avoir le droit de cité

Étymologie

modifier
→ voir droit de cité

Locution verbale

modifier

avoir le droit de cité \a.vwaʁ lə dʁwa də si.te\ (se conjugue → voir la conjugaison de avoir)

  1. (Sens figuré) Être admissible.
    • « Ma vision, mon témoignage, n’ont pas eu le droit de cité : on est immédiatement dans le médiatique, le spectaculaire, on ne veut ma parole que pour alimenter le cirque. » — (Alejandra Mejía C., « Bertrand Cantat : “Je rêvais d’exploser pour qu’on me fiche la paix” », Le Soir.be, 23 octobre 2013)
    • Mat, trois lettres pour désigner un maquillage léché, maîtrisé, sophistiqué, sur lequel aucune zone de brillance n’a le droit de cité. — (Christelle Paillard, « Tout ce qui ne brille pas », Le Figaro Madame, 9 février 2011)
    • Ce que dit cette jeune femme ne semble guère intéresser d’ailleurs tous ceux qui la condamnent. En fait, ses mots n’ont pas le droit de cité. Elle est accusée de vouloir dire ce qu’elle récuse. — («Pour Ilham Moussaid, par Karima Delli,... », Le Monde.fr, 19 février 2010)
    • Les partis de l’opposition à Ottawa réclament depuis longtemps la nomination d’un tel représentant spécial pour l'Afghanistan, craignant que le Canada ait moins le droit de cité dans les différentes rencontres internationales. — (Malorie Beauchemin, « Pas d’envoyé spécial pour le Canada », La Presse.ca, 18 mars 2009)

Variantes

modifier

Prononciation

modifier