James J. Bulger

Criminel et chef de gang américain

James Joseph "Whitey" Bulger, né le à Dorchester (Massachusetts) et mort le dans la prison fédérale de Bruceton Mills (Virginie-Occidentale[1]), est un ancien fugitif Irlando-américain[2], chef présumé du Winter Hill Gang, une branche de la Mafia irlandaise basée à Boston (Massachusetts).

James J. Bulger
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
United States Penitentiary, Hazelton (en) (comté de Preston, Virginie-Occidentale)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
James Joseph BulgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
WhiteyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
South Boston High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Bill Bulger (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Conflit
Condamné pour
Condamnation
Lieux de détention
Pénitencier fédéral d'Alcatraz (-), United States Penitentiary, Coleman II (en) (-), United States Penitentiary, Hazelton (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Le , James J. Bulger a été ajouté à la liste des dix fugitifs les plus recherchés du FBI ; il était recherché pour vol, meurtre, association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre, extorsion, et trafic de stupéfiants. Il est arrêté dans son appartement de Santa Monica en Californie avec sa compagne, Catherine Greig, le . Il avait 81 ans le jour de son arrestation et semblait alors en mauvaise santé[3],[4],[5]. Il est décédé le en prison, battu à mort par des codétenus.

Biographie

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Jeunesse

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Son père, James Joseph Bulger Senior venait de Harbour Grace, à Terre-Neuve au Canada. Installé à Boston, il y rencontre et épouse une immigrée irlandaise, Jane Veronica McCarthy, surnommée Jean. Leur premier enfant, James Junior est né en 1929[6].

James Bulger Senior était ouvrier et docker occasionnel. Il perdit son bras à la suite d'un accident de travail dans les années 1920. James Bulger Junior et ses frères et sœurs ont donc grandi dans la pauvreté. La famille s'installe en 1938 dans la résidence ouvrière Mary Ellen McCormack Housing Project (aujourd'hui Old Harbor Housing Project), dans le quartier pauvre de South Boston. Ses frères William Michael et John P. Bulger réussirent à l'école ; James Bulger Junior délaissa rapidement le système scolaire pour entrer dans la petite délinquance.

Il est arrêté une première fois en 1943 à l'âge de 14 ans pour vol. D'autres arrestations suivent, pour coups et blessures puis pour vol à main armée. À cette époque, il est associé à un gang de rue irlandais composé de mineurs, connu sous le nom de Shamrocks (les trèfles, pour le symbole national irlandais). À la suite de ces arrestations, James J. Bulger fut envoyé en 1943 dans une maison de redressement pour mineurs. Il y est détenu jusqu'en 1948[7].

Peu de temps après sa sortie, en , il s'engage dans l'US Air Force[8]. Après avoir effectué ses classes, il est affecté à la Smoky Hill Air Force Base, à Salina, dans le Kansas, puis plus tard dans l'Idaho. En 1950, il est arrêté pour désertion. Le , son contrat dans l'armée se termine. Il reçoit à cette occasion une mention pour services honorables (ce qui signifie qu'il n'a pas quitté l'armée à cause de problèmes de conduite). Rendu à la vie civile, il retourne dans le Massachusetts.

Carrière criminelle

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De retour à Boston, James J. Bulger reprend rapidement ses activités criminelles. En 1952, il est impliqué dans le braquage d'un camion chargé d'alcool, mais n'est finalement pas inculpé. En 1955, il rejoint une bande qui braque une série de banques dans le Rhode Island et l'Indiana. En , un mandat fédéral est délivré pour son arrestation. Bulger est arrêté en et condamné à 25 ans de prison en juin de cette année-là[7],[9].

En prison

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Photos de James J. Bulger à Alcatraz en 1959.

James J. Bulger a d'abord été incarcéré au pénitencier fédéral d'Atlanta (1956-1959). Là, selon Kevin Weeks, son futur bras droit, il fut impliqué volontairement dans le programme MKULTRA, dirigé par le chimiste Sidney Gottlieb, avec en échange la promesse d'obtenir une réduction de peine. Le but de ce programme était de tester différentes drogues sur des cobayes, afin de mettre au point un sérum de vérité permettant d'obtenir tous les renseignements voulus lors d'interrogatoires. Pendant dix-huit mois, James J. Bulger et dix-huit autres détenus, qui s'étaient portés volontaires pour diminuer leurs peines, ont été drogués au LSD et autres substances. À la suite de ces expériences, il aurait souffert d'insomnie et de cauchemars fréquents. Dans un journal intime retrouvé dans un coffre-fort qui lui appartenait, en Floride, il décrit cet épisode de sa vie comme « cauchemardesque » et affirma que cela l'avait mené « au bord de la folie »[10].

