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JC.), le premier empereur de la Dynastie Qin, dont la cour oppressive brûlait les livres philosophiques et enterrait vivants les érudits confucéens. La façon cruelle dont il traita son peuple résultait de sa politique de « maintenir son autorité par tous les moyens sous le Ciel. » [1] Cette politique comprenait quatre aspects majeurs : une imposition excessivement lourde; le gaspillage de main d’œuvre dans des projets à sa propre gloire ; une torture brutale en vertu de lois draconiennes ; et le contrôle des esprits en bloquant tous les circuits de la pensée et de l’expression libres – on brûlait les livres et on allait jusqu’à enterrer vivants les érudits. Sous le règne de Qin Shi Huang, la Chine avait environ 10 millions d’habitants; l’empereur en envoya plus de 2 millions aux travaux forcés. Qin Shi Huang appliqua ses lois draconiennes dans le monde des intellectuels, interdisant la liberté de pensée sur une vaste échelle. Sous son règne, des milliers de savants confucéens et de dignitaires qui s’avisèrent de critiquer le gouvernement furent exécutés. Aujourd’hui, la violence et les abus du Parti communiste chinois (PCC) sont encore plus implacables que ceux de la tyrannique dynastie Qin. La philosophie du PCC est basée sur la « lutte », et son autorité s’est édifiée sur une série de « luttes de classe », « luttes de lignes» et « luttes idéologiques », aussi bien en Chine qu’à l’encontre des autres nations. Mao Zedong (Mao Tse Toung), le premier dirigeant de la République populaire de Chine (RPC) a dit ouvertement : « Ce que Qin Huang a fait n’est rien. Il a enterré vivants 460 savants; nous, nous avons enterré 46 000 intellectuels. Certains nous ont qualifiés de dictateurs semblables à Qin Shi Huang, et nous l’acceptons pleinement. C’est la réalité. Dommage que vous soyez encore en deçà de cette réalité. Nous devons donc en faire plus.” [2]. Jetons à présent un regard sur ces cinquante-cinq pénibles années en Chine sous le règne du PCC. Comme sa philosophie de base repose sur « la lutte des classes », le Parti n’a épargné aucun effort depuis sa prise de pouvoir pour commettre un génocide de classe. il a instauré son règne de terreur par une révolution violente. Meurtres et lavages de cerveau ont été utilisés de concert pour supprimer toute croyance autre que la théorie communiste. Le PCC a lancé un mouvement après l'autre afin de se dépeindre lui-même comme infaillible et divin. Suivant cette théorie de la lutte des classes, il a tenté d’éliminer les dissidents et les classes sociales opposées, en utilisant la violence et la ruse pour forcer le peuple chinois à devenir le serviteur obéissant de son règne tyrannique. I. La Réforme agraire – Eliminer la classe des propriétaires fonciers A peine trois mois après la création du Parti communiste en Chine, le PCC appelait à l’élimination de la classe des propriétaires comme étant une des lignes du programme de réforme agraire nationale. Le slogan du Parti « la terre aux paysans » laissait libre cours à l’égoïsme des paysans sans terre, les encourageant à prendre la terre par la violence sans tenir compte des implications morales de leurs actes; incitant même les paysans sans terre à se battre contre ceux qui possédaient la terre. La campagne, qui stipulait explicitement l’élimination de la classe des propriétaires, commença en regroupant la population rurale dans différentes catégories sociales. Vingt millions de ruraux dans tout le pays furent qualifiés de « propriétaires terriens, paysans riches, réactionnaires ou mauvais éléments. » Ces nouveaux parias étaient exposés à la discrimination, à l’humiliation, et à la perte de leurs droits civiques. Tandis que le programme de la réforme agraire s’étendait aux endroits les plus reculés et aux villages des minorités ethniques, les organisations du PCC se développaient aussi rapidement. Des comités et des cellules du Parti se sont répandus dans toute la Chine, dans chaque ville et village. Les cellules locales étaient les porte-parole diffusant les instructions du Comité Central du Parti, elles étaient sur le front de la lutte des classes, incitant les fermiers à se soulever contre leurs propriétaires. Près de 100.000 propriétaires ont péri durant cette période. Dans certains endroits, le PCC et les fermiers tuèrent des familles entières, sans distinction de sexe ni d’âge, comme moyen d’éradiquer complètement la classe des propriétaires. Entre temps, le PCC lança sa première vague de propagande, déclarant « le président Mao [est] le grand sauveur du peuple » et « seul le PCC [peut] sauver la Chine. » Pendant la réforme agraire, les paysans sans terre obtinrent sans effort tout ce qu’ils voulaient, grâce à la politique communiste de récolter sans travailler, voler sans se préoccuper des moyens utilisés. Les paysans pauvres ont attribué le mérite de l’amélioration de leur vie au PCC, ils ont avalé ainsi la propagande du PCC, à savoir que le Parti travaillait pour le bien du peuple. Pour les propriétaires des terres nouvellement acquises, les bons vieux jours de « la terre aux paysans » étaient comptés. En deux ans, le PCC imposa un certain nombre de pratiques aux fermiers tels que les groupes d’entraide, les communes de base, les communes modèles et les communes du peuple. En utilisant le slogan qui critiquait « les femmes aux pieds bandés » –c'est-à-dire celles qui se déplacent à petits pas – le PCC poussait, année après année, les agriculteurs à « se jeter » dans le socialisme. En mettant les céréales, le coton, et l’huile alimentaire sous un unique système d’achat et de vente au niveau national, les principaux produits agricoles furent exclus du marché libre. De plus, le PCC établit un système d’enregistrement de résidence, empêchant les paysans d’aller dans les villes pour y trouver du travail ou pour s’y installer. Ceux qui s’étaient enregistrés dans des régions rurales n’avaient pas la permission d’acheter des céréales dans des magasins d’Etat et leurs enfants n’avaient pas le droit de recevoir une éducation dans les villes. Les enfants de paysans pouvaient seulement être paysans – ce qui, au début des années 50, transforma 360 millions de ruraux en citoyens de seconde classe. A partir de 1978, durant les cinq premières années après le passage d’un système de vie communautaire à un système de contrat familial, les revenus des fermiers ont sensiblement augmenté et leur statut social s'est quelque peu amélioré. Cependant, ce maigre bénéfice a été bientôt perdu du fait de la corruption des dirigeants locaux et du déséquilibre des prix entre les produits agricoles et industriels. Quelques 900 millions de fermiers sont retombés dans les affres de la pauvreté. L’écart de revenus entre la population des campagnes et celle des villes s’est drastiquement accru – et il continue de se creuser. De nouveaux propriétaires et des fermiers riches sont apparus, remplaçant ceux qui avaient été éliminés lors du programme de réforme agraire. Les chiffres donnés par l’Agence Xinhua, porte-parole du gouvernement, indiquent que depuis 1997, « le revenu des paysans dans les principales régions de production céréalière et celui de la plupart des familles rurales ont stagné et même reculé dans certains cas». La proportion revenu urbain /revenu rural est passée de 1.8 contre 1 au milieu des années 80 à 3.1 contre 1 aujourd’hui. II. Les réformes dans l’industrie et le commerce – Eliminer la classe capitaliste Le PCC voulait éliminer une autre classe, celles des gens qui détenaient un capital dans les grandes villes et les agglomérations rurales. Alors qu’il