Cette spécificité de la nature du Parti demandée par le PCC provient précisément de la nature sectaire du PCC. Pour atteindre ses objectifs, le PCC est déterminé à rompre avec tous les principes traditionnels et à utiliser toutes les méthodes pour lutter sans hésiter contre toute force qui le gêne. C’est pourquoi il doit former et réduire à l’esclavage tous ses membres afin qu’ils deviennent les instruments du Parti, cruels, injustes et sans aucune foi. Cette nature du PCC provient de sa haine de la société humaine traditionnelle, de l’importance illusoire qu’il s’attribue, de son extrême égoïsme et de son mépris de la vie d’autrui. Afin d’atteindre son "idéal", le PCC a utilisé la violence pour écraser le monde et éliminer les dissidents. Une telle secte se serait heurtée à l’opposition des personnes de conscience, c’est pourquoi elle a dû les éliminer, ainsi que les pensées bienveillantes, pour que les gens croient à sa doctrine perverse. Donc, afin d’assurer sa survie, le CCP a du tout d’abord détruire la conscience, les pensées bienveillantes et les critères moraux, transformer les gens en esclaves dociles et en outils. Selon la logique du PCC, la vie et les intérêts du Parti sont au-dessus de tout. Ils dépassent même les intérêts collectifs de tous les membres du Parti et c’est pour cette raison que chaque membre du Parti doit être prêt à se sacrifier pour lui. En analysant l’histoire du PCC, ceux qui avaient conservé la façon de pensée des intellectuels traditionnels, comme Chen Duxiu et Qu Qiubai, ou qui se préoccupaient encore des intérêts du peuple, comme Hu Yaobang et Zhao Ziyang, ou encore ceux qui étaient résolus à rester des fonctionnaires intègres comme Zhu Rongji – peu importe l’ampleur de leurs contributions au Parti et peu importe l’absence d’ambition personnelle – étaient inévitablement purgés, rejetés ou restreints par les intérêts et la discipline du Parti. Souvent, à des moments critiques, ils ont dû se compromettre et se soumettre en raison du sens de la nature du Parti ou de leurs dispositions envers le Parti, développées au plus profond d’eux-mêmes par de nombreuses années de lutte, et aussi parce que dans leur subconscient la survie du Parti était primordiale. Ils se seraient plutôt sacrifiés et auraient observé les forces perverses commettre des meurtres au sein même du Parti, plutôt que de remettre en cause la survie du Parti, avec leurs pensées consciencieuses et bienveillantes. Voilà précisément le résultat des mécanismes de lutte du PCC : les bonnes personnes sont transformées en instruments dont il se sert, et la nature du Parti est utilisée pour limiter et même éliminer le plus possible la conscience humaine. Des dizaines de « lignes de combat » du PCC ont fait tomber plus de dix dirigeants de haut niveau ou leurs successeurs désignés ; pas un seul des hauts dirigeants n’a bien fini. Bien que Mao Zedong ait été le roi pendant 43 ans, peu après sa mort, sa femme et sa nièce ont été mises en prison, ce qui a été acclamé par le Parti entier comme une grande victoire du maoïsme. Est-ce une comédie ou une farce ? Après la prise du pouvoir par le PCC, il y a eu d’incessantes campagnes politiques, des luttes au sein même du Parti et à l’extérieur du Parti. Cela a été le cas pendant l’ère de Mao Zedong et c’est toujours le cas dans l’ère post-maoïste, une ère de « réformes et d’ouverture. » Dans les années 1980, lorsque les gens commençaient juste à avoir un brin de liberté dans leur pensée, le PCC a lancé sa compagne « d’opposition à la libéralisation bourgeoise » et a proposé les « quatre principes fondamentaux » [14] afin de maintenir sa domination absolue. En 1989, les étudiants qui demandaient paisiblement la démocratie ont été réprimés dans le sang parce que le PCC n’autorise pas