Rue Caulaincourt
rue de Paris, en France
La rue Caulaincourt est une rue du 18e arrondissement de Paris. Elle a la singularité d'emjamber le cimetière de Montmartre via le pont Caulaincourt.
18e arrt Rue Caulaincourt
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Situation | |||
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Arrondissement | 18e | ||
Quartier | Grandes-Carrières | ||
Début | Boulevard de Clichy | ||
Fin | Rue du Mont-Cenis | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 245 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | |||
Dénomination | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1606 | ||
DGI | 1614 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierCe site est desservi par les stations de métro Lamarck - Caulaincourt et Place de Clichy.
Origine du nom
modifierElle porte le nom du général de Caulaincourt, duc de Vicence (1773-1827), défenseur du quartier en 1814.
Historique
modifierCette rue, ouverte par décret du , a reçu son nom actuel par décret du .
Fait quasi unique en France, elle a la particularité de franchir un angle du cimetière de Montmartre sur un viaduc, appelé le pont Caulaincourt, qui permit de la prolonger de la rue Joseph-de-Maistre jusqu'au boulevard de Clichy. Ce viaduc fut inauguré le .
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Le Gaumont-Palace en 1914, au 1, rue Caulaincourt.
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Le Gaumont-Palace au début des années 1930, avec sa nouvelle façade créée en 1931.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 1 : emplacement de l’Hippodrome de Montmartre puis du Gaumont-Palace, aujourd'hui disparus[1]. Avec ses 5 000 places, le Gaumont-Palace était le plus grand cinéma du monde jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. Il restera le plus grand d’Europe jusqu’à sa destruction en 1973.
- No 8 : ici se trouvait une bijouterie qui servait également de galerie d'art, L’Acropole, qui fut référencée par le musée Galliera ainsi que par La Revue des beaux-arts (1906). Une exposition sur des œuvres de Léon Leyritz, connu pour son amitié avec Maurice Ravel, s'y est tenue en 1924.
- No 9 : gigantesque fresque murale initiée par ONU Femmes et ayant pour objectif de sensibiliser et d’unir une nouvelle génération de défenseurs de l’égalité des genres. La fresque murale donnera le coup d’envoi au Forum Génération Égalité français. Ce projet fait partie d’une série de trois fresques murales réalisées à l’occasion du Forum Génération Égalité dans trois grandes villes de la planète, à Mexico, Paris et New-York, par des artistes femmes de renommée internationale. Celle-ci a été réalisée par Lula Goce : l’artiste espagnole y mêle des représentations photoréalistes de personnes — souvent des sujets enfants ou adolescents — à des éléments de la nature ou à des paysages fantastiques. Commencée le , la fresque a été inaugurée sept jours plus tard en présence de nombreux élus parisiens[réf. souhaitée].
- No 10 : pittoresque baraque, vestige de ce qu'étaient les rues de la Butte avec ses maisonnettes de planches, dont il ne reste quasiment plus rien. Immeuble d’Albert Sélonier (1895, plus ancienne exécution subsistante).
- No 23 : le dessinateur humoristique Raoul Guérin (1890-1984), créateur du personnage de Toto Guérin qui lui valut d'être ainsi surnommé, y vécut.
- No 34 : emplacement de l'ancien moulin de la Fontaine-Saint-Denis[réf. nécessaire].
- No 48 : boulangerie classée aux monuments historiques et qui inspira la série d’animation Miraculous : Les Aventures de Ladybug et Chat Noir.
- No 58 : immeuble construit par Pierre Humbert, où habita Théophile Alexandre Steinlen[réf. nécessaire].
- No 59 : domicile du peintre Abel Bertram (1871-1954), déjà dans les lieux en 1904, qu'il quitta avant 1908[2].
- No 67 : domicile de Suzanne Denglos-Fau (1922-2002)[3]
- No 68 : emplacement du café-concert La Gaieté-Caulaincourt[réf. nécessaire].
- No 71 : Jacques Villon (1875-1963), peintre et graveur, y vécut[4].
- No 73 : immeuble où le peintre Auguste Renoir habita vers 1902-1903. Également domicile du peintre, dessinateur et lithographe suisse Théophile Alexandre Steinlen à la même époque[5] ; c'est également là qu'il mourut le . Le couple d'artistes peintres, Jules Pascin et Hermine David, habita aussi à la même adresse dans les années 1920[6].
- No 87 : emplacement de l'atelier, vers 1910, de Charles Léandre, dessinateur et peintre[réf. nécessaire].
- No 89 : le peintre Georges Kars (1882-1945) y installa son atelier en 1933[7].
- No 93 : emplacement du Cabaret des Arts vers 1909[réf. nécessaire].
- No 110 : le peintre Roland Oudot (1897-1981) y vécut.
- No 121 : Felician Myrbach y avait un appartement qui fut mis sous séquestre. Maurice Asselin, artiste peintre, y résida également.
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La famille d'Auguste Renoir vers 1902-1903 au no 73 : Auguste Renoir, sa femme Aline Charigot, Pierre Renoir, Jean Renoir et Claude Renoir (bébé).
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Le cimetière de Montmartre vu du pont Caulaincourt.
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Perspective depuis le pont Caulaincourt jusqu’à la place de Clichy en contrebas.
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No 38.
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No 101.
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- « L'Hippodrome - Le Gaumont Palace », sur paris1900.lartnouveau.com (consulté le )
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éditions A. Roussard, 1999, p. 70.
- 2013 DU 316 Dénomination d’une emprise “ place Suzanne Denglos-Fau ” (18e)
- Jean-Paul Crespelle, Montmartre vivant, Hachette, 1964.
- Bottin, 1905.
- Jean-Jacques Lévêque, Les années folles, 1918-1939: le triomphe de l'art moderne, Paris, ACR Éditions, , 725 p. (ISBN 9782867700484).
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éditions A. Roussard, 1999, p. 336.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Napoléon Chaix, Paris guide, 1807, Librairie internationale.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).