réformait l’industrie et le commerce en Chine, le PCC prétendit que la classe capitaliste et la classe ouvrière étaient de nature différente : la première était la classe exploitante alors que la seconde était non-exploitante et contre l’exploitation. Selon cette logique, la classe capitaliste était née pour exploiter et ne cesserait de le faire jusqu’à ce qu’elle périsse ; elle ne pouvait qu’être éliminée, pas réformée. A partir de telles prémisses, le PCC utilisa aussi bien le meurtre que le lavage de cerveau pour transformer les capitalistes et les marchands. Les capitalistes pouvaient prospérer aussi longtemps qu’ils suivaient le gouvernement, ne pas le faire signait leur arrêt de mort. En remettant tous vos investissements à l’Etat et en soutenant le PCC, vous n’étiez considéré que comme un problème mineur parmi le peuple. Au contraire, en n’étant pas d’accord ou en vous plaignant de la politique du PCC, vous étiez taxé de réactionnaire et deveniez la cible de la dictature draconienne du Parti. Pendant le règne de terreur qui a découlé de ces réformes, capitalistes et patrons ont abandonné tous leurs avoirs. Beaucoup n’ont pas supporté l’humiliation et ont mis fin à leurs jours. Chen Yi, alors maire de Shanghai, demandait chaque jour : « Combien de parachutistes avons-nous eu aujourd’hui ? » Il se référait aux capitalistes qui s’étaient suicidés en se jetant du haut des édifices ce jour-là. C’est comme cela que le PCC a éliminé rapidement la propriété privée en Chine, en quelques années seulement. Tout en exécutant ses programmes de réforme agraire et financière, le PCC a lancé des mouvements massifs de persécution du peuple chinois. Entre autres : la répression des «contre- révolutionnaires», les campagnes de remaniement idéologique, la purge de la clique anti-PCC conduite par Gao Gang et Rao Shushi et l'enquête sur le groupe « contre- révolutionnaire » de Hu Feng [3]. De 1951 à 1952, le PCC a créé des mouvements appelés « Campagne des trois anti » et « Campagne des cinq anti » avec le but affirmé d’éliminer la corruption, le gâchis et la bureaucratie à l’intérieur du Parti, du gouvernement, de l’armée et des organisations de masse. En réalité cependant, le PCC utilisait ces mouvements pour cibler et persécuter brutalement un nombre incalculable de gens innocents. Ayant le contrôle absolu sur les ressources gouvernementales, le PCC les a entièrement utilisées en accord avec les comités du Parti, les cellules et les sous-cellules dans chacun des mouvements politiques. Trois membres du Parti formaient une petite force de frappe, infiltrant tous les villages et ses environs. Ces forces de frappe étaient omniprésentes, ne laissant pas une pierre non retournée. Ce réseau de contrôle profondément enraciné, héritage des années de guerre du PCC contre les Japonais et le Kuomintang (Parti Nationaliste, KMT), a depuis lors joué un rôle majeur dans les mouvements politiques ultérieurs, y compris dans l’élimination de ses membres aujourd’hui. III. Répression des groupes religieux et populaires Le PCC a commis une autre atrocité : la répression brutale de la religion et l’interdiction complète de tous les groupes non-gouvernementaux après la création de la République populaire de Chine. En 1950, le PCC a donné l’ordre aux autorités locales d’interdire toutes les croyances religieuses non officielles et les sociétés secrètes. Le Parti affirmait que ces groupes souterrains « féodaux » étaient de simples instruments dans les mains des propriétaires, des riches fermiers, des réactionnaires, et des agents spéciaux du KMT ; ils étaient classés comme ennemis du PCC. Dans cette répression nationale, le gouvernement a mobilisé les classes dans lesquelles il avait confiance pour identifier et persécuter les membres de groupes religieux. Les autorités, à différents niveaux, étaient impliquées dans la dissolution de « groupes superstitieux » comme les communautés chrétiennes, catholiques, taoïstes et bouddhistes. On a ordonné à tous les membres de ces églises, aux temples et aux sociétés religieuses de s’inscrire dans les agences gouvernementales et de se repentir de leurs activités non officielles. Refuser d’obéir entraînait une punition sévère. En 1951, le gouvernement a promulgué officiellement des règlements exposant ceux qui poursuivraient leurs activités dans des groupes non officiels à l’emprisonnement à vie ou à la peine de mort. Ce mouvement a persécuté un grand nombre de croyants bienveillants et respectueux des lois. Des statistiques incomplètes indiquent que le PCC dans les années 1950 a persécuté, y compris par des exécutions, au moins trois millions de croyants religieux et de membres de groupes clandestins. Le PCC perquisitionnait pratiquement chaque foyer à travers le pays et interrogeait ses membres, détruisant même les divinités tutélaires des foyers traditionnellement honorées par les paysans chinois. Les exécutions ont renforcé le message du PCC que l’idéologie communiste était la seule idéologie et la seule foi légitimes. Le concept de croyants « patriotiques » apparut bientôt. La Constitution de l’Etat protégeait les croyants « patriotes ». En réalité, quelle que soit la religion en laquelle on croyait, il n’y avait qu’un seul critère : on devait suivre les directives du PCC et reconnaître que le PCC est au-dessus de toutes les religions. Si vous étiez chrétiens, le PCC était le Dieu du Dieu chrétien. Si vous étiez bouddhiste, le PCC était le Maître Bouddha du Maître Bouddha. Pour les musulmans, le PCC était le Allah d’Allah. Quant au Bouddha vivant dans le bouddhisme tibétain, le PCC intervenait et choisissait lui-même qui serait le bouddha vivant. En résumé, le PCC ne vous laissait que le choix d’exprimer et de faire ce que le Parti vous demandait de dire et de faire. Tous les croyants étaient contraints d’appliquer les objectifs du PCC en ne gardant que le nom de leur croyance. Ne pas s’y soumettre vous désignait comme cible de la répression et de la dictature du PCC. Selon un rapport du 22 février 2002, par le magazine en ligne Humanity and Human Rights, vingt mille chrétiens ont mené une étude parmi les 560.000 chrétiens des églises familiales de 207 villes dans 22 provinces en Chine. L’enquête a montré que parmi les membres de ces églises familiales, 130.000 étaient sous la surveillance du gouvernement. On raconte dans le livre "Comment le Parti communiste chinois a persécuté les chrétiens (1958)", qu’en 1957 le PCC avait tué plus de 11’000 adeptes religieux et qu’il avait arrêté arbitrairement – en leur extorquant de l’argent – beaucoup plus. En éliminant la classe des propriétaires et la classe capitaliste et en persécutant un grand nombre de croyants et de gens respectueux des lois, le PCC a frayé le chemin pour que le communisme devienne la religion unique et toute-puissante de la Chine. IV. Le mouvement anti-droitier – Un lavage de cerveau à l’échelle nationale En 1956, un groupe d’intellectuels hongrois formait le Cercle Petofi, qui critiquait le gouvernement hongrois lors de forums et de débats. Le groupe déclencha une révolution à l’échelle nationale en Hongrie, qui fut écrasée par les soldats soviétiques. Mao Zedong tira la leçon de l’«épisode hongrois». En 1957, il appela les intellectuels chinois et d’autres gens à « aider le PCC à se rectifier lui-même ». Ce mouvement, connu sous le nom de « Mouvement des cent fleurs », suivait le slogan « Laisser cents fleurs s’épanouir et cent écoles de pensées s'affronter ». Son but était de faire sortir « les éléments anti-Parti parmi le peuple ». En 1957, dans sa lettre aux chefs du Parti en province, Mao parlait de son