Émile Claus
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Émile Claus
Émile Claus en 1917.
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Villa Zonneschijn (d) |
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- |
| Parentèle |
Jenny Montigny (maîtresse) Dufaux (en) (épouse) |
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Les XIII L'Art contemporain (d) Vie et Lumière |
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| Maître | |
| Genres artistiques | |
| Archives conservées par |
Le tombe d'Émile Claus est située devant sa villa Zonneschijn, 101 Emiel Clauslaan, à Astene.
Émile Claus ( à Vive-Saint-Éloi – à Astene), est un peintre belge, figure la plus brillante du luminisme.
Biographie
[modifier | modifier le code]Émile Claus naquit à Vive-Saint-Éloi, petit village des Flandres sur les bords de la Lys, seizième enfant d'une famille de commerçants ruraux en 1849. Il est l'oncle d'un des héros belges de la Première guerre mondiale, le lieutenant-général Aloïse Biebuyck.
En 1886, il épouse Charlotte Dufaux, la nièce d'Édouard Dufaux, notaire à Waregem[2].
Débuts
[modifier | modifier le code]Sa vocation est précoce, à l'âge de vingt ans il s'inscrit à l'Académie d'Anvers et décide de se consacrer entièrement à la peinture. Il expose pour la première fois deux scènes de genre à Bruxelles en 1875 et en 1879 il s'embarque pour l'Afrique du Nord, trois ans avant le peintre Théo van Rysselberghe. À son retour, la lumière sera la vie de ses toiles et sa propre vie : il peint avec des couleurs élémentaires, il décompose le prisme et le réfracte à travers les tons.
Au contact de son ami Théo Verstraete, sa peinture, teintée de réalisme (Le vieux Jardinier de 1885, Les Sarcleuses de Lin de 1887), devient lumineuse et s'éclaircit.
En 1882, il installe sa résidence à Astene, village voisin de Laethem-Saint-Martin et appelle Zonneschijn[3]sa villa sise au bord de la Lys. James Ensor dira à ce propos : « C'est là qu'il tirera le soleil en bouteille ». Émile Claus et Carl Nys organisent leur exposition conjointe du 13 au , salle Verlat, à Anvers[4].
En 1889, il loue à Paris, pendant trois ans, un atelier qu'il occupe l'hiver, après ses étés passés à Astene. Son ami Camille Lemonnier nous parle de sa vie de fièvre et de passion qui l'exalte, en revivant les heures héroïques de l'Art au contact des Maîtres de l'impressionnisme qui triomphe. Il se lie d'amitié avec le peintre intimiste et symboliste Henri-Eugène Le Sidaner, apprécie le naturalisme des peintres Frits Thaulow, Gaston La Touche et rompt avec son ancienne manière conventionnelle de peindre[5].
En 1891 il est un des fondateurs du cercle Les XIII à Anvers[6].
Liens avec l'École de Laethem
[modifier | modifier le code]Paul Haesaerts dira de sa peinture : « Le dogme exige : travail en plein air, clairs orangés et ombres violettes, sujets joyeux, beaucoup de fleurs, des jardins, des prairies parsemées de renoncules, des champs de blés piqués de bleuets et, si possible, de petites paysannes souriantes et des gosses aux cheveux blonds - formes perdues dans un brouillard de lumière et exécutées à petits coups de pinceau capricants. La fidélité à ces quelques points essentiels garantit la qualité de la peinture et en assure le salut. »
Vers 1900, au moment où se forme le premier groupe de l'École de Laethem-Saint-Martin, Émile Claus est un grand monsieur fêté par la critique. Le luminisme leur sert de repoussoir et les aide, par contraste, à définir l'esprit qui sera celui de leur groupe. Environ dix ans plus tard, quand le deuxième groupe de Laethem se mettra à l'œuvre, loin de se détourner de Claus, les nouveaux venus se laisseront inspirer par lui, mais ce ne sera que pour s'en détacher très rapidement et cette fois avec violence. La plupart des peintres de Laethem ne s'accommodent pas de l'impressionnisme ; ils lui disent non une première fois — un non indifférent — puis ils se ravisent mais c'est pour le regretter aussitôt et lancer un nouveau non[7].
