brûler ses vaisseaux
Étymologie
modifier- (Date à préciser) Cette expression fait référence au débarquement des troupes de Agathocle de Syracuse, en Afrique du nord, vers le IVe siècle avant Jésus-Christ. Lors de son arrivée en Afrique, il fit brûler tous ses navires, pour exprimer la volonté de vaincre ou périr. Référence nécessaire
- Composé de brûler, ses et vaisseau.
Locution verbale
modifierbrûler ses vaisseaux \bʁy.le se vɛ.so\ (se conjugue → voir la conjugaison de brûler)
- (Sens figuré) S’engager dans une affaire, dans une entreprise, de manière à s’ôter tout moyen d’y renoncer ou de s’en désister.
Il se défiait encore, par moments, de la solidité de ses résolutions, et il lui tardait de brûler, comme on dit, ses vaisseaux, afin de se mettre dans l’impossibilité de reculer.
— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, part. 1, chap. 2.)Avant de me retirer tout à fait, il me fallait tenter cette expérience, brûler ce dernier vaisseau.
— (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 112)
Variantes orthographiques
modifierSynonymes
modifierTraductions
modifier- Anglais : burn one's bridges (behind one) (en)
- Croate : investirati se do kragne (hr)
- Espagnol : quemar las naves (es) pluriel
- Persan : پل های پشت سر را خراب کردن (fa)
- Suédois : bränna sina skepp (sv)
- Tchèque : spálit za sebou mosty (cs)
Prononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « brûler ses vaisseaux [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « brûler ses vaisseaux [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « brûler ses vaisseaux [Prononciation ?] »