À la suite d'une tentative d'évasion de codétenus, qu'il aida en leur fournissant des outils provenant de l'atelier de la prison, dans lequel il travaillait, il fut transféré d'Atlanta à l'Alcatraz le [11]. En , lors de la fermeture d'Alcatraz, il est transféré au pénitencier fédéral de Leavenworth (1962-1963), et l'année suivante à Lewisburg (1963-1965). Il est libéré après avoir purgé neuf ans de prison, bénéficiant d'une réduction de peine pour bonne conduite et pour avoir participé volontairement au programme MKULTRA. À sa sortie, une fois passées les deux années de sa liberté conditionnelle, il se reconstitua rapidement un véritable réseau criminel[7].

Le gang « Killeen »

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Après sa libération, les conditions de sa liberté conditionnelle lui imposant de tenir un emploi, Bulger travaille comme concierge à la Cour de Justice de Boston. Il quitte rapidement ce poste pour aller travailler sur des chantiers de construction. Mais dès 1967, il se lance dans les activités de bookmaker et de prêteur, opérant pour le compte de Donald Killeen, qui dirige avec son frère le groupe mafieux dominant de South Boston, appelé le gang Killeen. À cette époque, son mentor est un autre membre du gang, William S. O'Sullivan, appelé Billy O'Sullivan. Une guerre des gangs débute en 1971 entre le gang Killeen et le gang Mullen, conduisant à une série de meurtres à travers Boston et sa banlieue environnante. C'est à cette occasion que, selon Kevin Weeks[12], Bulger commet son premier meurtre, en 1971 : il abat Donald McGonagle, le frère du gangster Paulie McGonagle avec lequel Bulger l'a confondu. Ce meurtre entraînera l'assassinat de Billy O'Sullivan en représailles par le gang Mullen. Le , Donald Killeen est abattu à son tour, mettant fin au conflit[7].

Le gang « Winter Hill »

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Photographie prise dans les années 1980 par la police, montrant le chef du gang Winter Hill, James Bulger (à droite) et son lieutenant Stephen Flemmi.
 
James J. Bulger en 1994, peu de temps avant sa cavale.

Un accord est trouvé entre le gang Mullen et les survivants du gang Killeen, menés par James J. Bulger, sous la médiation de Howie Winter, leader du gang Winter Hill, basé à Somerville. À partir de ce moment le gang Winter Hill prend le contrôle du crime organisé irlandais de Boston, surnommée « Bean Town » (« la ville des fèves »). Leurs concurrents directs sont les membres de la famille mafieuse Patriarca.

Après la fin de cette guerre entre gangs de South Boston, Bulger commence à utiliser son influence pour supprimer toute opposition en interne. Pour cela, il persuade Howie Winter d'autoriser les exécutions d'autres gangsters (Spike O'Toole, Paulie McGonagle, et Tommy King), issus de l'ancien gang Mullen, pour divers prétextes. Il assoit ainsi sa place au sein du gang. En 1975, il est approché par un ami d'enfance devenu policier, John Connolly, et commence par son intermédiaire à collaborer avec le FBI, servant d'informateur pour faire tomber les gangs rivaux[13]. Mais surtout, il profite de ce lien privilégié pour échapper aux enquêtes policières et aux poursuites judiciaires. À l'arrestation de « Howie » en 1979 pour le trucage d'un pari sur les courses hippiques, Bulger, pas inquiété bien qu'ayant trempé dans ce commerce illicite, prend le contrôle du gang. Bulger a joué un rôle important dans la victoire du gang « Winter Hill » sur ses rivaux, et dans l'élévation du taux de la criminalité dans les quartiers irlando-américains de Boston. Il devient le caïd le plus redouté de Boston. Il est soupçonné d'avoir eu une implication directe dans l'assassinat d'Eddie Connors et Buddy Leonard en et aurait tué au total 19 personnes. Ses activités comprennent alors le racket des bookmakers et braqueurs, mais également de commerçants, ainsi que du trafic de drogue. Il consolide ainsi son réseau criminel sans subir une seule arrestation, bien qu'il soit mis sur écoute et surveillé par la DEA. En 1990, une opération anti-drogue réussit néanmoins à démanteler l'équipe de trafiquants de drogue du gang Winter Hill, menée par John « Red » Shea, âgé alors de 25 ans. Celui-ci est condamné à 12 ans de prison ferme, mais malgré les pressions des enquêteurs, ne donnera aucune information incriminant « Whitey » Bulger ou ses bras droits, Stephen Flemmi et Kevin Weeks[14].