En , il rejoint la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, avec une première exposition collective à la galerie Georges Petit à Paris en [8].
Le succès
[modifier | modifier le code]Les grandes expositions internationales le réclament avec enthousiasme, les musées acquièrent ses œuvres et il fonde, en 1904, le Cercle Vie et Lumière auquel participent Ensor et Georges Lemmen.
Il vient rendre visite à la colonie artistique d'Étaples[9].
En 1905, il expose à Bruxelles, au Cercle artistique, cinquante-deux toiles qui le consacrent comme le peintre qui a fait entrer dans l'art un paysage nouveau; Camille Lemonnier en dira : « Il avait créé une Flandre des peintres que la peinture ignorait encore. »[10].
Il a beaucoup voyagé les années suivantes, entre autres aux États-Unis, en 1907, où il fait partie du jury d’exposition du Carnegie Institute de Pittsburgh. Dans les pas de Claude Monet, il séjournera à deux reprises à Venise, dont une fois, en 1906, en compagnie d'Henri Le Sidaner[11].
Au sommet de sa gloire et financièrement aisé, il se voit forcé, à soixante-cinq ans, de se réfugier, à contre gré, pendant toute la Première Guerre mondiale à Londres où il peint, fortement influencé par Monet, une série de vues de la Tamise, connues comme les "réflexions sur la Tamise".
Les critiques dans les années suivantes ne furent pas toujours tendres, voire sarcastiques:
- Gustave Vanzype écrira, en 1929 : « Il exécuta une série d'impressions où la clarté lutte vainement contre les brumes et les fumées, toiles que nous vîmes, en 1920, à Bruxelles, qui sont d'un maître, certes, mais qui ne sont pas tout à fait de Claus. »[12]
- Paul Haesaerts parlera de « l’impressionnisme banal, vulgarisé par des ouvriers d’art comme Heymans et Claus » et Ensor le traitera de « chatouilleur de rétines bourgeoises (…)»[13]
À la fin de la guerre, en 1918, il revient à Astene.
Fidèle à sa vision de la nature et méritant son nom de Peintre du Soleil, il y meurt le [14]. La toile qu'il travaillait encore la veille, Moisson d'or, est restée inachevée sur chevalet[12].
Initialement, Claus sera inhumé au cimetière communal. Mais à la suite des actions de Jenny Montigny, la talentueuse élève de Claus devenue par la suite sa maîtresse, qui ne cessa d'orner sa tombe de fleurs, sa veuve, Charlotte Dufaux, décida de le faire exhumer et l'enterrer dans le jardin devant sa villa à Astene.
Œuvres
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- date inconnue (entre 1849 et 1924) : Portrait de Camille Lemonnier, huile sur toile, dimensions non connues, Musée Camille Lemonnier, Ixelles, Belgique[15].
- date inconnue (entre 1849 et 1924) : Le marché devant le théâtre à Anvers, huile sur toile, 49 × 96 × 9,5 cm, Musée royal des beaux-arts d'Anvers (Inv. 2831), Belgique[16].
- 1873 : Clémence Claus, soeur du peintre, huile sur toile, 48,5 x 39 cm, Musée de Deinze et du Pays de la Lys (Inv. 0847/CLAU. e-35), Deinze, Belgique[17].
- 1874 : Autoportrait, huile sur toile, 21 × 16,5 cm, Musée de Deinze et du Pays de la Lys (Inv. 0108/CLAU.e-5), Deinze, Belgique[18].
- 1877 : Autoportrait, huile sur toile, 22,3 x 16,3 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 2014-SL), Belgique[19].
- 1880 : Portrait de l'artiste Marie Moreels, huile sur toile, 54,5 x 45,5 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 1974-P), Belgique[20].
