Force aérienne chinoise

composante aérienne des forces armées de la République populaire de Chine

La Force aérienne chinoise - officiellement : Force aérienne de l'armée populaire de libération - (chinois simplifié: 中国人民解放军空军; chinois traditionnel : 中國人民解放軍空軍; hanyu pinyin : Zhōngguó Rénmín Jiěfàngjūn Kōngjūn) est la composante aérienne de l'armée populaire de libération. Il s'agit de la troisième force aérienne mondiale (derrière les États-Unis et la Russie) et la plus importante force aérienne d'Asie, avec 250 000 membres et 2 500 avions de combat[1].

Force aérienne de l'Armée populaire de libération
Image illustrative de l’article Force aérienne chinoise
Emblème de la force aérienne chinoise

Création - présent
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Allégeance Président de la république populaire de Chine
Type Force aérienne
Effectif 398 000 (2 016)
403 000 (2 024)
Fait partie de Armée populaire de libération
Couleurs
Équipement ~ 2 500 aéronefs en 2016
~ 3 650 aéronefs en 2024
Guerres Guerre de Corée
Guerre du Viêt Nam
Guerre sino-vietnamienne
Commandant Général Chang Dingqiu (en)

Histoire

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La première utilisation d'aéronefs au sein de l'armée populaire de libération remonte à la guerre sino-japonaise mais la constitution d'une force aérienne à part entière date de l'été 1949 avec la création du Groupe de Vol Nanyuan chargé de la protection aérienne de Pékin. Ce groupe dispose alors de 40 aéronefs saisies aux Forces armées de la république de Chine.

Avec la proclamation de la libération de la Chine, le , la force aérienne chinoise fut fondée le . Dès novembre 1950, elle participe à un conflit majeur, la guerre de Corée où avec des unités de l'armée de l'air soviétique volant sous cocarde chinoise; elle affronte les forces armées des États-Unis et la coalition sous drapeau de l'ONU[2]. La livraison d'aéronefs en provenance de l'URSS notamment des Mig-15 débute dès 1951 et la Chine obtient deux ans plus tard des licences pour la production de ces aéronefs. L'aide soviétique ne se limite pas à la fourniture d'équipements mais participe également à la formation du personnel chinois et à la défense de l'espace aérien de certains sites face à Taïwan en 1950[3]. Elle affrontera la Force aérienne de la république de Chine dans des combats aériens de grande ampleur lors de la Seconde crise du détroit de Taïwan en 1958.


Dans les années 1960, la rupture sino-soviétique entraînera une période difficile pour l'armée de l'air chinoise. La fin de l'aide soviétique combinée à la concurrence nouvelle exercée par le programme de missiles balistique chinois vont contribuer à un affaiblissement de cette force aérienne. Cependant, de nouvelles conceptions locales d'aéronefs (Shenyang J-8 - basé sur le MiG-21 ou des copies d'hélicoptères comme le Super Frelon français) permettra un redressement progressif. Ainsi l'industrie de l'armement de la république populaire de Chine livre des aéronefs de combat à l'armée populaire vietnamienne à partir de 1965.

Entre la guerre du Viêt Nam et la fin des années 1980, les équipements de la force aérienne chinoise sont constitués quasi exclusivement d'appareils obsolètes d'origine soviétique. Le rôle de l'aviation chinoise était alors le soutien de l'armée de terre chinoise face à une éventuelle invasion de chars de l'armée rouge. Dans ce contexte, la guerre sino-vietnamienne de 1979 n'a vu qu'une intervention très limitée de l'aviation.

Dans les années 1980, la force aérienne chinoise accentua ses efforts sur la formation de ses pilotes et reçut le soutien des nations occidentales jusqu'en 1989. Avec les manifestations de la place Tian'anmen, et la répression organisée par l'armée, l'ONU vota un embargo total sur les ventes d'armes à la république populaire de Chine. Mais en 1991, l'effondrement de bloc soviétique permettra à la république populaire de Chine et à la Russie d'améliorer leur relations. Ainsi, la Russie redevient un fournisseur d'armements de la République populaire.