les aspirations démocratiques. Les années 1990 ont vu l’augmentation rapide des pratiquants de Falun Gong mais depuis 1999, ils font l’objet d’une persécution qu’on peut qualifier de génocide parce que le PCC ne peut pas tolérer la nature humaine et les pensées bienveillantes. Il doit avoir recours à la violence pour détruire la conscience et assurer son propre pouvoir. Depuis le début du 21ème siècle, le monde entier s’est connecté à Internet, mais le PCC redoutant que les gens accèdent librement à l’information, a dépensé d’énormes sommes pour créer un blocus du réseau destiné à piéger les libéraux qui se connectent. VI. La dégénération de la secte PCC La secte PCC gouverne principalement en s’opposant à la nature humaine et aux principes du ciel. Le PCC est connu pour son arrogance, l’importance qu’il s’attribue, son égoïsme et ses agissements cruels. Il apporte constamment des catastrophes au pays et à la population, mais n’admet jamais ses erreurs et ne révèle jamais au peuple sa véritable nature. Le PCC n’a jamais hésité à changer ses slogans et étiquettes qu’il considère comme des moyens de préservation de son contrôle. Il fera tout pour garder le pouvoir en négligeant totalement la moralité, la justice et la vie humaine. L’institutionnalisation et la socialisation de cette secte vont l’amener à son effondrement. La centralisation du pouvoir a eu pour conséquence la mise au silence de l’opinion publique et la destruction de tous les mécanismes de contrôle, ne laissant rien qui puisse empêcher le PCC de glisser dans la corruption et la désintégration. Aujourd’hui, le PCC est devenu le plus grand « parti de détournement de fonds et de corruption » du monde. Selon des statistiques officielles chinoises, au cours des vingt dernières années, parmi les 20 millions de fonctionnaires, officiers ou cadres du Parti ou du gouvernement, 8 millions ont été déclarés coupables de corruption et ont fait l’objet de mesures disciplinaires ou de sanctions selon les règles du Parti ou du gouvernement. Si les fonctionnaires corrompus non identifiés sont aussi pris en compte, on estime à plus des deux tiers les fonctionnaires corrompus du Parti et du gouvernement et dont seulement une petite partie a fait l’objet d’enquête et de dénonciation. Assurer des bénéfices matériels par la corruption et l’extorsion est devenu la plus grande force de cohérence pour l’unité du PCC d’aujourd’hui. Les fonctionnaires corrompus savent que sans le PCC, ils n’auraient aucune occasion de faire fructifier leurs intérêts personnels, et que si le PCC chutait, non seulement ils perdraient leur pouvoir et leur position, mais ils feraient l’objet d’enquête. Dans La colère du Ciel, un roman qui décrit les coulisses des fonctionnaires du PCC, l’auteur Chen Fang, dans des mots qu'il fait prononcer à Hao Xiangshou, directeur adjoint d’un bureau municipal du PCC, divulgue le principal secret du PCC : « La corruption stabilise notre pouvoir politique. »  La population chinoise le voit clairement : « Si nous luttons contre la corruption, le Parti tombera ; si nous ne luttons pas contre la corruption, la nation périra. » Pourtant le PCC ne risquera pas sa propre perte pour lutter contre la corruption. Il tuera seulement quelques individus corrompus dans un sacrifice symbolique destiné à préserver son image. Cela lui permettra de prolonger de quelques années sa vie aux dépens d’un petit nombre d’éléments corrompus. Aujourd’hui, le seul but de la secte PCC est de garder le pouvoir et de gouverner sans craindre de disparaître. Dans la Chine actuelle, l’éthique et la moralité ont dégénéré au point d'être méconnaissables. Faux produits, prostituées, drogues, conspirations entre fonctionnaires et gangs de voyous, syndicats du crime organisé, jeux d’argent, corruption, et