Jacques Genton
Jacques Genton, né le à Bourges (Cher) et mort le à Sancerre, est un homme politique français.
Jacques Genton | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (26 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Élection | 26 septembre 1971 |
Réélection | 28 septembre 1980 24 septembre 1989 |
Circonscription | Cher |
Groupe politique | UCDP (1971-1983) UC (1983-1998) |
Député français | |
– (4 ans, 4 mois et 26 jours) |
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Élection | 17 juin 1951 |
Circonscription | Cher |
Législature | IIe (Quatrième République) |
Groupe politique | RRRS |
Président du Conseil général du Cher | |
– (12 ans) |
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Prédécesseur | Charles Durand |
Successeur | Jean-François Deniau |
Conseiller général du Cher | |
– (12 ans) |
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Circonscription | Canton de Sancerre |
Prédécesseur | Roland Fleuriet |
Successeur | Pierre Touzery |
Maire de Sancerre | |
– (24 ans) |
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Successeur | Pierre Touzery |
Biographie | |
Nom de naissance | Jack Armand Genton[1] |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bourges |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Sancerre |
Résidence | Cher |
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Biographie
modifierFils de commerçants, Jacques Genton sort diplômé de l'École libre des sciences politiques. Il fait son service militaire d'abord en septembre 1939 à l'École de l'Air de Versailles, puis en février 1940 à l'école de pilotage de la base aérienne de Meknès. Haut fonctionnaire de profession, il commence sa carrière politique en se présentant aux élections législatives de 1951, sous l'étiquette du Rassemblement des gauches républicaines. Sa liste obtient 9,1 % des voix, ce qui lui permet d'être élu, au détriment du Parti communiste qui perd un siège.
En 1955, il est rapporteur du projet de loi qui instaure l'état d'urgence sur le territoire algérien[2].
Candidat à sa propre succession en 1956, Jacques Genton, à la tête d'une liste composée de membres du RGR et du PRRRS, ne recueille que 8,1 % des suffrages, du fait de la multiplication des listes et du bon score du candidat poujadiste.
Élu conseiller municipal de Bourges lors des élections municipales de 1953, il devient maire de Sancerre en 1971.
Il est élu sénateur du Cher le 26 septembre 1971, puis réélu les 28 septembre 1980 et 24 septembre 1989 sous l'étiquette UDF.
Carrière dans l'administration
modifier- Jusqu'en 1951 : corps préfectoral (chef de cabinet de plusieurs préfets, secrétaire général de la préfecture du Cher, sous-préfet…)
- 1956 - 1958 : conseiller technique puis directeur-adjoint du cabinet de Maurice Faure, secrétaire d'État aux Affaires étrangères
- 1956 : membre de la délégation française au Conseil économique et social des Nations unies
- 1957 : membre de la délégation française pour le traité de Rome
- 1958 : secrétaire général du Comité économique et social des Communautés européennes
Synthèse des fonctions politiques
modifier- 1951 - 1956 : député du Cher, membre du groupe républicain, radical et radical-socialiste
- 1953 - 1959 : conseiller municipal de Bourges
- 1971 - 1995 : maire de Sancerre
- 1971 - 1998 : sénateur du Cher, membre du groupe UCDP, puis Union centriste
- 1979 - 1998 : président de la délégation pour l’Union européenne
- 1982 - 1994 : président du conseil général du Cher
Bibliographie
modifier- Jacques Genton, Une mémoire pour des souvenirs, Sancerre, Les petits remparts, 1998-2001, Tome 1, 1918-1945, 427 pages. Tome 2, De Bourges à Gourdon, 345 pages. Tome 3, De Gourdon à l'Assemblée nationale via Alger et Bourges.
Notes et références
modifier- https://deces.matchid.io/id/3RNB3BBzb9TP
- Maïté Hellio, « Etat d'urgence : quand l'exception s'inscrit dans la durée », nouvelobs.com, (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :