Étymologie

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(1837)[1] Apparenté à carré d’après le Dictionnaire historique des argots français, de Gaston Esnault (Larousse, 1965) ; c’est d’ailleurs aussi une ancienne graphie de quarante.

Nom commun

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Singulier Pluriel
carante carantes
\ka.ʁɑ̃t\

carante \ka.ʁɑ̃t\ féminin

  1. (Argot) (Vieilli) Table : meuble d’intérieur ou étal de marché.
    • - Avez-vous bientôt fini de me débiner, vieux fagots, riposta Kakaousti ; vous feriez mieux de m’inviter à cette refaite que j’allume sur la carante. Je n’ai rien dans le fusil depuis hier. — (Adolphe Chenu, Les malfaiteurs, E. Dentu, Paris, 1867, page 29)
    • En souplesse, il a entrebâillé un tiroir, le Gros, et pose sur la carante tout un pacsif de quincaille scintillante sur lequel vient, magnétiquement attiré, se poser le regard de l’Arménouche. — (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 52)
    • Le loufiat a cloqué un godet de rouquinos sur un rond de lartonquem, au mitan de la carante, et s’est carapaté en moins de deux [...]. — (Robert Giraud, L’Académie d’argot, Denoël, Paris, 1971, page 151)
    • Dans tous les coins de Paris, on ne voyait que des manifestations. Au menu : pavés volants et bagnoles cramées ! Et comme je ne vends pas de la montre incassable, je me suis abstenu de monter la carante sur le trottoir. — (Alexandre Lichan, Émile Chaumentin, Roi des camelots, Hachette, Paris, 1977)

Prononciation

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Anagrammes

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Références

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  1. Les Voleurs, physiologie de leurs mœurs et de leur langage, de Vidocq, tome II, Paris, 1837, page 331.