Modernisation

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Un Shenyang J-11 en 2007.

Au début des années 1990, l'armée de l'air chinoise entame une vaste modernisation qui prévoit le retrait des avions dépassés et leur remplacement partiel par des appareils plus modernes. En effet en 1995 80% de la flotte de combat chinoise était composé de variantes du Mig-19, seulement moins de 2% de la flotte était composé d'avions de 4e génération. Ainsi la force aérienne diminue de manière drastique son parc d'avions avec le retrait du service de près de 3500 avions soit environ 70% de sa flotte. Les effectifs diminuent également mais cela permet un meilleur tout en assurant une meilleure qualité et disponibilité de ses équipements[4]. Le retrait de tous ces avions nécessitent évidement un renouvellement important et ce programme débute par l'acquisition de Su-27 et Su-30 et la conception du Chengdu J-10 et du JF-17 Thunder en collaboration avec le Pakistan pour ce dernier.

Puis la république populaire de Chine obtient en 1996 la licence pour la production locale de 200 Su-27 (Shenyang J-11) et une nouvelle acquisition de Su-27 et Su-30 permet de continuer cette modernisation mais en 2004, l'industrie de l'armement de la république populaire de Chine après avoir produit 95 J-11 et commencé la production du J-10 a annulé le contrat du J-11, arguant que le matériel russe était trop limité technologiquement. Pourtant, en 2007, Pékin a sorti le J-11B, qui est en fait une réplique de Su-27 biplace - sauf le moteur, le radar et le tableau de bord[5]. En 2015 la Chine annonce avoir signé un contrat avec la Russie d'un montant de 2,5 milliards de $ pour la fourniture de 24 Su-35, l'accord de vente comprend également la livraison d'équipements de soutien au sol et de moteurs de rechange[6]. Les dernières livraisons ont eu lieu en 2018.

Depuis 2010 l'armée de l'air Chinoise se transforme massivement et très rapidement. Elle a amélioré ses capacités dans plusieurs domaines, notamment les chasseurs, les missiles avancés, les systèmes de détections aériens avec des radars AESA et de nouveaux types d'AWACS comme le KJ-2000 ou le KJ-600 qui a effectué son 1er vol en 2020. Elle a également entamé des réformes majeures en matière de formation et de doctrines. Les dirigeants chinois ont compris que la force brute était insuffisante pour contrer l'intervention américaine dans les affrontements autour du détroit de Taiwan et ont donc investi massivement dans un plus large éventail de capacités conventionnelles pour faire passer la PLAAF d'une force importante et technologiquement inférieure à une position avantageuse du point de vue de la qualité et de la quantité[7].

Par ailleurs, le programme de modernisation est complété par une redéfinition des missions de la force aérienne. Le transport aérien, jusqu'ici négligé, augmente sa capacité avec l'annonce en 2005 de la commande de 30 Il-76 et 8 avions ravitailleurs Il-78. Des multiplicateurs de forces tels avion radar et avion ravitailleur sont également en service depuis les années 2000. Mais également la conception d'un avion de transport lourd a commencé en 2006 qui a débouché sur la production du quadrimoteur Xian Y-20, initialement équipé de moteurs russe il est désormais équipé des moteurs chinois WS-20[8]. De nombreuses variantes sont en cours de test ou de developpement, en particulier une version ravitailleur aérien et AWACS. La version ravitailleur YY-20 est censé remplacer le H-6U qui ont été mis en service au début des années 90[9].

La conception du Chengdu J-20, le premier avion de chasse furtif de cinquième génération d'origine Chinoise a débuté au début des années 2000 avec son premier vol effectué le 11 janvier 2011[10]. L'avion est officiellement entré en service en 2018, il était équipé d'un moteur russe le Saturn AL-31F M2 mais à partir de 2021 le moteur Chinois Shenyang WS-10 a commencé à être installé sur ces aéronefs. En 2023 il est annoncé que le moteur WS-15 est entré en production de masse, ce moteur doit permettre au J-20 d'avoir la capacité supercroisière, c'est-à-dire être capable de dépasser la vitesse du son sans avoir recours à la postcombustion[11],[12].