dépravation de tout type sont très répandus. Le PCC a largement ignoré une telle dépravation morale, alors que beaucoup de hauts fonctionnaires sont par derrière des patrons qui, contre leur protection, extorquent de l’argent à des gens apeurés. Cai Shaoqing, un expert dans l’étude de la mafia et des organisations criminelles à l’université de Nanjing, estime que les organisations criminelles en Chine comptent au moins un million de personnes. Chacune des personnalités des syndicats arrêtées dénonce toujours quelques communistes corrompus à l’arrière–scène, qui sont fonctionnaires, juges ou policiers. Le PCC a peur que le peuple chinois puisse acquérir un sens de la conscience et de la moralité, alors il n’ose ainsi pas permettre aux gens d’avoir une foi religieuse ou la liberté de pensée. Il utilise tous les moyens pour persécuter de bonnes personnes qui ont une foi, comme les chrétiens clandestins qui croient en Jésus et en Dieu et les pratiquants de Falun Gong qui aspirent à vivre dans l’authenticité, la bienveillance et la tolérance. Le PCC a peur que la démocratie mette fin à son règne de Parti unique et n’ose ainsi pas donner aux gens la liberté politique. Il agit promptement pour emprisonner des libéraux indépendants et des défenseurs des droits civiques. Il accorde toutefois une liberté déviée. Tant que vous ne vous occupez pas de politique et que vous ne vous opposez pas à la domination du PCC, vous pouvez faire ce que vous voulez, même des choses mauvaises et amorales. Le résultat est que le PCC se détériore nettement et la moralité dans la société chinoise décline de façon alarmante. « Bloquer la route vers le ciel et ouvrir la porte de l’enfer » décrit au mieux comment la secte PCC a dévasté la société chinoise actuelle. VII. Réflexions sur la domination perverse du PCC 1. Qu’est ce qu’est le Parti communiste ? Cette question apparemment simple n’a pas de réponse simple. Sous le prétexte d’être « pour le peuple » et sous couvert de parti politique, le Parti communiste a en réalité trompé des millions de gens. Et encore ce n’est pas un parti politique au sens commun, mais une secte nuisible possédée par un spectre pervers. Le Parti communiste est une entité vivante qui se manifeste dans le monde au travers des organes du Parti. Ce qui contrôle réellement le Parti, c’est ce spectre pervers qui y a pénétré à ses débuts, c’est ce spectre pervers qui détermine la nature perverse du Parti communiste. Les dirigeants du Parti communiste, en agissant comme des gourous de secte, ne servent que de porte-parole au spectre pervers et au Parti. Lorsque leur volonté et leur but correspondent à ceux du Parti et peuvent être utilisés par lui, ils seront choisis comme dirigeants. Mais lorsqu’ils ne répondent plus aux besoins du Parti, ils seront renversés impitoyablement. Le mécanisme de lutte du Parti s’assurera que seuls les plus malins, les plus pervers et les plus résistants se maintiendront solidement dans la position de gourou du Parti communiste. Une douzaine environ de dirigeants du Parti communiste sont tombés en disgrâce, ce qui prouve la véracité de cet argument. En réalité les hauts dirigeants du Parti marchent sur une corde raide. Ils peuvent soit quitter la ligne du Parti et laisser un impact positif dans l’histoire comme Gorbatchev, soit être victimes du Parti comme beaucoup de secrétaires généraux du Parti l’ont été. Le peuple est la cible de l’esclavage du Parti et de son oppression. Sous la domination du Parti, les gens n’ont pas le droit de rejeter le Parti. Au contraire, ils sont forcés d’accepter la domination du Parti et de remplir l'obligation de soutenir le Parti. Ils sont aussi sujets, sous la contrainte du Parti, à des séances régulières type lavage de cerveau. Le PCC force la