Étymologie

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(D’après le Littré) De l’italien battifolle (« rempart, boulevard, où les jeunes gens allaient s’amuser »)  ; du bas latin batifollum qui, dans les textes d’origine italienne, signifie « bastion », « machine de guerre », « beffroi » et qui, dans les textes d’origine française, paraît signifier une espèce de moulin[1].

batifoler \ba.ti.fɔ.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Jouer à la manière des enfants. Gambader, aller de-ci de-là.
    • Ces jeunes gens s’amusent à batifoler.
    • [...] j’ai appelé la gare de Lyon pour me renseigner sur l’horaire des trains. J’en avais un à 7 h 50 qui perdait un temps épouvantable à batifoler du côté de Vierzon, mais l’un dans l’autre, c’était quand même le plus commode [...]. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 1, Réédition Quarto Gallimard, page 458)
  2. S’amuser à courtiser une jeune fille.
    • N’ayant pas fait vœu de chasteté et ne se livrant pas à des plaisirs solitaires ou à la boisson, comme les jeunes bourgeois d’Angleterre, il batifole avec les vierges folles de leur corps. — (Paul Lafargue, Sapho, paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)
    • Comme quoi dans le grand monde, absolument comme dans le petit, on aime à courantiner et à batifoler. — (Pigault-Lebrun, La Folie française, 2016)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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Sources

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