 
AWACS KJ-2000

Entre 2008 et fin 2011, on estime que le nombre d'avions de combat moderne (J-10, J-11, Su-27, Su-30 et J-8F) est passé de 500 à plus de 1 200, les Chengdu J-7, copies du MiG-21, étant en décembre 2011 retiré des premières lignes et en 2018 ils commencent à être retiré du service[13]. Cependant ce n'est pas la fin de cet avion mythique de l'aviation Chinoise car à partir de 2018 certaines informations font état de la transformation de J-7. En effet ces derniers seraient en train d'être modifiés pour transformer les vieux avions de chasse en drones. Il y a très peu d'informations à leurs sujets mais les J-7 dronisés pourraient être utilisés pour deux rôles principaux[14]. Le premier transformer l'avion en leurre, ce qui lui permettrait d'user et détecter les missiles anti aériens ennemis ainsi que saturer les ondes radars afin de compliquer la tache de la défense aérienne. Le second pour transformer l'avion en drone suicide, en y installant le plus d'explosifs possible et en le faisant s'écraser sur sa cible[15].

En 2013, on estimait que la Chine disposait de 400 chasseurs modernes de quatrième génération, et le nombre d’avions de quatrième génération devait encore augmenter. Le pourcentage de chasseurs de quatrième génération est passé de 30 pour cent en 2010 à 50 pour cent en 2015, prévoyant une structure de force majoritaire de quatrième génération dans un avenir proche[16]. Depuis 2016 l'industrie chinoise se concentre en grande majorité sur la production de 3 types d'avions les J-10C, J-16 et J-20. Entre 2016 et 2022 on estime que la Chine a mis en service plus de 600 avions de combat de quatrième et cinquième génération, tous équipé de radars AESA[17]. La PLAAF s'est également concentrée sur le développement d'options de frappe à longue portée avec des plates-formes de bombardiers améliorées basées sur des missiles de croisière à longue portée Xian H-6K, ainsi que sur le déploiement d'avions plus polyvalents tels que le Shenyang J-16[18]. En 2014, le Pentagone a noté que la PLAAF comblait rapidement l’écart en matière de formation, d’équipement et de capacités de projection de puissance avec les États-Unis[19].

De 2014 à 2016, la PLAAF a intensifié ses efforts opérationnels conjoints avec la marine de l’APL, en renforçant ses capacités de projection de puissance et de frappe expéditionnaire avec d’autres branches de service, et s’est engagée dans des missions de patrouille conjointes avec la marine de l’APL en mer de Chine orientale et méridionale[20]. En 2016, l'APL a créé la Force de soutien stratégique de l'Armée populaire de libération, qui a supprimé les responsabilités de la PLAAF dans le domaine de l'espace et de l'information, laissant l'armée de l'air concentrée sur les opérations aériennes, la défense aérienne, la guerre électronique, l'alerte précoce aéroportée et les missions de frappe air-sol. Dans le même temps, la PLAAF a activement développé un systèmes de défense aérienne intégrés sophistiqués, capable de fournir une couverture de défense aérienne au-delà du littoral et des frontières[21]. La même année, le général de la PLAAF Ma Xiaotian (en) a annoncé que la Chine développait un nouveau type de bombardier à longue portée lors de la journée portes ouvertes de l'armée de l'air, qui sera plus tard baptisé bombardier furtif Xian H-20[22].