nation entière à croire en lui et à soutenir cette secte. Cela s’est rarement vu dans le monde d’aujourd’hui et nous devons reconnaître les talents incomparables du PCC dans une telle oppression. Les membres du Parti sont une masse physique qui a été utilisée pour remplir le corps du Parti. Beaucoup d’entre eux sont honnêtes et bons et ont peut-être une vie publique tout à fait accomplie. Ce sont les personnes que le PCC aime bien recruter, puisque leur réputation et leurs compétences peuvent être utilisées pour servir le Parti. Beaucoup d’autres, outre leur désir de devenir fonctionnaires et de jouir d’un statut social plus élevé, sont prêts à travailler dur pour rejoindre le Parti et aider l’entité perverse. Il y a aussi ceux qui choisissent de venir au Parti parce qu’ils veulent faire quelque chose dans leur vie et se rendent compte que sous la domination communiste ils ne pourraient pas à moins d’y adhérer. Certains ont rejoint le Parti parce qu’ils voulaient l’attribution d’un appartement ou simplement obtenir une meilleure image. C’est ainsi que parmi les dizaines de millions de membres du Parti, il y a aussi bien de bonnes que de mauvaises personnes. Peu importe les motifs, une fois que vous jurez votre allégeance en face du drapeau du Parti, que vous le vouliez ou non, cela signifie que vous vous êtes volontairement voué au Parti. Vous subirez alors un processus de lavage de cerveau en participant à l’étude politique hebdomadaire. À la suite de leur endoctrinement par le Parti, un nombre significatif de ses membres n’auront que peu de pensées propres et seront facilement contrôlables par le spectre pervers, hôte du corps du PCC. Ces gens fonctionneront dans le Parti comme les cellules d’un corps humain et travailleront sans arrêt pour le Parti, même si eux-mêmes font partie de la population asservie par le PCC. Plus triste encore, après le servage imposé par la « nature du Parti », il devient très difficile de s’en défaire. Une fois que vous montrez votre nature humaine, vous serez purgé ou persécuté. Vous ne pouvez pas vous retirer du Parti de votre propre chef, parce que le Parti, avec sa politique d’acceptation des entrées et de refus des sorties, vous considèrerait comme un traître. C’est pourquoi les gens révèlent souvent une nature double : dans leur vie politique, la nature du Parti communiste et dans leur vie quotidienne, la nature humaine. Les cadres du Parti forment un groupe qui garde le pouvoir entre les mains de ses membres. Bien qu’ils puissent choisir entre le bien et le mal et prennent leurs propres décisions dans des occasions spécifiques, dans des moments spécifiques et lors d’événements spécifiques, ils doivent suivre dans l’ensemble la volonté du Parti. Le mandat stipule : « Le Parti entier obéit au Comité central. » Les cadres du Parti sont des dirigeants à différents niveaux ; ils sont la colonne vertébrale du Parti. Ils représentent tout simplement des instruments dans les mains du Parti. Eux aussi ont été trompés, utilisés et ont été les victimes du Parti pendant les mouvements politiques passés. Le critère sous-jacent du PCC est de tester si vous suivez le gourou et si vous êtes sincère dans votre dévotion. 2. Pourquoi les gens sont- ils encore ignorants ? Le PCC a agi vicieusement et affreusement pendant son règne de plus de 50 ans sur la Chine. Mais pourquoi le peuple chinois ne comprend-il pas de manière réaliste la nature du PCC ? Est-ce parce que les Chinois sont stupides ? Non. Les Chinois sont une des nations les plus sages au monde, qui peut tirer fierté d’une riche tradition culturelle et d’un héritage de plus de 5'000 ans. Pourtant le peuple chinois vit encore sous le joug du PCC, et est complètement effrayé à l’idée d’exprimer son mécontentement. La clé réside dans le