- 1881 : Jeune orientale, huile sur toile, 89 x 182,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 9488), Bruxelles, Belgique[21].
- 1882: Combat de coqs en Flandre, huile sur toile, 275 x 200, collection privée.
- 1885 : La Lys à Astene, huile sur toile, 73,5 × 115 cm, Musée Groeninge à Bruges, Belgique[22].
- 1885 : Le Vieux jardinier, huile sur toile, 214 × 138 cm, au Musée des beaux-arts de Liège[23]
- 1886 : Portrait Mme Claus en robe de marriage, huile sur toile, 44,5 × 21,8 cm, Musée de Deinze et du Pays de la Lys (Inv. 0111/CLAU.e-8), Deinze, Belgique[24].
- 1887 : Jeunes paysannes marchant sur les bords de la Lys, huile sur toile, 73 × 119 cm, collection privée.
- 1887 : Sarclage du lin en Flandre, huile sur toile, 129 × 198,7 cm, Musée royal des beaux-arts d'Anvers (Inv. 1011), Belgique[25].
- 1887 : Le Pique-nique, huile sur toile, 129 × 198 cm, Institut royal du Patrimoine artistique, Bruxelles.
- 1890 : La Récolte des betteraves (Bietenoogst), huile sur toile, 320 × 480 cm, Musée de Deinze et du Pays de la Lys (Inv. 0112/CLAU.e-9), Deinze, Belgique[26].
- vers 1890 : Les Glaneuses, huile sur toile, collection privée.
- vers 1890-1900 : Pâques, lithographie originale, 18 x 27 cm, Musée Gaspar - Collection de l'Institut Archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgique.
- 1891 : Les Patineurs (De ijsvogels), huile sur toile, 148,5 × 205 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 1892-A), Belgique[27].
- 1892 : Fillettes au champ, pastel sur papier, 710 x 530 mm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 1914-BM), Belgique[28].
- 1893 : L'Été, huile sur toile, 59 × 93 cm, Musée royal des beaux-arts d'Anvers (Inv. 1836), Belgique[29].
- 1893 : La drève ensoleillée, huile sur toile, 82 x 165 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 3402), Bruxelles, Belgique[30].
- 1894 : Les Glaneurs, huile sur toile, 38,5 × 55,8 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 1950-AH), Belgique[31].
- 1898 : Vieux Pêcheur, dit aussi Le vieux Marin de Heist, huile sur toile, 43,3 x 60,5 cm, Musée de Deinze et du Pays de la Lys, Deinze, Belgique[32].
- 1898 : Ampelio, vieux pêcheur de Bordighera, huile sur toile, 41.7 x 58.6 cm, Art Gallery of South Australia, Port-Adélaïde, Australie[33],[34].
- 1899 : Vaches traversant la Lys / Passage des vaches, huile sur toile, 200 × 305 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 3584), Bruxelles, Belgique[35].
- 1899 : Portrait de l'artiste Anna De Weert, huile sur toile, 120,5 x 131 cm, Musée des Beaux-Arts de Gand (Inv. 1950-AG), Belgique[36].
- 1899 : Journée ensoleillée, huile sur toile, 92,7 × 73,5 cm, Musée des Beaux-Arts de Gand (Inv. 1904-X), Belgique[37].
- 1899 : Rayon de soleil, huile sur toile, 82 × 117 cm, Musée d'Orsay (Inv. RF 1313), Paris, France[38].
- 1900-1924 : Profil de femme et meule de foin, huile sur toile, 47,7 x 65,7 cm, Musée des Beaux-Arts de Gand (Inv. 1938-M), Belgique[39].
- 1900 : Arbre au soleil, huile sur toile, huile sur toile, 184,5 × 151,8 cm, Musée des Beaux-Arts de Gand (Inv. 1920-N), Belgique[40].
