Florin Aftalion
Florin Aftalion, né à Bucarest le et mort le [1] à Velleron dans le Vaucluse[2], est un économiste français.
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Florin Bentoiu Aftalion |
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Biographie
modifierRéfugié politique en France en 1949, Florin Aftalion a une formation d'ingénieur École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM). Il devient par la suite docteur en sciences physiques de la Faculté des sciences de Paris. Il obtient en 1972 un MBA à l'université Northwestern puis en 1975 un doctorat (Ph.D.) en finance, dans la même université.
Il a dirigé la collection « Libre échange » aux Presses universitaires de France[3].
Il est professeur de finance à l’ESSEC, et a enseigné l’économie et la finance à l'université de New York, à l'université Northwestern et à l'université de Tel-Aviv.
Il a été membre de la Société du Mont Pèlerin et du conseil scientifique de l'ALEPS[4].
Prises de position
modifierFlorin Aftalion a été un cadre du Parti socialiste unifié[5].
Évoluant en direction des Nouveaux économistes, il s'en éloigne après avoir apporté son soutien à l'École de Chicago[6]. Il appartient à compter de 1981 au Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés[7] ; à l'hiver de la même année, il cosigne dans Éléments une tribune intitulée « Pour une alternative au socialisme »[8].
En , il participe au Forum des idées de l'opposition, organisé par le Club de l'horloge et Magazine Hebdo[9].
En 1988, il fait partie du comité de soutien à la candidature présidentielle de Raymond Barre[10].
En 1992, il s'engage contre le traité de Maastricht et signe un appel pour une Europe moins bureaucratique[11].
Dans une tribune du Monde datée du 28 février 1997, il dénonce le préjugé de la réduction du temps de travail pour diminuer le chômage, mesure-phare du projet du Parti socialiste, qu'il compare aux remèdes prônés par le Front national[12].
Il a été hostile à l'instauration de l'euro. Cependant, quelques années plus tard, étant donné la dette accumulée par la France en euros, la sortie de la monnaie unique lui a paru impossible.[réf. nécessaire]
Ouvrages
modifier- Avec Jean-Jacques Rosa, L'Économique retrouvée, Economica, 1977[13]
- Socialisme et économie, Presses universitaires de France, 1985
- Économie de la Révolution française, 1987, Plon, réédition, PUF collection Quadriges, puis 2008, Belles Lettres[14]
- La trahison des Rosenberg, Éditions Jean-Claude Lattès, 2003, (ISBN 2709625040)
- Alerte rouge sur l’Amérique. Retour sur le maccarthysme, Éditions Jean-Claude Lattès, 2006, (ISBN 2709626349)
- La nouvelle finance et la gestion des portefeuilles, 2008, 3e édition, Economica, (ISBN 978-2-7178-5540-1) [15]
- L'autre Jérusalem, L'Apart de l'esprit, 2010, (ISBN 978-2-3603-3016-4)
- Crise, Dépression, New Deal, Guerre, Éditions Economica, 2012, (ISBN 978-2-7178-6449-6)
- Le salaire minimum, Éditions Libréchange, 2015, (ISBN 976-10-93166)
Prix
modifier- Prix du livre libéral 2013 (avec Philippe François)[16].
Notes et références
modifier- Avis de décès, sur carnetdujour.lefigaro.fr
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1039_19841005/OBS1039_19841005_044.pdf.
- CV de Florin Aftalion sur le site de l'Essec [PDF].
- Brookes 2012, p. 110.
- Kevin Brookes (dir. Emmanuel Taïeb), Diffusion et transformation du néo-libéralisme en France des années 1960 aux années 1980 : l'Association pour la liberté économique et le progrès social et les « Nouveaux Économistes » (mémoire de master 2 en science politique), Grenoble, Institut d'études politiques de Grenoble, (lire en ligne), p. 111.
- http://est-et-ouest.fr/revue/HL059_articles/059_065.pdf.
- Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 370.
- « Quand l'extrême droite se met en culture (suite) », sur reflexes.samizdat.net, .
- https://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-5-page-17.html.
- « LA CAMPAGNE POUR LE RÉFÉRENDUM Un manifeste d'économistes pour le " non " », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « le partage du travail constitue une proposition politiquement dangereuse car elle fait le lit de l'extrême droite. En effet, une fois que l'opinion l'aura admise, il ne restera plus qu'à choisir entre ses deux formes. Et, lorsque les mesures moralement acceptables de réduction du temps de travail se seront révélées inopérantes, il sera facile au Front national de convaincre une majorité d'électeurs, déjà préparée à l'idée de partage, que la façon efficace de l'effectuer consiste à expulser les émigrés », in Le Monde, 28 février 1997.
- Jean-G. Padioleau, L'économique retrouvée : vieilles critiques et nouvelles analyses. sous la direction de J.-J. Rosa et F. Aftalion, sur persee.fr, Revue française de sociologie, 1978, Volume 19, Issue 3 - p. 468
- Encensé par Alfred Sauvy dans Le Monde daté du 16 juin 1987. Critiqué par Igor Moullier (recension de l'édition de 2007) dans les Annales historiques de la Révolution française (n°352, 2008, p. 268-269) : https://journals.openedition.org/ahrf/10998
- Florin Aftalion, La nouvelle finance et la gestion des portefeuilles, Economica, (ISBN 978-2-7178-5540-1 et 2-7178-5540-8, OCLC 288987005, lire en ligne)
- https://archive.wikiwix.com/cache/19981130000000/http://www.libres.org/nouvelle-lettre/doc_download/474-nouvelle-lettre-1199-du-27-mai-2014.html.
Liens externes
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