contrôle de l’esprit pratiqué par le PCC. Si le peuple chinois jouissait de la liberté d’expression et pouvait débattre ouvertement des mérites et des démérites du PCC, nous pouvons imaginer qu’il aurait vu depuis longtemps la nature perverse du PCC et se serait libéré lui-même de l’influence de cette secte. Malheureusement, les Chinois ont perdu leur liberté d’expression et de pensée un demi-siècle plus tôt avec l’avènement de la domination du PCC. Le but caché derrière la persécution des droitiers parmi les intellectuels de 1957 était de restreindre la liberté d’expression et de contrôler l’esprit de la population. Dans une société manquant tellement de libertés fondamentales, la plupart des jeunes qui, durant la Révolution culturelle, ont étudié de tout leur coeur Marx et Engels, ont ironiquement été étiquetés de « clique anti-Parti » et ont été ensuite persécutés. Discuter de ce que le PCC a fait de juste et de faux est simplement hors de question. Peu de Chinois oseraient même penser appeler le PCC une secte. Pourtant, cela dit, ceux qui ont vécu en Chine ne trouveront pas difficile de découvrir des preuves sérieuses pour soutenir ce raisonnement, en puisant dans leurs propres expériences et celles de leurs amis et de leurs familles. Le peuple chinois a non seulement été privé de liberté de pensée, mais a aussi été endoctriné avec les enseignements et la culture du Parti. Ainsi, les gens n’ont pu entendre que des éloges du Parti, et leur esprit s’est appauvri au point de n’avoir pas d’autre pensée que celle de renforcer le PCC. Prenez par exemple le massacre de la place de Tienanmen. Lorsque les coups de feux ont été tirés le 4 juin 1989, beaucoup de gens ont instinctivement couru se cacher dans les buissons. Quelques instants plus tard, ils sont bravement sortis, malgré les risques, en chantant ensemble « l’Internationale. » Ces Chinois étaient en réalité courageux, innocents et respectables, mais pourquoi chantaient-ils « l’Internationale », l’hymne communiste ? La raison est simple. Eduqués dans la culture du Parti, tout ce que ces pauvres gens connaissaient était le communisme. Ceux de la place de Tienanmen ne connaissaient que « l’Internationale » et quelques autres chants qui louaient le Parti communiste. 3. Comment s’en sortir ? Le PCC avance vers sa ruine totale. Malheureusement, avant sa mort, il essaie encore de lier son destin à celui de la nation chinoise. Le PCC, moribond, s’affaiblit visiblement et perd son contrôle sur les esprits. Avec l’avancée des télécommunications et d’Internet, le PCC éprouve de la difficulté à contrôler l’information et à réprimer l’expression. Alors que les fonctionnaires corrompus pillent et oppriment de plus en plus le peuple, le public commence à perdre ses illusions sur le PCC et beaucoup ont commencé à pratiquer la désobéissance civile. Le PCC n’a pas seulement échoué dans son objectif de renforcer le contrôle idéologique dans la persécution du Falun Gong mais il s’est aussi affaibli lui-même en révélant sa cruauté absolue. Ce moment opportun a incité les gens à reconsidérer le PCC, préparant le terrain pour que la nation chinoise se libère elle-même de l’asservissement idéologique et se détache complètement du contrôle imposé par le spectre communiste pervers. Ayant vécu sous la domination perverse du PCC pendant plus de 50 ans, le peuple chinois n’a pas besoin d’une révolution violente, mais plutôt de la rédemption de son âme. Cela peut être atteint en s’aidant soi-même et le premier pas est de devenir conscient de la nature perverse du PCC. Le jour viendra où les gens pourront se défaire des organisations du Parti attachées à l’appareil d’Etat, ce qui permettra au système social de fonctionner indépendamment, soutenu par les forces principales de la société. Avec