- 1900 : Portrait de Madame Claus, huile sur toile, 81 × 96 cm, Musée des Beaux-Arts de Tournai, Belgique.
"Canetons sur la Lys" (1900) par Émile Claus, collection privée - 1900 : Hiver, huile sur toile, 87 × 114 cm, Musée royal des beaux-arts d'Anvers (Inv. 1356), Belgique[41].
- 1900 : Canetons sur la Lys, huile sur toile, 90 × 117 cm, collection particulière
- 1900 : Grands arbres devant un béguinage en pays flamand, huile sur toile, 81 x 117 cm, collection particulière
- 1902 : Portrait de Jenny Montigny, huile sur toile, 106,5 × 89 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6234), Bruxelles, Belgique[42].
- 1903 : Vue à Bottelare, pastel sur toile, 310 x 235 mm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 1914-GG), Belgique[43].
- 1903 : La drève ensoleillée, huile sur toile, 110 x 128 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 2016-PK), Belgique[44].
- 1904 : Meules dans la neige, huile sur toile, 71,5 × 95,7 cm, collection particulière.
- 1904 : La Récolte du lin, huile sur toile, 156,5 × 201 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 3769), Bruxelles, Belgique[45].
- 1905 : Zonnegloed (Lueur du soleil), huile sur toile, 46,8 x 63,8 x 1,8 cm, Musée Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgique[46].
- 1906 : Les Asters, huile sur toile, 103,5 × 131 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 4006), Bruxelles, Belgique[47].
- 1906 : Le Châtaignier.
- 1906 : Villa Rayon de soleil (La Maison de l'artiste à Astene), huile sur toile, 73,5 x 93 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 1954-W), Belgique[48].
- 1908 : Jeune Paysanne, huile sur toile, 64 × 47 cm, Musée de Deinze et du Pays de la Lys, Deinze, Belgique[49].
- vers 1908-1914 : Octobre, le vieil arbre, huile sur toile, 183 × 160 cm, Ambassade de France, Vienne, Musée d'Orsay (Inv. LUX 993), Paris, France[50],[51].
- 1911 : Soleil couchant. Juin, huile sur toile, 105 x 82 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 1912-E), Belgique[52].
- 1912 : La Lys, huile sur toile, 60 x 42 cm, collection particulière
- 1912-1913 : Autoportrait, huile sur toile, 50,2 x 73,2 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 2014-SM), Belgique[53].
- 1914 : Midi à l'Estérel (Côte d'Azur), huile sur toile, 60,7 x 74,1 cm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 1922-B), Belgique[54].
- 1915 : Autoportrait, pastel sur papier, 220 x 335 mm, Musée des Beaux Arts de Gand (Inv. 2014-SN), Belgique[55].
- Peintures
-
1874
Autoportrait -
1885
La Lys à Astene -
1885
Le Vieux Jardinier -
1887
Jeunes paysannes marchant sur les bords de la Lys -
date?
Vaches dans les prés -
1887
Pique-nique -
1890
La Récolte des betteraves -
1891, Les Patineurs
Musée des Beaux-Arts de Gand -
1893
L'Été -
1898
Ampelio, vieux pêcheur de Bordighera -
1899
Journée ensoleillée -
1900
Arbre au soleil -
1900
Portrait de Madame Claus -
1902
Portrait de Jenny Montigny -
1904
Meules dans la neige -
1905
Zonnegloed -
1912
La Lys
Période d'exil en Angleterre
[modifier | modifier le code]- 1915 : Colline boisée à Upton-Grey, huile sur toile, 48,5 x 43 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6997), Bruxelles[56].
- 1915 : Les azalées à Kew, huile sur toile, 51 x 61 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6998), Bruxelles[57].
- 1915 : Vallée des rhododendrons à Kew mai 1915, huile sur toile, 51 x 61 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6999), Bruxelles[58].
- 1916 : Dans l'église de Loo, huile sur toile.
- 1916 : Le Pont de Waterloo au soleil, huile sur toile.
