Étienne Michelin
Étienne Michelin, né le à Clermont-Ferrand et mort le à Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme), fils aîné d'Édouard Michelin et père de François Michelin[1], fut cogérant de la manufacture Michelin de 1928 à sa mort.
Naissance | |
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Décès | |
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Père | |
Fratrie | |
Conjoint |
Madeleine Callies (d) |
Enfants |
Geneviève Michelin (d) François Michelin |
Parentèle |
Rémy Montagne (gendre) Robert Puiseux (beau-frère) Jean Callies (beau-frère) Joseph Callies (beau-frère) |
Biographie
modifierEn 1921, il épouse Madeleine Callies (1898-1936), fille de Jacques Callies (1859-1925), président des Papeteries Aussedat, et de Marie Aussedat.
Pilote expérimenté, il décolle le en fin d'après midi de l'aérodrome d'Aulnat à bord de son Moth de 85 CV et met le cap vers la chaîne des Puys[2]. Pris dans un orage, il s'écrase dans la plaine de Lachamps, au pied du Puy de Dôme et il est tué dans l'accident[3]. Une stèle à sa mémoire est érigée sur le lieu de l'accident, sur la commune de Saint-Genès-Champanelle[4]. Il est inhumé dans le caveau familial Orcines.
Étienne Michelin a été à l'origine de la fondation du couvent des clarisses capucines de Chamalières, comme le rappelle une plaque de marbre dans le bâtiment : « Ici, le , la sainte messe fut célébrée pour la première fois par le très révérend père Bonaventure de Carpentras, gardien du couvent des capucins à Clermont-Ferrand, et servie par le pieux fondateur de ce monastère, Monsieur Étienne Michelin, en présence de sa famille et de la communauté[5]. ».
Notes et références
modifier- Trois générations de salariés chez Michelin: un vécu authentique du XXe siècle par Raymond Louis Morge, Editions L'Harmattan, 2006, p. 322.
- Le Petit Parisien, no 20270, 28 août 1932, BNF.
- Lieux de mémoire aéronautique dans le Puy de Dôme, ARSA/Les Vieilles Tiges 04/2007.
- aerostele.net.
- Mon Clermont secret, Clermont-Ferrand, La Montagne, 2e éd., 2013, p. 51.