la fin de l’organisation tyrannique du Parti, l’efficacité du gouvernement sera améliorée et renforcée. Et ce jour est tout proche. En réalité, déjà dans les années 1980, les réformateurs du Parti préconisaient l’idée d’une « séparation du Parti et du gouvernement » dans une tentative d’exclure le Parti du gouvernement. Les efforts de réforme provenant de l’intérieur du PCC se sont avérés insuffisants et infructueux parce que la notion de « domination absolue du Parti » n’a pas été totalement rejetée par l’ idéologie. La culture du Parti est l’environnement nécessaire à la survie de la secte communiste. Enlever l’emprise du PCC sur l’esprit des gens sera peut-être encore plus difficile que de lui enlever son emprise sur les administrations de l’Etat, mais un tel retrait est le seul moyen pour vraiment déraciner la perversité communiste. Cela ne peut être réalisé que par les efforts de tout le peuple chinois lui-même. Avec un esprit droit et la nature humaine retournée à son état originel, le public regagnera sa moralité et réussira sa transition vers une société non communiste décente. Le remède contre cette possession démoniaque est de reconnaître la nature du spectre pervers lui-même et sa nuisance, de l’éradiquer de l’esprit des gens, de s’en débarrasser de façon à ce qu’il n’ait plus d’endroit où se cacher. Le Parti communiste insiste sur le contrôle idéologique puisqu’il n’est rien d’autre qu’une idéologie. Cette idéologie se dissipera lorsque tous les Chinois rejetteront le mensonge communiste de leur esprit, lorsqu’ils élimineront activement la culture du Parti et qu’ils débarrasseront de leur propre mentalité et de leur vie l’influence de la secte communiste. Comme les gens se sauveront eux-mêmes, le PCC se désintègrera. Les nations dominées par les communistes sont associées à la pauvreté, au totalitarisme et à la persécution. Il ne reste que très peu de nations de ce type dont la Chine, le Vietnam, la Corée du Nord et Cuba. Leurs jours sont comptés. Avec la sagesse du peuple chinois, et ce que son histoire glorieuse peut lui inspirer, une Chine libérée de la possession perverse du communisme sera une nation prometteuse. Conclusion Le PCC ne croit plus dans le communisme. Son âme est morte, mais son ombre demeure. Il n’a hérité que de la « peau » du communisme, mais manifeste encore la nature d’une secte : l’arrogance, la suffisance, l’égoïsme et la complaisance envers un pouvoir destructeur et arbitraire. Le PCC a hérité du communisme la négation de la loi du ciel et son rejet de la nature humaine reste inchangé. Aujourd’hui, le PCC continue de gouverner la Chine avec les méthodes de lutte maîtrisées au fil des années, en utilisant son système bien unifié d’organisations, couplé à la domination de la « possession du Parti » ainsi qu’une propagande perverse qui fonctionne comme une religion d’Etat. Les six caractéristiques du Parti communiste, mises en évidence ci-dessus, inscrivent clairement le PCC d’aujourd’hui dans la définition d’une « secte » ; il ne fait pas de bien, seulement du mal. Comme cette secte communiste approche de sa mort, sa corruption et sa dégénérescence s’accélèrent. Le plus inquiétant est qu’elle est en train de faire obstinément ce qu’elle peut pour entraîner avec elle la nation chinoise dans l’abysse de la corruption et de la dégénérescence. Les Chinois doivent se prendre en main ; ils doivent réfléchir et se débarrasser du PCC. Notes  [1] « Le léopard est mort, mais sa peau demeure » est tiré d’un ancien livre chinois de prophéties,Le poème de la fleur de prunier, par Shao Yong (1011-1077). Le léopard fait référence au territoire de l’ex- URSS qui ressemblait en effet à une silhouette de léopard qui court. Avec l’effondrement de l’ex-URSS, l’essence du système communiste