intention d’« attirer les serpents hors de leurs trous » en les laissant s’exprimer librement au nom de la liberté de pensée et rectifier le PCC. A l’époque les slogans encourageaient les gens à s’exprimer en promettant qu’il n’y aurait pas de représailles – le Parti « ne chercherait pas de poux dans la tête, ne donnerait pas de coups de bâtons, ne mettrait pas de bonnets et ne réglerait pas ses comptes après l’automne » [4]. Mais bientôt, le PCC allait lancer un mouvement « anti-droitier », qualifiant 550.000 de ceux qui avaient osé s’exprimer de « droitiers ». Parmi eux, 270.000 ont perdu leur emploi de fonctionnaires et 230.000 ont été étiquetés comme « droitiers modérés » ou « éléments anti-socialistes ». Les stratagèmes politiques du PCC pour persécuter les gens étaient de quatre ordres : berner ceux qui avaient des idées dissidentes en les amenant à parler ; fabriquer des crimes ; condamner des gens sans chef d’accusation ; prétendre sauver le peuple alors qu’on l’attaquait en fait sans relâche. Quels étaient alors les « discours réactionnaires » qui ont valu à tant de droitiers et d’anti-communistes d’être exilés pendant plus de trente années dans les coins les plus reculés de la nation ? Les « trois principales théories réactionnaires », cibles d’attaques intensives et générales à l’époque, consistaient en quelques discours de Luo Longji, Zhang Bojun, et de Chu Anping. Un examen plus attentif de ce qu’ils proposaient et suggéraient montre que leurs souhaits étaient plutôt bénins. Luo proposait de former une commission commune entre le PCC et différents partis « démocratiques » pour examiner les déviations dans la « campagne des trois anti » et la « Campagne des cinq anti », et les mouvements de purge des réactionnaires. Le Conseil d’Etat lui-même présentait souvent quelque chose au Comité consultatif politique et au Congrès du peuple pour observations et commentaires, et Zhang suggérait que le Comité politique consultatif et le Congrès du peuple devraient être inclus dans le processus de décisions. Chu suggérait que comme ceux qui n’étaient pas membres du PCC avaient aussi de bonnes idées, de l’estime pour eux-mêmes, et le sens des responsabilités, il n’y avait pas besoin de mettre dans tout le pays un membre du Parti à la tête de chaque cellule de travail, petite ou grande, encore moins pour les équipes dépendant des cellules de travail. Il n’y avait pas besoin que toute chose, petite ou grande, soit obligatoirement faite comme le suggéraient les membres du PCC. Tous les trois avaient exprimé leur volonté de suivre le PCC et aucune de leurs suggestions n’avait dépassé les limites énoncées par le célèbre écrivain et critique Lu Xun (1881-1936) : « Mon Maître, votre habit est devenu sale. Laissez-moi s’il vous plaît vous l’ôter et je le laverai pour vous » Comme Lu Xun, ces « droitiers » exprimaient docilité, soumission et respect. Aucun des « droitiers» condamnés ne suggérait que le PCC devrait être supprimé ; tout ce qu’ils offraient était une critique constructive. Pourtant précisément à cause de ces suggestions, des centaines de milliers de gens ont perdu leur liberté. Des millions de familles ont été frappées par ce malheur. Il en a résulté davantage de mouvements tels que « se confier au PCC », « dénicher les jusqu'au-boutistes », la nouvelle « Campagne des Trois anti » – qui ont envoyé les intellectuels aux travaux forcés dans les campagnes, et attrapé les droitiers ayant échappé à la première vague. Quiconque était en désaccord avec le chef de l’unité de travail était étiqueté comme anti-PCC. Le Parti leur faisait subir des critiques constantes et les envoyait dans des camps de travaux forcés pour être rééduqués. Parfois le Parti transférait des familles entières dans des zones rurales ou interdisait aux enfants l’accès au collège ou à l’armée. Ils ne pouvaient postuler un travail dans le département où ils vivaient. Les familles perdaient la sécurité de l’emploi et les bénéfices de la santé publique. Ils étaient enrôlés dans les rangs des paysans et devenaient des proscrits, même parmi les citoyens de seconde classe. Après la persécution des intellectuels, certains ont développé une double personnalité. Suivant de près le « Soleil rouge », ils sont devenus les « intellectuels appointés par la Cour » du PCC, faisant et disant tout ce que le PCC leur demandait. D’autres ont pris leurs distances des affaires politiques. Les intellectuels chinois, qui ont traditionnellement un sens élevé de responsabilité envers la nation, ont été réduits au silence depuis lors. V. Le Grand Bond en avant - Créer des mensonges pour tester la fidélité du peuple Après le mouvement anti-droitier, la Chine a conçu une peur de la vérité. Tout le monde a commencé à écouter et raconter des mensonges, inventer des histoires, fuir et dissimuler les faits par des mensonges et des rumeurs. Le Grand Bond en avant était un exercice national de mensonge. Le peuple de la nation toute entière, sous la direction du spectre pernicieux du PCC, a fait pas mal de choses ridicules. Les menteurs et ceux à qui l’on mentait étaient trahis. Dans cette campagne de mensonges et d’actions ridicules, le PCC a injecté son énergie violente et néfaste dans l’univers spirituel du peuple chinois. À l'époque, de nombreuses personnes chantaient la chanson de soutien au Grand Bond en avant : « Je suis le grand Empereur de Jade, je suis le roi Dragon, je peux déplacer les montagnes et les rivières, me voilà ». Année après année, on s’est lancé dans des politiques du genre « atteindre une production céréalière de 75 tonnes de l’hectare », « doubler la production d'acier », « surpasser la Grande-Bretagne en dix ans et les Etats-Unis en quinze ans ». Ces politiques ont abouti à une grande famine nationale qui a coûté des millions de vie. Qui donc, parmi les participants du huitième plenum du Huitième comité central du PCC tenu à Lushan en 1959, n’était pas de l’avis du général Peng Dehuai [5], selon lequel le Grand Bond en avant lancé par Mao Zedong était une folie? Pourtant, personne n'a osé dire quoi que ce soit. La décision de soutenir ou non la politique de Mao marquait la ligne entre loyauté et trahison. Autrement dit, la ligne entre la vie et la mort. Dans une histoire de l’ancienne Chine, lorsque Zhao Gao [6] prétendit qu'un cerf était un cheval, il faisait la différence entre le cerf et le cheval, mais il appela à dessein un cerf un cheval afin de contrôler l’opinion publique, pour faire taire les discussions et accroître son propre pouvoir. En résultat du Plenum de Lushan même Peng Dehuai fut forcé à signer une résolution le condamnant et l’éliminant lui-même du gouvernement central. De même, dans les années qui ont suivi la Révolution culturelle, Deng Xiaoping du promettre qu'il ne s’opposerait jamais à la décision du gouvernement de le destituer de ses fonctions. Les expériences passées permettent à la société de comprendre le monde et d’élargir ses horizons. Mais le PCC a enlevé aux gens toute possibilité d’apprendre des expériences et des leçons historiques. La censure officielle des médias n’a fait que diminuer la capacité des gens à discerner le bien du mal. Après chaque mouvement politique, les plus jeunes générations n’ont entendu que le point de vue du Parti, en même temps qu’elles étaient privées des analyses, idéaux et expériences des générations précédentes. En conséquence, les gens n’ont que des informations éparpillées pour comprendre l’histoire et juger les événements, ils croient avoir une opinion correcte alors qu’ils sont fort loin de la vérité. La politique du PCC consistant à maintenir les gens dans