- 1916 : Coucher de soleil sur le pont de Waterloo, huile sur toile.
- 1916 : Waterloo Bridge, soleil et pluie. Mars, huile sur toile, 102 x 127 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 4298), Bruxelles[59].
- 1916 : Effet de brouillard, Londres, huile sur toile, 43 x 48 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6826), Bruxelles[60].
- 1916 : Coucher de soleil sur la Tamise, Londres, huile sur toile, 71 x 92 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6827), Bruxelles[61].
- 1916 : La Tamise, Londres, huile sur toile, 71,5 x 91,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6828), Bruxelles[62].
- 1916 : Vue de Londres - Waterloo Bridge, huile sur toile, 43,5 x 48,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6981), Bruxelles[63].
- 1916 : Vue de Londres - Hiver, huile sur toile, 81,5 x 91,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6984), Bruxelles[64].
- 1916 : Vue de Londres - La Tamise, huile sur toile, 51,3 x 51,3 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6986), Bruxelles[65].
- 1916 : La Tamise à Londres. Novembre à midi, huile sur toile, 101,5 x 127,5 cm Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6987), Bruxelles[66].
- 1916 : "Aircraft", matin, huile sur toile, 51 x 51 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6988), Bruxelles[67].
- 1916 : Chalands dans la neige, huile sur toile, 45,5 x 61 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6990), Bruxelles[68].
- 1916 : Brouillard à midi, huile sur toile, 61,5 x 61,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6991), Bruxelles[69].
- 1916 : Journée claire, midi, huile sur toile, 64 x 82 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6992), Bruxelles[70].
- 1916 : Vue de Londres - La Tamise, hiver, huile sur toile, 43,5 x 48,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6996), Bruxelles[71].
- vers 1916-1918 : Fog. Lanternes allumées, huile sur toile, 42,8 x 45,7 cm, collection particulière
- 1917 : Neige sur la Tamise, Londres, huile sur toile, 51 x 61 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6829), Bruxelles[72].
- 1917 : Coucher de soleil, Londres, huile sur toile, 64 x 51 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6830), Bruxelles[73].
- 1917 : Vue de Londres - Neige, huile sur toile, 51 x 61 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6982), Bruxelles[74].
- 1917 : Vue de Londres - Brume, huile sur toile, 36 x 30,7 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6983), Bruxelles[75].
- 1917 : Vue de Londres - Quai de la Tamise, huile sur toile, 77 x 64 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6985), Bruxelles[76].
- 1917 : Réverbérations roses. Février, huile sur toile, 43 x 46 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6989), Bruxelles[77].
- 1917 : Journée claire, midi, huile sur toile, 64 x 82 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6992), Bruxelles[70].
- 1917 : Derniers rayons sous les arches, huile sur toile, 81,5 x 81,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6993), Bruxelles[78].
- 1917 : Les mouettes. Mars, huile sur toile, 82 x 81,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6994), Bruxelles[79].
- 1917 : Derniers rayons vers Blackfriars Bridge. Mars, huile sur toile, 67 x 81 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique (Inv. 6995), Bruxelles[80].
- 1918 : Le Pont de Waterloo, Londres, huile sur toile, collection particulière.
- 1918 : Londres (Pont de Waterloo), huile sur toile, collection particulière.
- 1918 : Reflet de lumière au matin, sur la Tamise à Londres, huile sur toile, 72 x 92 cm, Musée des Beaux-Arts de Gand (Inv. 1922-A), Belgique[81].
-
Le Pont de Waterloo au soleil (1916), collection privée
-
Waterloo Bridge, soleil et pluie. Mars (1916), Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (inv. 4298)
-
Coucher de soleil sur le Pont de Waterloo (1916), collection privée
-
Coucher de soleil, Londres (1917) Musée royaux des Beaux-Arts de Belgique (Inv. 6830)
-
Londres (Pont de Waterloo) (1918), collection privée
-
Pont de Waterloo, Londres (1918), collection privée
-
Reflet de lumière au matin, sur la Tamise à Londres (1918) par Émile Claus - Musée des Beaux-Arts de Gand (MSK Gent - Inv. 1922-A)
Retour au pays après la guerre
[modifier | modifier le code]- 1921 : Dans le Parc, huile sur toile, 104 x 90 cm, collection particulière.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Chevalier de l'ordre de Léopold ()[82].