Remarquant que lorsque la direction de Boston du FBI est impliquée, les enquêtes sur Bulger n'aboutissent jamais, la DEA décide en 1994 d'opérer un vaste coup de filet contre le gang Winter Hill sans prévenir les autres services de police. En , alors qu'il est sur le point d'être arrêté par la DEA, il parvient néanmoins à en être informé par Michael Flemmi, un policier de Boston frère de son bras droit Stephen Flemmi. En vacances en Louisiane à ce moment-là, il décide alors de prendre la fuite et ne rentre pas à Boston. Il continue néanmoins à diriger le gang à distance, par le biais de Kevin Weeks qui agit dès lors comme chef par intérim. Stephen Flemmi sera en revanche rapidement arrêté, et l'enquête de la DEA mènera également à l'arrestation de l'autre dirigeant du gang, Kevin Weeks, en 1996. John Connolly, qui avait donné une quasi-immunité à Bulger pendant toute la période de leur collaboration, à la retraite au moment de ces arrestations, sera finalement condamné à 40 ans de prison en 2002 pour sa complicité avec ces malfaiteurs.

Cavale et arrestation

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L'appartement de James J. Bulger à Santa Monica où il vécut comme fugitif pendant au moins 15 ans.
 
Certaines des armes à feu découvertes dans l'appartement de James J. Bulger.
 
Sa compagne durant ses années de cavale, Catherine Greig (2011).

Pendant seize ans, James J. Bulger échappera aux agents lancés à ses trousses[7]. Les enquêteurs retraceront son parcours en Louisiane au début de sa cavale, puis perdront sa piste, malgré la saisie de plusieurs de ses coffres-forts, ouverts en Floride et à Montréal sous une identité d'emprunt, et les nombreux appels à témoins diffusés par le FBI, promettant la plus haute récompense jamais offerte pour des informations concernant un criminel de droit commun (1 000 000 $ au début, puis 2 000 000 $ dès 1999). Au début de sa cavale, il s'installe temporairement en Louisiane avec sa compagne de longue date, Teresa Stanley, visitant en 1995 avec elle Alcatraz, où il fut détenu[15]. Mais Stanley se fatigue de cette nouvelle vie qui s'annonce, poussant Bulger à la ramener à Boston. Il y récupère une maîtresse de longue date, Catherine Greig, qui vivra à ses côtés tout le reste de sa cavale (sa tête est dès lors également mise à prix, en l'occurrence pour 100 000 $)[16].

Le , Bulger est arrêté dans un appartement situé dans une résidence de Santa Monica en Californie, en compagnie de Catherine Greig[17]. Reconnus par l'ancienne Miss Islande et actrice Anna Bjornsdottir, alors en vacances à Santa Monica[18], Catherine Greig et lui vivaient sous les identités de Charles et Carol Gasko[16]. Selon le Boston Herald, le FBI a trouvé un magot de 822 000 $ en liquide, cachés dans un mur de leur logement, et 30 armes à feu[19] dans le deux-pièces qu'ils occupaient[20].

Le , le jury composé de huit hommes et quatre femmes le reconnait coupable de 11 meurtres, mais il conclut également que le gouvernement n'avait pas prouvé ses accusations contre lui pour 7 autres meurtres, et dans une autre accusation de meurtre, il ne fait aucune conclusion, ce qui a produit des remous à l'intérieur de la salle d'audience par les proches des personnes assassinées, il est condamné par le tribunal de Boston à deux perpétuités, et à verser 19,5 millions de dollars de dédommagement à ses victimes[21],[22],[23],[24].

Décès

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James J. Bulger est transféré du Federal Transfer Center à Oklahoma City à l' [[Prison aux États-Unis|United States Penitentiary]] à Hazelton (en) en Virginie-Occidentale, où il arrive le [17]. Le à 8 h 20, James J. Bulger, âgé de 89 ans, est retrouvé inanimé dans la prison. Selon The Boston Globe et plus tard confirmé par les autorités pénitentiaires, il était dans un fauteuil roulant lorsqu'il fut amené hors du champ de vision des caméras de surveillance et battu à mort par au moins deux détenus armés de surins et de chaussettes contenant un cadenas. C'est le troisième homicide dans cet établissement pénitentiaire sur une période de 7 mois[25]. Sont soupçonnés Paul J. DeCologero et Fotios "Freddy" Geas (en), un tueur d'une famille mafieuse basée à Springfield (Massachusetts), c'est le principal suspect dans l'assassinat de James J. Bulger. Ce dernier ne conteste pas les faits dont il est accusé. Fotios "Freddy" Geas et son frère ont été condamnés à la prison à vie en 2011 pour leurs implications dans plusieurs assassinats, notamment celui d'Adolfo "Big Al" Bruno, un chef de la famille Genovese abattu en 2003 à Springfield dans le Massachusetts[26],[27],[28],[29].