l’ignorance a été minutieusement exécutée. VI. La Révolution culturelle – le monde bouleversé par une possession malfaisante On ne peut pas analyser la mainmise du spectre pervers du PCC sur la Chine sans évoquer la Grande Révolution culturelle. En 1966, une nouvelle vague de violence parcourut la Chine; une incontrôlable terreur rouge fit trembler les montagnes et gela les rivières. L'auteur Qin Mu a décrit la Révolution culturelle en ces termes lugubres : « C'était une calamité sans précédent : [le PCC] a emprisonné des millions de gens en raison de leur lien avec un membre de leur famille [visé], il a mis fin à des millions de vies, brisé des familles, transformé des enfants en truands et en voyous, brûlé des livres, démoli des monuments historiques, détruit les tombes d'intellectuels et commis toutes sortes de crimes au nom de la Révolution. » Des chiffres prudents évaluent à 7,73 millions le nombre de morts non naturelles en Chine pendant la Révolution culturelle. Le peuple pense souvent, à tort, que la violence et les crimes durant la Révolution culturelle se sont surtout produits lors des mouvements rebelles et que c’étaient les gardes rouges et les insurgés qui perpétraient les massacres. Cependant, des milliers de rapports annuels des cantons chinois officiellement publiés indiquent que le pic de morts non naturelles pendant la Révolution culturelle n'a pas eu lieu en 1966, lorsque les gardes rouges contrôlaient la plupart des organisations gouvernementales, ni en 1967 lorsque les rebelles combattaient au sein de différents groupes avec des armes militaires, mais plutôt en 1968 quand Mao a repris le contrôle du pays tout entier. Dans ces événements abominables, les meurtriers ont souvent été des officiers de l'armée et des soldats, des miliciens armés et des membres du PCC à tous les niveaux du gouvernement. Les exemples suivants illustrent à quel point la violence pendant la Révolution culturelle était la politique du PCC et des gouvernements régionaux, et non le comportement extrémiste des Gardes rouges. Le PCC a dissimulé sa participation directe dans la campagne ainsi que les instructions données par des leaders du Parti et les fonctionnaires du gouvernement. En août 1966, les gardes rouges ont chassé dans les campagnes les résidents de Pékin qui avaient été classés lors des mouvements précédents comme « propriétaires, paysans riches, réactionnaires, mauvais éléments et droitiers. » Des statistiques officielles incomplètes ont montré que 33.695 maisons ont été perquisitionnées et que 85.196 résidents de Pékin ont été expulsés de la ville et renvoyés là d’où leurs parents étaient venus à l’origine. Les Gardes rouges ont mené cette politique dans tout le pays, expulsant plus de 400.000 résidents urbains à la campagne. Même de hauts fonctionnaires dont les parents étaient propriétaires terriens ont dû s'exiler à la campagne. En réalité, le PCC avait planifié la campagne d'expulsion avant même que la Révolution culturelle ne commence. L'ancien maire de Pékin, Peng Zhen, déclara que les résidents de la ville de Pékin devaient être aussi purs idéologiquement que « des panneaux de verre et des cristaux », signifiant que tous les résidents appartenant à une mauvaise catégorie politique (c'est-à-dire étiquetés, eux ou leurs parents, comme « propriétaires, paysans riches, réactionnaires, mauvais éléments et droitiers ») seraient expulsés de la ville. En mai 1966, Mao commanda à ses subalternes « de protéger la capitale. » Une équipe de travail fut instituée menée par Ye Jianying, Yang Chengwu et Xie Fuzhi. Une des tâches de cette équipe était d’utiliser la police pour expulser les résidents de Pékin ayant de mauvais antécédents de classe. Cette histoire aide à comprendre pourquoi le gouvernement et la police ne sont pas intervenus, mais ont plutôt soutenu les gardes rouges en fouillant les maisons et en expulsant plus de 2% des habitants de Pékin. Le ministre de la Sécurité publique, Xie Fuzhi, exigea que la police n’intervienne pas dans les actions des gardes rouges, mais leur fournisse plutôt conseil et informations. Les gardes rouges ont été simplement utilisés par le Parti pour mener des actions planifiées. Puis, à la fin de 1996, ces Gardes rouges furent abandonnés par le PCC. Beaucoup d’entre eux furent étiquetés contre-révolutionnaires et emprisonnés, et d’autres envoyés à la campagne avec d’autres jeunes citadins pour travailler et réformer leur mentalité. L’organisation des gardes rouges de l’ouest de la ville, qui mena l’expulsion des résidents des villes, fut établie sous la direction « attentive » des leaders du PCC. L’ordre d’incriminer ces Gardes rouges fut également émis après avoir été visé par le secrétaire général du Conseil d’Etat. A la suite de l’expulsion des Pékinois aux mauvais antécédents de classe, les régions rurales commencèrent une autre série de persécution des éléments des mauvaises classes. Le 26 août 1966, un discours de Xie Fuzhi fut transmis au Bureau de police de Daxing lors de leur réunion de travail. Xie ordonnait à la police d’aider les gardes rouges à fouiller les maisons des « Cinq classes noires » (propriétaires, paysans riches, réactionnaires, mauvais éléments et droitiers) en fournissant conseils et informations et en les aidant dans leurs raids. L’abominable massacre de Daxing [7] se produisit suite aux instructions directes du département de police ; les organisateurs en étaient le directeur et le secrétaire du département de police du PCC, et les tueurs étaient pour la plupart des miliciens qui n’épargnèrent pas même les enfants. Beaucoup furent admis au PCC pour leur « bon comportement » durant les massacres. Selon des statistiques incomplètes de la province de Guangxi, environ 50.000 membres du PCC étaient impliqués dans les tueries. Parmi eux plus de 9 000 furent admis au Parti peu après avoir tué quelqu’un. Plus de 20.000 ont commis des meurtres après avoir été admis au Parti, et plus de 19.000 autres membres du Parti étaient impliqués dans les meurtres d’une manière ou d’une autre. Durant la Révolution culturelle, la théorie de classe s’appliquait aussi aux passages à tabac. Les méchants méritaient d’être battus par les bons. Pour une mauvaise personne c’était un honneur de battre une autre mauvaise personne. Pour une bonne personne c’était une erreur de frapper une autre bonne personne. Une telle théorie inventée par Mao était largement répandue dans les mouvements rebelles. La violence et le massacre étaient très répandus suivant la logique que les ennemis de la lutte des classes méritaient la violence perpétrée contre eux. Du 13 août au 7 octobre 1967, les miliciens du canton de Dao (province de Hunan) massacrèrent les membres de l’organisation « Vent et orage de Xiangjiang » et ceux des « Cinq classes noires ». Le massacre dura 66 jours ; plus de 4 519 personnes de 2 778 familles furent tués dans 468 brigades (villages administratifs) de 36 communes populaires dans 10 régions. Au total 9 093 personnes furent tuées, parmi lesquelles 38% faisaient partie des « cinq classes noires » et 44 % étaient leurs enfants La victime la plus âgée avait 78 ans, et la plus jeune 10 jours. Ce n’est qu’un seul cas de violence dans une petite région lors de la Révolution culturelle. En Mongolie intérieure, après l’établissement du « Comité révolutionnaire » au début de 1968, le nettoyage de classe, et la purge du « Parti révolutionnaire [fabriqué] du peuple de Mongolie intérieure » tuèrent plus de 350.000 personnes. En 1968, des dizaines de milliers de gens dans la province de Guangxi participèrent au meurtre de masse de la faction rebelle