Yvonne Maëlec
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Yvonne Gabrielle Jeanne Honorine Patrigeon |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Yvonne Gabrielle Jeanne Honorine Patrigeon dite Yvonne Maëlec[1], née le à Saint-Amand-Montrond (Cher)[2] et morte le à Lausanne (Suisse), est une artiste lyrique et une actrice de théâtre et de cinéma française.
Biographie
[modifier | modifier le code]En dehors d'articles de presse où son nom apparaît à l'occasion de premières de spectacles où elle se produisait et de sorties de films dans lesquels elle a tourné, on sait assez peu de choses d'Yvonne Maëlec active au théâtre et au cinéma pendant une quinzaine d'années entre 1903 à 1919.
Au cinéma, Yvonne Maëlec tourna dans une quinzaine de films entre 1909 et 1918, exclusivement sous la direction de Georges Monca et, pour l'essentiel, dans la série Rigadin au côté de Charles Prince qui y interprétait le rôle-titre.
Yvonne Maêlec figure encore en 1922 dans l' Annuaire international des Lettres et des Arts[3] où elle se déclare domiciliée à Neuilly-sur-Seine 8, rue Berteaux-Dumas. C'est effectivement à cette adresse qu'elle est présente lors du recensement de 1921[4] avec Pierre Lebesgue, un ancien combattant invalide de guerre[5], qui allait devenir son second mari vingt ans plus tard.
En , elle est signalée en villégiature à l'Hôtel Méditerranée de Nice[6].
Divorcée d'un médecin vétérinaire depuis [7], elle épouse en Pierre Lebesgue[8] fils naturel de Pierre d'Orléans, duc de Penthièvre (1845-1919) petit-fils du roi des français Louis-Philippe 1er et de l'empereur du Brésil Pierre 1er.
Carrière au théâtre
[modifier | modifier le code]- 1903 : Giroflé-Girofla, opéra-bouffe en 3 actes et 4 tableaux d'Albert Vanloo et Eugène Leterrier, musique de Charles Lecocq, au théâtre de la Gaîté ()[9]
- 1903 : La Fille de la mère Michel, opérette en 3 actes de Daniel Riche, musique d'Ernest Gillet, au théâtre des Bouffes-Parisiens () : Mlle Jeanne[10]
- 1903 : Péché véniel, opérette-bouffe en 1 acte de Franc-Nohain, musique de Claude Terrasse, au théâtre des Capucines () : Thierry
- 1904 : Madame la Lune, opérette à grand spectacle en 6 tableaux de Paul Lincke, adaptation française de Fabrice Lémon et Maurice de Marsan, à l'Olympia () : le groom de la Lune[11]
- 1904 : La Revue du Moulin-Rouge, revue en 2 actes et 10 tableaux de Jules Oudot[12] et J.-A. Branger, au Moulin-Rouge () : Mme Simon / Amélie
- 1905 : Pierrot qui pleure et Pierrot qui rit, comédie en 1 acte d'Edmond Rostand, au théâtre du Grand-Guignol (mars) : Pierrot qui rit
- 1905 : La Revue de Centrale, revue en 1 acte d'Henri de Koenigswarter, au Folies-Marigny ()
- 1905 : Au revoir... et merci !, revue en 2 actes et 11 tableaux de Henri de Gorsse et Georges Nanteuil, musique d'Alfred Margis, à la Gaîté-Rochechouart () : la commère[13]
- 1906 : Mistigris, opérette en 1 acte de Michel Carré, musique d'Eugène Michel au casino d'Enghien-les-Bains ()
- 1906 : Défense d'entrer, opérette en 1 acte de Georges Lihnes, musique de Gabriel Darcy, au Palais de Bellevue à Biarritz (1er septembre)
- 1906 : La Clé du Paradis, opérette de Michel Carré, musique de Rodolphe Berger, au théâtre des Mathurins ()
- 1907 : Les Rois s'amusent, folie-opérette en 1 acte de Lecomte-Arnold[14], musique d'Henri Bresles, au théâtre des Mathurins ()
- 1907 : A la baguette !, fantaisie-revue de Georges et Paul Briquet, au théâtre des Capucines () : le Prince charmant
- 1907 : Venez ouïr !, revue d'Ernest Grenet-Dancourt et Georges Arnould, à la Cigale () : Miquette
- 1907 : La Muselière, ou la Ceinture de chasteté, comédie-bouffe en 1 acte d'Auguste Achaume[15], au théâtre des Capucines () : Gisèle
- 1907 : Diabolo-Revue, revue en 1 acte de Marc Bonis-Charancle et Dominus, au théâtre des Capucines () : Fraisette
- 1908 : Péché originel, revue en 3 tableaux d'Édouard-Paul Lafargue et Jean Robiquet, à la Comédie-Royale (avril) : Eve
- 1908 : Foyer par ci, fouaillez par là !, revue d'Henri Fursy et Hugues Delorme, musique d'Édouard Mathé, à la Boîte à Fursy ()[16]
- 1908 : On rentre !, revue d'Hugues Delorme et Henri Fursy, à la Boîte à Fursy (octobre)
- 1909 : Le Coup de baguette, opérette anglo-romaine en 1 acte de Georges Montignac et Paul Moncousin, musique d'Émile Bonnamy, à la Boîte à Fursy () : Myrtho
- 1909 : Bas les masques !, revue en 2 actes et 4 tableaux d'Henri Fursy, musique d'Édouard Mathé, au théâtre du Palais-Royal () : le compère
- 1909 : L'École des Chastes, opérette en 1 acte de Paul Franck, musique d'Édouard Mathé, au Cercle militaire de Paris () : Gaëtan Chaste. Reprise le au Théâtre-Casino-Kursaal de Lyon et le suivant au théâtre Populaire de Paris.