s’est désintégrée, ne laissant que la « peau » (la forme) dont le Parti communiste chinois a hérité. [2] La Constitution de la République populaire de Chine (traduction officielle 1999). [3] Tiré de : Enquêtes historiques sur la purge par Mao Zedong de la « division AB » dans la » zone soviétique », province de Jiangxi, écrit par Gao Hua. Les incidents de la « division AB » se réfèrent à l’opération « de la division anti-bolchévique » dans les années 1930, lorsque Mao a ordonné le massacre de milliers de membres du Parti, de soldats de l’Armée rouge et de civils innocents dans la province de Jianggxi afin de consolider son pouvoir dans les régions contrôlées par le PCC. [4] Tiré du « Rapport sur l’enquête du mouvement des paysans pauvres de Hunan » de Mao en 1927. [5] Le mont Tai (Taishan) est la première des cinq célèbres montagnes de la province de Shangong en Chine. Elle fait partie du patrimoine mondial par les Nations -Unies depuis 1987. [6] Le mouvement de clôture des terres relate le côté sombre des réformes économiques chinoises. Comme pour la révolution industrielle anglaise (1750-1850), les terres agricoles dans la Chine d’aujourd’hui ont été délimitées pour construire diverses zones économiques à tous les niveaux du pays (district, ville, province et Etat). En raison de la clôture des terres, les fermiers chinois ont perdu leur terre. Dans les villes, les résidents des quartiers et des districts plus anciens ont été fréquemment forcés de se reloger avec des compensations minimales pour laisser la place au développement commercial. Pour plus d’informations voir : http://www.uglychinese.org/enclosure.htm. [7] Deux intellectuels qui ont été torturés à mort par le PCC durant la grande Révolution culturelle pour avoir douté du PCC et avoir carrément dit la vérité. [8] Se réfère aux bourgeois russes qui, lors de la révolution de février 1917, se sont saisi du trône du tsar. [9] La révolution d’octobre, aussi connue sous le nom de révolution bolchévique, a été menée par Lénine au mois d’octobre 1917. La révolution a assassiné les révolutionnaires de la classe capitaliste qui avaient renversé le tsar, étouffant ainsi la révolution bourgeoise russe. [10] L’« incident de Mai » et le « massacre du 12 avril » se réfèrent tous deux aux attaques du Kuomintang contre le PCC. « L’incident de Mai » s’est déroulé le 21 mai 1927, dans la ville de Changsha, province de Hunan. « Le massacre du 12 avril » a eu lieu le 12 avril 1927 à Shanghai. Dans les deux cas, des membres et partisans du PCC ont été attaqués, arrêtés ou tués. [11] Liu Di est un officier politique de la 20ème Armée rouge, accusé d’être membre de la « division AB ». Il a dirigé une révolte dans le Futian accusant Li Shaojiu d’être un contre-révolutionnaire. Ils ont pris le contrôle de la ville de Futian et relâché plus de 100 personnes de la « division AB » et ont crié des slogans tels que « à bas Mao Zedong ». [12] Peng Dehuai (1898-1974) : général communiste chinois et dirigeant politique. Peng était le commandant en chef pendant la guerre de Corée, vice-premier ministre du conseil d’Etat, membre du Politburo et ministre de la Défense de 1954 à 1959. Il a été démis de ses postes officiels après avoir manifesté son désaccord sur les approches gauchistes de Mao lors du plénum du PCC en 1959. [13] Tiré de « Li Lisan : la personne pour laquelle quatre cérémonies du souvenir ont eu lieu ». [14] Les quatre principes sont : la voie socialiste, la dictature du prolétariat, la domination du PCC, la pensée du marxisme-léninisme et de Mao Zedong. Traduction mise à jour le 17 février 2005      PAGE 3 !"