de l’organisation « 4-22 », exterminant plus de 110.000 personnes. Ces cas indiquent que les principaux actes de massacres violents durant la Révolution culturelle étaient directement à l’instigation et sous les ordres des dirigeants du PCC, qui ont autorisé et utilisé la violence afin de persécuter et tuer les citoyens. Ces meurtriers directement impliqués dans l’ordre et l’exécution des massacres appartenaient pour la plupart à l’armée, la police, la milice armée, certains étaient des membres clés du Parti et de la Ligue de la Jeunesse. Durant la réforme agraire, le PCC avait utilisé les paysans pour renverser les propriétaires afin d’obtenir la terre ; durant la Réforme industrielle et commerciale, il s’est servi de la classe ouvrière pour renverser les capitalistes et s’emparer de leurs biens ; durant le Mouvement anti-droitier il a éliminé tous les intellectuels qui avaient des opinions opposées – alors quel était le but de tous les massacres de la Révolution culturelle ? Le PCC a utilisé un groupe pour en tuer un autre, sans se fier à aucune classe. Même si vous étiez de la classe ouvrière ou paysanne sur lesquelles avait compté le Parti dans le passé, votre vie était en danger si votre point de vue différait du sien. Alors en fin de compte, pourquoi tout cela ? L’objectif était d’établir le communisme comme unique et seule religion dominant le pays tout entier, contrôlant non seulement l’Etat mais l’esprit de chaque individu. La Révolution culturelle poussa le PCC et le culte de la personnalité de Mao Zedong à un paroxysme. La théorie de Mao devait être utilisée pour dominer toute chose et la vision d’un seul devait être gravée dans des dizaines de millions d’esprits. La Révolution culturelle, avec des méthodes sans précédent et que rien n’égalerait jamais, ne spécifiait intentionnellement pas ce qui ne pouvait pas être fait. Au lieu de cela, le Parti soulignait « ce qui pouvait être fait et comment le faire. Tout ce qui était en dehors de cette limite ne pouvait être fait ni même envisagé. » Au cours de la Révolution culturelle, tout le monde dans le pays accomplissait un rituel de type religieux : « Demander des instructions au Parti le matin et faire un rapport au Parti le soir », saluer le Président Mao plusieurs fois par jour, en lui souhaitant une longévité sans fin, et s’adonner à des prières politiques matin et soir quotidiennement. Presque chaque lettré a vécu l’expérience d’écrire des auto-critiques et des rapports de pensée. Les citations de Mao telles que « Battez-vous avec férocité contre chaque pensée égoïste » et « Exécutez les instructions que leur objectif soit ou non compréhensible, approfondissez votre compréhension lors du processus d’exécution » étaient fréquemment récitées. Il n’était permis de vénérer qu’un seul « dieu » (Mao) ; de n’étudier qu’une seule sorte d’écritures (l’enseignement de Mao). Plus tard la « déification » s’est développée au point où les gens ne pouvaient pas acheter de nourriture dans les cantines s’ils ne récitaient pas une citation ou ne saluaient pas Mao. En faisant des courses, en voyageant dans le bus, ou même pour un appel téléphonique on devait réciter une des pensées de Mao, même si elle n’était pas pertinente. En faisant ces choses, les gens étaient soit fanatiques ou cyniques, et dans un cas comme dans l’autre ils étaient déjà sous le contrôle du spectre pervers communiste. Produire des mensonges, tolérer les mensonges et compter sur les mensonges est devenu le style de vie du peuple chinois. VII. L’ère de la réforme économique – La violence progresse avec le temps La Révolution culturelle a été une période pleine de sang, de tueries, de griefs, de perte de la conscience, et de confusion entre bien et mal. Après la Révolution culturelle, les dirigeants du PCC ont fréquemment changé leurs bannières alors que le gouvernement changeait de mains six fois en 20 ans. La propriété privée est revenue en Chine, les disparités du niveau de vie entre zones urbaines et régions rurales se sont accrues, la surface des déserts s’est rapidement étendue, l’eau des rivières s’est asséchée, l’usage de la drogue et la prostitution ont augmenté. Tous les « crimes » que le PCC a combattus sont à nouveau permis. Le cœur impitoyable du PCC, sa nature tortueuse, ses méfaits, et son habileté à ruiner le pays ont augmenté. Au cours du massacre de Tiananmen en 1989, le Parti a mobilisé l’armée et les tanks pour tuer les étudiants qui protestaient sur la place Tiananmen. L’actuelle persécution des pratiquants du Falun Gong est encore plus ignoble. En octobre 2004, le gouvernement local a mobilisé 1600 policiers anti-émeutes pour arrêter et tuer 50 paysans et réquisitionner leurs terres dans la ville de Yulin, province de Shaanxi. Le pouvoir politique du gouvernement chinois a toujours été basé sur une philosophie de lutte et de violence. La seule différence par rapport au passé, c’est que le Parti est devenu encore plus perfide. Législation : Le PCC n’a jamais cessé de créer des conflits entre les gens. Il a condamné un grand nombre de citoyens accusés d’être réactionnaires, anti-socialistes, mauvais éléments et membres de sectes diaboliques. La nature totalitaire du PCC continue d’entrer en conflit avec tous les autres groupes civils et organisations. Au nom du maintien de la « stabilité sociale », le Parti a constamment changé les Constitutions, lois et règlements, et a persécuté comme réactionnaire toute personne qui n’était pas d’accord avec le gouvernement. En juillet 1999, Jiang Zemin a personnellement décidé, contre la volonté de la plupart des autres membres du Politburo, d’éliminer le Falun Gong en trois mois ; diffamation et mensonges se sont répandus dans tout le pays encore une fois. Après que Jiang Zemin ait accusé publiquement le Falun Gong d’être une « secte diabolique » lors d’une entrevue avec le journal français Le Figaro, les propagandistes chinois ont suivi : ils ont aussitôt publié des articles accentuant la pression pour que chacun dans le pays se retourne contre le Falun Gong. Finalement, le Congrès national du peuple a été contraint de passer une vague « décision » pour le traitement des sectes diaboliques ; peu après, la Cour suprême du peuple et le Bureau du Procureur suprême du peuple émettaient conjointement une « explication » de cette « décision ». Le 22 juillet 1999, l’agence de presse Xinhua a publié des discours des dirigeants du Département de l’organisation du PCC et du Département de la propagande soutenant publiquement la persécution de Jiang contre le Falun Gong. Le peuple chinois s’est vu pris dans le filet de la persécution simplement parce que c’était une décision prise par le Parti ; il ne pouvait qu’obéir sans oser émettre la moindre objection. Durant ces cinq dernières années, le gouvernement a utilisé un quart des ressources financières de la nation pour persécuter le Falun Gong. Tout le monde dans le pays a dû passer un test : la plupart de ceux qui admettaient pratiquer le Falun Gong et refusaient d’abandonner la pratique ont perdu leur emploi, certains ont été condamnés aux travaux forcés. Les pratiquants du Falun Gong n’ont violé aucune loi, ils n’ont pas trahi leur pays pas plus qu’ils ne se sont opposés à leur gouvernement ; ils ne faisaient que croire à « l’authenticité, la compassion, la tolérance ». Pourtant des centaines de milliers de personnes ont été emprisonnées. En même temps que le PCC instaurait un strict blocus de l’information, plus de 1100 personnes ont été torturées à mort selon ce qu’ont confirmé leurs familles – et le nombre des morts non confirmés est encore bien plus élevé. Publication