James J. Bulger est inhumé au cimetière Saint Joseph de West Roxbury dans le comté de Sufflok (Massachusetts)[30].

Famille

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James J. Bulger est le frère aîné de William M. Bulger (en), ancien président du Sénat du Massachusetts et de l'université du Massachusetts. En 2003, ce dernier fut auditionné par une commission d'enquête fédérale : face aux membres de la commission, le sénateur perd pied et s'avère incapable d'expliquer ce qu'il savait exactement des activités de son frère, à la suite de quoi il se retire de la vie politique[31],[22].

Dans la culture populaire

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Le personnage a partiellement inspiré Martin Scorsese pour son film Les Infiltrés, qui l'utilisa pour construire le personnage du chef de gang irlandais Frank Costello, interprété par Jack Nicholson[32],[33].

En 2015, Johnny Depp interprète le personnage de Jimmy Bulger dans le film Strictly Criminal (Black Mass en version originale)[17], avec notamment Dakota Johnson dans le rôle de son ancienne compagne Lindsey Cyr, avec laquelle il a eu un enfant décédé en bas âge, Douglas Cyr.

Il a inspiré la création du personnage de Raymond Reddington dans la série américaine The Blacklist[34],[35].

Notes et références

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  1. Ray Sanchez, « Boston gangster James 'Whitey' Bulger killed in West Virginia prison a day after transfer », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Jack Beresford, « Irish American gangster James 'Whitey' Bulger's IRA links revealed », sur The Irish Post (consulté le ).
  3. (en-US) « Famed crime boss James 'Whitey' Bulger arrested in Santa Monica », sur LA Times Blogs - L.A. NOW, (consulté le ).
  4. (en) Adam Nagourney and Ian Lovett, « Whitey Bulger Is Arrested in California », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Kevin Johnson, « Mobster 'Whitey' Bulger, wanted since 1995, is arrested », USATODAY.COM,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Whitey Bulger | Biography, Crimes, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  7. a b c d et e « parismatch.com/Actu-Match/Mond… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. (en) « Whitey Bulger | Biography, Crimes, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  9. (en-US) « Whitey Bulger », sur Biography (consulté le ).
  10. (en) Stephen Kinzer, The Brothers: John Foster Dulles, Allen Dulles, and Their Secret World War, New York, Times Books, .
  11. Il y est devenu un ami proche d'un codétenu, Clarence Carnes, alias « The Choctaw Kid », d'origine amérindienne, ce dernier apportant les livres de la bibliothèque aux prisonniers souhaitant lire ; Bulger paiera, dès qu'il apprendra le décès de Carnes et son inhumation dans une fosse commune, pour l'exhumation de celui-ci et des funérailles sur les terres sacrées des Choctaws auxquelles il met un point d'honneur à assister. https://www.bostonglobe.com/metro/2013/02/10/new-book-globe-reporters-describes-defiant-whitey-bulger-awaiting-big-show/r7s3csnkoOkWwFbRWekG9L/story.html
  12. (en) Weeks, Brutal: My Life in Whitey Bulger's Irish Mob, HarperCollins, 2006, p. 171.
  13. (en-US) Brionne Frazier, « Biography of James Whitey Bulger, Notorious Crime Boss », sur ThoughtCo (consulté le ).
  14. (en) Shelley Murphy, When Whitey was the man, The Boston Globe, 4 décember 2007 (lire en ligne).
  15. (en) « The moment fugitive Whitey Bulger brazenly posed as a tourist in Alcatraz... where he had once been a prisoner », Mail Online,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. a et b (en) Kevin Cullen et Shelley Murphy, « Whitey Bulger and Catherine Greig: A sad, sweet, and brutal love story », The Boston Globe,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. a b et c (en-US) Robert D. McFadden, « Whitey Bulger Is Dead in Prison at 89; Long-Hunted Boston Mob Boss », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) Paul Bentley, « Whitey Bulger tipster revealed: The former Miss Iceland turned yoga coach who claimed $2m reward for tip-off which led FBI to mob boss », Mail Online,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. Caroline Vigoureux, « Clap de fin pour le mafieux James Bulger », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. (en-US) « ‘Whitey’ Bulger wants to keep Stanley Cup ring, but won’t fight for $822,000 in cash seized from apartment | Boston.com », sur boston.com (consulté le ).
  21. (en-US) Katharine Q. Seelye, « Bulger Guilty in Gangland Crimes, Including Murder », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  22. a et b (en-US) « Federal Jury Convicts James “Whitey” Bulger », sur justice.gov, (consulté le ).
  23. (en-US) « FindLaw's United States First Circuit case and opinions. », sur Findlaw (consulté le ).
  24. (en-US) « Whitey Bulger, Boston gangster found responsible for 11 murders, gets life in prison | Boston.com », sur boston.com (consulté le ).
  25. (en-US) Danielle Ivory et Serge F. Kovaleski, « The Whitey Bulger Murder Mystery: Two Assailants and a Prison Full of Suspects », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  26. (en-US) Shelley Murphy et Kevin Cullen Globe Staff, « Medical classification change led to ‘Whitey’ Bulger’s prison transfer - The Boston Globe », sur BostonGlobe.com (consulté le ).
  27. (en-US) Eric Tucker, « UPDATE: Gangster is 2nd Whitey Bulger slaying suspect, official says », sur wdtv.com (consulté le ).
  28. (en-US) Katharine Q. Seelye, William K. Rashbaum et Danielle Ivory, « Whitey Bulger’s Fatal Prison Beating: ‘He Was Unrecognizable’ », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  29. (en-US) Kevin Cullen & Shelley Murphy, « North Shore gangster is 2nd suspect in 'Whitey ... - The Boston Globe », The Boston Globe,‎ (lire en ligne)
  30. « James Joseph “Whitey” Bulger Jr. (1929-2018) -... », sur fr.findagrave.com (consulté le ).
  31. National Geographic Channel, « Histoire de Gangs - Boston » (consulté le ).
  32. (en-US) Jen Chaney, « ‘The Departed’: its connection to the arrest of James ‘Whitey’ Bulger », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  33. (en-US) Adam Epstein, « How the stranger-than-fiction story of Whitey Bulger has been told on screen », sur Quartz (consulté le ).
  34. Lesley Goldberg, « Comic-Con: 'The Blacklist' Inspired by Whitey Bulger's Capture », The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  35. Christina Radish, « THE BLACKLIST Showrunner John Eisendrath Talks about the Show's Inspiration, Getting Inside the Mind of a Criminal, Casting James Spader, and More », Collider.com, (consulté le ).