 
Avion de 5eme génération J-20

Après la réforme, les analystes ont noté que les opérations conjointes et les capacités de combat intégrées de la PLAAF avaient été considérablement améliorées. En mars 2017, la PLAAF a mis en service le chasseur furtif Chengdu J-20 et a formé la première unité de combat en février 2018, faisant de la Chine le deuxième pays au monde et le premier en Asie à déployer un avion furtif opérationnel[23]. À peu près à la même époque, la PLAAF a introduit les missiles PL-10 (en) et PL-15 (en) pour améliorer sensiblement sa capacité de combat aérien notamment en combat hors de la portée visuelle qui est une caractéristique essentielle pour les combats aériens modernes[24]. En 2019, certains chercheurs en aviation pensaient que les plates-formes d'armes chinoises avaient atteint à peu près la parité avec leurs équivalents occidentaux et surpassaient la Russie dans la plupart des aspects du développement et de la mise en œuvre de la technologie aéronautique[25],[26],[27]. En 2019 et 2020, la PLAAF a commencé à réformer son programme de pilotage et ses programmes de formation de transition, en intégrant des entraîneurs avancés d'avions à réaction et des chasseurs en service actif dans des académies de formation dédiées, mettant ainsi fin à la pratique traditionnelle de formation des pilotes dans les unités opérationnelles. La mesure a amélioré l'efficacité de la formation et a évité que les unités actives ne soient détournées des responsabilités de défense[28].

Recrutement d'instructeurs occidentaux

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En 2022, selon la presse britannique, plus de 30 anciens pilotes britanniques ont été recrutés par l'armée chinoise pour "les aider à comprendre les tactiques et modes d'opération des aviations militaires occidentales". Les autorités britanniques ont annoncé qu'elles allaient bloquer ces recrutement[29]. Ces pilotes seraient payés jusqu'à 240.000 Livres par an. Selon Le Figaro, des soldats pilotes français auraient également été approchés par les autorités chinoises[30]. Selon certains articles les pilotes français sont très recherchés car la France est le seul pays en dehors des États-Unis à opérer un porte-avions nucléaire avec catapulte CATOBAR[31].

Des pilotes de nombreux autres pays ont participé à ces formations comme des pilotes allemands, australien ou canadien[32],[33].

Casque de pilote

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Pilote de Mig-15 avec casque en cuir pendant la guerre de Corée

Les casques de pilotes dans l’aviation Chinoise ont énormément évolué depuis sa création. Pendant la période d’après-guerre et la première partie de la guerre froide l’aviation Chinoise était très dépendante de l’Union Soviétique, les pilotes Chinois utilisaient donc des avions et des casques soviétiques. Quand la Chine reçu ses premiers Mig-15 juste avant la guerre de Corée elle reçut également les casques et respirateurs Soviétiques KM-16 et ShL-50. Ces casques étaient très rudimentaires, à l’époque les casques de pilotes étaient encore en cuir, celui-ci comportait uniquement une radio au niveau de la gorge et un respirateur qui permettait au pilote de monter jusqu’à 30 000 pieds (9 100 m). Dans les années 50 la Chine commença à produire son propre casque en cuir le Type-50 qui était très inspiré des modèles russes avec quelques améliorations. Plusieurs versions de ce casque ont été développé par les Chinois. Vers la fin des années 50 les Soviétiques et Américains ont commencé à développer des casques de pilote avec une coque solide. Les Russes ont développé le casque ZSh-2, il a été développé sur la base de casques américains capturés par les Nord-Coréens. Ils ont également développé le casque ZSh-3 qui était en fait une coque adaptable sur les casques en cuir Soviétiques. Les Russes ont proposé le ZSh-3 aux Chinois pour évaluation mais suite à un mauvais retour des pilotes qui trouvait le casque trop encombrant et combiné à des raisons économiques il a été décidé de garder les casques en cuir Type 50 et Type 59[34].

Cependant avec les améliorations considérables des performances des avions de combat il était devenu indispensable de fournir aux pilotes un équipement de protection approprié. Plusieurs évènements ont conduit les Chinois à créer leur propre casque à coque solide. En 1963 un pilote Taiwanais pilotant un F-86F Sabre Américain a fait défection vers la Chine, les Chinois ont donc pu mettre la main sur un casque Américain P-4A intact. En 1965 pendant la guerre du Viêt-Nam un F-105 Thunderchief fut abattu par l’armée de l’air Chinoise et ces derniers ont pu récupérer un casque Américain HGU-2/P. Grâce à cela et aux travail des ingénieurs Chinois le premier casque à coque dure Chinois fut créer le TK-2. Le TK-2 était composé d’une coque extérieure en fibre de verre dure doublée d'une mousse polymère écrasable et absorbant les chocs (similaire à la mousse de polystyrène). Le TK-2 comportait également sur le côté gauche un pare-soleil activé manuellement, à ombrage unique, protégé des rayures par une membrane en fibre de verre. Des écouteurs étaient déjà installés dans le casque au niveau des oreilles, ils étaient reliés à l’avionique de l’avion par un câble qui sortait à l’arrière du crâne.