de nouvelles : Le 15 octobre 2004, le Wenweipao (Wen Hui Bao) de Hong Kong rapportait que le 20e satellite chinois, à son retour sur terre, était tombé sur la maison de Huo Jiyu dans la municipalité de Penglai, située dans le District de Dayin, Province de Sichuan. Le rapport citait Ai Yuqing, directeur du bureau gouvernemental du District de Dayin, confirmant que la « masse noire » était bien le satellite. Ai était lui-même le directeur adjoint du projet de récupération de l’engin spatial. Cependant, Xinhua n’a publié que l’heure de son retour, soulignant que c’était le 20e satellite expérimental scientifique et technique retrouvé par la Chine. Xinhua ne mentionnait même pas la chute de l’engin sur une maison. C’est un exemple typique de la pratique courante des communiqués des médias chinois : rapporter les bonnes nouvelles et taire les mauvaises sur ordre du Parti. Les mensonges et les calomnies publiés par les journaux et diffusés à la télévision ont beaucoup contribué à l’exécution des politiques du PCC dans tous les mouvements politiques passés. Les ordres du Parti sont instantanément exécutés par les médias dans tout le pays Lorsque le Parti a voulu lancer un mouvement anti-droitier, les médias du pays tout entier ont rapporté les crimes des droitiers. Lorsque le Parti a voulu instituer les communes populaires, chaque journal dans la nation s’est mis à louer les vertus des communes populaires. Lors du premier mois de la persécution du Falun Gong, toutes les stations de télévision et de radio ont diffamé sans relâche le Falun Gong aux heures de grande écoute pour laver le cerveau des gens. Depuis lors, Jiang a utilisé tous les médias pour inventer et répandre des mensonges et des calomnies répétées au sujet du Falun Gong. Y compris en s’efforçant d’inciter à la haine nationale contre le Falun Gong par la diffusion de nouvelles fabriquées sur des pratiquants commettant des meurtres ou des suicides. Un exemple de ce genre de reportages fabriqués est l’incident mis en scène de « l’auto-immolation à Tiananmen », que l’ONG ‘International Educational Development’ a dénoncé devant les Nations Unies à Genève comme étant un coup monté par le gouvernement pour tromper la population. Au cours des cinq dernières années, aucun journal ou télévision de Chine Continentale n’a rapporté un seul fait véridique au sujet du Falun Gong. Education : En Chine, l’éducation est devenue un outil de plus pour contrôler les gens. A l’origine, l’éducation vise au développement intellectuel, dotant à la fois de la connaissance et d’un jugement correct. La connaissance renvoie à la compréhension de l’information, des données et des événements historiques, le jugement au processus d’analyse, de recherche, de critique et de reproduction de cette connaissance – un processus de développement spirituel. Ceux qui ont la connaissance sans avoir de jugement approprié sont appelés rats de bibliothèques, et non de vrais intellectuels avec une conscience sociale. C’est pourquoi dans l’histoire chinoise, ce sont les intellectuels dotés d’un jugement intègre – et non pas ceux qui ont simplement la connaissance – qui ont été hautement respectés. Or sous le contrôle du PCC - Chine est remplie d’intellectuels sans jugement, ou n’osant pas exercer leur jugement. L’éducation dans les écoles ne fait qu’enseigner aux étudiants à ne pas faire les choses que le Parti ne veut pas qu’ils fassent. Dans les années récentes, toutes les écoles ont commencé à enseigner la politique et l’histoire du PCC avec des manuels unifiés .Les professeurs ne croient pas au contenu du texte, mais la « discipline » du Parti les force à l’enseigner contre leur gré. Les étudiants ne croient ni les manuels ni leurs professeurs, mais ils doivent tout mémoriser s’ils veulent passer les examens. Récemment, des questions au sujet du Falun Gong ont été ajoutées aux examens d’entrée dans les universités et les écoles secondaires. Les étudiants qui ne connaissent pas les réponses modèles n’obtiennent pas les notes les plus élevées et perdent la chance d’entrer dans de bonnes universités ou écoles secondaires. Si un étudiant ose dire la vérité, il sera immédiatement renvoyé de l’école et perdra son droit à l’éducation conventionnelle. Dans le système d’éducation publique, sous l’influence des journaux et des documents gouvernementaux, de nombreux proverbes ou phrases célèbres ont été propagés comme des vérités, telle la citation de Mao « Nous devrions soutenir ce à quoi l’ennemi s’oppose et nous opposer à ce que l’ennemi soutient. » L’effet négatif s’est répandu partout : on a empoisonné le cœur des gens, supplanté la bienveillance et détruit le principe moral consistant à vivre en paix et en harmonie. En 2004, le Centre d’Information de la Chine a analysé une étude menée par Sina.net, et les résultats montrent que 82,6% de la jeunesse chinoise approuve les exactions contre les femmes, les enfants et les prisonniers en temps de guerre. Ce résultat est choquant, mais il reflète l’état d’esprit des Chinois – et spécialement de la jeune génération, qui manque d’une compréhension élémentaire du concept culturel traditionnel de bienséance ou de la notion d’humanité universelle. Le 11 septembre 2004, un homme a frénétiquement lacéré 28 enfants avec un couteau dans la ville de Suzhou. Le 20 septembre, un homme de la province de Shandong a blessé 25 élèves d’une école élémentaire avec un couteau. Certains professeurs d’écoles élémentaires ont forcé les élèves à fabriquer manuellement des pétards pour augmenter les fonds de l’école, provoquant une explosion dans laquelle des élèves sont morts Exécution des politiques : La direction du PCC a souvent utilisé la menace et la contrainte pour s’assurer de l’exécution de leurs politiques. Un des moyens qu’ils utilisent est le slogan politique. Longtemps, le PCC a utilisé le nombre de slogans affichés comme évaluation de la contribution politique de chacun. Lors de la Révolution culturelle, Pékin était devenu du jour au lendemain une « mer rouge » de dazibaos. On voyait partout le slogan « A bas le règne des capitalistes dans le Parti ». Dans les campagnes, il était ironiquement raccourci en « A bas le parti dirigeant. » Récemment, pour promouvoir la Loi de la protection des forêts, le Bureau d’Etat de la sylviculture et toutes ses stations et bureaux de protection des forêts ont impérativement fixé un nombre standard de slogans à afficher. Si le quota n’était pas atteint, on serait considéré comme n’ayant pas accompli sa tâche. En conséquence, les bureaux locaux du gouvernement ont affiché un grand nombre de slogans comme « Quiconque brûle les montagnes ira en prison. » Dans l’administration du contrôle des naissances ces dernières années, il y avait des slogans encore plus effrayants : « Si une personne viole la loi, le village entier sera stérilisé », « Plutôt un autre tombeau qu’un autre bébé », ou « S’il n’a pas eu une vasectomie comme il le devait, sa maison sera démolie, si elle n’a pas eu un avortement comme elle le devait, ses vaches et ses champs de riz seront confisqués. » Il y avait même des slogans violant les droits de l’homme et la Constitution comme « Vous dormirez en prison demain si vous ne payez pas vos taxes aujourd’hui. » En fait, un slogan est une façon de faire de la publicité, mais d’une façon plus directe et répétitive. Donc, le gouvernement chinois emploie souvent les slogans comme façon de promouvoir des idées, valeurs et positions politiques. Les slogans politiques peuvent aussi être vus comme les paroles que le gouvernement dit au peuple. Cependant, dans ces slogans de promotion des