- 1909 : O.E.O.E.[17], revue d'Hugues Delorme et Jean Deyrmon, musique d'Édouard Mathé, à la Boîte à Fursy ()[18]
- 1909 : Les Chantiers de la Vertu, revue d'Hugues Delorme et Jean Deyrmon, musique de Paul Monteux-Brisac, à la Boite à Fursy () : la commère
- 1910 : T'en as du vice !, grande revue d'été en 2 actes et 14 tableaux de Rip et Jacques Bousquet, musique d'Henri José, à la Cigale () : la commère
- 1910 : 1911 !, revue en 2 actes de Robert Dieudonné et Charles-Alexis Carpentier, à la Boîte à Fursy (décembre) : l'Aiglon[19]
- 1911 : Le Train de 8 heures 57, revue d'Henri Enthoven, au théâtre du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo (février)[20]
- 1911 : La Revue de la Boîte, revue en 1 acte et 2 tableaux de Roger Ferréol et Charles-Alexis Abadie, musique d'Édouard Mathé, à la Boîte à Fursy () : Vénus / la présidente de la S.P.C.
- 1911 : Les Maris de Léontine, comédie en 3 actes d'Alfred Capus, au Casino de la forêt du Touquet () : Léontine
- 1912 : Le Petit Café, pièce en 3 actes de Tristan Bernard, au théâtre du Palais-Royal () puis en tournée : Bérangère d'Aquitaine
- 1912 : Miss Alice des P.T.T., comédie musicale en 3 actes de Tristan Bernard et Maurice Vaucaire, musique de Claude Terrasse, à la Cigale () : Laurence[21]
- 1913 : En scène, mon Président !, revue à grand spectacle en 2 actes d'Hugues Delorme, à la Cigale ()
- 1914 : Les Deux Canards, pièce en 3 actes de Tristan Bernard et Alfred Athis, au théâtre du Capitole de Toulouse (avril) : Madeleine de Saint-Amour[22]
- 1915 : Chez la concierge, sketch-revue en 1 acte de Jean Hallaure, à la Comédie-Royale ()[23]
- 1919 : L'Enlèvement de la Toledad, opérette en 3 actes d'Edmond Audran, livret de Michel Carré, au théâtre des Célestins de Lyon () : la baronne Trippmann
Carrière au cinéma
[modifier | modifier le code]- 1909 : Rigadin et la Jolie Manucure de Georges Monca
- 1912 : Rigadin marchand de gants de Georges Monca
- 1912 : Rigadin aux Balkans de Georges Monca : la jeune femme
- 1913 : Rigadin flirte et sa femme fait la même chose de Georges Monca
- 1913 : Monsieur le directeur de Georges Monca, d'après la pièce d'Alexandre Bisson et Fabrice Carré : Suzanne
- 1913 : Rigadin marchand de marrons de Georges Monca
- 1913 : Rigadin trahi par un baiser de Georges Monca
- 1913 : Trois Femmes pour un mari de et avec Charles Prince, d'après l'opérette d'Ernest Grenet-Dancourt : Juliette Carindol
- 1913 : La Natte de Rigadin de Georges Monca
- 1913 : Le Bon juge de Georges Monca d'après la pièce d'Alexandre Bisson : Lucie de Perpignan
- 1913 : Le Roi Koko de Georges Monca, d'après la comédie d'Alexandre Bisson : la pêcheuse
- 1914 : Sherlock Holmes roulé par Rigadin de Georges Monca
- 1914 : Madame Rigadin, modiste de Georges Monca : Madame Rigadin[24]
- 1915 : Rigadin et Miss Margaret (Rigadin et Miss Marguett) de Georges Monca
- 1915 : Rigadin et la Jolie Manucure de Georges Monca
- 1917 : Ferdinand le noceur de Georges Monca, d'après la pièce de Léon Gandillot
- 1918 : Les Leçons de chant de Rigadin de Georges Monca : Madame Gourdinais.