 
ZSh-7 Russe, assez similaire au TK-10 et TK-11.

Dans les années 90 deux nouvelles versions furent mise en service le TK-10 et TK-11. Le rembourrage intérieur anti choc était quasiment identique que sur le TK-2 et la doublure intérieure était plus confortable. Un effort a été mis au niveau des écouteurs pour disposer de systèmes de communications plus avancés et le cuir intérieur des écouteurs a également été retravaillé pour être plus confortable. La plus grosse évolution se trouve au niveau des respirateurs qui sont bien plus avancés que dans les versions précédentes.

En 2018 la chine dévoile son premier modèle de casque de pilote intelligent, c'est-à-dire des casques composés ou en deux parties équipées de systèmes informatiques intégrés comme des affichages visuels de visée et de ciblage d'armes interfacés. Comme ces casques sont encore en développement il y très peu d’informations à ce sujet. Mais on sait qu’une première génération de casque intelligent a été crée en modifiant différentes versions du TK-11 (la génération précédente de casques chinois) en leurs incorporant des optiques de visée notamment nocturne sur la visière, cette version serait dénommée TK-14[35].

 
Régions de commandements aériens en 2006.

Organisation

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Le quartier général de la force aérienne regroupe le commandement de l'ensemble de l'armée de l'air chinoise. Il dispose de quatre départements, assurant diverses fonctions au sein de l'armée (Commandement, Logistique, Équipement et Politique). L'espace aérien chinois est divisé en sept régions. Ces régions disposent d'entre deux et sept divisions, constituées chacune de trois régiments. Ces régiments sont divisés en trois escadrons. L'armée de l'air chinoise dispose par ailleurs de plus de 130 bases aériennes réparties sur l'ensemble du territoire chinois, d'une centaine de sites pour missiles anti-aériens et de 16 000 canons antiaérien.

Aéronefs

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Cocarde de la force aérienne. L'idéogramme représente la date du 1er août 1927, le jour de la création de l'armée populaire de libération.

L'estimation du parc aérien chinois est difficile car le gouvernement chinois communique très peu sur ses forces armées. Les estimations les plus probables font état de 4000 aéronefs dont 3000-3500 aéronefs de combat. Cependant, beaucoup de ces aéronefs sont vieillissants et la Chine a entamé un vaste programme de modernisation. En 2023 on estime qu'environ 60% de la force aérienne chinoise dispose d'appareils considérés comme modernes ou très avancés[36].

Cette liste ne comprend pas les aéronefs en dotation dans l'aviation navale, l'armée de terre, les troupes aéroportées et de marine.

Les appareils en service uniquement dans l'armée de l'air sont les suivants[37],[38] :

Avions de combat
Aéronefs Origine Type En service en 2016 En service en 2023 En service en 2024 Versions Année de mise en service de l'aéronef
Soukhoï Su-35   Russie Avion de chasse multirôle 24 24 24 Su-35BM 2012
Soukhoï Su-30   Russie Avion de chasse multirôle 73 73 73