politiques du PCC, il n’est pas difficile de sentir la tendance à la violence et à la cruauté. VIII. Le lavage de cerveau de tout un pays, transformé en « prison mentale » L’arme la plus efficace que le PCC utilise pour soutenir son règne tyrannique est son système de contrôle. De manière très organisée, le PCC impose une mentalité d’obéissance à chacun de ces citoyens. Peu importe qu’il se contredise lui-même ou change constamment de politiques, du moment qu’il peut organiser des méthodes systématiques pour priver le peuple de ses droits humains fondamentaux. Les tentacules du gouvernement sont omniprésentes. Que ce soit dans les régions rurales ou urbaines, les citoyens sont gouvernés par les soi-disant comités municipaux ou de rues. Pour se marier ou divorcer, pour avoir un enfant, les citoyens ont tous besoin de l’approbation de ces comités. L’idéologie, la façon de penser, les organisations, l’infrastructure sociale, les mécanismes de propagande et les systèmes administratifs du Parti ne servent que son but dictatorial. Le Parti, à travers ses systèmes de gouvernement, s’efforce de contrôler chaque pensée et chaque action individuelles. La façon brutale dont le PCC contrôle son peuple ne se limite pas seulement aux tortures physiques infligées. Il force aussi les gens à perdre leur capacité de penser indépendamment, il en fait des lâches peureux et défensifs n’osant pas parler ouvertement. Le but de l’autorité du PCC est de laver le cerveau de ses propres citoyens, de telle sorte qu’on pense et parle comme le PCC, qu’on fasse ce qu’il préconise. Il existe un dicton : «La politique du Parti est comme la lune, elle change tous les 15 jours. » Aussi souvent que le PCC modifie ses politiques, chacun dans le pays doit les suivre de près. Lorsque vous êtes utilisés comme moyen de nuire aux autres, vous devez remercier le Parti d’avoir apprécié votre force, lorsque vous êtes blessé, vous devez remercier le PCC de vous « enseigner une leçon », lorsque vous êtes l’objet de discriminations et que plus tard le PCC vous fait réparation, vous devez remercier le PCC d’être si généreux, ouvert d’esprit et capable de corriger ses erreurs. Le PCC perpétue sa tyrannie à travers des cycles continuels de répressions suivis de Réhabilitations. Après 55 ans de tyrannie, le PCC a emprisonné l’esprit de la nation et l’a enfermé dans l’espace autorisé par le Parti. Penser en dehors de cette limite est considéré comme un crime. Après des luttes répétées, on fait l’éloge de la stupidité comme étant la sagesse; être un lâche est la manière de survivre. Dans une société moderne avec Internet comme principal échange d’information, le PCC demande même à sa population d’exercer l’autodiscipline et de ne pas lire les nouvelles de l’extérieur ni d’aller sur le net avec des mots clés tels que « droits de l’homme » ou « démocratie ». Le mouvement du PCC pour laver le cerveau de son peuple est absurde, brutal, et méprisable, mais omniprésent. Le Parti a faussé les valeurs morales et les principes de la société chinoise, il a entièrement réécrit les normes du comportement et la façon de vivre de la nation. Il emploie continuellement des méthodes de torture mentale et physique pour renforcer sa dictature et asseoir son autorité absolue sur la Chine avec l’omnisciente « religion du PCC ». Conclusion Pourquoi le PCC doit-il continuellement lutter pour garder son pouvoir? Pourquoi le PCC croit-il qu’aussi longtemps que la vie existe, la lutte est sans fin? Pour atteindre son but, le Parti n’hésite pas à assassiner les gens et à détruire l’environnement écologique, il ne se soucie pas davantage de la pauvreté dans laquelle vivent la majorité des paysans et de nombreux citadins. Est-ce pour l’idéologie du communisme que le PCC mène une lutte sans fin? La réponse est non. Un des principes du Parti communiste est de se débarrasser de la propriété privée, ce qu’il a essayé de faire lorsqu’il a pris le pouvoir. Le PCC croyait que la propriété privée était à la racine de tout mal. Cependant, après la réforme économique des années 1980, la propriété privée a de nouveau été permise en Chine et protégée par la Constitution. En perçant à jour la fausseté du PCC, les gens verront clairement que durant ses 55 ans de règne, le Parti n’a fait que mettre en scène et diriger un théâtre de la redistribution des biens. Après quelques cycles de « redistribution », le PCC a simplement converti le capital d’autrui en sa propre propriété privée. Le PCC se prétend le « pionnier de la classe ouvrière ». Sa tâche est d’éliminer la classe capitaliste. Cependant, les statuts du PCC aujourd’hui permettent sans équivoque aux capitalistes de se joindre au Parti. Les membres du PCC ne croient plus dans le Parti ni dans le communisme, et l’existence du PCC est injustifiable. Ce qui reste du Parti communiste n’est qu’une coquille vide de son prétendu contenu. Est-ce que la lutte à long terme visait à préserver les membres du PCC de la corruption ? Non. Après 55 ans de pouvoir, la corruption, le détournement de fonds, des conduites illégales, et des actions nuisant à la nation et au peuple sont encore largement répandus parmi les fonctionnaires du PCC à travers le pays. Ces dernières années, parmi le nombre total d’environ 20 millions de fonctionnaires du Parti en Chine, huit millions ont été poursuivis et punis pour crimes liés à la corruption. Chaque année, environ un million de personnes se plaignent aux autorités compétentes des fonctionnaires corrompus qui n’ont pas été mis en examen. De janvier à septembre 2004, le Bureau de changes chinois a examiné des cas d’opérations de change illégales dans 35 banques et dans 41 compagnies, et découvert pour 120 millions de dollars de transactions illégales. Selon les statistiques des dernières années, de nombreux fonctionnaires du gouvernement ont détourné et volé des fonds de l’Etat totalisant des dizaines de milliards de dollars. Les luttes avaient-elles pour but d’améliorer l’éducation et la conscience du peuple, de l’intéresser aux affaires nationales ? La réponse est encore un « non » retentissant. Dans la Chine d’aujourd’hui, la recherche du profit matériel est galopante, et les gens perdent la vertu traditionnelle de l’honnêteté. Tromper sa parenté et rouler ses amis est devenu chose courante. Sur de nombreuses questions importantes comme les droits de l’homme ou la persécution du Falun Gong, de nombreux Chinois sont indifférents, ou bien refusent de parler. Garder pour soi ce qu’on pense et choisir de ne pas dire la vérité, c’est aujourd’hui en Chine une aptitude fondamentale de survie. En même temps, le PCC saisit chaque opportunité d’agiter encore et encore le sentiment public de nationalisme. Il peut, par exemple, faire en sorte que la population chinoise lance des pierres sur l’ambassade américaine ou brûle les drapeaux américains. Les Chinois ont été traités soit comme une masse obéissante soit comme une foule violente, mais jamais comme des citoyens jouissant d’une garantie du respect des droits de l’homme. Les principes moraux de Confucius et de Mencius ont, pendant des milliers d’années, constitué la base de l’ordre social et du pouvoir de l’Etat. « Si ces principes sont abandonnés, alors les gens n’auront aucune loi à suivre et ne pourront plus discerner le bien du mal. Ils perdront leur orientation… le Tao sera détruit. » [8] Le but de la lutte des classes du PCC est de continuellement engendrer le chaos, grâce auquel il peut s’établir fermement comme unique parti suprême en Chine, et utiliser l’idéologie du parti pour contrôler le peuple chinois. Les institutions du gouvernement, les forces