Officier de l'ordre de Léopold (par arrêté royal du )[83].
Commandeur de l'ordre de Léopold ()[84].
Honneurs
[modifier | modifier le code]- Membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique (1911)[85],[86].
Élèves
[modifier | modifier le code]- Yvonne Serruys (1873-1953), elle débute avec lui, puis revient à partir de 1894
- Georges Buysse à Gand, Adrien-Joseph Heymans à Termonde, Alphonse Proost à Anvers, Georges Lemmen, Marie-Antoinette Marcotte et George Morren à Bruxelles.
- Marguerite Robyns à Astene[87]
- Monuments
-
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_12628 »
- « Biographie et œuvre d’Émile Claus (1849-1924) », sur www.rivagedeboheme.fr (consulté le )
- Rayon de soleil.
- Rédaction, « Exposition de tableaux à Anvers », La Nation, no 43, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Paul Haesaerts 1982, p. 47
- Revue L'art Moderne, Janvier 1891
- Paul Haesaerts 1982, p. 49-50
- « Choses du jour : Un nouveau salon », par Étienne Charles, in: La Liberté, Paris, 6 juillet 1899, p. 1 — sur Gallica.
- Office de Tourisme de Quimper Cornouaille 2018, « Les amis du Nord. Le groupe d’Etaples », sur quimper.mobi/fr, (consulté le ).
- « Emile Claus en pleine lumière », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
- « Emile Claus », sur La Société Nouvelle (consulté le )
- Gustave Vanzype, « Notice sur ÉMILE CLAUS, membre de l'Académie, né à Vive-Saint-Éloi le 27 septembre 1849, décédé à Astene le 5 juin 1924. », Annuaire de l'Académie 1929, Académie royale de Belgique, 1929, 33 p.
- Rétrospective Emile Claus : 1849-1924 : Musée des Beaux-arts, Gand - Catalogue par Paul EECKHOUT, préface par Gontran VAN SEVEREN, Gand : Musée des Beaux-arts, 1974. 35 p.
- Source : Fondation de l'Hermitage à Lausanne, Chefs-d'œuvre des Musées de Liège 1988-1989
- (nl) Joost De Geest, « Een pareltje in Elsene - Museum Camille Lemonnier | OKV », sur Openbaar Kunstbezit Vlaanderen, OKV2010.3 - 48ste jaargang (consulté le )
- « Le marché devant le théâtre à Anvers | KMSKA », sur kmska.be (consulté le )
- (ne) « MUDEL : Clemence Claus, zuster van de schilder », sur erfgoedinzicht.be - Museum van Deinze en de Leiestreek
- (nl) « Zelfportret | Museum van Deinze en de Leiestreek », sur erfgoedinzicht.be (consulté le )
- « Autoportrait | MSK Gent », sur www.mskgent.be (consulté le )
- « Portrait de l'artiste Marie Moreels | MSK Gent », sur MSK Gent
- « Œuvre « Jeune orientale » – Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique », sur fine-arts-museum.be (consulté le )
- (nl) « De Leie in Astene », sur Musea Brugge (consulté le )
- Anne Pingeot et Robert Hooze, Paris-Bruxelles, Bruxelles-Paris, Réunion des Musées Nationaux, , 539 p. (ISBN 2-7118-3526-X), p. 378
- (nl) « Portret mevrouw Claus met bruidskleed | Museum van Deinze en de Leiestreek », sur erfgoedinzicht.be (consulté le )
- « Sarclage du lin en Flandre | KMSKA », sur kmska.be (consulté le )
- (nl) « Bietenoogst | Museum van Deinze en de Leiestreek », sur erfgoedinzicht.be (consulté le )
- « Les Patineurs | MSK Gent », sur www.mskgent.be (consulté le )
- « Fillettes au champ | MSK Gent », sur MSK Gent
- « L'été | KMSKA », sur kmska.be (consulté le )
- « Œuvre « La drève ensoleillée » – Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique », sur fine-arts-museum.be (consulté le )
- « Les Glaneurs | MSK Gent », sur MSK Gent
- (nl) « Oude visser, De oude zeeman van Heist | Museum van Deinze en de Leiestreek », sur erfgoedinzicht.be (consulté le )
- (en) « Ampelio, old fisherman of Bordighera », sur Art Gallery of South Australia (AGSA) - Online Collection, Adelaide, Australia (consulté le )
- Gustave Vanzype, Notice sur Émile Claus, Bruxelles, Académie royale de Belgique, coll. « Annuaire », , 33 p. (lire en ligne), p. 28 :
« 1898. La Berge.