Pour en savoir plus

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Bibliographie

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  • (en-US) Dick Lehr & Gerard O'Neill, Black Mass: Whitey Bulger, the FBI, and a Devil's Deal, New York, PublicAffairs, 1 mai 2000, rééd. 22 mai 2012, 410 p. (ISBN 9781610391092, lire en ligne),
  • (en-US) Edward J. MacKenzie Jr., Phyllis Karas, Ross A. Muscato, Street Soldier: My Life as an Enforcer for Whitey Bulger and the Irish Mob, South Royalton, Vermont, Steerforth Press, 1 octobre 2001, rééd. 10 avril 2003, 272 p. (ISBN 9781586420635, lire en ligne),
  • (en-US) Kevin Weeks & Phyllis Karas, Brutal: The Untold Story of My Life Inside Whitey Bulger's Irish Mob, New York, William Morrow Paperbacks, 10 mars 2006, rééd. 13 mars 2007, 328 p. (ISBN 9780061148064, lire en ligne),
  • (en-US) Howie Carr, The Brothers Bulger: How They Terrorized and Corrupted Boston for a Quarter Century, Boston, Grand Central Publishing, , 368 p. (ISBN 9780446618885, lire en ligne),
  • (en-US) Bob Halloran, Impact Statement: A Family's Fight for Justice against Whitey Bulger, Stephen Flemmi, and the FBI, New York, Skyhorse Publishing, , 264 p. (ISBN 9781626360334, lire en ligne),
  • (en-US) Margaret McLean & Jon Leiberman, Whitey on Trial: Secrets, Corruption, and the Search for Truth, New York, Forge Books, , 376 p. (ISBN 9780765337764, lire en ligne),
  • (en-US) T.J. English, Where the Bodies Were Buried: Whitey Bulger and the World that Made Him, New York, William Morrow / Harper&Collins Publishers, , 456 p. (ISBN 9780062290984, lire en ligne),

Articles connexes

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Liens externes

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