militaires, et les nouvelles de médias sont tous des outils utilisés par le PCC pour maintenir sa dictature. Le PCC, après avoir transmis des maladies incurables à la Chine, est lui-même au seuil de la mort, et son effondrement est inévitable. Certaines personnes s’inquiètent du chaos que connaîtrait le pays si le PCC s’écroule. Qui remplacera le PCC dans son rôle de gouverner la Chine? Au cours des cinq mille ans d’histoire chinoise, les 55 ans de règne du PCC ne sont pas plus long qu’un nuage qui passe. Malheureusement, durant cette courte période, le PCC a anéanti les croyances et les valeurs traditionnelles chinoises, détruit les principes moraux et les structures sociales traditionnelles, transformant l’attention et l’amour entre êtres humains en lutte et en haine, remplaçant la révérence pour le ciel, la terre et la nature par l'arrogance de « la nature conquérante des humains ». Un acte de destruction après l’autre, le Parti a ravagé les systèmes social, moral et écologique, laissant la nation chinoise dans une crise profonde. Dans l’histoire chinoise, chaque dirigeant bienveillant considérait qu’aimer, nourrir et éduquer le peuple était la responsabilité du gouvernement. La nature humaine aspire à la bonté, et le rôle du gouvernement est de faire éclore cette aptitude humaine innée. Mencius a dit : « Telle est la voie de l’homme : celui qui a le soutien de ressources stables aura le cœur stable, et celui qui n’a pas le soutien de ressources stables n’aura pas le cœur stable. »[9] L’éducation sans prospérité s’est avérée inefficace, les dirigeants tyranniques qui n’avaient aucun amour pour leur peuple et tuaient les innocents ont été méprisés par la population chinoise. Au cours des cinq mille ans d’histoire chinoise, il y a eu de nombreux dirigeants bienveillants comme l’Empereur Yao et l’Empereur Shun dans les temps anciens, l’Empereur Wen et l’Empereur Wu de la Dynastie Zhou, l’Empereur Wen et l’Empereur Jing de la Dynastie Han, l’Empereur Tang Taizong de la Dynastie Tang, l’Empereur Kangxi et l’Empereur Qianlong de la Dynastie Qing. La prospérité dont on jouissait sous les dynasties était le résultat de dirigeants qui pratiquaient le Tao divin, suivant la doctrine du milieu, recherchant la paix et l’harmonie. Les caractéristiques d’un bon dirigeant sont de se servir de gens capables et vertueux, d’être ouvert à différentes opinions, de favoriser la justice et la paix et de donner aux gens ce dont ils ont besoin. De cette façon, les citoyens obéiront aux lois, conserveront un sens de la bienséance, seront heureux et travailleront efficacement. En regardant les affaires du monde, on se demande souvent qui détermine si un Etat sera prospère ou disparaîtra, tout en sachant que l’ascension et la chute d’une nation ont leurs raisons. Après le PCC, on peut s’attendre à ce que la paix et l’harmonie reviennent en Chine. Les gens redeviendront sincères, bienveillants, humbles et tolérants, la nation se souciera à nouveau des besoins essentiels du peuple, et toutes les professions prospéreront. Notes [1] Voir « Les Annales des aliments et des produits » dans L’histoire de l’ancienne Dynastie Han (Han Shu). [2] Qian Bocheng, Oriental Culture, quatrième édition, 2000. [3] Gao Gang et Rao Shushi étaient membres du Comité central. En 1954, après une tentative infructueuse dans des luttes de pouvoir, ils ont été accusés d’avoir comploté pour diviser le Parti et ont été expulsés par la suite du Parti. Hu Feng, un érudit et critique littéraire, était opposé à la politique littéraire stérile du PCC. Il a été expulsé du Parti en 1955 et condamné à 14 ans de prison. [4] « Chercher des poux dans la tête », regarder à la loupe les défauts de quelqu’un; « donner un coup de bâton », punir physiquement ou mentalement; « mettre un chapeau », coller une mauvaise étiquette; « régler les comptes par la suite », se venger plus tard. [5] Peng Dehuai (1898-1974): Chef politique et commandant général communiste chinois. Peng était le commandant lors de la guerre de Corée, premier ministre adjoint du Conseil d’Etat, Membre du Politburo, et Ministre de la défense de 1954-1959. Il a été démis de ses fonctions officielles après avoir désapprouvé les approches gauchistes de Mao au Plenum du PCC à Lushan en 1959. [6] Zhao Gao (date de naissance inconnue, mort en 210 av. JC): Chef eunuque lors de la Dynastie Qin. En 210 avant JC., après la mort de l’Empereur Qin Shi Huang, Zhao Gao, le premier ministre Li Si et le second fils de l’empereur Hu Hai ont forgé deux testaments de l’Empereur, nommant Hu Hai nouvel empereur, et ils ont ordonné au Prince du Trône Fu Su de se suicider. Plus tard, les conflits ont augmenté entre Zhao Gao et Hu Hai. Zhao a amené un cerf à la Cour et dit que c’était un cheval. Seuls quelques fonctionnaires ont osé être en désaccord et dire que c’était un cerf. Zhao Gao a cru que ces fonctionnaires étaient contre lui et les a relevés de leurs fonctions gouvernementales. [7] Le massacre de Daxing s’est tenu au mois d’août 1966 lors du changement du chef du Parti à Pékin. A ce moment-là, Xie Fuzhi, le ministre de la Sécurité publique a fait un discours à une réunion du Bureau de la Sécurité publique à Pékin, préconisant la non intervention face aux actions des Gardes rouges contre les « Cinq classes noires ». Ce discours a rapidement été retransmis à une réunion du Comité exécutif du Bureau de la Sécurité publique de Daxin. Après la réunion, le Bureau a immédiatement réagi et formé un plan pour inciter la foule du canton de Daxin à tuer les « Cinq classes noires ». [8] De Kang Youwei, Collections des écritures politiques, 1981. Zhonghua Shuju. Kang Youwei (1858-1927) était un grand penseur réformateur à la fin de la période Qing. [9] De Mencius. Traduction mise à jour le 17 février 2005      PAGE 1 !"()VYabŠŒ–—' h®¬%èÎ赚bKG7/7G7G7hùyPmH sH hùyPCJOJQJ^JmH sH hùyP-hùyP5B*CJOJQJ\^JmH ph33™sH 8hùyP5B*CJ H*OJQJ\^JmH nH ph33™sH tH 5hùyP5B*CJ OJQJ\^JmH nH ph33™sH tH 5hùyP5B*CJ$OJQJ\^JmH nH ph33™sH tH 0hùyP56B*CJ$OJQJ\^JmH ph33™sH 3hùyP56B*CJ$OJQJ\]^JmH ph33™sH -hùyP5B*CJ$OJQJ\^JmH ph33™sH )abŠ‹Œ–—' ( OPfgh®¯:;de.!/!ª%«%¬%þ%ÿ%úúúøúúöúôúúúúúúöúúúúúúúúúúúú$a$AðZðýý¬%þ%I2}2MA™A?V‘Vjb¼bÙ#Žw“„“æþ0§:§æ³ÿ³¼g¼‰ÄŠÄ¶ÈÁȆåŒåðððð@ðAðBðDðEðGðHðJðKðMðíÝíÝíÝÙÝÙÝÙÝíÝíÝíÝíÝÙÝÈÝÙÝ·©Ÿ’†yÝqÙqÙqÙqÙjhùyPUhùyP6B*CJ]phÿhùyP56CJ\]hùyPOJQJ\]^JhùyPOJQJ^JhùyPOJQJ^JmH sH  hùyP5OJQJ\^JmH sH ! *hùyPCJOJQJ^JmH sH hùyPhùyPCJOJQJ^JmH sH $hùyP5CJOJQJ\^JmH sH )ÿ%*Ž*,,G2H2I2}2~2Ì7Í7ÿ=>KALAMA™AšAúDûDbHcHSJTJeLfL·O¸OzTúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$zT{T=V>V?V‘V’V[[;_<_hbibjb¼b½bddežeff|i}içjèjŒmmÅpúúúúøúúúúúúúúøúúúúúúúúúúúúúú$a$ÅpÆpÎtÏtxxëyìy||J~K~W€X€6‚7‚… …È…É… ˆ ˆÙŠÚŠ×ØÙ#Ž$Žúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúøú$a$$Ž¡¢w“x“˜•™•Ù˜Ú˜{š|šåæc¡d¡/§0§‚®ƒ®`°a°A²B²å³æ³-¶.¶@ºAº¼úúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$¼¼¼g¼h¼DÀEÀæÁçÁŠÄ›ÄœÄçÆèƴȵȶÈÁÈÂÈAÊBÊ;Í<Í×ÎØÎåÒæ҆؇Øúúøúúúúúúúúúúúúúøúúúúúúúúúúú$a$‡ØŠÚ‹Ú±Ý²ÝBàCàÁãÂã„å…å†åŒååùåúå7æ8æÆçÇçÍèÎèIêJêüìýìZï[ïððúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúúú$a$ðððð@ðAðCðDðFðGðIðJðLðMðXðYðZð[ðúúøøúööööööööñööú$a$$a$MðNðTðUðVðWðZð[ðõïõäõàÐhùyPCJOJQJ^JmH sH hùyPhb3P0JmHnHu hùyP0JjhùyP0JU0&P 1°ƒ. °ÈA!°n"°n#n$n%°°¨°¨ Іœ<@ñÿ< Normal_HmH nHsH tHN@N Heading 1$@&5OJQJ\^JmH sH N@N Heading 2$$@&a$CJOJQJ\^JT@T Heading 3$@&5B*CJOJQJ\^Jph33™X@X Heading 4$$@&a$5CJOJQJ\^JmH sH DA@òÿ¡D Default Paragraph FontVi@óÿ³V  Table Normal :V ö4Ö4Ö laö (k@ôÿÁ(No List NþòN Texte de bullesCJOJQJ^JaJþO¢ pZP@Z Body Text 2'56B* CJOJQJmH ph€sH tH LB@"L Body Text$a$CJOJQJ^JmH sH 4@24 Header  Ƹp#4 @B4 Footer  Ƹp#.)@¢Q. 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