- La Grange ensoleillée. - La Ferme. - Maison rose ensoleillée. - Claire journée d'automne. - La Chapelle à Bordighera. - Ampélis. (Musée de Port-Adélaïde.)
- Bordighera. »
- « Œuvre « Vaches traversant la Lys » – Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique », sur fine-arts-museum.be (consulté le )
- « Portrait de l'artiste Anna De Weert | MSK Gent », sur MSK Gent
- « Journée ensoleillée | MSK Gent », sur www.mskgent.be (consulté le )
- « Rayon de soleil - Emile Claus | Musée d'Orsay », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
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- Moniteur belge, Pasinomie ou collection des lois, t. IV, Bruxelles, Bruylant-Christophe et Cie, , 373 p. (lire en ligne), p. 354.
- Arrêté royal du roi Albert Ier.
- Index biographique des membres et associés de l'Académie royale de Belgique (1769-2005). p 56
- Gustave Vanzype, « Notice sur ÉMILE CLAUS, membre de l'Académie, né à Vive-Saint-Éloi le 27 septembre 1849, décédé à Astene le 5 juin 1924. », Annuaire 1929, Académie royale de Belgique, , p. 33 (lire en ligne).
- Johan De Smet, Laethem-Saint-Martin, un siècle d'Art Flamand 1870-1970, Bruxelles, Racines, , p. 84
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
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- Paul Haesaerts, Laethem-Saint-Martin : Le village élu de l'art flamand, Anvers, Fonds Mercator, , 523 p.
Lire aussi
[modifier | modifier le code]- Gabriel Mourey, The Work of Emile Claus, in The Studio, issue 77, Augustus 1899, p. 143-157.
- Camille Lemonnier, Emile Claus, Brussel, 1908.
- Gustave Vanzype, Notice sur Émile Claus, paru dans l'Annuaire de 1929, Académie royale de Belgique, 33 p., Bruxelles.
- Serge Goyens de Heusch, L'impressionnisme et le fauvisme en Belgique, Fonds Mercatorfonds, Anvers - Albin Michel, Paris, , 473 p. (ISBN 978-2-226-03508-0)
- Francis Maere (made for the Christie's Fine Arts Course of 1986-1987), Emile Claus (1849-1924): The London-period (1915-1918) situated in his oeuvre, 1986-1987, 51 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Grande rétrospective de 2024 - l'année lumière (année commémorative centennaire): "Emile Claus - Prins van het luminisme" (en néerlandais) (en fr: "Émile Claus - Prince du luminisme") au musée mudel, Deinze, Belgique
- Biographie Emile Claus - La Société Nouvelle
- BALaT (Belgian Art Links and Tools), Koninklijk Instituut voor Kunstpatrimonium - Institut Royal du Patrimoine Artistique (KIK-IRPA)
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Émile Claus dans les collections des Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, Belgique [1]
