Rue Paul-Bellamy
La rue Paul-Bellamy est, avec 1,7 km, l'une des artères les plus longues de Nantes.
Rue Paul-Bellamy | ||||
Rue Paul Bellamy, dans sa partie basse | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 34″ nord, 1° 33′ 35″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Hauts-Pavés - Saint-Félix centre-ville |
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Début | Place du Pont-Morand (Cours des 50-Otages) | |||
Fin | Rond-point de Rennes | |||
Morphologie | ||||
Type | rue | |||
Longueur | 1,7 km | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Rue de Rennes Nouveau chemin de Rennes |
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Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
modifierSituée dans les quartiers Hauts-Pavés - Saint-Félix et celui du centre-ville (l'extrémité Sud, à partir de la rue Jeanne-d'Arc, marque la limite entre ces deux quartiers). Il s'agit d'un tronçon de la RN 137 qui relie Saint-Malo à Bordeaux.
Elle relie le rond-point de Rennes dans le prolongement du boulevard Robert-Schuman, au cours des 50-Otages au niveau de la place du Pont-Morand.
Origine du nom
modifierLa voie renommée en l'honneur de l'ancien député-maire de la ville Paul Bellamy (1866-1930) par délibération du conseil municipal du [1].
Historique
modifierLe percement de la « route de Rennes » dans son tracé actuel est commencé en 1765, et achevé en 1782. Avant cette création, le trajet vers Rennes empruntait le « chemin de Talensac », la « rue de Rennes » (devenue rue de Bel-Air), et un chemin devenu la rue Haute-Roche et la rue Noire[2].
Simple portion de la route de Rennes avant son urbanisation, ce tronçon, couramment appelé « la nouvelle rue de Bretagne » ou « le nouveau chemin de Rennes » à la fin du XVIIIe siècle, est baptisé « rue de Rennes » le [3].
Durant la Seconde Guerre mondiale, c'est par cette rue, dernière portion de la « route de Rennes », que le , les troupes d'occupation allemandes arrivèrent à Nantes. Précédant ainsi de quatre ans la 3e armée américaine du général Patton, notamment la 4e division blindée américaine du général John Shirley Wood, qui libérèrent alors la cité en pénétrant par cette artère le .
Depuis octobre 2012, la rue Paul-Bellamy est parcourue par le chronobus C2 qui y dessert six arrêts : Talensac, Saint Stanislas, Bel Air, Bruneau, Le Goffic et Rond-Point de Rennes.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Au no 25, à l'arrière des bâtiments de la chambre régionale des comptes des Pays de la Loire, se dresse un pan du bastion de Rennes, un des éléments défensifs mis en chantier vers 1580 par le duc de Mercœur, Philippe-Emmanuel de Lorraine, qui englobait les quartiers du Marchix et de Bourgneuf[4].
- Au no 134, l'hôtel Leglas-Maurice inscrit au titre des monuments historiques depuis 2015[5].
Références
modifier- « Paul Bellamy (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- de Berranger 1975, p. 214.
- Pied 1906, p. 247.
- de Berranger 1975, p. 213.
- « RAA hebdomadaire n°37 du 17 juillet 2015 » [PDF], sur prefectures-regions.gouv.fr/pays-de-la-loire (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 247.