Hoyt W. Fuller
Naissance | Atlanta |
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Décès |
(à 57 ans) Atlanta |
Nationalité | |
Formation |
Bachelor of Arts (option littérature et journalisme, Wayne State University |
Activité |
journaliste, professeur d'université |
A travaillé pour |
Detroit Tribune, the Michigan Chronicle, Ebony magazine (1954-1957). University, Northwestern University. |
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Mouvement |
Organization of Black American Culture, Black Arts Movement |
Archives conservées par |
Hoyt William Fuller, né le à Atlanta (Géorgie), mort le à Atlanta est un professeur, critique et écrivain américain l'un des fondateurs de l'Organization of Black American Culture (en) (OBAC) et figure du Black Arts Movement.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Hoyt W. Fuller est le fils de Lillie Beatrice Ellafair Thomas, une personne handicapée, et de Thomas Fuller. Après le décès de son père en 1927, il quitte Atlanta pour aller vivre chez sa tante à Détroit (Michigan). Après ses études secondaires, il est accepté à la Wayne State University de Détroit, il y obtient un Bachelor of Arts (Licence) options : littérature et journalisme en 1950[2],[3],[4].
Le journaliste
[modifier | modifier le code]De 1949 à 1957, Hoyt W. Fuller écrit divers articles et chroniques pour le Detroit Tribune (1949-1951), le Michigan Chronicle (en) (1951-1954), et l'Ebony magazine (1954-1957)[2],[5].
Au Detroit Tribune, Hoyt W. Fuller revoie Fred Hart Williams un historien des origines des Afro-Américains, créateur de la Genealogical Society, qu'il a connu à la Wayne State University, ce dernier le sensibilise à la littérature afro-américaine et aux sources africaines des Afro-Américains[2],[3],[6],[7].
Hoyt W. Fuller quitte son poste de rédacteur en chef adjoint à l'Ebony magazine, parce qu'il constate le décalage entre la ligne éditoriale du magazine et les luttes d'émancipation des afro-américains[3],[8].
Hoyt W. Fuller déménage en Europe, il vit trois ans en France et en Espagne, sur l’île de Majorque[2],[5].
En Espagne, il écrit des articles sur l'Afrique de l'Ouest pour le Haagse Post (nl)[2],[3].
Hoyt W. Fullerl passe trois mois à Alger et en Guinée, une expérience qui l’a inspiré pour écrire Journey to Africa /Voyage en Afrique[2],[3].
L’expérience de Hoyt W. Fuller en Afrique lui donne une nouvelle raison d’être et l'amène à retourner aux États-Unis. Fuller devient rédacteur en chef du Negro Digest, renommé en 1970 Black World[2],[3],[9],[10].
En 1967, il participe à la fondation d'un groupe d'écrivains et d'artistes l'Organization of Black American Culture[2],[3].
La ligne éditoriale du Negro Digest est orienté vers la culture et aux arts afro-américains et africains, et devient une plate-forme importante pour de nombreux écrivains du Black Arts Movement[2].
Lorsque la publication s'interrompt en 1976, Hoyt W. Fuller emménage à Atlanta et fonde le journal First World[2],[3].
Ses activités déclenchent une surveillance du FBI[11].
La fin et le legs
[modifier | modifier le code]Le , Hoyt Fuller victime d'un infarctus s'effondre sur la voie publique, le bureau du médecin légiste du comté de Fulton précise qu'il s'est effondré au carrefour de l'International Boulevard et de la Williams Street à Atlanta[2],[3],[12].
Les archives de Hoyt Fuller sont déposées à la bibliothèque Robert W. Woodruff de l'Atlanta University Center (en).
