Henri Sauveplane
Henri Sauveplane, parfois orthographié Henry Sauveplane, est un compositeur et critique musical français né le à Nîmes et mort le à Castel-Vieil en Corrèze.
Nom de naissance | Henri Émile Sauveplane |
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Naissance |
Nîmes |
Décès |
(à 49 ans) Castel-Vieil (Corrèze) |
Activité principale | Compositeur, Critique musical |
Activités annexes | direction des éditions musicales Le Chant du monde et des Éditions sociales internationales |
Formation | Conservatoire national supérieur de musique de Paris |
Biographie
modifierHenri Émile Sauveplane naît le à Nîmes[1],[2],[3].
Il étudie au Conservatoire de sa ville natale puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il obtient un 1er accessit d'harmonie en 1912[1].
Comme compositeur, il est l'auteur d'un Prélude (1936) pour harmonie dédié à Maurice Thorez, de pièces pour piano, de mélodies, de chœurs pour voix de femmes et piano, de la musique de chambre, notamment une Sonate pour piano et violon et un Quatuor à cordes, d'un ballet représenté à l'Opéra de Paris en 1931, L'Orchestre en liberté, et d'un opéra inédit d'après Selma Lagerlöf, La Rose de Noël[3],[4].
De sensibilité communiste, Henri Sauveplane est le premier directeur des éditions musicales Le Chant du monde. Il dirige également les Éditions sociales internationales et signe comme critique musical dans le journal L'Humanité[4].
En 1938, il est l'adjoint musicologique de Joseph Kosma sur le film La Marseillaise de Jean Renoir[4].
Henri Sauveplane meurt le à Castel-Vieil, en Corrèze[4].
Discographie
modifier- Prélude pour harmonie, Musique des gardiens de la paix de Paris, dir. Désiré Dondeyne, et Le sac mal fait, Chorale populaire de Paris, dir. Gilbert Martin-Bouyer, avec Jean-Christophe Benoît (baryton) et Monique Paubon (piano) dans Chansons et Musiques du Front Populaire, disque SERP, 30 cm/33 t., 1976[4].
- Prélude pour harmonie, Musique des gardiens de la paix de Paris, dir. Claude Pichaureau, avec Marche funèbre de Charles Koechlin, A Glorious Day d'Albert Roussel et les interludes pour Le 14 Juillet de Romain Rolland (musiques de Jacques Ibert, Georges Auric, Darius Milhaud, Albert Roussel, Charles Koechlin, Arthur Honegger et Daniel Lazarus), CD Corélia, CCD 88615, 1988[4].
Références
modifier- Bongrain 2012, p. 577.
- « Archives départementales du Gard, état civil, actes, 1892, acte de naissance n° 1277, vue 225/267 », sur earchives.gard.fr
- « Henri Sauveplane est mort », Comœdia, , p. 4 (lire en ligne)
- Robert 2010.
Bibliographie
modifier- Anne Bongrain, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, 1900-1930 : documents historiques et administratifs, Paris, Vrin, coll. « Musicologies », , 750 p. (ISBN 978-2-7116-2398-3, BNF 42627971).
- Frédéric Robert, « Sauveplane Henri », sur maitron.fr, .
Liens externes
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