24

Su-30MKK

Su-30MK2

2000

2002

Soukhoï Su-27   Union soviétique Avion de chasse 32

43

32 32 Su-27UBK Flanker

Su-27SK

1985

1996

Chengdu J-20   Chine Avion de chasse furtif 28 +140 +200 J-20A 2017
Shenyang J-16   Chine Avion de chasse multirôle 112 250 280
12
J-16
J-16D
2013
2015
Shenyang J-11   Chine Avion de chasse 104
150
95
130
95
150
J-11A(Su-27SK)
J-11B/BS
1998
2010
Chengdu J-10   Chine Avion de chasse multirôle 222
53
48
114
220
55
220
70
236
55
220
77
J-10
J-10A
J-10S
J-10B
J-10C
2005
2014
2016
Shenyang J-8   Chine Avion de chasse
Avion de surveillance
24
24
96
8
24
30 50 J-8B
J-8F
J-8H
1980
2000
2002
Chengdu J-7   Chine Avion de chasse 216
192
120
50
119
120
50
119
120
J-7
J-7E
J-7G
1966
1993
2004
Xian JH-7   Chine Avion d'attaque au sol 140 120 200 JH-7/JH-7A
JH-7A2
1992
2019
Nanchang Q-5   Chine Avion d'attaque au sol 0 0 0 1970
Shenyang J-6   Chine Avion de chasse 0 0 0 1961
Autres aéronefs
Aéronefs Origine Type En service en 2016 En service en 2023 Versions Année de mise en service de l'aéronef
Bombardier
Xian H-6   Chine Bombardier stratégique ~70
~50
12
60
100

4

H-6A

H-6H/M
H-6K

H-6N

1959

2006

2009

2018

Avion de transport
Iliouchine Il-76   Union soviétique Avion de transport tactique 16+ 20 Il-76MD/TD Candid 1974
Xian Y-20   Chine Avion de transport 50 2016
Shaanxi Y-8   Chine Avion de transport 40
3
30 Y-8 1959
Shaanxi Y-9   Chine Avion de transport 3+ 30 2012
Shijiazhuang Y-5   Chine Avion de transport léger / reconnaissance 170 70 1948
Xian Y-7   Chine Avion de transport léger / reconnaissance 41 41 Y-7/Y-7H 1962
Tupolev Tu-154   Union soviétique Avion de transport tactique
Avion de surveillance
8
4
8 Tu154M Careless
Tu-154M/D Careless (ISR)
1972
Harbin Y-11 (en)   Chine Avion de transport 20 0 1977
Harbin Y-12   Chine Avion de transport 8 0 1985
Boeing 737   États-Unis Avion de transport VIP
Avion de commandement aéroporté
9 9 1968
Bombardier CRJ200   Canada Avion de transport VIP 5 5 1996
Bombardier CRJ700   Canada Avion de transport VIP 5 5 2001
Airbus A319   Union européenne Avion de transport 0 3 1996
AWACS
Shaanxi KJ-200   Chine Avion de détection et de commandement aéroporté 10 4 2009
Shaanxi KJ-500   Chine Avion de détection et de commandement aéroporté 24 20 2015
Xian KJ-2000   Chine Avion de détection et de commandement aéroporté 4 4 2006
Avion de commandement ; reconnaissance, guerre électronique
Boeing 737   États-Unis Avion de commandement aéroporté 2 2 1968
Shaanxi Y-8   Chine Avion de commandement aéroporté

Avion de guerre électronique

3 3
4
2
6
2
Y-8T High News 4
Y-8CB High News1
Y-8DZ
Y-8G High News 3
Y-8XZ High News 7
1959
Shaanxi Y-9   Chine Avion de guerre électronique 3+ 3
2
Y-9G
Y-9XZ
2012
Tupolev Tu-154   Union soviétique Avion de surveillance 4 4 Tu-154M/D Careless (ISR) 1978
Shenyang J-8   Chine Avion de surveillance 24
24
24
24
JZ-8 (ISR)
JZ-8F (ISR)
1980
Avion ravitailleur
Xian H-6   Chine Avion ravitailleur 10 10 H-6U 1959
Xian Y-20   Chine Avion ravitailleur 0 8 YY-20A 2016
Iliouchine Il-78   Union soviétique Avion ravitailleur 1 3 Il-78 Midas 1984
Avion d'entraînement
Nanchang CJ-6   Chine Avion d'entraînement 400 400 CJ-6/6A/6B
Chengdu J-7   Chine Avion d'entraînement 200 200 JJ-7
Nanghang K-8 Karokorum   Chine PAK Avion d'entraînement 350 350 JL-8
Guizhou JL-9   Chine Avion d'entraînement N/A 30
Hongdu JL-10 (en)   Chine Avion d'entraînement 50
Hélicoptère
Mil Mi-17   Union soviétique Hélicoptère de transport 4+
2
4+
2
Mi-171
Mi-17V-5 Hip H
Harbin Z-9   Chine Hélicoptère multirôle 20 20
Changhe Z-8   Chine Hélicoptère de transport lourd 18+ 18+
Aérospatiale AS332 Super Puma   France Hélicoptère de transport VIP 6+ 6+
Eurocopter EC225 Super Puma   Union européenne Hélicoptère de transport VIP 3 3
Drone
CH-1 Chang Hong   Chine Drone de reconnaissance N/A
Chang Kong 1   Chine Drone de reconnaissance N/A
Gongji-1   Chine Drone de reconnaissance 4+ +12
Guizhou WZ-7 (en)   Chine Drone de reconnaissance HALE N/A +12
AVIC WZ-8 (en)   Chine Drone de reconnaissance furtif HALE - +2
Chengdu WZ-10 (en)   Chine Drone de reconnaissance furtif HALE - N/A
IAI Harpy   Israël Munitions rôdeuses N/A

Notes et références

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  1. (en) « Modernisation de la Force aérienne chinoise », sur Globalsecurity.org
  2. « Guerre de Corée », Ciel de Gloire
  3. « Fiche sur Pashkevich Aleksey Vasilyevich, commandant le 29 Gu IAP à Shanghai », Ciel de Gloire
  4. (en) The Chinese Air Force Evolving Concepts, Roles, and Capabilities, INSS, , 448 p.
  5. « Après les faux Levi's, les faux avions de chasse », Les Observateurs,
  6. (en-US) Franz-Stefan Gady, « Russia Completes Delivery of 24 Su-35 Fighter Jets to China », sur thediplomat.com (consulté le )
  7. (en-US) « Meet the New PLAAF », sur Air & Space Forces Magazine (consulté le )
  8. (en-US) Jeffrey Lin and P. W. Singer, « China's Most Powerful Aircraft Engine Ever Takes To The Sky », sur Popular Science, (consulté le )
  9. (en) the military balance 2023, , 510 p. (ISBN 9781000910704), p. 223
  10. « Vol inaugural de l'avion furtif chinois, sur fond de visite américaine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Chinese WS-15 engine prepared for mass production », sur Janes.com (consulté le )
  12. « China Seeks Superalloys, Supply Chain Boost For Military Engines | Aviation Week Network », sur aviationweek.com (consulté le )
  13. (en) « J-7 Series Fighters will withdraw from first line service », sur China-Defense, (consulté le )
  14. (en-US) « Why China Might Revamp Old ‘Grandpa Jets’ Into an Army of Undead Combat Drones », sur Popular Mechanics, (consulté le )
  15. (en-US) Michael Peck, « China is getting rid of its 'grandpa' fighter jets, but they may make a comeback for a one-way mission against Taiwan », sur Business Insider (consulté le )
  16. (en) « A 2016 Assessment of the Growth in PLAAF Capabilities | Small Wars Journal », sur smallwarsjournal.com (consulté le )
  17. (en) « Chinas air force modernisation gaining pace » (consulté le )
  18. (en-US) Zachary Keck, « China’s Air Force Modernization: ‘Unprecedented in History’ », sur thediplomat.com (consulté le )
  19. (en-US) « Meet the New PLAAF », sur Air & Space Forces Magazine (consulté le )
  20. (en) « People's Liberation Army Air Force Operations over Water »  , sur Rand corporation
  21. (en-US) « CSAF Announces CASI Toolkit for China », sur Air University (AU), (consulté le )
  22. (en) Joseph Trevithick, « China Reportedly Plans To Unveil H-20 Stealth Bomber At Air Force Anniversary Parade In 2019 », sur The Drive, (consulté le )
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