Œuvres
[modifier | modifier le code]Essais
[modifier | modifier le code]- Journey to Africa, Chicago, Third World Press, , 100 p. (ISBN 9780883780183, lire en ligne),
Articles
[modifier | modifier le code]- « Fred Hart Williams, a Man with a Sense of History », Negro History Bulletin, vol. 26, no 1, , p. 45-49 (5 pages) (lire en ligne ),
- « Letter », Negro History Bulletin, vol. 26, no 4, , p. 155 (1 page) (lire en ligne ),
- « The Myth of the "New Negro" », Southwest Review, vol. 48, no 4, , p. 353-358 (6 pages) (lire en ligne ),
- « Dialogue of the Deaf », The North American Review, vol. 249, no 4, , p. 66-68 (3 pages) (lire en ligne ),
- « Dinner at Diop's », Southwest Review, vol. 50, no 2, , p. 142-154 (13 pages) (lire en ligne ),
- « The Drowning Man », The North American Review, vol. 250, no 2, , p. 43-48 (6 pages) (lire en ligne ),
- « Contemporary Negro Fiction », Southwest Review, vol. 50, no 4, , p. 321-335 (15 pages) (lire en ligne ),
- « Exiles at Le Nuage », The North American Review, vol. 251, no 3, , p. 5-6 (2 pages) (lire en ligne ),
- « Eluding the "Commercial" Label—and Jinx », American Libraries, vol. 8, no 3, , p. 126 (1 page) (lire en ligne ),
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « http://hdl.handle.net/20.500.12322/fa:039 »
- (en-US) Mark C. Carnes (dir.), John A. Garraty (dir.) et James A. Miller (rédacteur), American National Biography, vol. 8 : Fishberg - Gihon, New York, Oxford University Press, USA, (ISBN 9780195127874, OCLC 875492336, lire en ligne)
- (en-US) Michelle Granshaw, « Hoyt W. Fuller (1923-1981) », sur BlackPast, (consulté le )
- (en-US) « Fuller, Hoyt · F.B. Eyes Digital Archive: FBI Files on African American Authors and Literary Institutions Obtained Through the U.S. Freedom of Information Act (FOIA) · WUSTL Digital Gateway Image Collections & Exhibitions », sur omeka.wustl.edu (consulté le )
- (en-US) « Hoyt Fuller, Author Info, Published Books, Bio, Photo, Video, and More », sur AALBC.com, the African American Literature Book Club (consulté le )
- (en-US) « Fred Hart Williams | Biographies », sur www.elmwoodhistoriccemetery.org (consulté le )
- (en-US) « Fred Hart Williams Genealogical Society - FHWGS Past Events », sur fhwgs.org (consulté le )
- (en-US) « Hoyt Fuller, an editor and advocate of the Black aesthetic », sur amsterdamnews.com (consulté le )
- (en-US) « The Negro Digest the Black Version of the Reader's Digest », sur Black Then, (consulté le )
- (en-US) « Black World/Negro Digest | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
- (en-US) « Fuller, Hoyt · F.B. Eyes Digital Archive: FBI Files on African American Authors and Literary Institutions Obtained Through the U.S. Freedom of Information Act (FOIA) · WUSTL Digital Gateway Image Collections & Exhibitions », sur omeka.wustl.edu (consulté le )
- (en-US) C. Gerald Fraser, « Hoyt W. Fuller, a Literary Critic and Editor of Black Publication », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Notices dans des encyclopédies et manuels de références
[modifier | modifier le code]- (en-US) Houston A. Baker Jr., Black Literature in America, McGraw-Hill Companies, , 443 p. (ISBN 9780070033658)
- (en-US) Houston A. Baker Jr., Afro-American Poetics: Revisions of Harlem and the Black Aesthetic, University of Wisconsin Press (réimpr. 1996) (1re éd. 1988), 220 p. (ISBN 9780299115043, lire en ligne),
- (en-US) Mark C. Carnes (dir.), John A. Garraty, (dir.) et James A. Miller (rédacteur), American National Biography, vol. 8 : Fishberg - Gihon, New York, Oxford University Press, USA, (ISBN 9780195127874, OCLC 875492336, lire en ligne).
Essais et biographies
[modifier | modifier le code]- (en-US) Dudley Randall (dir.), Homage to Hoyt Fuller, Broadside Press, , 356 p. (ISBN 9780910296243),
- (en-US) Jonathan Fenderson, Building the Black Arts Movement: Hoyt Fuller and the Cultural Politics of the 1960s, University of Illinois Press, , 280 p. (ISBN 9780252084225),
Articles anglophones
[modifier | modifier le code]- Chester J. Fontenot et Sterling Plumpp, « A Tribute to Hoyt W. Fuller (1927-1981) », Black American Literature Forum, vol. 15, no 2, , p. 47 (1 page) (lire en ligne ),
- Kinohi Nishikawa, « Between the World and "Nommo": Hoyt W. Fuller and Chicago's Black Arts Magazines », Chicago Review, vol. 59-60, nos 4/1, , p. 143-163 (21 pages) (lire en ligne ),
- Chester J. Fontenot, « A Tribute to Hoyt W. Fuller (1927-1981) », African American Review, vol. 50, no 4, , p. 619 (1 page) (lire en ligne ),
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :