moi
Conventions internationales
modifierSymbole
modifiermoi
Références
modifier- Documentation for ISO 639 identifier: moi, SIL International, 2024
Étymologie
modifier- De l’ancien français mei, forme tonique de me, cas régime de jo, je « je », du latin mē, accusatif de ego, « je, moi » (pronom personnel de la première personne du singulier).
- L'emploi comme substantif (« le moi ») est attesté pour la première fois dans les Pensées de Blaise Pascal[1] (1670).
Pronom personnel
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
moi \mwa\ |
nous \nu\ |
moi \mwa\ masculin et féminin identiques
- Pronom tonique de la première personne du singulier.
On n’accuse point ce voyageur d’aimer à parler de soi ; on lui pardonne tous ces je et tous ces moi, parce que c’est la manière la plus claire et la plus intéressante de raconter ce qu’il a vu.
— (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826.)Il y avait en moi autre chose que ma volonté, et cette autre chose avait peur. Je me demandai ce que je pouvais redouter ; mon moi brave railla mon moi poltron, et jamais aussi bien que ce jour-là je ne saisis l’opposition des deux êtres qui sont en nous, l’un voulant, l’autre résistant, et chacun l’emportant tour à tour.
— (Guy de Maupassant, Sur l’eau, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 81.)Alors, il faudra que moi j’attende ce jugement aux Cinq-Fontaines, entre ton Oncle, qui me narguera, et Adalbert qui ne se fera pas de bile et dont la placidité me mettra hors de moi.
— (Gyp, Le chambard: roman d'aujourd'hui, E. Flammarion éditeur, 1928, p. 237)Je l’écoutais à peine. J'avais cédé de guerre lasse. Elle avait l’ardeur de ses 16 ans et moi la lassitude de mes sept décennies.
— (Yvette Grémillon, « Ce sac à main », dans Boffo Ténouga et autres nouvelles, éditions Publishroom, 2016)
Notes
modifierSes usages grammaticaux sont divers:
- Il s’emploie comme sujet, à la place de je :
- dans une proposition elliptique.
Qui veut aller avec lui ? Moi. - Il est aussi fatigué que moi. - Feriez-vous comme moi ?
- — M. Duhourceau, êtes-vous déjà allé en Algérie ?
— Moi ?
Quand quelqu’un répond « moi » de la sorte, c’est neuf fois sur dix qu’il veut gagner du temps. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 112)
- dans une proposition dont le verbe est à l’infinitif :
Moi nier que je vous ai aimé ! moi vouloir éteindre une flamme qui mourra peut-être, mais dont le reflet ne mourra pas !
— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- dans une proposition participe :
Moi parti, ils ont continué à délibérer.
- comme sujet réel :
Il n’y eut que moi de cet avis.
- comme sujet coordonné à un nom ou à un autre pronom :
Mon avocat et moi sommes de cet avis. - Son père, sa mère et moi, le lui avons défendu. - Ni vous ni moi ne sommes contents de notre sort.
- dans une proposition elliptique.
- Il s’emploie comme attribut :
Il ne sert de rien d’objecter : « Quelque autre pourra argumenter de même en faveur de sa religion ! » C'est de moi qu'il s'agit; […].
— (Auguste Valensin, Textes et documents inédits, Aubier, Éditions Montaigne, 1961, p. 218)
- Il s’emploie comme complément à la place de me
- comme complément direct dans une proposition elliptique :
Qui a-t-on voulu désigner ? Moi. - On vous a désigné ainsi que moi.
- comme complément direct dans une proposition dont le verbe est accompagné de ne… que… (au sens de seulement) :
Je ne plains que moi.
- comme complément direct coordonné à un nom ou à un autre pronom :
Il a renvoyé son frère et moi. - Il a mécontenté ses parents et moi. - Il viendra nous voir, vous et moi.
- comme complément indirect après un verbe à l’impératif sans négation :
Leri fixa Moreta, bouche bée de stupeur.
— (Anne McCaffrey, La Ballade de Pern, tome 4: La Dame aux Dragons, traduit de l'américain par Éric Rondeaux et Pierre-Paul Durastanti, éd. 12/21 (Univers poche), 2014)
— Une zoonose ? Même le terme est rébarbatif ! (Elle arrangea un coussin derrière son dos.) Eh bien, maintenant que je suis confortablement assise, racontez-moi tout.
- comme complément indirect sans préposition après un verbe à l’impératif non accompagné d’une négation :
- Pardonnez-moi.
- Obéissez-moi.
Dites-moi la vérité.
- comme complément indirect ou circonstanciel après une préposition :
Vous servirez-vous de moi ? - Il a parlé de moi. - Ils auront affaire à moi. - Cela vient de moi.
- comme complément du nom, avec une préposition:
C’est un homme à moi, un ami à moi, de l’argent à moi.
- comme complément direct dans une proposition elliptique :
- S’emploie aussi pour donner plus d’énergie à la phrase et pour mettre en relief la personne qui parle.
- Peut ainsi s’ajouter à je :
Et moi je vous dis, s’écria Marguerite avec un dépit croissant, moi je vous dis qu’il ne viendra pas.
— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)Ça caille en ce moment. Moi, j'étais en vacances dans les Caraïbes, 30°C à l'ombre... C'est toujours agréable quand on a très chaud de savoir que les autres se les pèlent...On profite mieux.
— (Stéphane Guillon, « Dérapage en douceur : 12 janvier 2009 », dans le recueil On m'a demandé de vous calmer, éd. Stock, 2009)
- Peut aussi s’ajouter à me.
- soit comme complément direct,
Elle faisait face à l'étagère où étaient regroupés mes vinyles. J'ai eu le sentiment qu'elle était en train de juger ma discothèque et qu'à travers elle, elle me jugeait moi.
— (Olivier Martinelli, Une Légende, E-fractions éditions, 2014, chap.5)
- soit, précédé de à comme complément indirect.
Vous me feriez cela, à moi.
- soit comme complément direct,
- Peut ainsi s’ajouter à je :
- Figure aussi dans certains tours particuliers, soit comme sujet, soit comme complément.
C’est moi qui vous en réponds. - Si c’était moi qui avais fait cela… - C’est de moi qu’il s’agit!
C’est à moi qu’il faudra vous adresser. - C’est moi qu’il a pris à partie.
- S’emploie avec la même valeur d’insistance dans les locutions : Quant à moi, pour moi
Vous en direz ce qu’il vous plaira; quant à moi, pour moi, je sais bien ce qui en est.
- Quelquefois, et dans le langage familier, moi, complément indirect, s’emploie d’une manière explétive et marque seulement une insistance plus vive de la part de celui qui parle :
- Faites-moi taire ces gens-là?
Prends-moi le bon parti.
- Après un nom de personne ou un pronom personnel également précédé de la préposition de, de moi se met quelquefois pour le mien, etc.
C’est l’opinion de mon père et de moi que je vous exprime. - C’est le sentiment de lui et de moi.
- Lorsqu’il précède en, il se met en apostrophe ; m’ :
Donnez-m’en. - Rendez-m’en compte. Dites-m’en la cause.
- Joint à un nom ou à un autre pronom, il ne doit, d’après les convenances de notre politesse, être placé qu’en second, à moins que le nom auquel il est joint ne soit celui d’une personne qui lui doit le respect
- Vous et moi, un tel et moi.
- Moi et mon fils.
Moi et mon domestique.
Synonymes
modifierDérivés
modifierProverbes et phrases toutes faites
modifier- au temps pour moi (moins courant que autant pour moi)
- autant pour moi
- OTAN pour moi (Par plaisanterie)
Variantes
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierClitique | Tonique[3] | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | Personne | Nombre | Sujet | Complément direct | Complément indirect | ||
1 | 1re | Singulier (défini) |
je, j’ | me, m’ | moi | ||
2 | 2 | tu | te, t’ | toi | |||
3 | 3[4] | il, elle, on[5] | le, la, l’ | lui | y, en | lui, elle | |
se, s’ | soi | ||||||
4 | 1re | Pluriel | nous | ||||
5 | 2 | vous[6] | |||||
6 | 3 | ils, elles | les | leur | y, en | eux, elles | |
se, s’ |
Clitique | Tonique | |||
---|---|---|---|---|
Nombre | Sujet | Complément direct | Complément indirect | |
Singulier | iel, al, ael, ol, ille, ul[10] | le.a, le-a, la-e, ly | ellui, lo, lea, læ, li, lu | ellui, iel, al, ael, ol, ille, ul |
Pluriel | iels, als, aels, ols, illes, uls | iels, als, aels, ols, illes, uls, elleux, euxes, auz |
Traductions
modifiermoi (quand il est strictement complément d’objet direct ou indirect)
- Allemand : mich (de) (accusatif), mir (de) (datif)
- Anglais : me (en)
- Azéri : mən (az)
- Bambara : ne (bm), n (bm), né (bm)
- Breton : me (br)
- Chinois : 我 (zh) wǒ
- Chleuh : ⵏⴽⴽⵉ (*)
- Coréen : 나 (ko) na
- Créole haïtien : mwen (*)
- Créole seychellois : mwan (*)
- Espagnol : mí (es), yo (es),
- Flamand occidental : ikke (*)
- Gallo : mei (*), mai (*)
- Grec : εμένα (el) eména
- Hassanya : aanë (*)
- Hindi : मुझ (hi) mujh
- Ido : me (io)
- Indonésien : aku (id), saya (id), hamba (id), beta (id), gua (id), gue (id)
- Italien : me (it)
- Japonais : 私 (ja) watashi
- Kali’na : awu (*)
- Kotava : jin (*)
- Lingala : ngáí (ln)
- Malgache : zaho (mg)
- Mongol : намайг (mn) namaig, надад (mn) nadad
- Néerlandais : ikke (nl)
- Normand : mei (*)
- Nǀu : ng (*)
- Occitan : ieu (oc), me (oc)
- Palenquero : mi (*)
- Portugais : me (pt)
- Plautdietsch : mie (*)
- Polonais : ja (pl)
- Russe : я (ru), меня (ru) (accusatif), мне (ru) (datif)
- Shingazidja : hangu (*), wami (*)
- Solrésol : dore (*)
- Songhaï koyraboro senni : agay (*)
- Tchèque : já (cs)
- Vietnamien : tôi (vi)
- Yonaguni : 我ぬ (*), 我 (*), あぬ (*)
- Allemand: mich (de) (accusatif), mir (de) (datif)
- Arabe: ي (ar), ـِيَ (ar), ـيَ (ar), ـنِي (ar), ـنِيَ (ar)
objet d'une préposition
- Arabe : أنا (ar) ana
- Arménien: ինձ (hy)
- Catalan: mi (ca)
- Cornique: -av (kw), -ov (kw), -iv (kw)
- Cornique : my (kw)
- Créole du Cap-Vert: ami (*), mi (*)
- Danois: mig (da)
- Danois : mig (da)
- Espagnol: mí (es)
- Espéranto: mi (eo)
- Espéranto : mi (eo)
- Finnois: minä (fi) (Selon le cas, une des formes fléchies de ce mot)
- Finnois : minä (fi)
- Gaélique écossais: mi (gd)
- Gaélique écossais : mi (gd)
- Gaélique irlandais : mé (ga), mise (ga)
- Grec: με (el), εμένα (el)
- Islandais: mig (is) (accusatif), mér (is) (datif)
- Islandais : ég (is)
- Italien: me (it)
- Japonais: 私 (ja) わたし, watashi
- Lampung: ñaʔ (*)
- Latin: me (la), (accusatif) me (la), (datif) mihi (la), (ablatif) me (la)
- Macédonien: мене (mk)
- Macédonien : јас (mk)
- Malais: saya (ms) (formel) , aku (ms) (-ku (ms)) (informel), daku (ms) [à vérifier](poétique) , hamba (ms) (par une personne de rang très bas) , patik (ms) [à vérifier] (en faisant face à des royalties?/redevances?)[à vérifier] , beta (ms) [à vérifier] (par des royalties?/redevances?) [à vérifier]
- Néerlandais: mijn (nl), me (nl)
- Norvégien: meg (no)
- Norvégien : meg (no), jeg (no)
- Portugais: mim (pt)
- Portugais : eu (pt)
- Russe: меня (ru), мне (ru)
- Russe : я (ru)
- Slovaque: mňa (sk), mnou (sk), mne (sk)
- Slovaque : ja (sk)
- Suédois: mig (sv)
- Suédois : jag (sv)
- Tchèque: mě (cs), mne (cs), mnou (cs)
- Tchèque : já (cs)
- Vieil irlandais : mé (*), messe (*)
- Vietnamien: tôi (vi) (voir note d'usage de ce mot sur la version en anglais)
- Vietnamien : tôi (vi) (voir note d'usage de ce mot sur la version en anglais)
- Zoulou: mi (zu)
Nom commun
modifiermoi \mwa\ masculin au singulier uniquement
- Amour-propre.
Le moi est haïssable.
— (Blaise Pascal, Pensées)
- Préoccupation égoïste de soi-même.
Vous ne trouverez pas non plus cette douce égalité de sentiments, […], en épousant […] un homme qui ne pense qu’à lui, dont le moi est la note unique.
— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Philosophie) Individualité d’une personne, dans son expérience personnelle, par opposition au reste de la collectivité, voire à l'humanité.
Le perfectionnement du moi est le fondement de toute la doctrine de Confucius.
— (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)Si, par une analyse psychologique plus complète, Descartes avait reconnu l'importance de la notion de cause, s'il avait vu que la liberté est le fond même de la conception du moi, cela seul eût nécessairement modifié tout l'ensemble de sa doctrine ; ….
— (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)Et il ne comprenait plus combien cette première forme de son moi conscient avait été meilleure et plus belle que la seconde, celle qui devait à l’esprit moderne vaniteux, égoïste et frondeur qui l’avait pénétré peu à peu.
— (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)Sous le règne de ces savoirs, la littérature et une certaine philosophie qui se fait toujours plus poétique deviennent l'ultime refuge de cette part irréductible de notre expérience qu'est le moi et ses innombrables méandres; si goulûment décrits, si méticuleusement exposés, par tous les poètes et les romanciers au service de cette entreprise, chacun ajoutant son petit témoignage à soi à la montagne de nos recensions intimes.
— (Argument, volume XXI, no 2, printemps-été 2019, page 53)
- (Religion) Sentiment individuel de la personne comme séparée de Dieu dans une optique trompeuse d'émancipation.
Ce qui s'est éveillé en nous à un certain moment, c'est le vieil Adam que saint Paul appelle le vieil homme, le « moi » au sens égocentrique du mot qui, au lieu d'écouter la voix de Dieu, a préféré s'écouter lui-même.
— (Jean Lafrance, Persévérants dans la prière, MédiasPaul & Éditions Paulines, Paris/Montréal, 1982, page 170)
- (Spiritualité) Individualité d'une personne, perçue par elle-même comme distincte des autres vivants, du reste du monde, par opposition au Soi, à savoir la dimension de l'humain qui est universelle et se confond avec le reste de l'univers, du cosmos, de la création. Syn. : ego.
Pascal professe que « le moi est haïssable ». Le Bouddha va plus loin. Il affirme que le moi n'existe pas, qu'il est illusion, petite fumée, lueur dans la nuit.
— (Hervé Clerc, Les choses comme elles sont, Gallimard, collection « Folio essais », 2011)Mais, s'il est juste que le disciple puise sa joie dans la progression, il faut cependant se méfier du piège subtil qui guette tout chercheur spirituel et qui consiste à renforcer le moi, un super ego auréolé de spiritualité.
— (Arnaud Desjardins, L'audace de vivre, Éditions de la Table Ronde, Paris, 1989, page 73)
- (Psychanalyse) L’être humain, unique, différent des autres, dans ses pensées, ses actions; etc.
Bouvier avait une autre formule : « Le moi, c’est comme les assouplissements, plus on avance, plus il s’assouplit. »
— (Fabrice Luchini, Comédie française, Flammarion, J’ai lu, 2016, page 175)
- (Plus rare) Personne qui se considère elle-même en un état différent.