()VY`bcžŸ ©*ö45ìÕìÀ쬗¬…sm^P^PJP^9P hÛ“5CJOJQJ\^JaJ hÛ“aJhÛ“CJOJQJ^JaJhÛ“5CJOJQJ^JaJ hÛ“aJ#hÛ“B*CJOJQJ^JaJph33™#hÛ“B*CJ OJQJ^JaJ ph33™)hÛ“5B*CJ H*OJQJ^JaJ ph33™&hÛ“5B*CJ OJQJ^JaJ ph33™)hÛ“56B*CJ$OJQJ^JaJ$ph33™,hÛ“56B*CJ$OJQJ]^JaJ$ph33™&hÛ“5B*CJ$OJQJ^JaJ$ph33™)bcžŸ ª«8 9 × Ø ‘ÿ*+tuö÷øùúûüúúúøúúúúúúúúúúúúúöúúúúúúúúúú$a$­ÆÈýýýüýþÿ456APlxúúúúõúììììì $$Ifa$$a$$a$ 5xyº»"#ŽýþbcÛÜ,-vwGHáªä Ê 'G'à)ã)Œ1ú1K<Ž<ïH,I@U¬UíXY9[f[b/bùj$kÙuvwrxñã×ã×ã×ã×ã×ã×ã×ã×ã×ã×ã×ã×ã×ãÈã¼ãÈã­ãÈãÈãÈãÈãÈãÈãœãÈãÈãhÛ“6CJOJQJ^JaJ hÛ“5CJOJQJ\^JaJhÛ“CJH*OJQJ^JaJhÛ“CJOJQJ^JhÛ“5CJOJQJ^JaJhÛ“CJOJQJ^JhÛ“CJOJQJ^JaJhÛ“5CJOJQJ\^J7xy{ŸE???$If¹kd$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þ ÖÖÿÌÌÌÿÌÌÌÿÌÌÌÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ pÖÿÌÌÌÿÌÌÌÿÌÌÌŠT!ºkeee$If”kd$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠTº»½Ð"keee$If”kdÛ$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠT"#%NŽkeee$If”kd£$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠTŽ‘ýkeee$If”kdk$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠTýþbkeee$If”kd3$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠTbce¦Ûkeee$If”kdû$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠTÛÜÞí,keee$If”kdÃ$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠT,-/;vkeee$If”kd‹$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠTvwz‘keee$If”kdS$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠT &Gkeee$If”kd$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠTGHKUkeee$If”kdã$$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠT1ákeee$If”kd« $$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠTáâãä\]©ªäåkffffffffff$a$”kds $$IfTÖÖFãÿÔAT#€Ü€_ €þÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ööÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿÖ ÿÿÿ3Ö4ÖaöbÖ ŠT åÅÆ;!A>¦>úúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$¦>§>@@MBNBñFòFîHïH,I-I)J*JMMÚMÛM±Q²Q»R¼RÑSÒST^T£TæT?U@Uúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$@U¬U­UëXìXíXYY8[9[g[h[ñ\ò\``bb/b0bògógøjùj$k%kÊmËmÊoËoúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$Ëoósôs×uØuÙuvvývþvsxtx¸y¹yQ{R{st™‚š‚›‚î‚†`ŠaŠÒ‹úúúúúúúúúíúúúúúúúúúúúúúúúúú $„7„7]„7^„7a$$a$rxFz^zd~|~wŽÚñ›‚í‚í„…ŽfŽÙ:Ÿ=ŸM¦P¦h¦k¦­©®© ¬‰­ÃÃûÃÄüË ÌE×v×wףסëÒë¾ö×ö;F( ) / ” ¢ £ ´ S Ì ÎòãòãòãòãòÔòãòÔòãòÅòÅòÅòÅòãòÅòÔòãòÔ®ÔòÔòÔòÔòÔ¡•ˆ•ˆ•ˆ•hÛ“6CJOJQJ^JhÛ“CJOJQJ^JhÛ“5CJOJQJ^J,hÛ“5CJOJPJQJ^JaJnHo(tHhÛ“CJH*OJQJ^JaJhÛ“5CJOJQJ^JaJhÛ“6CJOJQJ^JaJhÛ“CJOJQJ^JaJ4Ò‹Ó‹ŽŽŽgŽhŽ‘‘=“>“£•¤•í–î–:;¡¡C£D£¥¥­©®© ¬úúúúúúúúíúúúúúúúúúúúúúúúúúú $„7„7]„7^„7a$$a$ ¬ ¬¬¬j­k­t­‰­Š­¾²¿²,¸-¸6º8ºÚ¾Û¾ùÃúÃûÃÄ ÄjÆkƺǻÇgÊhÊ Í!Íúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$!ÍeÏfϾҿҵֶÖC×D×E×w×xףפ×øÙù٤ݥÝãßä߀èè ë¡ëÓëÔëîî±ñ²ñúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$²ñÖò×ò½ö¾ö×öØö¶ú·úØûÙûÈþÉþžŠ‹9:;FGÍε¶' ( ) 0 úúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$0 1 í î D E 23“”JKøù˜™  !—˜þÿ„…æç‚úúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$ÎöÆÉ€‚¬­®°±³´¶·¹ºÀÁÂÃÄÈÉïàÐຶº®¶®¶®¶®¶ž’žžw¶ºhÛ“CJOJQJ!h {u0JCJOJQJmHnHuhÛ“0JCJOJQJjhÛ“0JCJOJQJUjhÛ“UhÛ“+hÛ“CJOJPJQJ^JnHo(tHwhÿhÛ“CJH*OJQJ^JwhÿhÛ“CJOJQJ^JwhÿhÛ“>*CJOJQJ^Jwhÿ‚¬­¯°²³µ¶¸¹ÄÅÆÇÈÉýøööööööööñööööø$a$$a$30&P P°ƒ. °ÈA!°n"°n#n$n%°°¨°¨ Ð$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V ÖÖÿÌÌÌÿÌÌÌÿÌÌÌÖ0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö pÖÿÌÌÌÿÌÌÌÿÌÌÌŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠTÆ$$If–ãÿ!vh5Öñ5Öm 5Ö#vñ#vm #v:V Ö0ÿÿÿÿÿÿöq#6ö,Ö5ÖÜ5Ö_ 5Öþ/Ö ÿ3Ö4Ö ŠT†œH@ñÿH Normal CJOJPJQJ_HmH sH tH P@P Heading 1$1$7$8$@&H$CJ OJPJQJj@j Heading 2)$$ & F¤d¤d1$7$8$@&H$a$5CJ OJPJQJZ@Z Heading 3$$@&a$5B*CJOJQJ\^Jph33™P@P Heading 4$$@&a$5CJOJQJ\^JP@P Heading 5$$@&a$5CJOJQJ\^JDA@òÿ¡D Default Paragraph FontVi@óÿ³V  Table Normal :V ö4Ö4Ö laö (k@ôÿÁ(No List XB@òX Body Text$¤d¤d1$7$8$H$a$CJ OJPJQJ6U@¢6 Hyperlink >*B*phÿBþOB body¤d¤d[$\$OJPJQJaJ.þO¢!. photocredit0þO¢10 photocaptionR^@BR Normal (Web)¤d¤d[$\$OJPJQJaJ4@R4 Header  Ƹp#4 @b4 Footer  Ƹp#.)@¢q. 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