Jean Angeli
Jean François Octavien Angeli, né à Ambert (Puy-de-Dôme) le et mort des suites de blessures de guerre à Hébuterne (Pas-de-Calais) le [1], est un écrivain français. Il a pris le pseudonyme de Jean l'Olagne (Jean la noisette). Il est le frère du peintre et graveur François Angeli et un ami d'enfance d'Henri Pourrat.
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Jean l'Olagne |
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Biographie
modifierJean François Octavien Angeli est le fils d'un gendarme corse ; il grandit à Ambert. Dès l'enfance, il se lie avec Henri Pourrat[2]. Après avoir passé le baccalauréat, il voyage en Italie (1905). En 1911, il obtient la licence ès-lettres et il est certifié d'italien.
Mobilisé en tant que soldat de 2e classe au 140e régiment d'infanterie durant la Première Guerre mondiale, il est mortellement blessé lors de la sanglante bataille d'Hébuterne, mais, d'abord secouru, il trouve la mort à la suite de ses blessures de guerre[3] : « Ni son corps, ni le brancard sur lequel il avait été couché n'ont été retrouvés. Seuls les cadavres des deux brancardiers ont été identifiés »[4].
Œuvres
modifier- Sur la colline ronde. Films auvergnats (sous le pseudonyme de Jean l'Olagne et en collaboration avec Henri Pourrat), contes du pays d'Ambert[5], Aurillac, Imprimerie moderne, 1912.
- La Métairie de Jean l'Olagne.
Notes et références
modifier- « Jean François Octavien ANGELI », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Sur l'influence exercée par Jean Angeli sur Pourrat, voir Louis Chaigne, Vies et œuvres d'écrivains, t. 2, Fernand Lanore, p. 156 (en ligne).
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Sophie Leclanché, article cité en bibliographie.
- L'ouvrage a d'abord paru en feuilleton dans la Veillée d'Auvergne.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Sophie Leclanché, « Les Angeli, deux frères dans la guerre », La Montagne, , p. IV-V.
- Henri Pourrat, Les jardins sauvages, la vie et l'œuvre de Jean-François Angeli, soldat au 140e de ligne, tué à l'ennemi le , Paris, NRF, 1923 ; rééd., Paris, La Table ronde, 2003, 191 p.
Liens externes
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