Quand l’auteur rencontrait quelque passage obscur, et, à vrai dire, souvent cela lui arrivait, il croyait toujours que c’était le moi d’aujourd’hui qui avait tort.
— (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
Synonymes
modifierAntonymes
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierDérivés
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- \mwa\ (Pronom et nom 1)
- France (Paris) : écouter « moi [mwa] »
- France (Yvelines) : écouter « moi [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « moi [Prononciation ?] »
- France : écouter « moi [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « moi [Prononciation ?] »
- Canada (Soutenu) [mwa] ou [mwɛ] (mais cette prononciation sera habituellement jugée un peu moins soutenue. Quoi qu'il en soit, elle correspond à l'ancien standard.
- Canada (Populaire) [mwe] → voir moé
- \mɔj\ (Nom 2 et 3)
Paronymes
modifier- mois (France) (Pronom et nom 1)
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- moi sur l’encyclopédie Wikipédia
- Wikiquote
- L’annexe Pronoms en français
Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (moi), mais l’article a pu être modifié depuis.
- ↑ Vincent Carraud, « La question du moi chez Pascal », émission Les nouveaux chemins de la connaissance, France Culture, 1er janvier 2009.
- ↑ M. Riegel, J-C. Pellat, R. Rioul, Grammaire méthodique du français, Quadrige manuels, 2016, page 368
- ↑ On peut ajouter -même(s).
- ↑ Seule la 3e personne présente des oppositions de genre.
- ↑ La 3e personne indéfinie (on, pronom aussi dit impersonnel ou omnipersonnel) est souvent employée en registre informel à la place de la 1re personne du pluriel, et aussi, moins souvent, à la place des autres personnes, du singulier ou du pluriel.
- ↑ La 2e personne du pluriel (vous) est aussi utilisée comme singulier de politesse.
- ↑ Florence Ashley, Les personnes non-binaires en français : une perspective concernée et militante, H-France Salon Volume 11, Issue 14, #5, 2019
- ↑ Kris Aric Knisely, Le français non-binaire : Linguistic forms used by non-binary speakers of French, Foreign Language Annals, volume 53, n° 4, décembre 2020, pages 850–876
- ↑ Bescherelle école, 2020
- ↑ Il existe aussi les variantes yel, ielle, æl, aël, olle, ulle, i, imem, el, elli, yol.
Étymologie
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Pronom
modifiermoi *\Prononciation ?\
- Moi.
Variantes
modifierDérivés dans d’autres langues
modifier- Français : moi
Références
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Étymologie
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Interjection
modifier- Salut, bonjour.
Moi! Mitä kuuluu?
- Salut ! Comment ça va ?
- Salut, au revoir (souvent répété une fois).
Moi moi! Nähdään pian.
- Salut ! À bientôt.
Variantes
modifierDérivés
modifierPrononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « moi [ˈmo.i] »
Étymologie
modifier- Dérivé de la préposition locative mo (« sur »).
Préposition
modifier- Juste après.
Bati uti zanudar da gire di galet. Moi ini cuet voxe ba tevoya wexa kaikion kiewet.
— (vidéo)- Ce sport sert à retrouver la santé. Juste après, on est fatigué mais six minutes après, on se sent bien.
Antonymes
modifierDérivés
modifierPrononciation
modifier- France : écouter « moi [ˈmɔi] »
Références
modifier- « moi », dans Kotapedia
Étymologie
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Nom commun
modifiermoi \moi\
Anagrammes
modifierÉtymologie
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Verbe
modifiermoi \mɔʲ˦\
- (Zoologie) Acetes.
- → voir giấy moi.
- Arracher; déterrer; exhumer; soutirer; pêcher.
moi một bí mật
- Arracher un secret;
moi mìn
- Déterrer une mine;
moi một chuyện cũ
- Exhumer une vieille histoire;
moi tiền
- Soutirer de l’argent;
Cậu moi bộ quần áo ấy ở đâu ra thế ?
- Où as-tu été pêcher ce costume?
Prononciation
modifierParonymes
modifierRéférences
modifier- Free Vietnamese Dictionary Project, 1997–2004 → consulter cet ouvrage