Iconographie
[modifier | modifier le code]Yvonne Maëlec a fait l'objet de nombreux portraits tirés par les grands photographes parisiens de l'époque, Reutlinger, Manuel, Paul Boyer, Walery ou Édouard Stebbing, largement diffusés par l'édition de cartes postales.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Catalogue des films français de fiction de 1908 à 1918 par Raymond Chirat et Éric Le Roy, éditions Cinémathèque française, Paris, 1995.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Parfois orthographié Maëllec. L'origine de ce pseudonyme est inconnue. Tout ce que l'on peut dire est que Maëlec (ou Maël) est le nom d'un saint breton du VIe siècle originaire du pays de Galles.
- Acte de naissance n° 156 (vue 55/195) avec mentions marginales des mariages. Archives départementales du Cher en ligne, état-civil de Saint-Amand-Montrond, registre NMD de 1881.
- Deuxième partie. Compositeurs et artistes. Dramatiques. Annuaire international des Lettres et des Arts, années 1922-1923, p. 294, lire en ligne sur Gallica.
- Recensement de Neuilly-sur-Seine, année 1921 (vue 53/418). Archives départementales des Hauts-de-Seine, commune de Neuilly-sur-Seine, recensement de 1921, 1er volume.
- Lebesgue, Pierre Ferdinand Eugène. Matricule 2124. Archives en ligne de la Ville de Paris, états signalétiques et des services militaires, 6e bureau de recrutement de la Seine, classe 1901.
- Liste officielle des dernières arrivées de la semaine écoulée. Nice. Hôtels. Maëlec, Mme Y., Paris, h. Méditerranée. L'Éclaireur du dimanche, 24 juillet 1927, p. 21, à lire en ligne sur Gallica.
- Acte de mariage n° 772 (vue 6/19) avec mention marginale du divorce. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 16e arrondissement, registre des mariages de 1900.
- Acte de naissance n° 980 ( vue 7/14) avec mentions marginales du mariage et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 8e arrondissement, registre des naissances de 1881.
- Courrier des théâtres. Aujourd'hui à la Gaîté. Le Figaro, 21 avril 1903, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
- Théâtres. Journal des débats, 14 octobre 1903, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Théâtres. Le Temps, 7 mai 1904, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- En dehors de ses activités d'auteur dramatique, Jules Oudot (Paris 1861-Rozay-en-Brie 1925) était un fonctionnaire de l'Assistance publique de Paris.
- Entre cour et Jardin. Gaîté-Rochechouart. Au revoir... et merci. Journal amusant, 27 janvier 1906, p. 11, lire en ligne sur Gallica.
- Le comte Arnold d'Oultremont de Wégimont dit Lecomte-Arnold (1881-1910) est un auteur dramatique belge.
- Gabriel Auguste Achaume (Marseille 1874-Paris 1955), chansonnier et auteur dramatique.
- Entre cour et jardin. Boîte à Fursy. Journal amusant, 23 mai 1908, p. 12, à lire en ligne sur Gallica.
- Acronyme pour Ouest-État ! Ouest-État !. La revue se situe sur les quais de la gare Saint-Lazare, alors propriété de la compagnie de chemins de fer Ouest-État, un jour de grands départs.
- Dessin de Maurice Lourdey lire en ligne sur Gallica.
- Entre cour et jardin. Boîte à Fursy. 1911. Journal amusant, 24 décembre 1910, pp. 10-11, lire en ligne sur Gallica.
- Théâtres. On nous écrit de Monte-Carlo. La Liberté, 16 février 1911, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
- Le mystère de la Cigale. Dans l'ombre épaisse de la nuit... Comoedia, 13 décembre 1912, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Courrier des théâtres. Théâtre du Capitole. La Dépêche, 29 avril 1914, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Courrier des théâtres. Le Figaro, 28 juin 1915, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Publicité Pathé Frères dans le Ciné-Journal du 25 juillet 1914, pp. 30-31, lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :